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Le blog de Dasola
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29 novembre 2008

Two Lovers - James Gray

En ce qui concerne Two lovers de James Gray, après avoir lu et entendu de nombreuses critiques et parcouru des blogs, je pense être (pratiquement) la seule à ne pas avoir trouvé ce film génial. Je l'ai trouvé long et lent. Je ne dirai rien de la première séquence pour la bonne raison que je m'attendais à ce que le film se termine comme la scène d'ouverture. L'histoire se passe dans la communauté juive (russe?) à Staten Island, pendant l'hiver. Un homme, Leonard (Joachim Phoenix) qui vit encore chez ses parents, tombe amoureux de deux femmes en même temps, une blonde, Michelle (Gwyneth Paltrow) et une brune Sandra (Vinessa Shaw). Il a le coup de foudre pour Michelle qui est une voisine de palier. Sandra est la fille d'amis des parents de Leonard. On nous parle de passion, je ne l'ai pas ressentie. Gwyneth Paltrow est terne et un peu froide (comme la saison où se déroule l'histoire, en décembre-janvier). Je n'arrive pas à comprendre le coup de foudre de Léonard (Joachim Phoenix) mais tous les goûts sont dans la nature. Joachim Phoenix (trop mûr pour ce rôle) a d'ailleurs l'air de s'ennuyer pendant toute l'histoire, il traîne son "spleen". Pendant tout le film, je me disais "cela ne peut que mal finir", cela aurait été logique à mes yeux. Mais non, la raison l'emporte sur la passion et voilà tout.

27 novembre 2008

Le tango

Pour moi, le tango, c'est d'abord cette musique qui m'envoûte. Je l'ai découverte en écoutant Astor Piazzolla. J'ai écumé je ne sais combien de disquaires pour trouver certains airs. Le tango se chante aussi. Je vous conseille d'écouter Susanna Rinaldi (je ne sais pas s'il existe des CD disponibles, je l'écoutais en 33 tours) ou Roberto Goyeneche. Enfin, le tango, c'est de la danse. Et je ne désespère pas d'apprendre un jour à le danser. C'est la danse la plus sensuelle que je connaisse et qui me fait vibrer. Dès qu'un spectacle de tango est programmé, je cours le voir. Et puis, il y a quelques films comme Tangos, l'exil de Gardel (1985) et Sur (1988) de Fernando Solanas ou The Tango Lesson de Sally Potter (1997), ou Assassination Tango de Robert Duvall (2002). Plus récemment, j'ai vu le documentaire El café de los maestros, qui évoquait (un peu rapidement) différents interprètes ou musiciens de tango. Le tango, c'est aussi le bandoneon (pour le profane, cela ressemble à un petit accordéon). Il faut voir les interprètes (pas toujours très jeunes) qui jouent avec maestria de cet instrument. On a envie de se lever quand le morceau est fini. Le tango se joue aussi au violon et au piano. Le tango est né dans les bas-fonds de Buenos Aires, il y a 100 ans. L'engouement en France pour le tango perdure et c'est tant mieux. Peut-être que Carlos Gardel, un Français qui lui a donné ses lettres de noblesse, y est pour quelque chose. Pour en revenir à Astor Piazzola, tout le monde ne l'apprécie pas, mais quand j'entends "Oblivion", mon coeur chavire. Vous aurez compris que pour moi, le tango est une passion même si je n'en écoute pas tous les jours.

25 novembre 2008

Mensonges d'Etat - Ridley Scott

J'ai vu Mensonges d'Etat lors de sa sortie (le 5 novembre 2008). Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. On a un agent de la CIA, Roger Ferris (Leonardo di Caprio) qui se trouve au Moyen Orient (en Jordanie) et qui reçoit des ordres d'Ed Hoffman (Russel Crowe) un autre agent qui lui est aux Etats-Unis. Tout se fait par oreillettes interposées. Les mensonges d'Etat (Body of lies en VO) sont ceux qui permettent de préparer des coups montés pour capturer un méchant islamiste très imbu de sa personne. Pour faire bonne mesure, nous avons un homme des services secrets jordaniens (pas mal de sa personne) qui sauve in extremis Leonardo d'une situation mortelle. Russel Crowe n'arrête pas de manger (il faut qu'il fasse attention à sa ligne, on ne va plus le reconnaître) et de s'occuper de ses enfants. De temps en temps, on le voit arriver en avion privé sur le lieu des opérations ou alors (on n'arrête plus la technique), grâce aux satellites, on piste les personnages comme dans un grand jeu vidéo. On a même une "love story" entre une Iranienne et Leonardo di Caprio. Je reconnais que le film est bien fait, je ne me suis pas ennuyée. Ce n'est pas le meilleur de Ridley Scott, mais c'est regardable.

