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Le blog de Dasola
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30 juin 2024

Convoi TM - Thierry Smolderen & Philippe Gauckler

Comme annoncé à la fin de mon billet sur Central station, j'ai (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) relu récemment mes quatre tomes de la série BD connue sous le nom de Convoi TM *, scénarisée par Thierry Smolderen et dessinée par Philippe Gauckler (parue chez les Humanoïdes associés au début des années 1990). 

Convoi TM, 1990, 52 pages
Les prisonniers de Convoi TM, 1991, 53 pages
Les joueurs de Convoi TM, 1993, 49 pages
Le ciel de Convoi TM, 1994, 53 pages

Dans cette bande dessinée d'anticipation, lorsque "les aventures de Karen Springwell" (titre générique de la série) commencent (premier album, titré Convoi TM), nous sommes en janvier 2069. Karen travaille pour une chaîne de "télé-réalité" et sa mission / son émission du jour consiste à filmer une "tentative" de surf sur un fleuve de lave - le candidat est équipé d'un "Mentem" qui permet aux spectateurs de capter toutes ses émotions - en différé tout de même. Cette séquence introductive en Chine, sur une île inhabitée depuis la dernière éruption volcanique (2059) est surtout l'occasion de constater de visu le caractère bien trempé de notre journaliste. Après l'engloutissement prévisible de son pauvre candidat, elle souhaite passer la nuit seule sur l'île... pas si déserte que ça! Un beau Robinson se présente: Cho Jen prétend vivre depuis l'irruption sur l'île (qui appartient à la Chine).

Et Mars là-dedans, me direz-vous encore? Hé bien, quand Cho Jen se fait arrêter par les Chinois, Karen demande au sénateur Springwell, son père, d'intervenir. Mais celui-ci est d'humeur massacrante (dixit la mère) depuis que le Président Melderson est parti sur Mars... Le président Melderson, qui depuis 20 ans dirige le gouvernement du "Monde Uni", et "dont la politique spatiale est fondée sur un programme de mécanisation intégrale de la conquête de l'espace" (p.33 [planche 27]). Les humains sont à la portion congrue dans ce programme: pour 10 milliards d'humains, parmi 800 pré-sélectionnés pour un poste de spationaute, seuls 22 sont admis à poursuivre la formation... Bien d'autres données sont égrenées au fil des planches de ce premier tome, et diverses intrigues s'enchevêtrent (on fait la connaissance de toute la famille Springwell: les jeunes fils jumeaux (âgés de 8 ou 9 ans peut-être?) de Karen, leur oncle, l'épouse du sénateur... Une situation explosive se profile à la fin de ce premier tome. 

Le "mode opératoire" permettant de comprendre le fil général est très malin: le contenu "bande dessinée" de chaque tome est précédé d'un petit "dossier rédactionnel" d'une ou deux pages, qui prend la forme de citations de presse, d'extraits d'encyclopédie, de vieilles dépêches d'agences... et, à partir du deuxième tome, d'un résumé qui explicite ce que les lecteurs inattentifs n'auraient pas bien compris. Par exemple, Convoi TM, c'est un univers en "réalité virtuelle" où l'on accède en payant, un "lieu de vie" plein de commerces divers et souvent interlopes, et aussi un jeu d'argent puisque dans l'anneau qui le constitue passe régulièrement (tous les 10 jours) un "convoi" que les joueurs attaquent pour gagner des points. 

 

Dans le deuxième tome, Les prisonniers de Convoi TM, les choses ont bien avancé. Un personnage du premier tome disparaît cruellement. Gil et Fred, les deux jumeaux de Karen que leur oncle avait initiés à Convoi dans le 1er tome, y retournent seuls et s'y retrouvent "pris en otage". Le mystérieux Tazio Moolsan, que Cho Jen avait demandé à Karen de contacter lors de son arrestation, les tire du pétrin tout en servant les mystérieux intérêts de sa "coopérative Ushaïdo". Un prêté pour un rendu: c'est grâce à une intervention en haut lieu du sénateur Springwell auprès des Chinois que Cho Jen échappe in extremis à une exécution capitale. Il s'avère qu'il était "en mission" sur terre... en provenance des "Premières colonies", des stations spatiales qui orbitent depuis des décennies à distance de la terre dont elles ont fait sécession pour cause de différents commerciaux. 

Bon, si je veux prendre un peu de recul sur le personnage de Karen: elle est impulsive et a au départ un peu trop tendance à envoyer valser des objets coûteux à coup de pied à la moindre contrariété. Elle est née avec une cuillère d'argent dans la bouche, et si elle semble s'être assagie après sa phase d'étudiante contestataire (aucune info sur le géniteur des jumeaux...), elle peut toujours appeler papa quand elle a un grave problème.

 

Le troisième tome, Les joueurs de Convoi TM, voit la rencontre inopinée entre Karen et Jasper, son flirt du temps où ils étaient étudiants, une dizaine d'années plus tôt. De leur côté, Cho Jen et les jumeaux subissent chacun un genre de "bagne" différent. Gil et Fred utilisent un jouet très perfectionné, l'"astrodancer", que Karen avait récupéré grâce à Cho Jen, pour s'en sortir. Retournés dans leur jeu favori, il y retrouvent la copine que Gil s'y était faite, et toute la fine équipe de la coopérative Ushaïdo qui s'apprête à "faire sauter la banque" de Convoi TM. Ce qui permet à Gil, grâce aux "miettes" récupérées (650 millions de crédits universels, tout d'même) d'acheter son émancipation immédiate ("majorité anticipée")... et salut maman! Fred reste avec sa mère et Jasper. Mais le sénateur leur signale qu'ils sont en danger: le président Melderson ne veut surtout pas qu'on sache qu'il a sacrifié des astronautes terriens lors d'une guerre contre les Premières colonies pour la possession d'un astéroïde. Direction la Chine, en attendant qu'une émission préparée par Karen et Kasper dévoile les turpitudes du Président. 

 

Le quatrième tome, Le ciel de Convoi TM, conclut l'histoire: les hommes d'Ushaïdo utilisent le pactole gagné via Convoi TM pour financer la propulsion d'un vaisseau spatial révolutionnaire destiné à aller sauver aussi bien les survivants terriens que ceux des Premières colonies sur l'astéroïde Phaëton II. C'est la Suisse, opposée à la politique de Melderson, qui vend l'anti-hydrogène nécessaire. Mais avant cela, les survivants de la famille Springwell ont réussi à échapper aux tueurs du président (dont le mouchard infiltré dès l'origine dans les réseaux contestataires dont faisait partie Karen au temps de sa folle jeunesse...). Les itinéraires de la plupart des personnages convergent, l'expansion de l'humanité dans l'espace va enfin pouvoir avoir lieu ("que diriez-vous d'un aller-retour vers Mars en quinze jours?" [cf. p.30-31 ci-dessous]), et le méchant Président sera ridiculisé en direct. 

Au final, Melderson adopte une solution radicale afin d'échapper aux conséquences immédiates de ses actes.

