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Le blog de Dasola
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30 septembre 2011

La fille du fossoyeur - Joyce Carol Oates

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J'ai été assez vite séduite et transportée par l'histoire de La fille du fossoyeur de Joyce Carol Oates (Collection signature, éditions du Seuil, 690 pages). C'est l'histoire sur 60 ans de la vie d'Hazel Jones, née Rebecca Schwart en 1936 sur un bateau en provenance d'Europe. Elle est la fille de Jacob et Anna, juifs allemands qui ont fui le nazisme. Rebecca, ses 2 frères Herschel et Gus et leurs parents mènent une nouvelle vie misérable aux Etats-Unis, en s'installant dans une maison en pierre située dans un cimetière d'une petite ville de l'Etat de New-York. De professeur de mathématiques en Allemagne, Jacob devient le fossoyeur du cimetière. C'est un homme violent qui est devenu amer. La mère souffre d'une sorte de dépression. Les enfants pâtissent. Devenue orpheline à 13 ans de façon tragique, Rebecca commence une nouvelle vie chaotique. Après la violence de son père, elle subira, très jeune, la violence conjugale en la personne de Niles Tignor avec qui elle aura un petit garçon, Niley (devenu Zack). Mais Rebecca/Hazel est une battante qui arrivera à vaincre les coups du sort grâce à son obstination (même si elle n'oublie pas ses origines). Sous sa nouvelle identité, elle connaîtra même l'amour et la douceur d'un homme, Chet Gallagher, pianiste de jazz. Ce très beau et ample roman est le deuxième de cet écrivain que je lis. Je vous le conseille. Quand vous le commencez, vous ne le lâchez plus.

27 septembre 2011

Fiims vus et non commentés depuis le 23/07/2011

Comme je prends du retard dans mes billets et que j'ai vu pas mal de films, voici un billet "groupé". J'ai constaté après coup que les  trois film évoqués (que j'ai plus ou moins aimés) étaient tous italiens.

Je recommande This must be the place de Paolo Sorrentino pour la prestation de Sean Penn méconnaissable avec son look gothique. Très bien dirigé, il compose un personnage appelé Cheyenne que l'on n'oublie pas de sitôt avec sa voix de fausset qui parle lentement. Il a un côté facétieux. Ce n'est pas une histoire facile à résumer, elle se passe en Irlande et aux Etats-Unis. Cheyenne, un ancien chanteur de rock désenchanté, vit donc retiré en Irlande avec sa femme Jane (Frances Mc Dormand, très bien), dans une grande demeure avec une piscine qui sert de terrain de squash. Plus tard, avec sa valise à roulettes, il part à la recherche du bourreau de son père (qui fut détenu dans un camp de concentration pendant la 2nde guerre mondiale). Cheyenne va parcourir l'Amérique d'est en ouest. Pendant son périple où il croisera des personnages divers et variés, Cheyenne va changer, va s'ouvrir aux autres. On se souvient de ce film pour son ton décalé. C'est un OVNI cinématographique dans lequel on admire la plus grande pistache du monde.

Je ne suis pas très familière de l'univers de Nanni Moretti, n'ayant vu que La chambre du fils. En tous les cas, Habemus Papam semble représenter une sorte de synthèse de l'oeuvre du cinéaste. Dans cette comédie dramatique, on retrouve des thèmes comme la psychanalyse, le sport et le monde du théâtre. Melville (Michel Piccoli), un cardinal, est élu pape lors d'un conclave après quelques tours de scrutin. Il pousse un cri de bête blessée quand il apprend la nouvelle. Un psychanalyste est appelé à la rescousse sans succès et Melville disparaît dans les rues de Rome. Le Vatican est en émoi car les fidèles attendent le nom du futur pape. Et ils vont attendre longtemps. Je retiens certaines scènes comme celles où les cardinaux jouent au volley-ball, où le garde suisse se fait passer pour le futur pape, et celle où les cardinaux retrouvent Melville dans un théâtre en pleine représentation. La vie est un théâtre. J'ai beaucoup aimé ce film.