23 novembre 2008

L'art de la pensée négative - Bard Breien

J'ai été invitée (avec mon ami) à une des avant-premières de ce film (au cinéma "Le Latina" dans le quartier du Marais à Paris), venu de Norvège et acheté sur un coup de coeur par le producteur des films de Jean Becker, qui a rajouté une corde à son arc et créé une maison de distribution pour l'occasion. Le titre original est Kunsten a tenke negativt. Il sort le 26 novembre en France. Le distributeur nous en a dit quelques mots: il a découvert le film dans un festival à l'étranger, en ayant assisté à une séance où les spectateurs riaient. Pour ma part, je ne suis pas arrivée à avoir le recul nécessaire et le sujet ne s'y prête pas vraiment. J'ai trouvé cela plutôt triste et pathétique. On parle du handicap physique (et de ses conséquences psychologiques). Dans une ville de Norvège, un groupe de thérapie par la pensée positive est animé par une femme non handicapée qui essaie d'aider psychologiquement des personnes handicapées. Pour ce faire, elle a même un genre de sac/bourse qui sert de défouloir pour ceux qui disent des insanités ou qui crache quand ils ne vont pas bien. Certains protagonistes ont un handicap lourd. Je pense en particulier à une jeune femme blonde paralysée de la tête aux pieds. Son compagnon semble responsable de ce qui est arrivé, il l'accompagne dans l'épreuve mais ne rêve-t-il pas de la quitter? Les autres invalides sont une femme avec une minerve (qui semble surtout malade dans sa tête), et un homme aphasique, paralysé. Quand le film commence, ce groupe conduit par l'animatrice part vers la demeure d'un homme jeune, hémiplégique, fumant des "pétards", qui n'arrête pas d'être désagréable avec sa femme. Il broie du noir. Il cultive la pensée négative. C'est sa femme qui a demandé l'aide du groupe. Elle s'attend à ce que son mari qui regarde des films comme Apocalypse Now et Voyage au bout de l'enfer change de comportement envers elle. Le film se déroule en presque 24 heures. Rien ne se passe comme prévu (mais après tout y avait-il un résultat attendu?). Est-ce la pensée négative ou la positive qui prévaudra? Rien ni personne ne sortira indemne de ce règlement de compte entre personnes valides et invalides et entre les invalides eux-mêmes. Pour mon ami, cela l'a beaucoup fait penser à l'humour d'Adam's Apple. Personnellement et honnêtement, cet humour (norvégien) ne me fait pas rire. Je n'ai pas été touchée par les personnages (et pourtant le sujet s'y prête). C'était peut-être une volonté du réalisateur. Je m'attendais à un film dérangeant, c'est surtout un film déjanté que l'on voit sur l'écran (la façon de filmer m'a fait penser à celle du "Dogme" cher à Lars Von Trier). On aime ou on n'aime pas. A vous de voir. L'invitation à cette avant-première s'est faite par l'attachée de presse qui m'a envoyée une invitation car elle a remarqué mon blog. Elle a prospecté comme cela. Je l'en remercie, même si je ne suis pas sortie enthousiasmée par ce long-métrage. En revanche, 3 semaines après sa projection, je ne l'ai pas oublié.