 

Mes quelques phrases surchargées sont loin de tout dire des quelque 200 planches qui composent la totalité de l'oeuvre. Si l'univers est totalement futuriste et les parties "virtuelles" somptueuses, il faut bien lire lire les bulles pour bien comprendre le pourquoi des actions. On voit nos "héros" (la famille Springwell et ses relations les plus proches) agir au quotidien et servir de "fil conducteur", pendant que le "fil général" (politique politicienne terrestre, conflit entre la Terre et ses "premières colonies") se déroule en arrière-fond. Imaginé il y a 30 ans, ce futur s'avère plausible, avec un public parfois "drogué" au jeu de réalité virtuelle, une surpopulation amenant les villes à se développer à la verticale et des inégalités sociales manifestement démesurées. Vu l'efficacité dont fait preuve un jouet "Astrodancer" qu'ont récupéré les jumeaux, on peut comprendre que ce genre d'engin (équipé d'un processeur neuro-parallèle avec une programmation simpli Plex, si, si!) ait été interdit en 2054... Le programme de réalité virtuelle Memory m'a fait resonger, lui, au début d'un livre d'Arthur C. Clarke (Le marteau de Dieu) qui sera sans doute l'objet d'une de mes prochaines chroniques.

Une intégrale de Convoi TM en un volume est parue en 2004, avec une nouvelle édition en 2023. 

 

J'ai trouvé peu de blogs mentionnant Convoi TM: le dernier des blogs. Si je tombe sur d'autres, je les rajouterai! 

 

Ce billet sur une oeuvre qui combine planet opera, space opera et monde virtuel peut s'inscrire pour mon challenge marsien, mais aussi pour le 12e challenge de l'Imaginaire organisé par Tornade et pour le challenge Summer Star Wars - Ahsoka chez Lhisbei

* comme signalé en p.4 du tome 2, "Convoi TM n'est pas une marque déposée".

29 juin 2024

Un oeil dans la nuit - Bernard Minier

Après Les effacées de Bernard MInier, je viens de terminer Un oeil dans la nuit (Edition Pocket, 462 pages) du même auteur dans lequel j'ai été contente de retrouver le commandant Martin Servaz et ses deux adjoints, Vincent et Samira de la CRPJ de Toulouse. L'histoire a tout d'un film d'horreur. Servaz est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un certain Stan du Welz qui travaillait dans le cinéma, il faisait un séjour dans un hôpital psychiatrique. Son assassin l'a bardé de coups de couteau. D'autres personnes en rapport avec les métiers du cinéma vont être assassinés eux aussi et l'un d'entre eux se suicide. Le lien qui les relie est un cinéaste "maudit" un dénommé Morbus Delacroix, réalisateur de six films  d'horreur (parmi les meilleurs du genre) dont le dernier intitulé "Orpheus ou la spirale du mal" n'a jamais été distribué tellement le contenu était insoutenable. Certains considèrent Delacroix comme un génie et une étudiante en cinéma, Judith Tallandier, est décidée à écrire une thèse sur ce cinéaste qui ne tourne plus depuis douze ans. A force de lui écrire, elle a attiré l'attention du réalisateur qui vit comme un ermite en compagnie de sa femme, une ancienne actrice, dans une maison isolée dans les Pyrénées. Servaz est amené à enquêter jusqu'à Paris avec Vincent. Les choses se passent mal. J'ai deviné qui était un des deux coupables. Concernant le second,  j'ai appris grâce à un mot de quoi il souffrait : l'apophénie. Je vous laisse chercher sur le dictionnaire. Et sinon, j'ai trouvé que l'histoire était plus consistante que Les effacées. Lire les billets de Bernie, l'oeil noir, mhf le blog.

28 juin 2024

Le moine et le fusil - Pawo Choyning Dorji

Je parie que peu de gens savent où se situe le Bhoutan sur une carte. Personnellement, je ne le situe pas exactement. Ce petit pays est coincé entre l'Himalaya et la Chine, près du Tibet. Et visionner un film bouthanais comme Le moine et le fusil d'un réalisateur dont c'est le deuxième long-métrage m'a incitée à retourner dans une salle obscure. Le moine et le fusil se passe en 2006 au Bhoutan guidé par le concept de "Bonheur National Brut". Le roi vient d'abdiquer afin qu'il y ait les premières élections démocratiques. La population qu'il faut éduquer semble dubitative. Elle se demande ce qui lui arrive. Elle ne connaît même pas le mot "élections". Pour ce faire, des élections blanches sont organisées dans tout le pays, avec trois options: "bleu", "rouge" et "jaune". Le bleu, c'est un vote pour la  liberté - égalité, le rouge: le développement industriel et le jaune, protection de l'environnement. L'essentiel de l'histoire se passe dans une petite ville appelée Ura où les futurs électeurs doivent d'abord s'inscrire. La plupart d'entre eux ignorent leur date de naissance et n'ont pas de nom de famille. Et je vous laisse découvrir pourquoi le jour des élections (la Pleine Lune), 95% des électeurs votent pour le jaune. Il y a quelques intrigues annexes dont la demande pas banale d'un Lama, qui désire un ou deux fusils pour le jour de la Pleine Lune. On s'attache aussi à une famille bouleversée par ces futures élections. Il y a un enchaînement des événements très bien mené. J'ai trouvé ce film très réussi, ça dépayse et le sujet devrait avoir une certaine résonance pour les électeurs d'aujourd'hui.

24 juin 2024

Un président ne devrait pas dire ça... - Gérard Davet & Fabrice Lhomme

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) ne songeais certes pas que ce livre serait l'un de ceux, et même le premier, que je chroniquerais pour mon Challenge des Epais de l'été 2024 (2e édition) quand je l'ai acheté, pour un euro, dans une bouquinerie, au mois de mars. Je viens de le relire dare-dare, en vue du présent billet.

Gérard Daven et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça...", Edition Stock, 2016 (pour l'édition originale), Coll. Point N°P4570 en 2017 avec un chapitre inédit, 830 pages

 

Sachez que jamais je n'achète de livres "politiques" (essais, mémoires, histoire, livre "de circonstance"...) au moment de leur sortie en "neuf" et à "plein tarif". Je ricane plutôt lorsque la presse rend compte des "marquages à la culotte": en un mois, il a été vendu tant de dizaines de milliers d'exemplaires du livre-programme de W..., alors que celui de son concurrent X... n'a pas encore atteint le millier, cependant que Y... stagne à quelques milliers pour ses mémoires sorties il y a six mois (l'histoire ne dit jamais combien ont été envoyés gratuitement et/ou achetés "en nombre" par  tels ou tels soutiens), tandis que le roman "à clé" écrit la nuit par Z... agite le microcosme. En tout cas, mon exemplaire "de seconde main" n'est pas dédicacé par qui que ce soit (contrairement à ceux que je déniche parfois, produit de ventes en gros des services de presse reçus par des journalistes, ou bien "vestiges" de bibliothèques dont des héritiers encombrés se débarrassent après décès...). 

Bref, mon édition commence par le fameux "chapitre inédit", daté précisément du 6 janvier 2017 et titré "délit d'initiés". Comme chacun sait, Gérard Daven et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde, ont écrit cet ouvrage qui est basé sur 61 entretiens. Entre le 10 mai 2012 et le 25 juillet 2016, ils rencontraient le Président le plus souvent le premier vendredi du mois, en général entre 19 et 20 heures. Selon la "préface" qui vient après, la genèse de l'ouvrage remonte à fin 2011: "anticipant la victoire de François Hollande lors de la présidentielle à venir, nous nous étions mis dans l'idée d'enquêter, à notre façon, sur la manière dont il exercerait son futur mandat" (p.12). Le 11 octobre 2011, ils ont "exposé au député de Corrèze [leur] objectif: en cas de victoire, faire le récit, de l'intérieur, de son quinquennat" (p.13). Ils s'étaient engagé à ne rien révéler de ce qui leur serait dit... avant la parution du livre. La date de sortie de celui-ci n'a jamais été gravée dans le marbre. 

