L'amour en kilt - Alexander McCall Smith
Suite de 44, Scotland Street et de Edimbourg Express (cf. mon billet du 27/07/2008), ce 3ème opus L'amour en kilt (titre un peu "cucul" pour Love over Scotland, "De l'amour au-dessus de l'Ecosse" - le titre fait penser à un de ceux de la collection Harlequin, n'est-ce pas?) nous permet de retrouver, avec des incursions hors d'Edimbourg, la plupart des héros récurrents des deux précédents livres: Bertie, 6 ans, qui se retrouve à jouer du saxo ténor dans un orchestre pour adolescents à Paris (France), et Domenica à Malacca (Malaisie) qui fait une étude sur les pirates (qui attaquent les bateaux en mer). Pour se faire comprendre, elle parle en "Pidgin". A Edimbourg, Irène, la maman de Bertie, bien qu'enceinte, continue malgré tout à être insupportable et surprotectrice envers son fils: elle pense, parle, agit pour lui. Elle continue la mise en oeuvre "du projet Bertie" (pauvre Bertie!). Cyril, le chien à la dent en or, se fait voler presque sous les yeux de son maître Angus Lordie, lequel voit arriver d'un mauvais oeil Antonia, qui emménage dans l'appartement de Domenica pendant son absence. Toujours à la même adresse, Pat éprouve un tendre sentiment pour un dénommé Wolf qui suit le même cursus universitaire qu'elle. Matthew, qui tient une galerie (et est l'employeur de Pat), se retrouve riche et tombe amoureux de cette dernière. Enfin, Big Lou, la tenancière du bar où Matthew va régulièrement, connaît des déboires sentimentaux à cause d'un certain Eddie (qui, en plus, la dépouille de son argent). Le roman fait 400 pages (Editions 10-18) et on en redemande (d'ailleurs, je sais que la série continue). C'est une bonne lecture distrayante pour l'été.