The Duchess m'a été notamment recommandé par une collègue, je suis donc allée me plonger dans le 18ème siècle anglais et j'ai vu avec un grand plaisir ce film de Saul Gibb (un réalisateur que je ne connais pas), qui narre l'histoire d'une ancêtre lointaine de Lady Diana (comme quoi...). L'histoire, qui commence vers 1780, montre que la condition des femmes, fûssent-elles duchesses, n'était pas facile, puisque ces femmes étaient souvent réduites à n'être que des ventres pour faire naître des mâles. William Cavendish, duc de Devonshire (Ralph Fiennes), qui a déjà une petite fille illégitime, épouse Georgina Spencer pour qu'elle lui donne au moins un fils, et il n'est pas question d'amour dans cette relation. Mais après tout, est-ce que cela a beaucoup changé de nos jours (dans certains pays tout au moins?). Bref (fin de cet aparté), le duc devient furieux quand Giorgina ne lui donne tout d'abord que deux filles. Un fils naîtra par la suite (mais je ne vous dirai pas dans quelles circonstances le bébé a été conçu). Ce duc, qui est un être froid et n'éprouve qu'indifférence pour sa femme, tombe amoureux de Bess Foster, une femme chassée par son mari qui la battait. Un ménage à trois se forme. De son côté, la duchesse retrouve un amour de jeunesse, Charles Grey (futur Premier Ministre). Elle vit une folle passion clandestine mais tout s'arrête brutalement (elle devra même abandonner un bébé né de cette liaison). Après Orgueil et préjugés, Keira Knightley se retrouve dans un film d'époque qui lui convient bien. Les costumes et les décors sont superbes, c'est du bel ouvrage. Pour ceux qui aiment le genre, je recommande aux lecteurs de mon blog ce film qu'ils peuvent aller voir sans hésiter.
Commentaires sur The Duchess - Saul Gibb
- Olivier, tu dis "scènes de coucherie", c'est une vieille expression ça?
Bonjour Dasola, ravi de découvrir votre blog. Je n'ai pas vu The Duchess, en revanche, je m'y connais un peu plus sur la conception "femme = ventre". Il ne faut pas oublier que le siècle est ancré dans une profonde conception chrétienne de la sexualité. Henri 8, au 16è, divorçait à sa guise pour avoir un fils. Ce n'est que beaucoup plus tard, au 20ème (et encore!) que le désir féminin a été envisagé.
Keira Knightley n'est que trop peu réaliste pour un film dix-huitiémiste. Mais bon, je pense que le cinéma ne cherche plus le réalisme, mais plutôt l'impression. - Avant la sortie de ce film, on peut dire que j'étais assez catégorique: je n'avais pas envie de voir ce film, qui pour moi était un re- marie - Antoinette avec une actrice que je n'apprécie pas tellement, keira Knightley . Mais en voyant plusieurs critiques dont la tienne assez favorables et bien finalement j'ai changé peu à peu d'avis,malheureusement il ne passe plus . j'attendrais la sortie DVD...
- J'ai bien aimé aussi. J'ai trouvé à ce film un charme suranné et j'en ai dit du bien sur mon blog.
Par contre, grosse déception avec "Australia". Si tu le vois, j'aimerais savoir ce que tu en penses. Mais là, on peut parler de longueur. Autant certains films la supportent - mais il faut qu'ils soient exceptionnels - autant un film médiocre comme celui-ci paraît éternel. J'ai regretté mes 2h45... - Il est assez hallucinant de voir comment la faute est rejetée sur la femme lorsque l'enfant mâle n'arrive pas. Heureusement que nous savons aujourd'hui que c'est l'homme qui choisit le sexe ! En tous cas les costumes m'ont beaucoup plu, je m'intéresse à l'histoire de la mode et j'ai consacré un article aux costumes de ce film sur mon blog !
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Oui c'est bien fait et Keira knightley m'a bluffé!
Mais pourquoi le film s'attarde autant sur d'innombrables scènes de coucherie?
ça m'a vraiment gavé!