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Le blog de Dasola
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30 septembre 2007

The Offence - Sidney Lumet

Film inédit (en tout cas en France) de 1972 qui vient de sortir dans une seule salle à Paris, The Offence de Sidney Lumet met en scène Sean Connery dans un contre-emploi loin de son rôle de James Bond. Inspecteur moustachu, il est en proie à des démons intérieurs. Des images d'anciennes enquêtes le hantent. Des jeunes filles ont disparu, quand on les retrouve, elles sont mortes étranglées. Il mène l'enquête. Un suspect sera arrêté. Mais est-il coupable? L'inspecteur lui-même a-t-il quelque chose à se reprocher? Tout le film est filmé dans des tons gris métallisés. La musique est crissante. C'est un film à l'atmosphère pesante. The Offence était resté inédit car le personnage de Sean Connery est vraiment très sombre et à l'époque, on a pensé que cela nuirait à son image. Pourtant, j'ai lu dans le prospectus de 2 pages, distribué à l'entrée de la salle où j'ai vu le film, que c'était un des films préférés de Sean Connery.

29 septembre 2007

Théâtre en DVD - Jacqueline Maillan

Disparue en 1992, Jacqueline Maillan restera dans nos mémoires et celles des générations futures grâce à la captation de certaines pièces qu'elle a interprétées avec talent. Elle avait un abattage incroyable. C'était Louis de Funès au féminin avec peut-être plus de subtilité. Elle était capable de tout jouer. J'ai eu la chance de la voir en 1989 dans Retour au Désert de Bernard Koltès, mise en scène par Patrice Chéreau. Magnifique interprétation dans un rôle sérieux. Malheureusement cette pièce n'a pas été filmée. En revanche, quelle chance de pouvoir la voir ou la revoir dans Potiche de Barillet et Grédy ou Coup de soleil de Marcel Mithois. Elle est drôle, un vrai clown. Dès qu'une pièce était à l'affiche avec elle, c'était le succès assuré. Je ne vois pas à ma connaissance, à l'heure actuelle, des actrices qui soient de cette trempe. Le moule est cassé me semble-t-il.

28 septembre 2007

Avanti! - Billy Wilder

Film méconnu de Billy Wilder, Avanti! (1972) est un petit bijou de la comédie américaine avec Jack Lemmon en grande forme et Juliet Mills pulpeuse à souhait. Cela se passe dans l'île d'Ischia au large de la côte Amalfitaine dans le sud de l'Italie. Jack Lemmon, homme d'affaires américain pressé, doit venir chercher le corps de son père décédé dans un accident de voiture. Il apprend en même temps que son père n'était pas tout seul dans la voiture, qu'il y avait une femme, anglaise, manucure, décédée elle aussi. Le père et cette femme étaient amants depuis plus de vingt ans en passant un mois par an sur cette île idyllique. Le personnel de l'hôtel de luxe où ils séjournaient était parfaitement au courant de la situation. Juliet Mills est la fille de la femme décédée. Le film est plein de rebondissements, on voit même Jack Lemmon et Juliet Mills nus. C'est un film qui fait un bien fou. Il existe en DVD, achetez-le en urgence, vous le ne regretterez pas.

27 septembre 2007

Quentin Tarantino

Il y a deux films de Quentin Tarantino que j'apprécie, Reservoir Dogs et Jackie Brown. J'ai peu aimé Pulp Fiction, très long film de 2h40 qui m'a profondément ennuyé malgré sa Palme d'Or à Cannes en 1994 et j'ai tellement détesté Kill Bill 1 (2003) que je n'ai pas vu Kill Bill 2 (2004). Pour en revenir à Reservoir Dogs (1992), le scénario est malin et l'interprétation de premier ordre, Harvey Keitel et Tim Roth en tête. Mais cela manque singulièrement de personnage féminin. Jackie Brown (sorti en 1998) (1), en revanche, donne un très beau rôle à l'actrice Pam Grier et le scénario réserve bien des surprises. Un vrai plaisir. Rappelons aussi que Quentin Tarantino est l'un des réalisateurs d'un des trois segments de Sin City, celui avec Clive Owen et Benicio del Toro. Du délire pur. Quentin Tarantino est, pour moi, capable du meilleur comme du moins bon goût, mais il est brillant. A vous de voir.