21 novembre 2008

Sondages alimentaires rue de Rivoli à Paris

Je travaille dans le 1er arrondissement à Paris. Tant mon ami que moi voyons, régulièrement, des sondeurs qui "racolent" les passants pour leur faire déguster des produits alimentaires à la demande de telle ou telle marque qui souhaite recueillir l'avis des consommateurs. Ces derniers mois, c'était une fois pour du saucisson, trois jours plus tard, pour de la féta. Et, sur un autre trottoir 500 m plus loin encore une autre fois, pour de la bière (là, ils ciblaient exclusivement les messieurs semble-t-il!). Ou bien enfin, du jus d'orange. Les sondeurs ou sondeuses, souvent par mini-groupes de 2 ou 3, accostent chacun tel ou tel passant, selon, sans doute, des "quotas" précis (il leur faut tant de femmes, tant d'hommes, de tel ou tel âge et CSP [catégorie socio-professionnelle]...). D'abord, ils vérifient tous que ni nous ni un membre de notre famille ne travaillons pour un institut de sondage. Ensuite, ils nous évaluent en 2 ou 3 questions sur nos rapports avec le produit sur lequel porte l'enquête: consommons-nous tel produit? Quelles marques en notoriété spontanée? Et, plus particulièrement, est-ce qu'on achète [telle ou telle marque]? Si non, en général, ça avorte. Si oui, on est parti pour "ça prendra seulement quelques minutes!" vers un local spécialement aménagé (tables et chaises) dans tel ou tel immeuble tout près. En chemin (faut pas perdre de temps!), on nous demande en général âge, des fois profession, et la composition du foyer. A un moment ou un autre, il faudra fournir nom et coordonnées (téléphone), "en cas de vérification par l'institut de sondage". Et, non, nos coordonnées ne seront pas exploitées commercialement! Une fois arrivés, il y a en général un ordinateur. On apporte les échantillons à déguster (un par un). Chacun doit être analysé (apparence, consistance, goût, ...). Qu'en pense-t-on? Est-il assez, suffisamment, trop, pas assez... ceci? Puis cela? Et par rapport à l'échantillon suivant? Et au suivant encore (jusqu'à 4 parfois)? Bien entendu, le test se fait "à l'aveugle", le sondé ne peut savoir si 2 échantillons ne seraient pas en fait identiques. Des fois, c'est le sondeur qui saisit les résultats sur l'ordinateur, mais il est arrivé à mon ami de déguster ET de devoir remplir lui-même les quelques dizaines de questions sur l'ordinateur (une fois, il a reçu à la fin un petit cadeau imprévu: une place UGC!). La règle du jeu à respecter, c'est bien sûr de répondre avec sérieux, mais c'est souvent difficile, les différences sont infinitésimales... ou, ma foi, ne permettent pas de dire qu'on "préfère" tel produit à tel autre! Alors, si ce sont ces données collectées (à quelques centaines ou même quelques milliers d'exemplaires) qui déterminent ce qui nous sera proposé par nos industriels (la quantité de sucre, de sel, de gras, d'additif de synthèse... en fonction, certainement, du coût du produit fini), pauvres de nous! En fait, il y aurait je pense une véritable étude de sociologie à faire par un laboratoire universitaire, qui financerait une équipe de faux sondeurs, faisant tester strictement le même produit, mais étudiant les éventuelles différences de réactions selon ce qui est "suggéré" aux sondés (est-ce que le 2ème est plus ceci ou moins cela? Lequel des deux (ou 3, ou 4!) est le plus ou le moins ceci ou cela?). Par contre, évidemment, ça risquerait de mettre au chômage un certain nombre de boites spécialisées... et de pauvres enquêteurs de rue! Pour finir, mon ami m'a raconté comment un des sondeurs n'arrêtait pas de le remercier d'avoir accepté de le suivre: "c'est sympa!", au point qu'il s'est posé, et lui a posé, la question de savoir s'il se fichait de lui? Mais l'autre, et ses collègues, se sont récriés (avec sincérité semble-t-il) qu'ils galéraient tellement, qu'on leur rendait un vrai service en participant sans façons à leur enquête. Alors, si par hasard vous passez rue de Rivoli à Paris, soyez donc attentifs...

