Jacques Brel, il y a trente ans...
... a tiré sa révérence, le 9 octobre 1978. Je me rappelle avoir versé une grosse larme. J'avais en main son dernier disque "Les Marquises" et sa pochette bleue que ma maman m'avait acheté. Brel a été le chanteur qui m'a marquée pendant toute mon adolescence. Je connaissais beaucoup de ses chansons par coeur. Je chantais avec lui (à la manière du karaoké) en écoutant ses disques et je continue encore. Je me rappelle - plusieurs fois - ma voisine du dessus et ses coups au plafond (au plancher de chez elle) lorsque je chantais à tue-tête... Mes regrets sont de ne pas être assez âgée pour avoir entendu Brel en concert et surtout de ne pas avoir assisté à l'Homme de la Mancha. J'ai presque tous ses disques en 33 tours et en CD. Je reste une inconditionnelle. C'est un artiste intemporel qui transmettait sa fièvre, sa passion quand il chantait, rien qu'avec l'intonation de sa voix. Parmi ses chansons, je retiens: "Mathilde", "Les bonbons", "Vesoul", "Zangra", "Les vieux", "Ces gens-là", "La chanson des vieux amants", "Ne me quitte pas", "Amsterdam" (pour sa façon de la chanter), "Rosa", "Marieke", "Orly", "Les bourgeois", "Jef", "Vieillir". A la fondation Jacques Brel, à Bruxelles, j'avais découvert Far West (qui vient de sortir en DVD double avec Franz) [cf. mon billet du 25/06/2007]. Brel reste mon chanteur de prédilection.