L'arbre à bouteilles - Joe R. Lansdale
Afin de ne pas lasser mes lectrices(teurs) avec seulement des billets "cinéma", en voici un sur un roman policier paru en poche (Folio policier) de John R. Lansdale. Ce dernier auteur semble être une des références de Ken Bruen (ils sont contemporains, nés tous les deux en 1951) qui le mentionne en tête de chapitre dans Le Dramaturge. Dans L'arbre à bouteilles, nous faisons connaissance de Hap Collins (un blanc hétéro) et Leonard Pine (un noir homo) qui vivent au Texas de nos jours dans un comté où les blancs sont minoritaires. Les deux compères sont vite attachants. Quand le roman commence, l'auteur nous donne très peu d'information sur leur vie: comment ils la gagnent, comment ils se sont connus, etc. On sait juste que Hap récolte quelques cents en faisant du piquage de boutures de fleurs dans un champ, qu'il a été marié, et que Leonard a une patte "folle" pour avoir sauvé la vie à Hap sans qu'on sache dans quelles circonstances. Suite au décès d'un oncle appelé Chester, Leonard se retrouve l'héritier de 100 000 dollars, de bons de réduction pour de la nourriture (pizza essentiellement), et surtout d'une vieille bicoque devant laquelle se trouve un grand poteau planté de clous auxquels sont accrochées des bouteilles en verre ou des canettes de bière et de soda bien abîmées. Hap appelle cela "l'arbre à bouteilles". Au cours de travaux effectués dans la maison avec son copain Hap, Leonard met au jour un squelette d'enfant assassiné enterré sous le plancher (d'autres seront découverts par la suite). De là, ils mèneront une enquête en parallèle avec la police du coin, ce qui n'empêchera pas Hap de vivre une courte liaison avec l'avocate (une très jolie femme noire) d'oncle Chester. Je ne dis rien de plus de l'histoire à part le fait que le mobile des crimes est sordide. Pour ma part, je ne manquerai pas de lire d'autres romans où l'on retrouve nos deux héros: Le mambo des deux ours, Bad Chili et Tape-cul. En attendant, j'ai prévu de lire un autre roman de Lansdale où ils n'apparaissent pas: Les marécages (avant la mienne, voir la chronique d'eeguab).