Adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick, le film L'Agence (The Adjustement bureau) m'a fait passer un bon moment. C'est une romance sur fond de science-fiction qui se passe aux Etats-Unis à New-York, de nos jours ou bien dans un futur proche, à moins que cela soit dans un passé récent (qui sait?). David Norris (Matt Damon), célibataire, est appelé à devenir sénateur, mais il tombe amoureux au premier regard d'Elise (Emily Blunt), une ballerine qui pourtant disparaît très vite on ne sait où. Ce sentiment amoureux contrarie le Plan conçu par une Agence dirigée peut-être par Dieu lui-même. Commence pour David une recherche pour retrouver Elise qui durera trois ans. Il arrive à ses fins au grand dam des agents de l'Agence. Ces derniers portent des chapeaux Stetson qui leur permettent d'aller d'un endroit à l'autre en passant par des portes (toute distance est abolie). Elles débouchent sur des lieux comme un stade (alors qu'ils étaient dans une rue), un tunnel, un immense parking, un bureau... J'ai été sensible au côté ludique de l'histoire qui traite de la prédestination. Est-on maître de son destin? Est-ce que l'on a notre libre-arbitre? Les effets spéciaux relativement discrets mais très bien fait donnent du rythme, et pour une fois (comme me l'a fait remarquer une collègue), Matt Damon joue le rôle d'un amoureux (sauf erreur de ma part, c'est la première fois que cela arrive), et il le fait avec conviction. Mentions spéciales à Emily Blunt, toujours aussi ravissante, et à Terence Stamp qui joue un personnage savoureux. Les acteurs ont tous l'air de beaucoup s'amuser. Un film distrayant que je recommande.