Un dernier entretien a eu lieu jeudi 1er septembre 2016, deux jours après la démission fracassante d'Emmanuel Macron: "certes nos entretiens étaient arrivés à leur terme, fin juillet, mais il nous fallait impérativement obtenir son ressenti sur cette ultime avanie" (p.465). Commentaire des auteurs page suivante: "l'étoile Hollande n'avait pas prévu que la comète Macron sortirait si rapidement de son orbite". 

Je me demande combien de personnes ont lu intégralement l'une ou l'autre édition de ce livre, sans se contenter des "bonnes feuilles" ou des petites phrases distillées avec gourmandise, lors des sortie ou ressortie, par d'autres journalistes dans la presse de tout bord: quelques centaines de milliers d'acheteurs (ce qui est toute même pas mal)? Un ou deux millions (si l'on admet plusieurs lecteurs à chaque exemplaire)? 

La quarantaine de chapitres est regroupée sous sept parties thématiques. Les titres des uns et des autres sont on ne peut plus simples: un article, un mot (rarement un adjectif). Par exemple, dans la partie V. Les affaires, les cinq chapitres portent les titres: La cible; Le candide; La traitre; Les boulets; Les tartuffes. 

Cela ne se raconte guère, il faut en lire toutes les pages. Et à l'issue, on a une vision, celle de la manière dont François Hollande racontait et commentait les événements (passés, avec François Mitterrand puis à la tête du Parti socialiste, ou présents, une fois devenu Président de la République). Avec sincérité ou non? En espérant manipuler des journalistes politiques? Dans quel(s) but(s)? Que laisse-t-il paraître comme intelligence, comme empathie, ou non? Plus largement, attend-on, ou non, de la candeur d'un Président de la République, ou la capacité à anticiper et à préparer les évolutions des années à venir? La réaction aux événements au fil de l'eau, ou la menée à bonne fins d'une "ligne politique" en fonction d'une "conscience politique" forgée au fil de quelques dizaines d'années de vie politique avant d'accéder à la fonction suprême?

Je suppose que plus aucun Président de la République (présent ou à venir) ne se refera jamais repincer à recourir en cours de mandat à des "mémorialistes" d'investigation politique qu'il ne maîtriserait pas. Il vaudra mieux pour eux rédiger eux-mêmes le journal de leur mandat (pour le meilleur ou pour le pire), écrire (ou dicter) leurs Mémoires une fois retirés des affaires, en précisant le cas échéant le délai de convenance avant publication (après leur mort, après le décès de la dernière des personnes citées, au bout de x... décennies...) en cas d'implications trop "personnelles". 

Depuis 2017, François Hollande a écrit lui-même (ou en tout cas signé) plusieurs livres de témoignage, mémoire, entretien ou analyse politiques. Je ne les ai pas (encore) lus. 

Le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme a été adapté au théâtre. Voir entre autres les blogs De la cour au jardin ou Fou d'art. Il existe aussi, je viens de l'apprendre, une adaptation en bande dessinée (voir Vagabondage autour de soi). Mais quant à trouver de nombreux blogs ayant rédigé une critique du livre (qui date de 2016, rappelons-le) sur un blog, avec les bridages actuels des moteurs de recherche (RGPD, politique...?), c'est peine perdue (ou alors, je n'ai pas mis les bons mots-clé?). Essayez, pour voir. Je n'ai guère trouvé qu'Argoul. Je ne m'interdis pas de choisir quelques liens à rajouter par la suite, parmi ceux que je dénicherai au hasard des blogs ou qui me seront signalés...

 

A l'été 2024, qui peut en tout cas savoir si, à défaut de se faufiler sournoisement dans un trou de souris, notre gros vieux matou ne va peut-être pas réussir à rentrer par la chatière? Se rêverait-il, en ce moment, Premier Ministre d'Emmanuel Macron... pour commencer? 

Ce livre peut également s'inscrire au Challenge des Pavés de l'été 2024 chez Sibylline - si elle l'accepte bien entendu. 

22 juin 2024

Les effacées - Bernard Minier

J'ai lu quelques romans de Bernard Minier dont les premiers : Glacé, Le cercle, N'éteins pas la lumière, Nuit ou La vallée dans lesquels je m'étais attachée au commandant Martin Servaz. Dans Les effacées de Bernard Minier (Edition XO, 415 pages), j'ai fait la connaissance de Lucia Guerrero, une enquêtrice de la Guardia Civil en Galice. De jeunes femmes sont retrouvées mortes quelques jours après leur enlèvement. Arias, le collègue de Lucia, mettra un peu de temps à découvrir quel peut être le lien qui les relie. Si c'est Arias qui mène l'enquête seul, c'est qu'on demande à Lucia Guerrero d'enquêter sur les morts assez atroces de notables madrilènes, une femme et trois hommes. Le tueur laisse comme signature "Tuons les riches". Les jeunes femmes de Galice n'étaient pas connues, elles se réveillaient tôt pour aller travailler. Leurs décès semblent être moins prioritaires que les autres. Ce sont des "effacées". J'avoue que j'ai été un peu désarçonnée par ce roman avec deux intrigues différentes qui ne se rejoignent pas à la fin. Le seul lien entre les deux, c'est Lucia Guerrero, mère d'un garçon et séparée de son compagnon. Une enquêtrice de talent en but au machisme ambiant. Elle reçoit des messages menaçants (on sait à la fin qui la persécute mais pas elle). A priori, un autre roman avec Lucia devrait paraître. J'espère que l'intrigue sera plus prenante car là, j'ai trouvé l'ensemble un peu léger. Lire le billet de mhf.

21 juin 2024

Le challenge Les Epais de l'été 2024 est ouvert (jusqu'au 23 septembre 2024)

= 62 012 pages, 65 livres différents au 23 septembre = 

...et le "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2e édition" continue aussi sur ce blog (= 34 chroniques par 14 participant(e)s sur 17 inscrit(e)s =)! 

         Cliquez pour accéder aux Epais de l'été 2024 ou accéder au challenge marsien

19 juin 2024

Alain Brisant: SOS Bagarreur - René Follet & Maurice Tillieux

Lire des billets de Christie ou de ClaudiaLucia, qui figurent comme moi (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) parmi la vingtaine (à ce jour) de participant(e)s au challenge Book trip en mer organisé par Fanja et qui mentionnent le nom de René Follet (1931-2020), m'a fait resonger à une "vieille" BD que j'ai acquise il y a quelques décennies. Bonne occasion de la relire, et même plusieurs fois, jusqu'à quasiment en apprendre les dialogues par coeur! Un beau récit de mer, à la fois plein de péripéties et de suspense (merci Tillieux pour le scénario!), et empreint de crédibilité (merci Follet pour les dessins!). Publié à l'origine dans le journal de Spirou (N° 1552 à 1577) en 1968, cette BD devrait également pouvoir compter pour le challenge 2024 sera classique aussi de Nathalie. 