Concernant Un tigre parmi les singes de Stefano Incerti, j'avoue que je n'ai rien compris ou presque à cette histoire. Dans ce film quasi-muet qui se passe à Naples, Toni Servillo grimace beaucoup et parle peu. Gorbaciov (titre original de ce long métrage), un comptable de prison (avec une tache de vin sur le front - comme l'homme politique russe) vêtu de chemises voyantes, mène une vie morne entre son travail de comptable (il reçoit des familles des détenus de l'argent qu'il place dans un coffre) et son addiction au poker. D'ailleurs, il se permet de prélever des sommes d'argent du coffre pour miser. Gorbaciov perd beaucoup et contracte des dettes qu'il ne peut rembourser. Entretemps, il tombe amoureux d'une jeune Asiatique. Le film se voit sans passion.

La suite dans un prochain billet.

24 septembre 2011

La lettre du Kremlin - John Huston

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Je l'attendais depuis longtemps, cette édition d'un film peu connu et peu diffusé de John Huston. La lettre du Kremlin date de 1970 (en pleine Guerre froide) et réunit des acteurs comme Max Von Sidow, Bibi Andersson, Richard Boone, Nigel Green, Patrick O'Neal, Lila Kedrova, Orson Welles et George Sanders (génial dans un de ses derniers rôle où il interprète un travesti qui tricote). On est loin des films de James Bond. C'est une histoire d'espionnage qui se passe en Russie, d'une lettre compromettante que les Américains voudraient bien récupérer. Les espions ne sont pas des enfants de coeur. Ce sont même des êtres dangereux et souvent sans scrupules qui n'hésitent à pas à torturer leurs victimes pour les faire parler. On sent que John Huston qui joue un petit rôle avait peu de considération pour ce genre d'individus. Sans vous dévoiler la fin, tout cela se termine mal, en point d'interrogation, mais pas de la façon que l'on pourrait croire. C'est un film très noir où les femmes sont malmenées. Les bonus du DVD sont un peu maigrichons mais comportent quelques interviews de journalistes qui parlent de l'oeuvre de Huston et replacent La lettre du Kremlin dans son contexte. Il nous est dit qu'en effet, il y a peu de films (à part les James Bond) qui traitent de l'espionnage de cette façon. En tout cas, je suis contente d'avoir revu ce film.

21 septembre 2011

Du domaine des murmures - Carole Martinez

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Pour le moment, j'ai décidé de ne pas trop me laisser tenter par la rentrée littéraire, ayant plusieurs PALs à écluser. Néanmoins, j'ai lu Du domaine des murmures de Carole Martinez (suite au billet d'Aifelle). Après Le coeur cousu qui m'avait beaucoup plu, j'ai été plutôt conquise par Du domaine des murmures (Editions Gallimard, 200 pages). J'ai été en particulier sous le charme de l'écriture de Carole Martinez et de son récit à la première personne du singulier. Quand l'histoire commence, l'héroïne, Esclarmonde, est morte. C'est donc un fantôme qui nous parle. En 1187, cette jeune femme de 15 ans, fille d'un riche seigneur du domaine des Murmures, a décidé de vivre emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château avant de même dire oui le jour de ses noces. Elle devient une sorte de sainte, de prophétesse que les gens alentour consultent. On lui prête des dons extraordinaires. Cette histoire peut se lire comme un conte sur la violence que les hommes exercent sur les femmes. Je ne sais pas s'il faut être croyant(e) ou non pour l'apprécier. En tout cas, choisir ce sujet et cette époque n'est pas banal. A vous de juger. Voir aussi les billets de Kathel, de Clara et de Lou.

PS du 08/11/2011: Je viens d'apprendre que Du Domaine des Murmures de Carole Martinez venait de recevoir le Prix Goncourt des Lycéens 2011 (la jeune génération a du goût).

18 septembre 2011

Tu seras mon fils - Gilles Legrand

Tu seras mon fils de Gilles Legrand (qui est aussi co-scénariste du film, avec Delphine Le Vigan dont le dernier roman vient de recevoir le prix du roman Fnac 2011) est un très bon film classique, bien interprété par Niels Arestrup, Lorant Deutsch, Patrick Chesnais et Valérie Mairesse, sans oublier Anne Marivin. L'histoire se passe de nos jours dans les vignobles du bordelais. Un père et un fils ne s'entendent pas. Paul de Marseul (Niels Arestrup) est déçu par son fils Martin qui n'a pas l'étoffe d'un grand vigneron. Il  n'arrête pas de l'humilier. En parallèle, le régisseur du domaine (Patrick Chesnais) se meurt d'un cancer. Le fils de ce dernier revient des Etat-Unis après plusieurs années d'absence. Là-bas, il avait des responsabilités sur un vignoble californien. C'est lui que Paul de Marseul voit comme son héritier. Bien entendu, un drame éclate et la fin, même si on la prévoit, est inattendue. On peut trouver quelques facilités dans le scénario, les dialogues. Le rôle est taillé sur mesure pour Arestrup. L'intermède à Paris m'a semblé inutile. Cette oeuvre se hisse au niveau d'un excellent téléfilm. Ceci étant, du fait que les acteurs sont tous excellents, et en attendant sa sortie en DVD, je vous conseille ce film.