(1) et non 2005 comme indiqué par erreur (merci à Jérémyah, cf. commentaire ci-dessous).

26 septembre 2007

Films vus et non commentés depuis le 14/07/2007

Billet sur trois films dont l'un m'a vraiment plu et les deux autres peuvent attendre une diffusion à la télé voire moins. A vous de voir. [Pour mémoire, les précédents sont ]

Trois amis de Michel Boujenah: suite de saynètes avec la dernière apparition de Philippe Noiret très marqué par la maladie. J'ai déjà presque oublié.

Die Hard 4
de Len Wiseman est très regardable, les méchants sont punis, les cascades sont très bien faites. Je ne me suis pas ennuyée une minute et c'est là l'essentiel.

Mr Brooks de Bruce A. Evans est à éviter bien que le rôle de William Hurt soit intéressant en âme damnée de Kevin Costner. Mr Costner, s'il vous plaît, refaites de bons films!

25 septembre 2007

La Vengeance dans la peau - Paul Greengrass

La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass (qui a déjà réalisé le deuxième opus) est le troisième et dernier volet à ce jour de la série dont le héros est Jason Bourne (Matt Damon) devenu amnésique, qui enquête sur son passé en voulant savoir pourquoi on veut l'éliminer. Je dois dire que c'est haletant de bout en bout (interdiction de faire un arrêt technique car sinon vous n'allez rien comprendre). La mise en scène est époustouflante. Après Paris (dans la Mémoire dans la peau), Moscou (dans la Mort dans la peau), cette fois-ci, on a une poursuite dans les rues de Tanger qu'on n'est pas prêt d'oublier. C'est du pur cinéma de divertissement excessivement dépaysant. Je conseille et recommande et puis Matt Damon est très bien.

24 septembre 2007

Claude Gueux - Victor Hugo

Chez un de mes marchands de journaux préférés, j'ai acheté un court récit de Victor Hugo, Claude Gueux, édité en livre de poche à 1,50 euro. Ce livre narre un fait divers qui s'est passé dans les années 1830. Un homme ordinaire, Claude Gueux, est devenu voleur par nécessité. Il a été condamné à 5 ans de prison (la peine maximale pour ce genre de délit) et il a été incarcéré à la prison de Clairvaux (ancienne abbaye cistercienne). Sans parler d'homosexualilité, Claude Gueux semble avoir eu un tendre sentiment pour un dénommé Albin qui partage son pain. Sans donner de raison, le directeur décide de séparer les deux compagnons. Claude Gueux, déterminé, annonce à tous les autres prisonniers que, si on ne lui rend pas Albin, il tue le Directeur. Il met sa menace à exécution. Après une tentative de suicide manquée, il est traduit de nouveau en justice et condamné à mort. Plus que sur la peine de mort, Claude Gueux est un livre sur la prison qui est une peine récente en 1832. Avant, ce n'était qu'une mesure préventive ou une peine substitution. Victor Hugo condamne les conditions de solitude, de malnutrition et de répression dans les maisons d'arrêt. C'est aussi un plaidoyer pour les hommes et femmes pas très éduqués qui souffrent de pauvreté les conduisant au crime. La prison est un vecteur pour empirer la situation. L'éducation serait une meilleure solution. Très beau texte qui fait toujours réfléchir aujourd'hui. L'ouvrage se termine avec une annexe constituée d'un extrait de la préface du Dernier jour d'un condamné.