19 novembre 2008

La bande à Baader - Uli Edel

J'avais 15 ans quand on a retrouvé les corps inanimés d'Andréas Baader et Gudrun Ensslin dans leur cellule de la prison de Stuttgart. Cela été la fin des années de plomb, enfin presque. Je me rappelle cette période terrible de violence et d'attentats. L'Italie a eu les Brigades Rouges et l'assassinat d'Aldo Moro. L'Allemagne de l'Ouest (avant la chute du Mur) a connu la Bande à Baader (Fraction Armée Rouge), groupuscule d'extrême gauche (et ses héritiers) et l'assassinat du patron des patrons allemands (Hanns-Martin Schleyer). La Fraction Armée Rouge qui a commencé d'exister dans les années 60 voulait combattre l'impérialisme américain (nous étions en pleine guerre du Vietnam). Je suis allée voir La bande à Baader pour me remémorer cette période et peut-être apprendre des choses. Honnêtement, je n'ai pas appris grand-chose et je ne suis pas sûre que l'on comprenne les motivations exactes de ce groupe, comment ils ont décidé de faire ce qu'ils ont fait, etc. On sait que Gudrun Esslin était fille de pasteur, et Ulrike Meinhof, journaliste reconnue de talent. Pour Andréas Baader, on ne sait rien. Et les autres ne sont que des personnages secondaires. En revanche, on nous montre qu'ils ont eu des "héritiers" plus violents et radicaux (responsables de la mort de Schleyer, et du détournement d'un avion de la Lufthansa). Tout le film ne fait qu'effleurer le sujet, on reste un peu dans l'anecdotique avec une suite de scènes sans véritable lien. Et pourtant il dure plus de deux heures un quart. Les quelques moments "forts" sont des images d'archives insérées dans le film. Il y a deux grandes parties dont celle qui se passe en prison. Les personnages féminins sont les plus intéressants mais aussi les plus durs. Les actrices sont bien. Le film est bien fait mais pas satisfaisant, je pense qu'une autre oeuvre est encore à tourner sur cette période. Pour ceux qui connnaissent, il faut se rappeler Les années de plomb (Die Bleierne Zeit) (1981) de Margarethe Von Trotta qui traite de manière subtile cette période.

17 novembre 2008

Mère disparue - Joyce Carol Oates

Après Florinette qui a aimé, je voulais faire un billet sur ce roman de Joyce Carol Oates (dédié à sa mère?). Mis en valeur dans ma librairie favorite, Mère disparue est paru en édition de poche Points Seuil. Cette histoire ne peut que vous toucher. En ce qui me concerne, certains passages m'ont rappelé des souvenirs personnels. L'histoire commence le jour de la fête des Mères 2004 dans la petite ville américaine de Mont Ephraïm au 43 Deer Creek Drive. Nous sommes dans la région du Lac Erié (d'où est issue J. C. Oates). A l'occasion de cette fête, Gwen (Gwendolyn) Eaton, veuve depuis 4 ans, reçoit des amis et ses deux filles: l'ainée, Clare, la quarantaine (professeur de lycée), mariée et deux enfants, et Nikki (Nicole), 31 ans (journaliste), qui a une coiffure "Punk" et un amant déjà marié. Deux jours plus tard, Nikki retrouve sa mère morte dans le garage de la maison. Gwen a été poignardée. On retrouve assez vite l'assassin (ce n'est pas cela l'important). Tout le roman (qui se déroule sur un an) est narré du point de vue de Nikki qui, avec ce drame, va radicalement changer en découvrant l'histoire de sa mère dont elle ignorait beaucoup de choses. Nikki retrouve même dans le grenier des lettres d'un amour de jeunesse qui s'est mal terminé. Le surnom de Gwen était "Plume", non parce qu'elle était légère mais parce que, pendant son enfance, elle essayait de ne pas se faire remarquer. Gwen s'occupait beaucoup des autres et restait toujours optimiste. Nikki, comme par mimétisme ou identification, se met à reproduire des gestes ou des actions de sa mère: fabriquer du pain, visiter des personnes âgées, etc. Elle en vient à vivre au 43 Deer Creek Drive avant que la maison ne soit vendue. Elle va aussi évoluer et peut-être mûrir dans ses liaisons sentimentales. En revanche ses relations avec sa soeur sont houleuses. Sous la plume de Joyce Carol Oates, Clare semble peu sympathique, mais pour elle aussi, sa vie est bouleversée car elle se sépare de son mari. Le roman en poche fait 513 pages. Il se lit très vite, sans ennui. On pourrait s'attendre à une suite. Pour ma part, c'est le premier de Oates que je lis. Je le recommande.