15 septembre 2011

Balada triste - Alex de la Iglesia *

Je vais publier successivement des billets dans les jours qui viennent sur les films que j'ai vus depuis fin août 2011.

Je commence par celui qui est sorti déjà depuis le 22 juin, Balada triste, un film d'Alex de la Iglesia*, recommandé par quelques blogueurs comme Thomas Grascoeur. J'ai réussi à le voir car il se donne encore à des séances de midi dans une salle à Paris. C'est un film espagnol (pas conseillé pour tous les publics) tonitruant, foisonnant, outré, violent, et cru. L'histoire se déroule dans l'univers du cirque ou plus précisément parmi les clowns. En 1937, un clown blanc en costume se trouve enrôlé de force dans une milice de Franco. Il n'a pas froid aux yeux et tue à tour de bras. Il sera fusillé sous les yeux de son jeune fils, Javier. 36 ans plus tard, en 1973 (deux ans avant la mort de Franco), Javier devenu aussi un clown blanc est engagé dans un cirque. Il tombe tout de suite éperdument amoureux de la voltigeuse qui se trouve être la petite amie du clown au nez rouge, lequel est un être violent et peu recommandable mais qui fait rire les enfants. C'est l'histoire d'une rivalité amoureuse entre ces deux hommes hors normes qui aboutit à des extrémités que je vous laisse découvrir. C'est aussi l'histoire de l'Espagne sous Franco, même si ce n'est pas explicite. L'une des séquences finales qui se passe dans le futur mausolée dédié au Caudillo est absolument grandiose. Je peux vous dire que tout finit très mal et que la "Balada triste" du film est le titre d'une chanson dont le titre en entier est Balada triste de trompeta. Moi qui avais peur des clowns quand j'étais petite, ce film me les a fait voir sous un jour nouveau. Je vous recommande ce film pour son lyrisme, son histoire, pour la beauté de certains plans, et les acteurs sont formidables.

* et non Guillermo del Toro comme je l'avais écrit par erreur et comme me l'a fait justement remarquer Thomas (voir ci-dessous).

12 septembre 2011

Lieu de villégiature - Saint-Jean de Luz

Hé oui, comme Saxaoul, Alain et quelques autres l'avaient deviné, j'ai passé une semaine à Saint-Jean de Luz (Lohizune ou Lohitzun ["lieu boueux"] en langue basque) au pays Basque. Située à 10 km de la frontière espagnole, Saint-Jean de Luz est une agréable petite ville qui a gardé beaucoup de cachet avec son église Saint-Jean-Baptiste (où se sont mariés Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, le 9 juin 1660). Les rues sont bordées de jolies maisons basques assez bien conservées dans l'ensemble. Saint-Jean de Luz a une très grande plage de sable. C'est une baie cernée par 3 digues entretenues et conservées grâce à l'immersion régulière de blocs de béton. La technique est la même depuis le XIXème siècle. Saint-Jean de Luz, comme tout le pays basque, est attachée à ses traditions culinaires (fabrication et vente de macarons, mouchous - genre de macaron riche en amandes et pauvre en sucres - et chocolats) et sportives (pelote basque). Saint-Jean de Luz dispose d'un petit port sympathique qui fait face à Ciboure où se trouve la maison natale de Maurice Ravel. C'est la 3ème fois que j'y vais en vacances, et c'est chaque fois un plaisir renouvelé de rester dans cette jolie ville entre mer et montagne (La Rhune).

P1020524 Une rue. P1020498 La rue Gambetta (rue très commerçante).

  P1020522  La maison "Louis XIV".

P1020519  P1020520Voici la librairie "Le 5ème art" ouverte en novembre 2010 (rue Martin de Sopite) où une jeune femme pleine d'enthousiasme souhaite faire partager ses coups de coeur. Elle m'a dit que sa librairie "marchait" bien. Elle souhaite faire des mois à thème (Le Japon par exemple). Elle organise des ventes dédicaces. C'est un endroit vaste et clair. Je lui souhaite tous mes voeux de réussite.

