En ce sanctuaire - Ken Bruen
Dans En ce sanctuaire, publié chez Gallimard Noir, on retrouve pour la 7ème fois notre Jack Taylor. Il n'a pas encore rendu sa veste toutes saisons n°8234 (celles et ceux qui ont lu les
enquêtes précédentes savent de quoi je parle; sinon, voir mes billets des 05/12/2009 et 15/01/2010). Jack mène l'enquête à l'insu de son plein gré, après avoir reçu une missive dans laquelle est annoncée la mort de deux policiers, d'une nonne, d'un juge et hélas d'un enfant. On apprend peu de temps après que Jack sera le dernier de la liste. La lettre est signée d'un certain Benedictus. Ancien flic, Jack est très seul malgré la relation (un mélange d'hostilité et d'alliance précaire) qu'il entretient depuis des années avec une policière appelée Ridge. Cette dernière a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du sein. Jack n'a pas d'amis dans la police et surtout pas son ex-collègue Grady devenu son ennemi. Il se remet à boire jusqu'au delirium tremens, plein de remords d'avoir causé la mort (croit-il) de la petite fille mongolienne d'un couple d'amis. Il se fait le défenseur des homosexuels en détresse et son nouvel adversaire est une femme, une nonne "aux yeux brûlant d'une malfaisance pure". Tout se termine dans la crypte d'une cathédrale. Le roman se lit d'une traite (200 pages), il coûte 14,50 euros, et j'en redemande même si je trouve que Ken Bruen ne s'est pas trop foulé cette fois-ci, il se répète un peu.
PS: Je rajoute mention de la traduction du roman par Pierre Bondil: il m'a fait un commentaire ci-dessous sans même le dire! :-)