Je n'apprécie pas beaucoup le nouveau prix Nobel de littérature

J'ai vu il y a longtemps à la télévision (chez Bernard Pivot, au temps d'Apostrophe) Doris Lessing, qui vient le 11 octobre 2007 d'avoir le prix Nobel de littérature. Je me souviens d'une femme d'une soixantaine d'année, revêche et pas sympathique. Et pourtant, Pivot est un bon intervieweur! Du coup, elle ne m'avait donnée aucune envie de découvrir son oeuvre. Je n'ai donc rien lu d'elle. Et, apparemment, son caractère "particulier" a été confirmé par la manière dont les télévisions ont montré ses réactions à l'annonce de sa nobélisation: "J'ai déjà eu tous les prix! Bien sûr, je suis contente de les avoir eus...". Mais elle avait plutôt l'air blasée et pas émue pour deux sous de quelqu'un qui trouvait ça tout à fait normal. Si je puis dire, je pense que c'est quelqu'un qui "ne doit pas se prendre pour n'importe qui" (et je reste polie). Le Nobel va la conforter dans cet état de fait. A part ça, aujourd'hui, je n'ai toujours pas envie de lire un de ses romans.

Comments

[A.BARGUILLET]

En effet, il arrive souvent que la personne fasse ombre à l'artiste et qu'il vaille mieux connaître l'oeuvre que son auteur. ARMELLE

[wharton]

Vraiment dommage que vous n'ayez pas envie de lire Doris Lessing... "Les enfants de la violence" furent une révélation de ce que pouvait être la naissance de la conscience de soi, et d'une certaine conscience sociale, politique (Afrique du sud). Lessing s'y raconte mieux que dans des émissions TV. Il ne faudrait connaître les écrivains qu'à travers leurs oeuvres je suppose...