Alain Brisant: S.O.S. Bagarreur, Dupuis (coll. Dupuis Aventures N°7),
René Follet & Maurice Tillieux, 1985 (paru dans Spirou en 1968)

 

L'aventure contée est celle d'une sortie en pleine tempête d'un remorqueur basé à Boulogne[-sur-Mer] pour aller secourir un cargo panaméen en difficulté après une collision, du côté du promontoire anglais de Beachy Head. Le Bagarreur, puissant remorqueur, est commandé par un capitaine (Raymond Fernay) qui a 40 ans de métier derrière lui, alors que l'armateur vient de lui imposer un jeune "Second" (Alain Brisant) qui arrive tout droit de Brest avec deux ans d'expérience là-bas. Il devra faire reconnaître sa compétence face à un équipage de professionnels soudé par l'habitude de travailler ensemble de longue date.

Les planches, au gaufrier à la fois très classique et très varié, dépeignent les "divergences de vue" durant la mission, cependant que l'équipage du cargo est affolé par la tempête, et qu'arrive "au secours de la victoire" un remorqueur anglais fort intéressé par la prime de sauvetage... La mer est traitée avec différentes nuances de vert, de bleu ou de brun, de jour comme de nuit, avec les vagues qui déferlent, les navires ballotés par les flots... et les hommes qui interagissent. Le tangage ou le roulis, l'énormité des vagues et de leurs creux, sont rendus très fortement. Que les marins soient en gros plan ou les navires en plan éloigné, c'est très clair et toujours lisible. Parfois, un "récitatif" de quelques lignes résume ce qui s'est passé durant quelques heures. Il s'agit d'un univers très "viril": pas une femme à bord ni dans tout l'album (juste une allusion après le retour au port d'attache: "- je me demande ce que je vais faire avec ma part de prise... - T'inquiète pas! Ta femme s'en occupera"). Mais pour le gagner, cet argent, durant ce qui semble constituer le quotidien du remorqueur, il aura fallu en mettre un coup voire plusieurs: coups de gueule, coup du sort, sale coup, et même quelques coups de poing par-dessus le marché, durant les quatre jours qui se sont écoulés. 

Je vous propose cinq planches à titre de citation. 

p.12-13. On notera que le cargo suédois qui avait abordé le cargo panaméen était resté à ses côtés en attendant le remorqueur. Même si ce n'est pas dit, parce qu'évident, ses marins auraient fait tout leur possible pour sauver l'équipage panaméen si nécessaire. 

p.26 à 28. Une partie de l'équipage panaméen, affolé par la tempête, a exigé de quitter leur cargo désemparé afin de rejoindre, en canot, le remorqueur (interrompant de ce fait le remorquage)... pour leur malheur. 

 

Vous trouverez d'autres extraits sur le blog de Raymond (via deux billets rédigés en 2008 sur ce blog dont la dernière parution remonte à 2009).

Une réédition de 2018 (aux éditions de l'élan), que je n'ai pas eue entre les mains, semble compter quatre planches voire six planches de plus? J'ai relevé que mon album commence abruptement à la planche numérotée "3". J'ai pu en savoir davantage, grâce à Raymond encore. 

18 juin 2024

Gloria! - Margherita Vicario

J'aurais pu aller voir Gloria! en avant-première le soir des élections européennes, mais j'ai choisi de faire le dépouillement de 200 bulletins. Bref, le billet de Pascale m'a convaincue d'y aller et je l'en remercie. Bien que le gros premier quart d'heure ait été gâché à cause de (connards) voisins qui sont arrivés en retard et qui ont mangé je ne sais quoi en m'empêchant de me concentrer tout de suite sur ce film (j'ai changé de place), j'ai grandement apprécié cette histoire qui sort de l'ordinaire, c'est étonnant et détonnant. Je me suis retrouvée aux environs de Venise en 1800, dans un conservatoire et orphelinat pour jeunes filles qui apprennent un instrument de musique dès leur plus jeune âge. L'orphelinat n'est pas une prison mais pas loin. L'autorité est exercée par un prêtre très antipathique qui n'hésite pas à spolier les orphelines d'un piano forte qui leur a été légué. Dans ce film, on assiste à l'éclosion de talents de jeunes filles qui ne pourront pas le prouver au monde, et qui sont menacées d'excommunication par le pape de l'époque. Elles sont des compositrices hors-pair. L'histoire se concentre sur cinq jeunes femmes dont Teresa, la servante. Même si elle parle peu, Teresa a l'oreille musicale et elle transforme dans sa tête, les sons qu'elle entend autour d'elle et de ce fait, on entend de la musique du XVIIIème siècle alternant avec de la musique très moderne, jazzy et dansante. Je répète que c'est étonnant et inattendu mais cela fait un bien fou. Je vous recommande ce film vu dans une salle pleine, premier film d'une réalisatrice qui est aussi musicienne. 

15 juin 2024

The Voices of a Distant Star - Sahara Mizu & Shinkai Makoto

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) publie aujourd'hui une contribution au "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2e édition" basée sur un manga que m'avait signalé PurpleVelvet. Ce "one shot" (manga en un seul tome, au contraire d'une série en deux ou plusieurs volumes) peut aussi participer au 12e challenge de l'imaginaire repris par Tornade

The Voices of a Distant Star, dessin Sahara Mizu, oeuvre originale Shinkai Makoto (229 pages)

Le manga est sorti en volume au Japon en 2006 (après prépublication en magazine en 2004) d'après la version originale de l'oeuvre, qui était un dessin animé (moyen-métrage) réalisé par Sihinkai Makoto en 2002 (sept mois de travail pour 25 minutes de film) et décliné la même année en "light novel". L'édition française du manga est parue seulement en 2021. La dessinatrice (qui entretient le mystère sur sa ve privée) présente la particularité d'adopter un pseudonyme différent par type de manga qu'elle dessine: Sahara Mizu est celui dédié au genre "seinen". Et maintenant, quel rapport avec Mars, êtes-vous sûrement en train de vous demander... 

Un petit flash-back initial nous ramène au bout de quelques pages sur terre en 2046. Les collégiens y apprennent en cours que la première mission spatiale envoyée pour coloniser Mars, en 2039, a permis de découvrir les preuves d'une vie extraterrestre: les ruines de Tharsis (et leur technologie hors du commun...). Mais l'essentiel n'est pas là. Le manga suit, alors que les années passent, les messages (mails) échangés entre Noboru, le garçon, resté sur terre, et la fille, Mikako, qui a été mobilisée (à la suite de tests passés encore enfant) parmi l'élite terrienne. Après un entraînement sur Mars, puis sur la base d'Europe (l'une des lunes de Jupiter), elle appareille comme pilote dans la flottille des Nations-Unies chargée, à bord du vaisseau spatial Lisythea, d'aller combattre les extraterrestres au loin... 

Ce manga très mélancolique interroge surtout sur la possibilité (ou non) de maintenir une relation à distance (intersidérale?), quand l'attente des échanges, le temps entre l'envoi et la réception d'un message, ne font que s'allonger, se comptent en jours, puis en mois, puis en années... Il y est question de "distorsion" quand telle ou telle autre guerre extraterrestre a été l'occasion de découvrir les "sauts collapsar" (1), mais le principe (assurant un ressort dramatique) est plus ou moins le même. Chacun des deux protagonistes grandit de son côté, avec d'autres entourages... et la plupart des anciens condisciples de Mikako l'oublient.

