Robert Mitchum
Ah! Robert Mitchum (1917-1997), je fais partie des fans. Déjà 10 ans qu'il nous a quittés, un jour avant James Stewart (autre grand acteur). Je ne l'ai jamais vu mauvais et il a souvent joué dans des films qui sont devenus des classiques. Il était aussi crédible en amoureux victime dans Un si doux visage (Angel Face, 1952), en veuf dans Rivière sans retour (River of no return, 1954), deux films d'Otto Preminger, qu'en psychopathe. Impossible d'oublier le pasteur de La nuit du Chasseur (Night of the hunter, 1955) de Charles Laughton. Ses mains tatouées avec "Love" et "Hate" font partie des plans inoubliables du septième art. On le retrouve en faux pasteur dans un western méconnu, Five card Stud (Cinq cartes à abattre, 1968) d'Henry Hathaway. Jusqu'à la fin des années 70, il a interprété des rôles intéressants dans Adieu ma jolie et le Dernier Nabab (The last tycoon), dernier film d'Elia Kazan (1976). Je vous conseille de visionner Yakuza (1974) de Sydney Pollack, le DVD existe en DVD zone 1 avec sous-titres français [chroniqué le 21/01/2021]. Sinon j'ai un gros faible pour deux de ses films, Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill, 1960) de Vincente Minnelli et Dieu seul le sait, Mr Allison (Heaven knows, Mr Allison) de John Huston (1957) avec Deborah Kerr. Toute cette énumération de films démontre la richesse de sa filmographie. Il a déclaré que si Rintintin (le chien) pouvait jouer devant une caméra, il n'y avait pas de raison que lui-même n'y parvienne pas. Il a été chanteur de calypso, j'en ai la preuve par le disque, et il a écrit des contes pour enfants qui, à ma connaissance, n'ont jamais été publiés. C'était un des géants du cinéma américain, lui qui avait du sang norvégien et irlandais dans les veines.