15 novembre 2008

L'échange - Clint Eastwood

L'échange de Clint Eastwood (réalisateur et scénariste), sorti cette semaine, semble être perçu comme un film didactique (selon des commentaires entendus à la sortie de la projection). Tout d'abord, je retiens du film l'excellente interprétation d'Angelina Jolie qui fait une performance toute en retenue. Elle joue le rôle de Christine Collins, mère célibataire d'un petit Walter Collins âgé de 9 ans. Nous sommes en mars 1928, à Los Angeles. Christine Collins travaille dans un central téléphonique. Elle semble superviser tout un "pool" de standardistes (uniquement des femmes). Les locaux sont tellement grands qu'elle se déplace en patins à roulettes. Un samedi, elle est obligée de faire des heures "sup" et laisse son petit garçon seul à la maison. Elle rentre plus tard que prévu. Walter a disparu. 3 mois plus tard, la police de Los Angeles retrouve un petit garçon, bien vivant. Elle ne le reconnaît pas. Ce n'est pas lui. Qu'est devenu Walter? Personne ne la croit sauf un prédicateur, Gustav Briegleb (John Malkovitch), qui dénonce très régulièrement, sur les ondes radio, les manquements, la corruption, l'incompétence de la police de "la cité des anges" (comme dans L.A. Confidential ou Chinatown). Toute cette première partie du film est vraiment très bien. On reste dans l'intime avec cette maman qui veut retrouver son fils. Puis on passe assez rapidement à un fait divers épouvantable (que je ne révélerai pas), et on nous montre que les femmes à l'époque pouvaient être enfermées en institution psychiatrique de façon arbitraire selon le bon vouloir de certains policiers. Le film se termine en 1935 après deux procès, des condamnations (dont une par pendaison), des révélations du pourquoi du comment, où des enfants sont victimes et bourreaux. C'est un film qui prend son temps. J'ai entendu à la sortie une dame dire qu'elle était restée extérieure à l'histoire, c'est compréhensible (je n'ai pas été très émue par l'histoire et pourtant...), mais c'est quand même du bel ouvrage avec une musique envoûtante (du fils Eastwood, Kyle). Angelina Jolie a trouvé un personnage qui montre son talent autrement mieux que dans Wanted ou Mr et Mrs Smith. Petite précision, le scénario est tiré d'une histoire vraie. Enfin, j'avais déjà évoqué Clint Eastwood réalisateur dans mon billet du 07/10/07.

13 novembre 2008

La très très grande entreprise - Pierre Jolivet

Après Zim and Co (2005) qui est passé un peu trop inaperçu à mon goût, voici une sympathique comédie qui devrait rencontrer son public. Je suis allée voir le film grâce à une bande annonce qui donnait envie (dont la scène de la petite fessée, - qui l'a vue comprendra). Et je me suis dit que cela pouvait être aussi bien que Ma petite entreprise (1999) du même réalisateur avec Vincent Lindon dans le rôle du dirigeant de PME qui a des malheurs (en revanche je ne me rappelle plus toute l'histoire, aujourd'hui). Pour en venir au film qui vient de sortir, La très très grande entreprise de Pierre Jolivet prend le thème de David contre Goliath, David (des petits artisans - coiffeur, ostréiculteur, restaurateur - et les PME), refusant de céder face à Goliath (la multinationale Nateris) qui écrase tout sur son passage et surtout l'environnement qui en prend un coup. La cinquantaine de personnes qui pâtissent de la situation intentent un procès et le gagnent en partie. On leur propose un dédommagement de 12000 euros que beaucoup acceptent sauf quelques irréductibles qui décident de faire appel. Pour ce faire, ils ont 30 jours pour trouver des preuves contre Nateris. Toute l'histoire repose sur la façon dont Zak l'ostréiculteur (Roschdy Zem), Mélanie la coiffeuse (Marie Gillain) et Denis le restaurateur (Jean-Paul Rouve), aidés d'un jeune "chien fou" Kevin (Adrien Jolivet), arrivent à l'emporter (ou pas) contre la société multinationale. Il y a plein de rebondissements, beaucoup d'humour, du suspense (vont-ils se faire prendre ou pas?), quelques invraisemblances dans le scénario, mais j'ai passé un bon moment. Les méchants le sont vraiment avec un coup de chapeau à la "pédégère" plus odieuse que nature qui explique en quelques phrases lapidaires ce qu'est la mondialisation (même si le terme n'est pas dit). Les acteurs (certains qui sont des habitués du cinéma de Pierre Jolivet) sont tous très bien dans leur rôle avec une mention spéciale à Roschdy Zem et Marie Gillain.

