Si vous passez par Paris, que vous soyez petits ou grands, allez voir trois courts-métrages d'Harold Lloyd qui sont projetés dans une belle salle Art et Essais, le "Grand Action" dans le 5ème arrondissement. Les 3 films, Get out and Get under (1920), The Eastern Westerner (1920) et Never Weaken (1921) narrent des aventures délirantes bourrées de gags visuels dans lesquelles the Boy (le garçon) (Harold Lloyd) est le héros récurrent. Il y a aussi the Girl (la fille) (Mildred Davis). Chaque aventure dure environ une vingtaine de minutes. Dans Get out and Get under, the Boy, acteur amateur, doit rejoindre un théâtre le plus vite possible (car il est en retard). Il doit jouer le rôle principal. Pour ce faire, il prend une voiture (genre torpédo d'époque) légèrement récalcitrante. Dans the Eastern Westerner, il est envoyé dans l'ouest du far west: the Boy est en costume de ville. Il sauve une jeune fille des griffes d'un homme, croise des "méchants" portant cagoules genre KKK, mais triomphe de toutes les embûches qu'on lui tend. Dans Never Weaken, à New-York ou une autre grande ville qui lui ressemble, the Boy veut se suicider croyant que sa belle est prête à convoler avec un autre. Il occupe un bureau dans un étage élevé d'un building, et on assiste pendant tout le film à ses tentatives ratées qui l'entraînent à des acrobaties vertigineuses. Je ne connaissais pas du tout, et cela a vraiment été une belle découverte. La salle était réceptive à ce qu'elle voyait à l'écran, les adultes comme les enfants. Harold Lloyd a un physique de "jeune premier" avec des lunettes, est plutôt bien habillé, et durant toutes ses (més)aventures, il ne perd rien de son assurance. Il n'est jamais une victime, il ne se laisse pas "démonter" comme on dit. Il se tire avec brio de toutes les situations. Harold Lloyd a créé un personnage très différent de Chaplin, de Buster Keaton ou de Laurel et Hardy.
Commentaires sur Trois courts-métrages d'Harold Lloyd
- J'aime beaucoup Harold Lloyd, il est vraiment très drôle. Je crois qu'il existe un DVD de certains films (désolée mais Paris est un peu loin...) ?
- Harold Lloyd, c'est bien celui que l'on voit toujours suspendu à une horloge ?
Je crois bien que je ne cèderai pas à tes sirènes... Car le cinéma de Keaton, Chaplin ou Laurel et Hardy est d'une tristesse infinie qui ne m'apporte pas grand chose, ça me fout le cafard ;-Þ
Bonne et heureuse année, dasola, pleine de bonnes choses - Je ne le connaissais pas, j'aime beaucoup les films muets de Keaton et Chaplin, ces films ont un charme incomparable, ils sont très drôles, traversent les âges et les frontières, alors découvrir un troisième larron c'est comme découvrir une île.
J'en ai fait un ptit jeu sur mon blog.(oui alors je ne le dis que maintenant, pas bien).
En tous les cas merci pour cette découverte.
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