Romans policiers (suite)
Certains romanciers français comme Thierry Jonquet, par exemple, vaudraient la peine d'être adaptés au cinéma : Moloch, Les Orpailleurs et Mon vieux (que j'ai fait connaître à un ami qui m'est très cher) donneraient d'excellents films. Et, à mon avis, beaucoup mieux que ceux de Jean-Christophe Grangé que je n'aime pas du tout. Les Orpailleurs a déjà été tourné pour la télévision dans le cadre d'un téléfilm (que je n'ai d'ailleurs pas vu), et donc pourquoi pas sur grand écran. Thierry Jonquet sait très bien se servir de situations réelles pour écrire de la fiction. L'intrigue de Mon vieux se déroule en 2003, en pleine canicule à Paris et de nombreuses personnes âgées et moins âgées ont succombé. Le père du narrateur sera l'une des victimes. De la même façon, Georges-Jean Arnaud, que j'ai découvert il y a quelques années, a situé d'excellentes énigmes policières dans le Paris de 1830. 6 volumes racontent les enquêtes des jumeaux Hiacynthe et Narcisse Roquebère. Chaque enquête pourrait faire l'objet d'un long-métrage. Le roman de Fred Vargas (1), Pars vite et reviens tard, vient juste d'être adapté à l'écran avec des critiques mitigées, du fait que l'univers particulier de l'écrivain ne se retrouvait pas à l'écran. N'ayant pas lu cet auteur, je ne peux pas juger mais, au moins, saluons Régis Wargnier d'avoir essayé. D'autant plus que le film est plutôt plaisant à regarder, l'intrigue se situant dans un Paris que je connais bien. Brigitte Aubert est une autre romancière dont un des romans, Transfixions, est devenu Mauvais genres de Francis Girod (2001) avec Robinson Stevenin. Le genre policier convient très bien au 7ème Art.
(1) Et non Maud Tabachnik comme je l'avais indiqué par erreur, j'ai corrigé suite au commentaire de Neil ci-dessous.