Le monde selon Bertie - Alexander McCall Smith
Dès sa parution en français aux éditions 10/18, il y a quelques semaines, je me suis précipitée pour acheter (sans hésiter) et lire le quatrième tome des aventures des habitants du 44 Scotland Street à Edimbourg: Le monde selon Bertie, d'Alexander McCall Smith. J'ai dévoré les 416 pages d'une traite avec un grand plaisir. Il ne se passe pas grand-chose d'extraordinaire chez ces Edimbourgeois mais j'ai voulu savoir ce que devenaient les personnages. Bertie, toujours âgé de 6 ans (c'est le seul qui ne vieillit et qui n'évolue pas beaucoup) est devenu le grand frère d'Ulysse, 4 mois. La maman de Bertie, Irène Pollock, a toujours le même comportement envers son fils: elle est insupportable. Comme dit l'auteur dans sa préface: pour sa mère, Bertie est un projet et non un enfant. Il continue de voir le psychothérapeute, le Dr Fairbairn, dont Ulysse semble être le portrait craché... Ce qui nous amène à nous poser une grave question: qui est le père d'Ulysse? La question reste en suspens. Domenica, revenue de Malacca, vit une situation pénible avec son ex-locataire, Antonia (devenue sa voisine de palier), à propos d'une tasse en porcelaine. Matthew, l'employeur de Pat (dont il croyait être amoureux) va peut-être découvrir l'amour avec Miss Harmony, l'institutrice de Bertie. Cette dernière va connaître un préjudice de carrière suite à son renvoi de l'école (vous saurez pourquoi en lisant le roman). Bruce revient s'installer à Edimbourg, toujours imbu de sa personne et dégageant une forte odeur de brillantine. Il trouve une âme charitable qui l'héberge gratuitement. Quant à Cyril, le chien d'Angus (qui est au désespoir), on ne le retrouve qu'à la fin. Le pauvre, soupçonné à tort d'avoir mordu des mollets innocents, s'est retrouvé à la fourrière en attente d'un verdict fatal. Heureusement que le témoignage de Bertie va le sauver. Pour en revenir à Ulysse, ses parents, Irène et Stuart, l'égarent à un moment donné dans les rues d'Edimbourg. Après quelques péripéties, tout rentre dans l'ordre. Le roman dégage un charme écossais indéniable. Lors de mon dernier voyage new-yorkais, j'ai vu qu'un 5ème tome était paru que l'on peut traduire littéralement par "L'insoutenable légèreté des scones": tout un programme! Petite anecdote en passant: dans une des librairies visitées (toujours à New-York), les romans d'Alexander McCall Smith étaient classés à la lettre M (ce qui me paraît aller de soi); mais dans une autre, ils l'étaient à la lettre S! Enfin, pour voir mes chroniques précédentes sur cette série, c'est ici
et là.