Films vus et non commentés depuis le 29/07/2008
Comme billet pour mon retour, je fais dans le "pas très récent" mais je tenais à parler des trois films ci-dessous vus il y a un certain temps.
D'abord, La soledad de Jaime Rosales. Certains blogueurs ont aimé (Ffred, PierreAfeu). La soledad
(solitude) trace deux beaux portraits de femme, une jeune et une plus
âgée, qui ne se connaissent pas, confrontées, l'une à la mort de son
fils, et l'autre à la maladie de sa fille. Tout le film est en plans
fixes avec des "split screen" par le milieu de l'écran. J'ai été touchée par ce film sans aucun pathos, pas
forcément facile de par sa conception, mais certaines scènes sont
inoubliables, par exemple, la dernière qui est un bon résumé du titre:
on meurt dans la solitude même en ayant une famille proche.
Dans My name is Hallam Foe de David Mackenzie, Jamie Bell qui jouait dans Billy Elliot (de Stephen Daldry en 2000) a bien grandi. Il interprète Hallam, jeune homme perturbé suite au décès de sa mère. Il accuse sa belle-mère (la toujours jolie Claire Forlani) de l'avoir tuée. Cela se passe en Ecosse, d'abord dans la grande demeure familiale avec un petit lac (dans lequel la mère s'est noyée) puis à Edimbourg (dont j'ai toujours entendu parler en termes flatteurs, et ce film conforte mon envie d'y aller). Le "vilain" défaut d'Hallam est de "mater" les gens souvent dans des situations très privées. Il avait commencé avec son père et sa belle-mère et il continue cette coupable activité avec la charmante DRH (qui ressemble de façon frappante à sa défunte mère) qui vient de l'engager dans l'hôtel de luxe où elle travaille. Son expérience de la ville va permettre à Hallam de mûrir. Film léger mais qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs.
100ème film (argument publicitaire!) du réalisateur d'Ivre de femmes et de peinture (Im Kwon-Taek), Souvenir (Cheonnyeonhak) rend hommage au Pansori, poème traditionnel chanté coréen accompagné par le tambour. Il faut tout de suite dire que nos oreilles occidentales ne sont pas familiarisées avec les sons que l'on entend dans le film. C'est à la limite du discordant (enfin en ce qui me concerne). L'histoire commence en 1956 et se termine en 1982, un homme professeur de chant enseigne son art, avec sévérité, à sa fille adoptive Song-hwa, et le tambour à son fils adoptif Dong-ho. Les temps sont durs, le trio vit dans la misère en allant d'un village à l'autre. Devenu adulte, Dong-ho quitte son père et sa demi-soeur pour vivre sa vie (il se marie et a un fils). Song-hwa continue son apprentissage de chant mais elle devient aveugle. Les années passant, Dong-ho, qui est amoureux depuis toujours de Song-hwa, part à sa recherche. Ils n'arrêtent pas de se retrouver et de se perdre. L'actrice coréenne a des mains et des dents magnifiques. Elle a un côté aérien qui donne toute la beauté au film.
(à suivre) >>
<< (billet précédent dans la série "films vus et non commentés")