11 novembre 2008

Audiard par Audiard - Répliques savoureuses (suite)

Je publie aujourd'hui un billet qui aurait dû être programmé depuis un certain temps, à savoir une suite à ma 1ère sélection subjective de citations d'Audiard (mon billet du 13/06/2007). En fait, je suis retombée sur le bouquin Audiard par Audiard en rangeant mes livres, et ai décidé de ressortir, resservir, réassortir de l'Audiard. Et peut-être, comme moi, le trouverez-vous non seulement éternel, mais parfaitement d'actualité...

Louis de Funès - Carambolage
"- Hé bien mon petit Martin, nous sommes trahis, nous sommes torpillés! Le dernier Conseil des Ministres vient de reculer l'âge de la retraite de cinq ans. Et c'est la victoire des fossiles. Votre futur beau-père ne nous quitte plus. Vous, vous ne devenez pas chef de service et vous êtes condamné - à moins d'une épidémie de variole dans les étages - à rester l'homme le plus intelligent du rez-de-chaussée."

Jean-Paul Belmondo - La chasse à l'homme 
"- Deux milliards d'impôts nouveaux! Moi, j'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée!"

Micheline Presle et Jean Gabin - Le Baron de l'Ecluse 
"- Un homme qui attend deux millions d'une heure à l'autre doit pouvoir se faire prêter quelques milliers de francs non?
- A condition d'être un tapeur, ce qui n'est pas mon cas, et d'ailleurs taper qui?
- La bistrote... L'éclusier?...
- Tu n'as pas honte - hein?
- Oh je t'en prie! Je t'ai déjà vu emprunter.
- Oui, mais jamais de petites sommes, et surtout jamais à de petites gens. Quant on prête à Jérôme Antoine, on passe un ordre à son banquier, on casse pas sa tirelire. Détrousser les petits épargnants est le fait d'adolescents crapuleux ou de ministres chevronnés, ce que je n'ai jamais été ni ne serai."

Jean-Claude Brialy - Les lions sont lâchés
" - Les galas de bienfaisance sont une des bases de la chorégraphie. Le système consiste à organiser des spectacles que l'on ne rejouera jamais, en échange d'une recette que personne ne verra jamais, car depuis le temps qu'on danse pour eux les pauvres seraient riches, l'argent aurait changé de camp - ce qui est impensable".

Gert Froebe - 100 000 dollars au soleil
"- Ici c'est une grande famille. Quand un gars veut une augmentation, il vient me voir, je l'écoute et hop! Je le vire."

Dominique Davray - Les Tontons flingueurs
" - J'dis pas que Louis était toujours très social - non - il avait l'esprit de droite. Quand tu parlais augmentation ou vacances, il sortait son flingue avant que t'aies fini, mais il nous a tout de même apporté à tous la sécurité."

Jean Gabin - Le Président
" - Il y a des patrons de gauche, je tiens à vous l'apprendre.
- Il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre."

Charles Aznavour - Un taxi pour Tobrouk
" - A mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive: c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte!..."

Michel Audiard - Vive la France
Pour rester dans le domaine des jeux de plein air, il est à noter une prédilection masochiste des Français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent particulièrement malchanceux: la guerre et le football.

André Pousse - Une veuve en or
" - A travers les vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé."

Michel Audiard - Vive la France
De 1858 à 1972, guérisons miraculeuses à Lourdes reconnues par les autorités médicales: trente-quatre. Guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses: soixante-douze. Accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: quatre mille deux cent soixante-douze.

Dany Carrel à Jean Gabin - Le Pacha
" - Je les connais toutes les questions de la nuit. Surtout au lit. Pourquoi on s'aime? Pourquoi on s'aime pas? Pourquoi on picole? Pourquoi on tringle? Pourquoi on paye trop d'impôts? Pourquoi on a pas la Légion d'honneur?... Oh merde!".

9 novembre 2008

Films vus et non commentés depuis le 05/10/2008 (fin)

Un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout aimés, dans le désordre, encore quelques films pour lesquels je ne me fendrai pas d'un billet séparé (prolongement de ma série, cf. billet du 29/10/2008).

Appaloosa d'Ed Harris: c'est un bon petit western avec quelques indiens (mais ce ne sont pas les plus méchants). Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Viggo Mortensen) se font nommer respectivement shérif et assistant dans une petite ville. Ils sont élus par les notables de l'endroit qui veulent se débarrasser d'un homme pas recommandable (Jeremy Irons). Le seul bémol est Renée Zellweiger (qui joue Alison French), qui est de plus en plus mal filmée. J'ai du mal à croire que Virgil "en pince" pour elle.

