Films vus et non commentés depuis le 8 décembre 2007
Je poursuis ma série de films pour lesquels je n'ai pas envie de faire un billet (1).
La guerre selon Charlie Wilson de Mike Nichols avec Tom Hanks, Philip Seymour Hoffman et Julia Roberts.
Je m'attendais à mieux avec une telle distribution. Le film semble être une satire mais je n'ai pas ri une minute.
Le Tueur de Cédric Anger avec Grégoire Colin, Gilbert Melki et Mélanie Laurent. Le sujet m'a rappelé, pour ceux qui connaissent, le scénario de Mort à l'arrivée (D.O.A.). La victime a payé le tueur pour se faire tuer. Je l'ai vu pour Grégoire Colin qui a une carrière atypique dans le cinéma français. Regardable.
Into the wild de Sean Penn : et oui, je n'en fais pas un billet à part entière. Je suis peut-être un peu vieille mais l'histoire m'a laissée indifférente. Ce jeune homme, diplômé, qui a tout pour réussir avec une vie toute tracée, une soeur qui a l'air de bien l'aimer... Tout cela pour en arriver à mourir en Alaska, au milieu de nulle part dans un vieux bus, d'un empoisonnement en mangeant des racines de pomme de terre toxiques qu'il a confondues avec d'autres parce qu'il avait mal lu une note dans un livre. Il avait très faim.
Notre univers impitoyable de Léa Fazer est une réussite grâce à un scénario bien ficelé. Un jeune couple, Margot et Victor, travaille dans un cabinet d'avocats dans lequel un des associés meurt. Tout le film est basé sur deux hypothèses: admettons que ce soit Margot qui devienne associé et tout ce qui en découle; au contraire, admettons que Victor soit pris comme associé, et là aussi, nous avons toutes les conséquences qui peuvent survenir. La réalisatrice qui est aussi la scénariste a su très bien, et avec légèreté, dérouler et alterner les deux hypothèses. Le tout est enlevé. On passe un bon moment.
Le roi et le clown de Jun-ik Lee : film coréen qui se passe en 1504 sous le règne d'un roi de la dynastie qui a gouverné la Corée pendant 5 siècles. Nous faisons la connaissance de deux comédiens itinérants (dont l'un qui est certainement castrat joue les rôles féminins). Ils se retrouvent à Séoul après avoir fui un village. Par un concours de circonstances, ils se produisent (avec quelques autres) devant le roi, et arrivent à le faire rire. Dans le cas contraire, ils auraient été condamnés à mort pour s'être moqués de lui. D'après ce que j'ai lu, c'est l'adaptation d'une comédie musicale. Dans la salle où je l'ai vu, de nombreux spectateurs riaient beaucoup. Moi, malheureusement, pas du tout. Je n'ai pas "accroché" du tout à cette histoire qui m'a ennuyée. Et pourtant, le sujet m'avait paru prometteur. Dommage.
(1) ... films vus depuis le 8 décembre deux mille sept (et non 2008 comme marqué par erreur en titre et relevé malicieusement par Malaurie ci-dessous).