Dans l'engin spatial, les pilotes que l'on voit sont des jeunes filles ou jeunes femmes. C'est amusant de l'avoir lu juste quand une étude récente semblait dire que les femmes récupéraient mieux, physiologiquement, après un séjour dans l'espace, et supporteraient donc mieux l'expédition vers Mars

Après avoir lu le manga, j'ai pu visionner l'anime en version japonaise sous-titrée en anglais (que je maîtrise infiniment moins bien que le français...). Mais ce que je savais déjà de l'histoire m'a permis de "suivre". J'ai enfin compris que les sortes de robots-goldorak ne sont pas les ennemis tharsiens, mais bien les "bâtiments de combats" du vaisseau terrien. Une deuxième lecture du manga m'a permis de mieux l'apprécier, ainsi que l'espoir de retrouvailles qui peut subsister, entre un garçon de 25 ans (qui a vécu une vie ordinaire de lycéen, puis d'étudiant...) et une fille de 16 ans. Libre à chacun d'imaginer la suite (après la fin du manga).

p.124-125 ci-dessus, p.210-211 ci-dessous... 

Indépendamment des péripéties (faut-il combattre les Tharsiens, ou bien chercher à les comprendre? Les "anciens combattants" blessés peuvent-ils se réadapter à la vie civile, ou bien préfèrent-ils rejoindre leurs camarades "au front"?), ce manga doux-amer m'a enfin fait songer à la série de chansons qui forment les aventures de Simon et Gunther dans l'album-concept de Balavoine: encore une histoire de séparation subie... 

 

J'ai trouvé quelques autres avis sur la blogosphère (outre PurpleVelvet déjà citée) datant de la sortie du manga (2021), notamment ceux de Florianne, de L'apprenti Otaku, de Tampopo24, de Ly (Les voyages de Ly) ou de Tanja. Nessalivresque n'avait pas été convaincue et expliquait clairement pourquoi.

 

(1) Je fais ici référence à La guerre éternelle de Joe Haldeman, dont le thème est un peu le même: la Terre envoie l'élite de sa jeunesse affronter une menace extra-terrestre, alors qu'a été découvert un mode de voyage intersidéral où le "temps relatif" durant les voyages passe moins vite pour ceux qui l'utilisent que pour leurs proches restés sur terre... Et des décennies voire des siècles de décalage s'accumulent au fil des expéditions, cependant que la civilisation et les moeurs terriennes évoluent (homosexualité universelle, clônage...). Cette oeuvre est une parabole écrite en 1974 par un vétéran de la guerre du Vietnam. Je peux aussi noter que j'en ai lu deux versions: celle initialement éditée avait été modifiée par rapport au manuscrit, à la demande de l'éditeur, pour "adoucir" la société terrestre que découvrait le "soldat Mandella" lors de son premier retour. La version d'origine a été publiée, elle, seulement en 1991. La guerre éternelle a aussi été adaptée en bande dessinée (dessins de Marvano). 
Cela me fait encore tourner autour d'un sujet auquel je finirai bien par consacrer un article un jour: qu'est-ce qu'une oeuvre? Ce qui a été publié? Ce que l'auteur a rédigé à l'origine? Ce qu'il a corrigé après une première publication? Le manuscrit édité (retouché) après son décès? Et cela concerne l'oeuvre dans sa langue d'origine. Ce qui touche la traduction en langue étrangère, c'est encore une autre histoire. 

11 juin 2024

Les parias - Arnaldur Indridason

Je me réjouissais de lire cette ultime rencontre (a priori) avec Konrad, un policier islandais à la retraite qui n'a de cesse de savoir qui a tué son père des années auparavant. Les Parias d'Arnaldur Indridason (Edition Métailié Noir, 317 pages) se passent à Reykjavik avec des allers-retours entre le passé et le présent. L'histoire débute avec une vieille dame qui rapporte un Luger à un poste de police. L'ayant trouvé dans les affaires de son mari récemment décédé, elle est très étonnée qu'il ait eu une arme en sa possession. Après vérification, il s'avère que l'arme a servi pour un crime qui a eu lieu dans le passé. Et peut-être que le père de Konrad surnommé Seppi s'est servi de cet arme. Plus largement, le roman aborde les thèmes de l'homosexualité en Islande qui était durement réprimée et celui de la pédophilie qui laissait des jeunes garçons marqués à vie (certains se sont suicidés). J'ai trouvé le récit un peu touffu avec les nombreux retours en arrière. Konrad est obstiné mais pas très psychologue et sans vous dévoiler la fin, on apprend tout à la fin qui a tué son père. Je trouve que ce n'est pas le meilleur de la série. Trop lent pour moi. Indridason fait un peu du sur-place. Dommage. En revanche, je conseille de lire les titres de la série "Konrad" dans l'ordre en commençant par Ce que savait la nuit, Les Fantômes de Reykjavik, La Pierre de remords, Le Mur des silences. Matatoune semble être plus convaincue que moi. Lire aussi les billets de BMR-MAM, Sharon, EvaActu du Noir.

10 juin 2024

Challenge Les épais de l'été 2024 (2e édition) du 21 juin au 23 septembre 2024

== Challenge clos le 23 septembre 2024 à minuit ==

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) lance officiellement l'annonce, avec ce billet, de la deuxième édition du challenge "Les Epais de l'été" 2024: lire et chroniquer un ou plusieurs livres dont il existe au moins une édition comptant un minimum de 650 pages.

[Challenge Les épais de l'été 2024, organisé chez dasola par ta d loi du cine]
Merci à mon collègue qui m'a composé ce beau logo

Celles et ceux qui ont participé en 2023 à la première édition des Epais de l'été connaissent les règles. Je vais les rappeler ci-après.

* Votre billet doit paraître entre le 21 juin et le 23 septembre 2024 et annoncer le nombre de page revendiquées.

* Ce nombre égal ou supérieur à 650 pages peut concerner une autre édition que celle que vous avez eue entre les mains (y compris édition en gros caractères).

* Les oeuvres en langue originale sont acceptées (que vous l'ayez lue en traduction ou en VO). 

* Si vous lisez sur "liseuse" voire écoutez en audio livre, nous nous fierons, pour le nombre de pages en édition "papier", à ce qu'indiquent les sites internet "fn*c" ou "am*z*n"...

* À part le nombre de pages, le challenge ne comporte aucune contrainte ni suggestion, ni aucun thème imposé (il peut s'agit d'un ou plusieurs romans, d'une biographie, d'un essai... etc.).

* Il est tout à fait possible, autorisé, voire même conseillé, de faire participer un même billet à plusieurs challenges. Voir colonne de droite pour une liste non exhaustive. Voir également Pativore ou Sandrine

* Bien entendu, tout livre s'inscrivant ici peut aussi s'inscrire au challenge Les Pavés de l'été chez Sibylline, qui accepte cette année les participations à partir de 500 pages

* Les inscriptions sont acceptées dès aujourd'hui, mais les premiers billets devront paraître à partir du 21 juin pour être comptabilisables. 