23 septembre 2007

Dr House

Quand j'ai entendu parler de Dr House, je me suis dit "encore une série parmi d'autres". Et bien, j'ai été bluffée. Cette série américaine dont l'acteur principal, que je ne connaissais pas, s'appelle Hugh Laurie, dure 42 minutes par épisodes. J'ai été "scotchée" devant la première saison. Dans le prologue, nous voyons le ou la futur(e) malade. Le mal se déclare. Générique. Le Dr House et ses collaborateurs (et -trice) entrent en scène. Ce docteur marche avec une canne car il a eu un infarctus qui l'a laissé handicapé. C'est un pronosticien hors-pair. Il ne porte pas de blouse blanche comme il devrait. Il donne des consultations par contrainte. Il aime la musique et il en joue. Il semble méchant avec la direction, ses collaborateurs ou ses patients quand il les rencontre car il refuse souvent de voir les personnes dont il doit s'occuper. Qu'à cela ne tienne. En ce qui me concerne, vu ses diagnostics sans faille, je lui pardonne sa méchanceté et sa misanthropie en le considérant comme beaucoup plus humain que certains médecins rencontrés en vrai dans des hôpitaux où j'ai rendu des visites. Série à découvrir pour les néophytes. La saison 2 est sortie en DVD, à voir pour les "accros".
PS : Je suis en train de voir la saison 2. Les intrigues sont plus sombres que celles de la saison 1.

22 septembre 2007

Robert Mitchum

Ah! Robert Mitchum (1917-1997), je fais partie des fans. Déjà 10 ans qu'il nous a quittés, un jour avant James Stewart (autre grand acteur). Je ne l'ai jamais vu mauvais et il a souvent joué dans des films qui sont devenus des classiques. Il était aussi crédible en amoureux victime dans Un si doux visage (Angel Face, 1952), en veuf dans Rivière sans retour (River of no return, 1954), deux films d'Otto Preminger, qu'en psychopathe. Impossible d'oublier le pasteur de La nuit du Chasseur (Night of the hunter, 1955) de Charles Laughton. Ses mains tatouées avec "Love" et "Hate" font partie des plans inoubliables du septième art. On le retrouve en faux pasteur dans un western méconnu, Five card Stud (Cinq cartes à abattre, 1968) d'Henry Hathaway. Jusqu'à la fin des années 70, il a interprété des rôles intéressants dans Adieu ma jolie et le Dernier Nabab (The last tycoon), dernier film d'Elia Kazan (1976). Je vous conseille de visionner Yakuza (1974) de Sydney Pollack, le DVD existe en DVD zone 1 avec sous-titres français [chroniqué le 21/01/2021]. Sinon j'ai un gros faible pour deux de ses films, Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill, 1960) de Vincente Minnelli et Dieu seul le sait, Mr Allison (Heaven knows, Mr Allison) de John Huston (1957) avec Deborah Kerr. Toute cette énumération de films démontre la richesse de sa filmographie. Il a déclaré que si Rintintin (le chien) pouvait jouer devant une caméra, il n'y avait pas de raison que lui-même n'y parvienne pas. Il a été chanteur de calypso, j'en ai la preuve par le disque, et il a écrit des contes pour enfants qui, à ma connaissance, n'ont jamais été publiés. C'était un des géants du cinéma américain, lui qui avait du sang norvégien et irlandais dans les veines.

21 septembre 2007

Le dernier Kabbaliste de Lisbonne - Richard Zimler

J'avais acheté le livre en anglais, que je n'ai pas eu le courage de lire. Je viens d'en lire la traduction en français aux Editions Presse Pocket. Le dernier kabbaliste de Lisbonne se passe en 1506 dans le quartier Juif de Lisbonne. Après avoir été chassés d'Espagne par les Rois très catholiques Ferdinand et Isabelle, les Juifs s'étaient réfugiés au Portugal et la plupart ont été convertis de force, on les appelle les nouveaux Chrétiens. Pourtant certains ont continué clandestinement à pratiquer leur culte dans des caves dissimulées. En 1506 au moment de la Pâque Juive, les Chrétiens entraînés par des moines dominicains, se mettent à tous les massacrer. Une partie du roman évoque très crûment comment les Chrétiens agissent envers les Juifs en les brûlant, en les découpant en morceaux, etc. Pendant que ces tragiques événements se déroulent, le narrateur du roman, Bérékhia Zarco, découvre son oncle, kabbaliste renommé, égorgé dans la cave de leur maison qui leur servait de lieu de culte. Il est nu ainsi qu'une jeune femme, égorgée elle aussi à ses côtés avec un chohet, un couteau de boucher juif. Le roman, qui fait presque 500 pages en édition de poche, décrit l'enquête de Bérékhia. Pourquoi un Juif aurait été assassiné par un autre qui était un proche? Bérékhia, kabbaliste lui-même, a des visions qui l'aideront beaucoup à résoudre l'énigme. Un glossaire à la fin du livre, pour expliquer certains termes dans le roman, est très utile. Pour ceux qui aiment les romans policiers, lisez-le.