Vicky Christina Barcelona:
j'ai moyennement aimé à cause d'un scénario bancal. L'histoire est mal construite. D'un côté la brune que l'on aimerait voir plus et de l'autre la blonde (un peu fade) et le couple espagnol. Pénélope Cruz aurait mérité d'être à l'écran plus tôt. Je retiens surtout Javier Bardem qui s'en sort bien au milieu de toutes ces femmes. Vivement Woody de retour à New-York. [en 2009! Cf. billet du 05/08/2009].

Parlez-moi de la pluie d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. J'ai vu ce film parce que j'ai bien aimé la bande-annonce (drôle). Sinon le couple Jaoui / Bacri n'est pas forcément ma tasse de thé. Je suis peut-être la seule mais le Goût des autres m'avait profondément ennuyée. Je n'ai pas compris l'engouement pour ce film à l'époque. Pour en revenir à Parlez-moi de la pluie, c'est une comédie gentillette aussi légère que son titre. Il faut le voir pour le tandem Debbouze / Bacri.

The Dark Knight de Christopher Nolan: J'ai vu ce film en VF il y a déjà un certain temps dans une petite ville de province: on était 15 spectateurs dans la salle, un dimanche soir de cet été. Ceci étant, j'ai beaucoup aimé cet opus (que je met à égalité avec Batman returns de Tim Burton). Le chevalier noir est Batman, le chevalier blanc est Harvey Dent (futur double-face) et au milieu, il y a le Joker (génial Heath Ledger) qui vaut le déplacement à lui tout seul.

7 novembre 2008

Courir - Jean Echenoz

Ce roman, Courir de Jean Echenoz (Editions de Minuit), vaut 13,50 euros. C'est cher au vu du temps passé à le lire (2h15 chrono pour 142 pages), mais je ne regrette pas un centime de mon achat car quel bonheur de lecture grâce à un style fluide. C'est superbe! L'histoire débute quand la Tchécoslovaquie est envahie par l'Allemagne en 1939-1940 et s'achève en 1968 lorsque les Russes écrasent la révolte à Prague. Entre les deux, le romancier nous parle d'un Tchèque, Emile, qui a eu d'abord le choix entre travailler dans une usine de voitures ou dans une de chaussures. Après tout, les deux servent à avancer! Emile se met à travailler chez Bata, les chaussures. Afin de promouvoir sa marque, l'entreprise se sert de la publicité et se met à sponsoriser une équipe de football. Elle organise aussi une course à pied avec des coureurs qui portent son nom sur leur maillot. Emile déteste le sport mais il découvre que la course à pied lui plaît bien. Il s'entraîne pour son plaisir d'abord, puis il concourt pour son pays. Il a une manière bien à lui de courir en faisant n'importe quoi avec les bras. Pendant 6 ans,  entre 1948 et 1954, il sera considéré comme l'homme le plus rapide sur la Terre. Il récoltera de nombreuses médailles (d'or et d'argent) aux JO de Londres (1948) et d'Helsinki (1952) aux 5000 m et 10000 m. Il court aussi quelques marathons. A Melbourne (1956), c'est le début de la fin. Entretemps, il connaît les vicissitudes d'être un sportif dans un pays de l'ex-bloc communiste. Il se marie avec Dana. Echenoz nous fait connaître, à la page 93, le nom de famille d'Emile. Il est connu. J'ai appris qu'Emile parlait russe, allemand, anglais, français. C'était un brave gars, Emile. Il a terminé sa carrière comme archiviste au centre d'information des sports. Si vraiment vous n'avez pas les moyens de l'acheter, empruntez ce livre, faites-vous le offrir à Noël, que sais-je, mais lisez-le.

PS: Comme le fait remarquer Saxaoul ci-dessous, Amanda en dit aussi beaucoup de bien.

