Eldorado est le troisième film de l'acteur belge Bouli Lanners qui joue aussi l'un des deux rôles principaux (Yvan). Eldorado est une sorte de "film de route" où l'on découvre la Belgique comme un pays peu peuplée (pour partie) avec d'immenses étendues de terre et de forêts. Cela a beaucoup frappé mon ami qui a vu le film en ma compagnie. Yvan, revendeur de voitures américaines qu'il va directement acheter sur place, rentre un soir chez lui dans un hameau isolé. Là, il s'aperçoit que son appartement a été cambriolé et que le voleur (prénommé Elie, paraît-il) est planqué sous le lit par peur des représailles. Elie a "choisi" cette maison parce que c'est la seule où il n'y avait pas de chien. Son butin est maigre avec quelques euros dans un bocal mais il a semé beaucoup de désordre. De là, commence un voyage surréaliste dans lequel Yvan accepte d'emmener Elie (de son vrai nom Didier) jusqu'à la frontière française. C'est là qu'habitent les parents de ce dernier. Sur la route, ils feront des rencontres improbables : un collectionneur de voitures qui ont toutes des bosses (je ne vous dirai pas la cause de ces bosses), un naturiste prénommé Alain Delon, un chien jeté du pont, les pattes attachées. Arrivés à destination, la confrontation entre Elie et ses parents est mitigée. On entend hors champ que le père ne veut plus revoir son fils. En revanche, en compagnie d'Yvan, Elie va effectuer quelques travaux de jardinage afin d'aider sa mère. Le film se termine un peu abruptement avec Yvan qui se retrouve seul à enterrer le chien. Eldorado bénéficie d'une critique française élogieuse (à juste raison). Je donnerai une mention spéciale au chef opérateur photo: l'image est magnifique.
Commentaires sur Eldorado - Bouli Lanners
- Une question...Juste une question, Dasola. Votre billet archéologique avait pour objet de nous faire partager un enthousiasme (objectif atteint), mais celui-ci ?
- Réponse à Georges F.Je pense que je suis moins enthousiaste que mon ami et que la plupart des critiques et des blogueurs. Mais je tenais à parler de ce film parce qu'il a des qualités dans le scénario, l'interprétation et la réalisation de Bouli Lanners. Les Belges montrent une fois de plus qu'ils ont du talent. Mais personnellement, je n'ai pas ressenti grand chose à la vision de ce film au demeurant sympathique. Mais ce jugement est totalement subjectif à un momment donné. Peut-être à le revoir, je changerais d'avis.
- Ah mince ! J'étais partie aujourd'hui pour le voir dans le cadre de la fête du cinéma, puis j'ai acheté des livres pour mes prochaines vancances, j'ai fait les soldes et finalement raté la séance... j'espère qu'ils le joueront encore à partir de demain car Bouli Lanners est vraiment très bon dans "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" et j'avais déjà noté ce film chez Tamara
- Ce film est mon coup de cœur de la fête du cinéma et l'exacte anti-thèse de "j'ai toujours rêvé d'être un gangster" : pas d'emphase, pas de prétention, pas de "bons mots" d'acteurs, pas de vintage démago, mais un humilité, une maîtrise et une simplicité qui font que chaque moment d'humour ou d'émotion touche juste.
Nouveau commentaire