20 septembre 2007

Mon frère est fils unique - Danielle Luchetti

J'aime le titre, Mon frère est fils unique, il veut tout dire. Chronique intimiste qui se passe dans les années 60, l'histoire commence en 1962 à Latina près de Rome. Accio, âgé d'environ une dizaine d'années, est le petit dernier d'une famille de trois. Il a une soeur et un grand frère, Manrico, beau gosse à l'oeil de velours. Accio est surnommé "La Teigne" parce qu'il bat tout le monde. Elève dans une école religieuse, il ne supporte pas sa famille, c'est un révolté. La soeur joue du violoncelle. Le père, sympathisant communiste, est ouvrier avec un petit salaire. La mère est mère au foyer. Ils habitent dans un logement insalubre HLM qui tombe en ruine. Manrico qui est le fils préféré, suit les traces de son père dans la cause de la défense des ouvriers. Accio, lui, sous une mauvaise influence, devient fasciste. C'est le vilain petit canard de la famille. Sa mère le lui fait bien sentir. Manrico et Accio tombent amoureux de la même fille. Ils vont s'affronter souvent. Leur dernière rencontre aura lieu à Turin après 1968. L'un finira bien, l'autre non. Je ne vous dirai pas lequel. L'histoire est une idée originale du réalisateur Danielle Lucchetti en collaboration avec Stephano Rulli et Sandro Petraglia, auteurs du scénario du film Nos meilleures années de Mario Tullio Giordana. On y retrouve ce thème de la fratrie avec ses relations conflictuelles. En tout cas, vous pouvez aller voir ce film rien que pour écouter cette merveilleuse langue italienne.

19 septembre 2007

Sudoku

J'ai découvert ce jeu, Sudoku, en même temps que tout le monde. Le sudoku, j'en fais quand je n'ai pas envie de lire dans les transports en commun, ou dans mon lit. Le nécessaire du parfait petit "sudokuiste" se compose d'un crayon à papier et d'une gomme. A force d'en faire, je me suis bien améliorée. Sudoku, c'est 9 grilles avec 9 cases par grille et 9 chiffres de 1 à 9 avec une solution unique par case. Ma technique est que pour chaque case, on élimine les chiffres les uns après les autres. Il en reste un, on l'inscrit. C'est comme dans Sherlock Holmes, c'est un jeu de déduction. Toutes les possibilités sont éliminées, il reste le probable. Plusieurs niveaux de difficulté existent : de débutants à diaboliques. La difficulté est fonction de combien et où les chiffres sont préimprimés. Il faut quand même se méfier, car si on n'y prend pas garde, on devient "accro". Mais bon, chacun fait ce qu'il veut.

18 septembre 2007

Cinéma - Hygiène mentale

Je connais quelqu'une, une dame plus toute jeune, qui, pour se changer les idées, était capable d'aller voir trois à quatre films dans la journée. Elle avait de gros soucis familiaux concernant la santé de ses proches. Travaillant à plein temps, elle prenait une journée de congés rien que pour aller dans des salles obscures. C'est à ce sujet qu'elle m'a parlé d'hygiène mentale. J'ai bien retenu cette expression. Depuis, j'ai moi-même subi des épreuves. Une fois, avant d'aller voir un être cher à l'hôpital dans une lointaine banlieue, je suis allée au cinéma, c'était le mois de novembre, le temps était gris et triste. Le film, dont je tairai le nom, se passait sous le soleil de Floride à Miami. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre tant s'en faut mais qu'est-ce que cela m'a fait du bien! Pendant presque deux heures, j'ai oublié tous mes soucis et quand je suis sortie de la salle, je me sentais mieux, prête à affronter la suite. Rien que pour ça, c'est bien le cinéma!

