[Je reprends mes "à faire" que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) n'avais cessé de noter avec tous mes soins ces dernières semaines]
C'est affreux, le virus est méchamment de retour. Bon, bah il va falloir reconstituer les stocks de PQ et de pâtes...
Rentrée scolaire il y a un mois: en théorie, un gamin malade à l'école, on ferme sa classe. Trois gamins malades dans l'école, on ferme l'école? J'imaginais déjà le trafic de plans foireux entre gamins...
Par contre, j'ai entendu dire, en septembre, que ces fermetures, certains Directeurs d'établissement étaient un peu dans l'attente d'instructions claires du Rectorat pour les officialiser... Cette Rentrée ne tarderait-elle pas à sortir par la petite porte?
Ça commence à devenir gavant, cette interdiction de réunions à plus de 10 personnes! Soyons justes, aujourd'hui, on n'en est pas encore au moment où, dans un appartement privé, on sonnera à la porte: "Bonjour, c'est la police de sûreté de l'Etat. Vos voisins nous ont informés que plus de dix personnes étaient entrées chez vous. En raisons des risques inconsidérés que vous avez pris, nous devons vous emmener dans un lieu de quartorzaine. Préparez le minimum d'affaires nécessaires". ...Mais demain?
Ces masques sont des BAILLONS!
Le dimanche, dans le Journal du même nom, lire Anne Roumanoff m'est un régal. Il va falloir que j'arrête de le faire, si je veux garder l'illusion de rédiger une oeuvre originale... Allez, je vous cite un extrait de sa dernière rubrique "Rouge vif" (JDD du 27/09/2020, p.42): "Pessimiste: la dernière fois qu'ils ont fermé les bars à Paris à 22 heures, quinze jours après on était confinés. Je dis ça je dis rien".
Vous avez lu cette histoire sur ces contrôleurs de la SNCF qui ont continué à travailler alors qu'ils se savaient positifs au Covid-19, pour ne pas perdre une fraction de leur salaire (selon la presse)? Le coronid sur rail, encore un nouveau concept... (plus vertueux que ceux à roues?)
Et sinon, c'est fou la quantité de personnel d'accueil qui vous répond, quand on s'inquiète parce qu'ils/elles toussent derrière leur paroi vitrée: "j'ai de l'asthme!"... (ont besoin de bosser, aussi?)
Selon une étude aux E-U, le virus mute et serait plus contagieux (mais pas forcément plus mortel) [une histoire de pointe G...]. Et si un vaccin était créé, il pourrait le contourner, il faudrait donc se faire revacciner chaque année? Tout bénéf' pour l'industrie des vaccins, ça... Mais tintin pour l'immunité collective, alors? On ne sait pas...
Ai rigolé en lisant un témoignage d'un "centre de test mobile": "Ça n'est plus possible. La semaine dernière, la moitié des gens venaient sans ordonnance. Une femme est même venue se faire tester 3 fois!". Là, ça tourne au compulsif. Très pulsif, même.
On va devoir apprendre à draguer "à l'aveugle", face à un visage masqué (qui pleure ou qui rit?): "t'as de beaux yeux, tu sais?".
Retour aux fondamentaux (j'ai pas dit fondamentalistes!).
Ai eu du mal à comprendre comment c'est censé fonctionner, les bisous labiaux, dans la rue, entre personnes consentantes, avec le Masque. Bien la peine que les moeurs se soient libéralisées depuis le début des années 1960, tiens. Ou alors, si l'hôtel n'est plus obligatoire, il faut toujours aller consommer dans un café?
Ah si, ça y est, je les ai vus, dans la rue, mes premiers gamins (enfin... Lycéens ou étudiants!) qui se fricassaient le museau masque contre masque!
Enfin, l'info est lâchée: oui, il est possible de laver les masques jetables sans en diminuer significativement l'efficacité (c'est entre autres Top santé qui le répercute, alors...). Le bon sens triomphe!
== [j'avais plein d'autres choses à dire sur ces masques jetables - j'y reviendrai dans une prochaine chronique!].