* Les parutions de billets seront à mentionner par commentaire sous ce billet-ci. 

* Bien entendu (bis!), n'hésitez pas à aller lire et même commenter les billets des autres participant(e)s! 

* Les chroniques postées uniquement sur les plateformes monopolistiques que sont b*b*lio, livr*ddict et autres b**knode ne sont pas acceptées. Pourquoi ne pas aller "squatter" pour publier votre billet chez l'un ou l'autre blogueur-euse de votre connaissance (cela arrive à des gens très bien...)? Ça peut aussi permettre de se motiver pour des lectures communes, pourquoi pas?

* Je n'utilise pas (ni ne prends donc en compte) Inst*gr*m ni f*c*b**k.

 

Pour rappel, en 2024, ma première édition avait connu la participation de 106 "épais" pour 79 164 pages, par 34 participant(e)s, avec 92 livres différents, par 77 auteurs ou co-auteurs: tel avait été le bilan final des Epais de l'été 2023. Fera-t-on mieux en 2024?  

== [Billet de bilan des Epais 2024 publié le 24 septembre 2024] ==

Et je termine par un petit hommage à Brize qui, l'an dernier et après avoir assuré onze éditions de son challenge Le pavé de l'été (2012-2022) mais ne souhaitant pas le poursuivre en 2023, en avait accepté la reprise par d'autres blogueurs... Merci à elle!

 

Nota: autant anticiper l'hypothèse où l'on aurait cet été maille à partir avec le fonctionnement estival de la plateforme canalblog (facteur non maîtrisable): si vous n'arrivez vraiment pas à déposer un commentaire ici, vous pourrez l'envoyer par mail à :

*************************************************************************************
Inscriptions [37 (datées) souvent déjà dans la blogroll], objectifs annoncés à venir (8 pour 6364 pages, par 6 participant(e)s) & participations publiées (avec nombre si plus d'un billet) [75 "épais" pour 62 012 pages, par 32 participant(e)s, avec 65 livres différents, par 62 auteurs ou co-auteurs (avec date de publication du billet)]: 

 

* Alex-mot-à-mot (10/06/2024) : Elsa Morante - La Storia [960 pages] 

 

* Aliénor [ex-Jigs] (14/06/2024), 2 livres : Alexandre Grothendieck - Récoltes et semailles [02/08/2024 - 720 pages (tome I) & 1212 pages (tome II)] / Mark Z. Danielewski - La maison des feuilles [22/09/2024 - 694 pages] 

 

* Anne-yes (11/06/2024) : Ken Follett - Les armes de la lumière (Les piliers de la terre, tome 5) [11/07/2024 - 800 pages]

 

* Athalie (24/08/2024) : Richard Russo - À malin, malin et demi [22/08/2024 - 713 pages]

 

* Audrey (04/09/2024)Stephen King - Conte de fées [04/09/2024 - 736 pages] 

 

* Belette2911 (10/06/2024), 16 livres : Samantha Shannon - Un jour de nuit tombée (Le Prieuré de l’oranger - préquelle) [09/07/2024 - 1150 pages] / Namwali Serpell - Mustiks, une odyssée en Zambie [23/07/2024 - 704 pages] / Dominic Nolan - Vine Street [25/07/2024 - 672 pages] / Barbara Kingsolver - On m'appelle Demon Copperhead [26/07/2024 - 680 pages (pour l'édition espagnole)] / John Gwynne - Ruine (Le livre des terres bannies, tome 3) [07/08/2024 - 735 pages] / Jay Kristoff - N'oublie jamais (Nevernight, tome 1) [14/08/2024 - 784 pages] / Gustave Flaubert - Madame Bovary [26/08/2024 - 672 pages] / Marc Voltenauer - Les protégés de Sainte Kinga (Inspecteur Andreas Auer, tome 4) [27/08/2024 - 656 pages] / John Ronald Reuel [J.R.R.] Tolkien - La fraternité de l'anneau (Le seigneur des anneaux, tome 1) [02/09/2024 - 768 pages] / Robert Jackson Benett - Les maîtres enlumineurs (tome 1) [04/09/2024 - 768 pages] / Glen Cook - Les annales de la Compagnie Noire (Intégrale, tome 1 - Les livres du Nord: La Compagnie noire / Le château noir / La dame blanche) [12/09/2024 - 1120 pages] / Guixing Zhang - La Traversée des Sangliers [14/09/2024 - 766 pages] / Fabiano Massini - L'Ange de Munich [16/09/2024 - 672 pages] / Scott Lynch - Les mensonges de Locke Lamora (Les salauds gentilshommes, tome 1) [18/09/2024 - 744 pages] / Pascale Quiviger - Courage (Le royaume de Pierre d'Angle, tome IV) [20/09/2024 - 710 pages] / John Ronald Reuel [J.R.R.] Tolkien - Les deux tours (Le seigneur des anneaux, tome 2) [22/09/2024 - 672 pages]

 

* Carole Nipette (11/06/2024) : Jaume Cabré - Confiteor [972 pages]

 

* Christw (27/06/2024) : Dolores Redondo - La face nord du coeur [27/06/2024 - 768 pages] 

 

* ClaudiaLucia (25/08/2024) : Marcel Proust - Le côté de Guermantes [5 billets, du 15/08 au 06/09/2024 - 1016 pages] 

 

* Dame Ida [chez belette2911] (06/07/2024), 2 livres : Robert Galbraith (alias J. K. Rowling) - Sang d'encre (Cormoran Strike, tome 6) [05/07/2024 - 1008 pages] / Murasaki Shikibu - Le dit du Gengi [06/07/2024 - 1459 pages] 

 

* Dasola (05/08/2024), 4 livres : Oscar Caplan - L'hypothèse de Copenhague [05/08/2024 - 864 pages] / Pierre Lemaitre - Le Silence et la Colère (Les années glorieuses, tome 2) [26/08/2024 - 768 pages] / Philip Kerr - Hôtel Adlon [06/09/2024 - 672 pages] / Jean-Paul Delfino - Guyanes [14/09/2024 - 720 pages] 

 

* Enna (10/06/2024), 2 livres : Ken Follett - Les piliers de la terre (tome 1) [28/08/2024 - 1056 pages (audiolivre lu par Patrick Descamps en 40 h 30)] / Tiffany McDaniel - Du côté sauvage [10/09/2024 - 716 pages] 

 

* Eva (01/07/2024) : Gérard Mordillat - Les vivants et les morts [06/09/2024 - 829 pages] 

 

* Fabienne [Livr'escapades] (08/07/2024)John Steinbeck - Les raisins de la colère [08/07/2024 - 704 pages] 

 

* Fanja (29/07/2024), 3 livres : Elizabeth Goudge - Green Dolphin Country (Le pays du dauphin vert) [29/07/2024 - 800 pages en VF] / Herman Melville - Moby Dick [20/08/2024 - 720 pages] / Stephen King - Conte de fées [27/08/2024 - 736 pages - lu en VO (Fairy Tales, 607 pages)]

 

* Gaëtane (16/06/2024) : Christopher Paolini - Murtagh (Eragon et le cycle de l'Héritage, tome 5) [17/07/2024 - 732 pages]

 

* Gambadou (15/06/2024) : John Steinbeck - Les raisins de la colère [11/09/2024 - 704 pages] / Thomas Hardy - Loin de la foule déchaînée [766 pages] 