17 septembre 2007

Destination Danger - 1ère saison 1960-62

L'acteur Patrick Mc Goohan a été découvert grâce à cette série Destination Danger (Danger Man) dont la première saison fait 39 épisodes, filmés en noir et blanc. Ces épisodes viennent de paraître en coffret DVD. Chaque épisode dure environ 24 minutes. John Drake (Patrick Mc Goohan) est un genre d'agent secret qui est envoyé en mission aux quatre coins du globe. Il n'y a pas d'effets spéciaux particulier. John Drake et les autres personnages sont toujours tirés à quatre épingles. Les femmes jouent souvent un rôle important dans les intrigues. Les conclusions sont parfois un peu abruptes : il ne faut pas dépasser les 24 minutes. On se voit les épisodes les uns derrière les autres avec un immense plaisir. Patrick Mc Goohan reprendra le rôle en 1964-1966 dans 47 épisodes de 60 minutes en noir et blanc et en couleur. Vivement leur sortie en DVD zone 2 !

16 septembre 2007

Sicko - Michael Moore

Le nouveau brûlot de Michael Moore, Sicko (malade en anglais), traite de la dure loi du système d'assurance maladie aux Etats-Unis, mais Michael Moore ne fait qu'effleurer les rapports, où des sommes conséquentes sont en jeu, entre les hommes politiques et ces sociétés d'assurance. Une loi sur la couverture médicale universelle est toujours remise sine die. Comme dans ses films précédents, il suit et interviewe quelques "victimes" américaines de ce système. Mieux vaut être très riche et bien portant que pauvre ou qu'un peu riche et malade. Il montre que des gens s'endettent ou vendent tous leurs biens pour pouvoir se soigner. Un homme a eu deux doigts coupés par accident, l'annulaire et le majeur. Recoudre l'annulaire coûtait 12000 dollars, recoudre le majeur, 60000 dollars. Il ne s'est fait recoudre que l'annulaire. Le but pour les assurances est de rembourser le moins possible les assurés en trouvant toujours une bonne raison de ne pas le faire. Une jeune femme souffrant d'un cancer s'est fait soigner au Canada, grâce à un "ami". Justement, au Canada, Michael Moore continue son enquête. Dans ce pays limitrophe des Etats-Unis, la gratuité des soins semble totale, ainsi que dans certains pays européens, comme en Angleterre et en France. Ces situations idylliques tant en France qu'en Angleterre partent d'un constat sympathique mais ne reflètent pas toute la vérité. La dernière partie du film est plutôt "croquignolette", où Michael Moore démontre qu'à Guantanamo et plus largement à Cuba, ennemi juré des Etats-Unis, les gens sont mieux soignés et gratuitement. Pour ce qui me concerne, j'ai beaucoup mieux aimé ce film-ci que Fahrenheit 9/11 qui était raté et plutôt déplaisant à force d'être critique. Là, nous avons un film qui se voit avec intérêt, il y a du suspense. Je pense qu'il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet et il y aurait de la matière pour faire un documentaire sur le système français, par un cinéaste de l'hexagone.

15 septembre 2007

Des blogs à tu et à toi

Je viens de me sentir un peu "interpellée" du fait d'une remarque que l'on vient de me faire. J'ai l'habitude de vouvoyer plutôt que tutoyer les blogueurs quand j'écris des commentaires dans la blogsphère (la blogoboule comme dit Chiffonnette, qui raconte un pique-nique entre blogueurs le 11 août 2007, http://journal-d-une-lectrice.over-blog.net/article-11759497.html). Tout comme je vouvoie les gens dans la rue ou au travail. J'ai été éduquée de cette façon. C'est de la déférence envers les personnes qu'elles soient jeunes ou vieilles. On me rétorquera qu'en anglais ou en italien, on tutoie. Oui mais en anglais le "you" qui est le "vous" français est devenu générique puisque le "thou", "tu", ne s'emploie plus à l'oral. On ne le trouve que dans la Bible, en poésie, dans Shakespeare, etc. En italien, l'emploi du tutoiement se fait plus naturellement entre les gens. En français, le vouvoiement existe et est employé. Pour moi, le tutoiement a quelque chose d'intime et d'affectif. Il y a des personnes que jamais je ne tutoierai pour différentes raisons. Et je suis en mesure de dire que dans le travail, le vouvoiement peut être très utile.
Moi ça ne me dérange pas que les blogueurs me tutoient dans les commentaires qu'ils me font sur mon blog. Cela me fait parfois bizarre: ils ne m'ont jamais vue, ne savent pas si je suis vieille ou jeune ou belle ou conne... C'est un peu artificiel.
Si les blogueurs me le demandent instamment, je tutoierai sinon je vouvoierai.