A un moment, je me demandais par exemple si, pour éliminer la charge virale du masque jetable, il vaudrait mieux passer par un lavage à 95 degrés, par autoclave, ou par irradiation... ==
Après, si on est vraiment parano, on peut penser que, pendant que nous laverons consciencieusement nos "masques jetables" (nous devrions être 80% à le faire, selon M. Perruchot?), l'oligarchie, elle, recourra à d'autres méthodes, de type scaphandre autonome, pour respirer de l'air purifié?
Voir une piste évoquée jadis par Charb:
(dessin déjà cité ici, tel que publié en 1996 dans l'album Je suis très tolérant)
Version différente, publiée en couverture de Charlie Hebdo N°123 du 02/11/1994 (source: Charlie Hebdo, les 1000 Unes, 1992/2011, 4e éd., février 2015, p.47). Remarquez la crête rabattue du quidam de droite dont la bride s'est allongée... mais j'exagère mon exégèse!
Il y en a qui ne savent plus quoi inventer pour faire parler d'eux... Patrick Chaize, sénateur LR de l’Ain, a déclaré le 17/09/2020 au micro de France info: "si [l'application StopCovid] a une utilité, il faut la rendre obligatoire". Mais ça va pas, non?!? Et l'application StopConneries, c'est quand qu'elle sera obligatoire? Y a un marché, coco...
Evolution des moeurs: jadis, un gamin qui débitait des insanités, on pouvait lui laver la bouche au savon noir (hello, Joe Dalton...). Aujourd'hui, faudrait-il faire prendre un bain de bouche avec du gel hydroalcoolique?
Vu à un feu rouge un trio de fl policiers en vélo arrêtés en file indienne. Le premier parfaitement masqué, le deuxième les narines à l'air, et le 3ème le masque sous le menton. Ca m'a fait rire (derrière mon propre masque), mais je n'ai pas pris de photo...
- Bonjour M'sieurs-dames, c'est pour un sondage: pourquoi donc portez-vous, dehors, un masque sur le visage? "- Bah c'est pour pas attraper... une prune de 135 euros!" ... peur des prunes... prunes... pour des prunes... prunes... prunes... Efficacité pédagogique garantie!
55 millions de masques seront distribués gratuitement pour les plus précaires, nous disait-on fin août. Fort bien. De quoi parle-t-on, plus précisément? S'agit-il de masques lavables (10 ou 20 fois), ou jetables (à usage unique - à l'époque)? Quelle dotation individuelle est prévue? Pour quelle durée? Qu'est-ce qu'un "précaire"? En compte-t-on 550 000? Ou 1,1 million (pour rester dans des "chiffres ronds")? Les seuls bénéficiaires du RSA doivent représenter 2 ou 3 millions de personnes, et ce, sans doute, sans compter les jeunes de plus de 11 ans pas encore en âge d'être "au RSA" en personne. Bref, en terme d'affichage, c'est bien beau, mais tout est relatif...
La communication gouvernementale brasse sûrement beaucoup d'air. Ensuite, dans quelle mesure ce brassage combat ou non le virus, ... qui suis-je pour le savoir? Je ne suis en tout cas pas "en responsabilité" (ouf!).
Il paraît que notre application nationale, StopCovid, est incompatible avec la plateforme commune mise en place par 17 pays européens. Cocorico! Merci, Cédric O (tousse, tousse...).
[le nom de domaine stopcovid19 était déjà pris par des petits malins?]
Mon rêve personnel par rapport à ce foutu virus: l'attraper, le savoir tout de suite et pouvoir me claquemurer le temps nécessaire sans contact risquant de contaminer autrui. Etre malade s'il le faut, mais pas plus que de par les gros rhumes que j'attrape plusieurs fois dans l'année depuis un demi-siècle (l'odorat, on peut s'en passer - tant que c'est temporaire). Ne conserver aucune séquelle bien entendu, mais par contre toute l'immunité nécessaire pour ne pas le ré-attraper. Et le tout, sans avoir eu besoin de m'inoculer quelque vaccin que ce soit ni même de médicaments pour soigner mes petits symptômes (juste le temps nécessaire pour que cela passe). Un pur rêve, hein, je vous le disais bien...
Bon, j'arrête là pour ce mois-ci.
Si mes propres petits délires amateurs vous font déjà rire, allez donc encore découvrir ceux d'un écrivain et journaliste professionnel: Patrick Besson dans Le Point N°2506 du 3 septembre 2020...
A la prochaine!