 

* Ingannmic (12/06/2024), 9 livres : Jonas Gardell - N'essuie jamais de larmes sans gants [05/07/2024 - 848 pages] / John Steinbeck - Les raisins de la colère [08/07/2024 - 704 pages] / Tom Wolfe - Le bûcher des vanités [14/07/2024 - 919 pages] / Joyce Carol Oates - Blonde [23/07/2024 - 1115 pages] / Mariana Enriquez - Notre part de nuit [03/08/2024 - 768 pages] / Robert Merle - L'île [07/09/2024 - 704 pages] / Margaret Mitchell - Autant en emporte le vent (tome I [nouvelle traduction]) [10/09/2024 - 720 pages] / Margaret Mitchell - Autant en emporte le vent (tome 2 [nouvelle traduction]) [12/09/2024 - 720 pages] / Philip Kerr - La trilogie berlinoise (L'Eté de cristal / La Pâle Figure / Un requiem allemand) [19/09/2024 - 1024 pages] / Philippe Sands - Retour à Lemberg [22/09/2024 - 768 pages] 

 

* IsabelleZ (03/07/2024) : Svetlana Alexievitch - La fin de l'homme rouge [676 pages]

 

* Java (18/08/2024) : Angel Arekin - L'apprenti (Le porteur de mort, tome 1) [13/08/2024 - 792 pages]

 

* Je lis, je blogue [ex-Doudoumatous] (10/06/2024), 6 livres : Camille Pascal - L'Eté des quatre rois [23/06/2024 - 752 pages] / John Steinbeck - Les raisins de la colère [08/07/2024 - 704 pages] / Karl Marlantes - Faire bientôt éclater la terre [16/07/2024 - 1152 pages] / Dominic Nolan - Vine Street [16/08/2024 - 672 pages] / Stephen King - Conte de fées [27/08/2024 - 736 pages] / Philip Kerr - La trilogie berlinoise (L'Eté de cristal / La Pâle Figure / Un requiem allemand) [19/09/2024 - 1024 pages] 

 

* Ju lit les mots (23/09/2023), 2 livres : A. J. Finn - Fin de l'histoire [27/07/2024 - 672 pages (pour l'édition en gros caractères)] / Nele Neuhaus - Promenons-nous dans ce bois [10/09/2024 - 704 pages] 

 

* Kathel (22/06/2024) : Alba de Cespédes - Elles [11/07/2024 - 672 pages]

 

* Keisha (10/06/2024), 2 livres : John Steinbeck - Les raisins de la colère [08/07/2024 - 704 pages] / Diane Meur - Les vivants et les ombres [02/09/2024 - 720 pages]

 

* Manika27 (29/06/2024) : Jussi Adler-Olsen - Sel (les enquêtes du département V, tome 9) [06/08/2024 - 672 pages, écouté en audiolivre]

 

* Mara [ex-Ireth_Mara] (15/06/2024) : Lucinda Riley - La lettre d'amour interdite [13/07/2024 - 672 pages] / Lucinda Riley - Le domaine de l'héritière [656 pages]

 

* MHF (20/08/2024) : Terry Hayes - L'année de la sauterelle [19/08/2024 - 688 pages] 

 

* Michel [Que de verbes] (21/07/2024) : Paul Féval - Le Bossu [714 pages] / Dominique Lapierre - La cité de la joie [672  pages] / Lucinda Riley et Harry Whittaker - Atlas [948 pages] 

 

* Miriam (18/06/2024) 

 

* Passage à l'Est (12/09/2024) : Miloš Tsernianski - Migrations [07/09/2024 - 1184 pages]

 

* Patrice [Et si on bouquinait?] (01/07/2024) : A. H. Tammsaare - La Colline-du-Voleur (cycle Vérité et Justice, tome I) [16/09/2024 - 672 pages] 

 

* Sandrion (18/06/2024), 3 livres : Stephen King - Billy Summers [13/07/2024 - 736 pages] / Søren Sveistrup - Octobre [25/07/2024 - 736 pages] / Paul Auster - 4 3 2 1 [14/08/2024 - 1216 pages] 

 

* Sibylline (10/06/2024) : Anthony Doerr - La cité des nuages et des oiseaux [04/07/2024 - 816 pages, audiolivre]

 

* Sunalee (10/06/2024) : Larry McMurtry - Lune comanche (Gus McCrae & Woodrow Call, Lonesome Dove, tome 2) [07/07/2024 - 800 pages] 

 

* Ta d loi du cine (10/06/2024), 3 livres : Gérard Davet & Fabrice Lhomme - "Un président ne devrait pas dire ça..." [24/06/2024 - 830 pages] / J. K. Rowling - Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé [15/09/2024 - 720 pages] / Emile Zola - Les Rougon-Macquart (La Pléiade, tome I: La fortune des Rougon / La curée / Le ventre de Paris / La conquête de Plassans / La faute de l'abbé Mouret) [21/09/2024 - 1720 pages]

 

* Une comète (28/08/2024)Pierre Lemaitre - Le Silence et la Colère (Les années glorieuses, tome 2) [26/08/2024 - 768 pages]

 

* Violette (08/08/2024) : Jean-Christophe Grangé - Rouge Karma [08/08/2024 - 768 pages] 

 

8 juin 2024

La petite vadrouille - Bruno Podalydès

En ces temps de disette cinématographique (il y a peu de films intéressants sortis ces semaines d'après-Cannes), je suis allée voir La petite vadrouille de Bruno Podalydès après avoir été attirée par la bande-annonce (le meilleur du film). A la différence de Pascale, je n'ai pas été enthousiasmée plus que cela par ce film sympathique mais sans plus. Sandrine Kiberlain (Justine) est toujours très bien, Daniel Auteuil fait son âge (il a pris un petit coup de vieux). Denis Podalydès (Albin) est égal à lui-même et l'on retrouve des acteurs fidèles au réalisateur comme Isabelle Candelier (Sandra), Jean-Noël Brouté (Caramel) ou Florence Muller (Rosine). La petite vadrouille raconte comment un groupe d'amis très fauchés, avec à sa tête Justine, va organiser une mini-croisière en péniche pendant un week-end pour Franck, le patron de Justine justement. Cet homme veut éblouir la femme qu'il aime mais qu'il connaît si peu et pour ce faire, il confie 14 000 euros à Justine. La péniche ne peut pas aller à plus de 9km/h et cela se ressent dans le rythme très lent du film. On aurait envie que ça s'accélère. On se demande jusqu'au bout si Franck est aussi naïf qu'il le parait. Un film que j'aurais eu envie de davantage aimer. 

7 juin 2024

Akbar! - Willem

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) trouve enfin l'occasion de consacrer un de mes "billets-hommage du 7" au dessinateur Willem, que, jusqu'à aujourd'hui, j'avais seulement cité ici ou , dans des recueils collectifs avec ses collègues dessinateurs de Charlie Hebdo

Willem, Akbar!, Les requins marteaux, imprimé en février 2015, 15 euros
(trouvé en bibliothèque il y a plusieurs mois déjà)

La signature apparaît seulement en 4ème de couv' (l'auteur et le titre se lisent, si l'on n'est pas attentif à la taille des caractères, comme Willem Akbar!, avec Willem écrit en plus petit... J'approuve évidemment ce jeu de mots bien innocent!).

