Après avoir lu quelques excellentes critiques dont celles de Ffred et d'Amanda, je me suis décidée à aller voir Mesrine - l'instinct de mort. J'avais en effet hésité avant d'y aller: - parce que Thomas Langman (responsable du catastrophique Astérix aux JO) en est le producteur; - parce que je pensais voir un film violent de plus; - parce que Jacques Mesrine n'est pas forcément un personnage recommandable et qui mérite qu'on en parle (je me rappelle en 1979 quand on a annoncé sa fin tragique). J'ai donc été le voir à défaut d'autre chose. C'était une séance de dimanche matin dans ma province. Bien m'en a pris finalement d'y aller, et j'attends maintenant avec impatience la deuxième partie (le 19 novembre 2008). Vincent Cassel est sensationnel (il trouve enfin un rôle à sa mesure, mélange de dureté et de douceur), Cécile de France est méconnaissable. Depardieu est impeccable. Le film est bien monté avec quelques "split-screens" bienvenus. Je n'ai pas trouvé de temps mort. C'est quand même autre chose que Le deuxième souffle de Corneau. Très très grand film à l'honneur du cinéma français. Richet a réussi la gageure de montrer Mesrine comme un être humain tout simplement, ni sympathique, ni antipathique. Cette première partie se termine juste avant qu'il devienne l'homme à abattre, l'ennemi public n°1. Diane_Selwyn en dit aussi beaucoup de bien.
mercredi 5 novembre 2008
Mesrine (L'instinct de mort) - Jean-François Richet
Commentaires sur Mesrine (L'instinct de mort) - Jean-François Richet
- IdemJ'avais des craintes avant de rentrer dans la salle, encore plus avec le générique à la "24H Chrono" mais rapidement le doute s'est dissipé : Mesrine est le meilleur polar français depuis des années et Cassel un grand acteur. Vivement la suite, qui sera apparemment plus psychologique que l'Instinct de mort.
- Merci pour ton commentaire
Quand j'ai vu langmann à la production j'ai eu peur aussi (et oui, je fais partie des malheureux qui ont vu astérix 3
) mais au final je me suis pris une vraie claque pour ce qui est l'un des polars français de ses derniers temps les mieux maitrisé. La dernières fois que j'avais autant accroché à un polar français de mémoire c'etait pour "36 quai des orfèvres" (dans le même esprits mr73 m'avait un peu déçu malgré ses qualités)
- Je me joins aux nombreuses louanges sur cet excellent film avec un Cassel qui trouve vraiment là son grand rôle. La seconde partie est bien aussi même si je lui préfère la première avec sa fougue et ses ellipses. La seconde est de fait plus ambigüe car elle se concentre sur les dernières années de Mesrine et sa transformation en ennemi public numéro 1, acharné contre le système judiciaire français et les prisons de haute surveillance dont il n'aura de cesse de s'imposer comme défi de s'en évader.
J'attends donc ton avis sur la seconde partie !
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Je pense ne pas me tromper en disant que tu iras voir la suite.