14 septembre 2007

Quelques films remis au jour

N'ayant pas beaucoup de temps pour rédiger mon billet du jour, je voudrais juste en profiter pour promouvoir de nouveau des films que j'ai vus et qui m'ont plu cette année. Je les ai déjà chroniqués, mais ils n'ont reçu strictement aucun commentaire sur mon blog. Les dates entre parenthèses sont celles de mes billets. Certains de ces 20 films ne passent même plus en salle à Paris. Mais ils sont ou seront, au moins, à voir à la télé ou en DVD.

La Strada - Federico Fellini - Une Journée particulière - Ettore Scola (12 janvier 2007)
Blade Runner - Ridley Scott (13 janvier 2007) (1)(1)(1)(1)
Head on - Fatih Akin (15 janvier 2007)
The Touch of Evil (La soif du mal) - Orson Welles (22 janvier 2007) (1)
Short cuts - Robert Altman (25 janvier 2007) (1)
Confidences trop intimes - Patrice Leconte (27 janvier 2007) (1)
La vie des autres - Florian Henckel von Donnersmarck (1er février 2007)
L'Italien - Andrey Kravchuk (17 février 2007)
Lady Chatterley - Pascale Ferran (26 février 2007) (1)
Open Hearts - Brothers - After the wedding - Suzanne Bier (17 mars 2007)
Coups de feu dans la Sierra - Sam Peckinpah (27 mars 2007)
En la Cama - Mathias Bize (5 avril 2007)
Le Candidat - Niels Arestrup (18 avril 2007)
El custodio - Rodrigo Moreno (2 mai 2007)
L'Ami de la famille (12 mai 2007)
Les Indomptables - Nicholas Ray (17 mai 2007)
Zodiac - David Fincher (22 mai 2007) (1)
La Femme des sables - Hiroshi Teshigahara (23 mai 2007)
13 Tzameti - Géla Babluani (2 juin 2007)
La trilogie Pusher - Nicolas Winding Refn (20 juin 2007)
Jeanne d'Arc - Robert Bresson (21 juin 2007)
La nuit des tournesols - Jorge Sanchez-Cabezudo (21 août 2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant les 20 jours où il est resté en page d’accueil de mon blog.

13 septembre 2007

Rentrée littéraire - Est-ce bien raisonnable ?

D'après ce que j'ai entendu, la rentrée littéraire, événement médiatique s'il en est, c'est plus de 720 (sept cent vingt) romans ou nouvelles français ou étrangers dont 100 premières oeuvres qui sont parus ou vont paraître dans les mois de septembre et octobre. Personnellement, sachant que lire un livre prend du temps et que le prix d'un livre grand format n'est pas donné, et que les lecteurs potentiels ont d'autres dépenses à la même époque, au bout du compte, je pense que seuls une petite dizaine vont trouver leur public. Ce sont ceux dont parleront les critiques littéraires à la radio ou dans les journaux. Certains titres seront mieux mis en valeur que d'autres chez les libraires. Il me semble que les jeux sont faits d'avance. L'année dernière, il y a eu le "phénomène" Littell qui a tout écrasé sur son passage. Cette année, on cherche. Les prix littéraires sont dans deux mois. La pression va monter et 700 romans et nouvelles vont tomber dans les oubliettes. Pourquoi n'étale-t-on pas la sortie de tous ces ouvrages sur une année plutôt que sur un mois ou deux ? D'autant plus que beaucoup sont publiés par des "petits" éditeurs avec un tirage réduit. Ces publications qui, a priori, n'ont aucune chance d'obtenir un prix quelconque pourraient sortir à un autre moment dans l'année et là, ils auraient une chance de rencontrer un public plus large.

