La commissaire n'a point l'esprit club - Georges Flipo
Je n'ai pas résisté quand je l'ai vu chez mon libraire, j'ai acheté et lu le dernier Georges Flipo, La commissaire n'a point l'esprit club (Editions de la Table ronde, 280 pages). Comme j'avais eu une impression mitigée suite à la lecture de La commissaire n'aime pas les vers, j'espérais que la nouvelle enquête de Viviane Lancier me plairait peut-être plus. Hé bien, désolée, mais non. J'ai été très déçue par ce roman (encore plus que l'autre). Il partait avec un handicap de taille: je l'ai lu juste après le Leonardo Padura (le contraste fut rude, je n'aurais pas dû). Viviane Lancier (toujours aussi peu sympathique, selon moi) est envoyée dans un club de vacances à Rhodes où le chef du village club, surnommé "Le King", a été retrouvé pendu en haut d'un mât dans un amphithéâtre. Elle a comme adjoint, non pas son cher Augustin Monot, mais un jeune inspecteur, Willy Cruyff. Je ne vous parlerai pas des personnages aux surnoms génériques ou particuliers tels que "Hétoilas", "Chéris", "Cocos", "Piqûre", "Picole", "Vent-Debout", "Clown", j'en passe et des meilleurs. Je n'ai pas bien compris comment Viviane et Willy arrivaient à démasquer le ou les coupables car je n'ai pas trouvé l'enquête clairement menée et décrite. Sinon, moi non plus, je n'ai pas l'esprit club.
S'il vous plaît, Georges, laissez Viviane à ses amours hypothétiques, à son (mauvais) caractère et à ses régimes amaigrissants et réécrivez des nouvelles, genre dans lequel vous êtes tellement doué (lire ici et là). Voilà, c'est dit.
PS: tous les goûts sont dans la nature: je dois ajouter que mon ami, qui l'avait lu avant moi, avait ri à plusieurs reprises lors des 30 premières pages...