5 novembre 2008

Mesrine (L'instinct de mort) - Jean-François Richet

Après avoir lu quelques excellentes critiques dont celles de Ffred et d'Amanda, je me suis décidée à aller voir Mesrine - l'instinct de mort. J'avais en effet hésité avant d'y aller: - parce que Thomas Langman (responsable du catastrophique Astérix aux JO) en est le producteur; - parce que je pensais voir un film violent de plus; - parce que Jacques Mesrine n'est pas forcément un personnage recommandable et qui mérite qu'on en parle (je me rappelle en 1979 quand on a annoncé sa fin tragique). J'ai donc été le voir à défaut d'autre chose. C'était une séance de dimanche matin dans ma province. Bien m'en a pris finalement d'y aller, et j'attends maintenant avec impatience la deuxième partie (le 19 novembre 2008). Vincent Cassel est sensationnel (il trouve enfin un rôle à sa mesure, mélange de dureté et de douceur), Cécile de France est méconnaissable. Depardieu est impeccable. Le film est bien monté avec quelques "split-screens" bienvenus. Je n'ai pas trouvé de temps mort. C'est quand même autre chose que Le deuxième souffle de Corneau. Très très grand film à l'honneur du cinéma français. Richet a réussi la gageure de montrer Mesrine comme un être humain tout simplement, ni sympathique, ni antipathique. Cette première partie se termine juste avant qu'il devienne l'homme à abattre, l'ennemi public n°1. Diane_Selwyn en dit aussi beaucoup de bien.

3 novembre 2008

"Gag" de la Toussaint (1er novembre 2008)

Avant-hier, samedi 1er novembre, était un jour férié (pour ceux qui l'ont oublié). Des personnes de ma connaissance étaient désireuses ce même jour d'aller voir une exposition temporaire dans un musée de la Ville de Paris. Nous consultons l'Officiel et autre Pariscope où sont indiqués les jours d'ouverture du musée: du mardi au dimanche sauf certains jours fériés (sans autre précision). On peut appeler un numéro de téléphone. Ce qui fut fait. Une sympathique voix enregistrée nous a redit la même chose que sur le support écrit et elle a ajouté que pour plus de renseignements (comme l'ouverture les jours fériés par exemple), il suffit de consulter le site internet. Ce qui fut fait (il n'avait pas bougé). A part l'adresse, les jours d'ouverture (comme le support papier) et le numéro du standard, on n'a pas su si ce f**** musée était ouvert, ou pas, ce samedi 1er novembre 2008 de 10h à 18h.

PS: Quelqu'un s'est rendu sur place, le musée était effectivement fermé car c'était un jour férié. Beaucoup de gens étaient déçus.

1 novembre 2008

The Visitor - Tom Mc Carthy

Attention, film à voir! Grand prix au festival de Deauville cette année, The Visitor de Tom McCarthy est une oeuvre émouvante qui va droit au coeur. Réalisée avec sobriété, elle donne la part belle aux acteurs. Walter Vale (Richard Jenkins), la soixantaine, veuf, prof d'économie à la fac et écrivain, mène une vie morne et égoïste. Il se partage entre le Connecticut et New-York. De prime abord, c'est un homme peu sympathique. Il "fait semblant" (I pretend) (pour toute chose) depuis 20 ans. Il essaie de prendre des leçons de piano (sa femme était pianiste) et il en est à son 4ème professeur. Il renonce. Sur l'en-tête de son unique cours dactylographié, on le voit effacer avec du "tipp-ex" l'année en cours et inscrire la prochaine année. Mais tout va changer le jour où il est amené à aller à New-York donner une conférence. Quand il arrive, l'appartement dont il est propriétaire a été loué (lui dit-on), sans qu'il le sache, à un couple mixte: syrien (Tarek, l'homme) et sénégalais (Zaineb, la femme). Grâce à eux et à la mère de Tarek, Mouna (magnifique Hiam Abbass, héroïne des Citronniers [cf. mon billet du 19/05/08]), il s'ouvre à la musique du djembé (grand tambourin) et se remet à avoir des sentiments. Avec l'arrestation fortuite de Tarek qui, comme sa compagne, est un clandestin sans papiers, Walter et nous par la même occasion apprenons comment sont traités (depuis le 11/09/01) ces personnes. C'est fait avec finesse mais le constat est là, terrible et sans appel. Sous l'oeil du réalisateur, j'ai bien reconnu le New York que j'aime. J'ai vu ce film le jour de sa sortie: la salle était comble et très attentive. Je pense que les spectateurs ont été aussi émus que moi. Je répète: The Visitor de Tom McCarthy, dont c'est le deuxième long-métrage (comme réalisateur et scénariste) après le très réussi The station agent (2003), est à ne pas rater.

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