12 septembre 2007

Ceux qui restent - Anne Le Ny

Ceux qui restent de Anne Le Ny est le premier long métrage de cette réalisatrice qui est aussi actrice. Dans le film, elle joue le rôle de la soeur de Vincent Lindon. Ceux qui restent ce sont Bertrand Lievain (V. Lindon) qui rencontre Lorraine Gregeois (Emmanuelle Devos) dans un hôpital. Leurs conjoints respectifs sont hospitalisés en cancérologie. On ne verra jamais les deux personnes malades. Toute l'attention de la cinéaste se porte sur Bertrand et Lorraine. Lui, professeur d'allemand, vient à l'hôpital tous les jours en transport en commun. Elle, graphiste, vient en voiture. Ils se disent des banalités autour d'un café ou en achetant des magazines au kiosque à journaux de l'hôpital. Lorraine n'est pas à l'aise de venir, elle se déteste d'être comme cela. Elle ne supporte ni la maladie, ni l'hôpital. Bertrand a des problèmes relationnels avec sa belle-fille de 16 ans. Cette dernière n'accepte pas la maladie de sa mère. Bertrand et Lorraine se rapprochent. C'est surtout elle qui est le moteur de leur relation. A un moment donné, elle lui dit que si elle continue ses visites à l'hôpital, c'est pour avoir l'occasion de le rencontrer, lui. La réalisatrice dans un entretien publié dans le dossier de presse (acheté à la librairie Ciné Reflet, cf. mon billet du 20/05/07) dit "qu'elle aime beaucoup le film de David Lean, Brève rencontre. Elle s'est demandée: qu'est-ce qui ferait qu'aujourd'hui, vue l'évolution des moeurs, une histoire d'amour comme celle-là serait toujours impossible ?". Elle a choisi des personnes ordinaires; la passion va leur tomber dessus. Leur vie sera chamboulée. Mais il n'y a pas d'issue. Le film est pudique, pas larmoyant. C'est une réussite.

11 septembre 2007

Nostalgie du travail en librairie

J'ai commencé ma vie professionnelle il y a tout juste 20 ans, en travaillant dans une librairie, aujourd'hui disparue, perdue dans une impasse du 12ème arrondissement à Paris. Cette librairie survivait grâce au fait qu'elle fournissait les élèves de France et d'ailleurs qui prenaient des cours par le CNED (Centre National d'Enseignement à distance). Elle était, je crois, la seule sur Paris avec une autre en proche banlieue. Je travaillais avec 4 autres collègues dans un local éclairé à la lumière électrique toute la journée. La seule lumière du jour venait d'un soupirail. A partir de juillet, il fallait que les stocks soient là pour faire face à la demande. C'était l'époque, bien avant Internet, où les colis de livres et de fournitures étaient envoyés contre-remboursement. Les gens payaient par chèque ou en liquide. Les commandes étaient passée par fax ou par courrier. La pénibilité du travail résidait dans la grande quantité de paquets à faire en un minimum de temps. C'était vraiment très dur. La gestion du stock n'est pas simple non plus. L'autre activité de la librairie était représentée par les commandes passées par des comités d'entreprises pour leur bibliothèque. J'en avais la charge. Et là, malgré les délais courts à respecter, moins d'une semaine, le travail était très intéressant. Je saisissais les commandes, les passais aux grands distributeurs par coursier et j'attendais les livres. A cette époque, j'ai beaucoup appris: comment travailler, comment m'organiser. J'ai découvert des petits distributeurs dont j'ignorais l'existence. La commande soldée, une fois par semaine, le mercredi, un transporteur venait prendre livraison des cartons de livres (certains faisaient + de 20 kilos). Et le cycle recommençait. J'ai travaillé un an et demi dans cette librairie jusqu'à sa fermeture définitive car elle accusait un déficit financier et la directrice a "jeté l'éponge". C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience que tenir une librairie n'est pas une sinécure. On est très mal payé mais le boulot est passionnant quand on aime l'objet livre. Mon grand regret est de ne pas avoir ouvert une librairie. C'est difficile d'en vivre à moins de le faire par plaisir.

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  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
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