La phrase "Les dessins rassemblés dans ce recueil ont fait l'objet d'une publication préalable dans Libération et Charlie Hebdo" figure en page de garde. 

On peut considérer que les dessins dont est constitué l'ouvrage se suffisent à eux-mêmes. On peut aussi regretter l'absence de date de publication ou de contexte (même si, près de 10 ans après, ils demeurent parfaitement d'actualité... comme on peut le voir ci-dessous). Le livre ne comporte aucun numéro de page. J'ai compté 129 dessins dans 11 sous-parties du livre (classement thématique, sans titre).

Comme à mon habitude, je vais vous citer ci-après une petite "sélection subjective" de dessins. J'avoue que le choix pour les 12 ou 13 à citer n'a pas été si évident (j'en avais pré-sélectionné un de trop!). Je me suis inspiré de notre actualité (en juin 2024!) pour retenir certains de ces dessins rassemblés en 2015... dont on peut ainsi mesurer l'intemporalité. 

Parle à mon...

La terre promise?

Un dessin qui fait réfléchir: qui crie, pourquoi, à qui, quoi... (suffit-il de remplacer "FN" par "RN"?).

Prions, mes frères...

... Prions en choeur encore!

Déjà la retraite, à l'époque...? 

L'actualité d'hier comme d'aujourd'hui (et de demain?).

Sans commentaire. 

...(susssed-ic nissed el eroda'j / j'adore le dessin ci-dessus)...

On remarquera qu'aucun dessin n'est signé (comme dit plus haut, la célèbre signature de Willem apparaît seulement en 4ème de couv').

Je peux, bien entendu, dire sur Willem quelques mots (rien de plus que ce que l'on peut trouver dans la page wikipedia le concernant): né en avril 1941, néerlandais, il réside en France depuis 1968. Willem a participé à Hara Kiri devenu en 1970 Charlie Hebdo (première série) dès les premiers numéro. Il participe à la deuxième série de Charlie Hebdo, mais ne vient pas régulièrement aux conférences de rédaction (ce qui lui a évité les balles des tueurs le 7 janvier 2015: il n'était pas là). Agé désormais de 83 ans, le vétéran a pris sa retraite de dessinateur pour Libération (où il a été remplacé par Coco) en 2021, mais continue chaque semaine (et pour longtemps encore j'espère) sa collaboration à Charlie. Ci-dessous à titre d'exemples la colonne de dessins corrosifs parue dans le numéro 1660 du 15 mai 2024 (p.13). 

*************

Changement d'auteur: j'ai appris par hasard qu'une exposition Wolinski est en cours (à l'occasion du 90e anniversaire de sa naissance), galerie Huberty & Breyne, 36 avenue Matignon, 75008 Paris avec une sélection de 70 dessins. Jusqu'au samedi 26 octobre 2024, entrée libre, du mardi au samedi de 11 h à 19 h. 

Occasion, encore, de me demander ce que lui et ses collègues assassinés il y aura bientôt 10 ans auraient pensé (et dessiné) en voyant l'extrême-droite en France et en Europe, aux portes du pouvoir... ;-/

*** Je suis Charlie ***

5 juin 2024

L'allègement des vernis - Paul Saint Bris

J'ai été très contente de pouvoir emprunter L'allègement des vernis de Paul Saint Bris (Edition Philippe Rey, 347 pages) dans une bibliothèque de province. A Paris, il est très emprunté. L'allègement des vernis est un roman ludique autour d'une restauration de la Joconde, tableau emblématique du musée du Louvre. Daphné, la nouvelle directrice de l'institution, très tournée vers la communication, souhaite améliorer les points faibles de l'établissement et en particulier doper encore plus le nombre d'entrée des visiteurs. Elle se fait aider par une agence de communication qui ne trouve rien de mieux que d'émettre l'idée de restaurer la Joconde autrement dit Monna Lisa qui semble avoir besoin d'un petit allègement des vernis sur la toile. Quatre allègements sont envisagés, le troisième, l'allègement modéré, est retenu. C'est là qu'intervient Aurélien, le directeur du département des peintures, qui s'attelle à la tâche de trouver LE restaurateur qui sera assez doué pour accomplir une restauration exemplaire. Il part dans la région de Florence, là où a été peinte la Joconde pour rencontrer Gaétano qu'il connaît de longue date. Ce dernier est un bon vivant et il aime les femmes. Aurélien, lui, est un être effacé qui en train d'être quitté par sa femme Claire (pas très sympathique). Homéro, un autre personnage, joue un rôle non négligeable dans l'histoire. Au sein du Louvre, il est technicien de surface et manie avec une grande dextérité une auto laveuse au département des antiquités grecques, étrusques et romaines avant de s'occuper de la salle où est exposée la Joconde. J'ai trouvé qu'il fallait oser cette fin de roman que je ne vous dévoilerai pas. J'ai passé un très bon moment de lecture. Lire les billets d'Eva, Alex-mot-à-mots, Patrice, Keisha et Nicole. Et j'ajoute Luocine. Et Ritournelle.

2 juin 2024

Les Gouttes de Dieu - Quoc Dang Tran et réalisé par Oded Ruskin

Avec mon ami Ta d loi du ciné et grâce à la fonction replay de mon téléviseur, j'ai visionné les 8 épisodes des Gouttes de Dieu, une série qui est diffusée en ce moment sur France 2. En un mot, c'est une réussite. Même si ce n'est pas crédité au générique, Les Gouttes de Dieu sont librement adaptées d'un manga connu qui connaît un grand succès. La série est une coproduction américano-franco-japonaise qui se passe de nos jours avec des retours à la fin des années 90 entre le Japon et la France. Camille Léger, une jeune femme écrivain de 29 ans, apprend que son père, Alexandre Léger, un très grand oenologue (et éditeur d'un guide), vient de mourir au Japon où il vivait depuis plusieurs années. Camille vit encore avec sa mère mais ses liens sont de plus en plus distendus. Elle part au Japon en avion privé pour assister aux obsèques de son père et elle est attendue pour l'ouverture du testament. Avant qu'elle ne puisse hériter éventuellement des 87 000 bouteilles (dont certaines d'une grande valeur marchande) acquises par son père, elle a trois épreuves à passer : reconnaitre un vin rien qu'en le goûtant, trouver un vin associé à un tableau. La troisième épreuve est aussi divisé en trois parties : répondre à un questionnaire, associer des vins avec des mets et enfin recréer un vin très connu à partir de cépages mis à disposition. Camille a comme adversaire un jeune Japonais de son âge, Issei Tomine, qui fut l'élève le plus doué d'Alexandre. Issei est l'héritier d'une famille très riche. Grâce à ces épreuves, Camille qui a été instruite dès son plus jeune âge aux mystères de l'oenologie jusqu'au dégoût, se montre motivée et elle trouve de l'aide. Je ne vous dévoile rien de plus et je ne vous dirai pas si elle gagne ou non. C'est une histoire sur la filiation et la transmission. Il y a plein de péripéties et les personnages sont presque tous attachants, en particulier le père d'Issei. Il y a un côté ludique qui m'a plu. En tout cas, le métier d'oenologue n'est pas simple. Une série que je vous conseille si vous ne l'avez pas encore vue. 

Le blog de Dasola
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