P1020518 La maison natale de Maurice Ravel à Ciboure. Le temps du week-end des 3 et 4 septembre fut exécrable (malheureusement).

  P1020510 Ciboure vu du port de Saint-Jean de Luz.

P1020504 La maison de l'Infante.

P1020473  L'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste.

9 septembre 2011

Chroniques de l'ère Xénozoïque - Mark Schultz

C'est en cherchant des billets de blogs concernant des challenges BD que j'ai eu l'idée de chroniquer cette série que je [ta d loi du cine, squatter] possède, Chroniques de l'ère xénozoïque, de Mark Schultz. En effet, j'ai eu mon attention attirée par le nouveau challenge de Mr Zombie (2011-2012) sur les Comics. Et mes 6 tomes étaient édités... dans la collection "Comics USA" (Glénat) entre 1988 et 1993. Je viens d'en refaire une lecture séquentielle (je les avais achetés entre 1998 et 2003, d'occasion - et dans le désordre bien sûr!).

Dans cette collection, les titres des albums de cette version française en 6 tomes sont: t.1: Jack Cadillac. t.2: Hannah Dundee. t.3: Xénozoïque. t.4: Cadillacs & dinosaures. t.5: Destination Wassoon! t.6: Tenrec est mort!

Chaque album est composé de plusieurs courts épisodes (chacun avec son propre titre) construits autour de "l'arc narratif" général. Le 1er album brosse le tableau de la manière suivante: nous sommes au XXVIème siècle, dans l'ère xénozoïque (qui a succédé à l'ère quaternaire), la mer a manifestement monté, et, en 5ème vignette, un homme canarde un ptérodactyle. L'action principale se passe à la Cité sur la mer, où le nommé Jack Tenrec (surnommé "Cadillac") a hérité d'une place éminente. Arrive justement d'une autre cité, Wassoon, une (charmante) ambassadrice, Hannah Dundee. En p. 17, après quelques péripéties qui plantent le décor, ils s'envisagent d'une certaine manière. Il est à noter que la "carte" qui va donner les "lieux" où se déroulent les actions n'apparaît qu'à la fin du t.3.

Hannah et Jack ne sont pas indifférents l'un à l'autre - mais ont-ils le droit de se faire confiance pour les choses les plus sérieuses (l'intérêt de leurs cités respectives), à part, bien entendu, pour des broutilles telles que se sauver mutuellement la vie à maintes reprises dans ce monde dangereux et sauvage dont ils maîtrisent chacun différents aspect? Hannah fait montre de caractère. Sa cité est renommée pour les activités de chasse ou de pêche (mais s'y transmettent par oral des connaissances érudites du passé), là où la "Cité sur la mer" de Jack développe des fermes expérimentales et des centres de recherche pour repartir vers la croissance. Jack, lui, fait partie d'une lignée surnommée les "vieux-sang" prônant la non-intervention de l'homme sur son milieu et l'harmonie avec la nature. Nous en apprenons davantage (en même temps que les héros - mais avec des clés de lectures "contemporaines" qu'ils ne possèdent peut-être pas, dans "leur monde") sur le cataclysme qui s'est produit au début du XXIème siècle (uchronie - en 2010, "notre" civilisation semblait encore exister, mais pour très peu de temps, cf. début du t.5 - dessiné en 1988!). Par ailleurs, j'ai trouvé très intéressante la description d'un changement "politique" que l'on voit s'annoncer puis se réaliser, avec la mise en place d'un renversement de majorité au sein du "Conseil gouvernemental" de la Cité sur la mer.

Dans ce monde coexistent, au sein d'une nature grouillante de vie, différentes espèces de dinosaures, mais aussi d'autres animaux disparus tels que les mammouths, ou encore des insectes géants (dans certaines zones), et une humanité restreinte en nombre qui n'a que récemment émergé des abris souterrains où elle a passé quelques siècles pour survivre à une catastrophe dont la mémoire s'est perdue (dans le t.2, on aperçoit quelque chose qui ressemble assez à Fat Man, dans un niveau de sous-sol condamné). Des êtres reptiloïdes mystérieux, les "Griths", semblent avoir des connaissances poussées sur cet univers, mais ne communiquent qu'avec quelques humains sélectionnés par eux.

J'ai cru détecter dans les premiers épisodes une certaine influence de Will Eisner (The Spirit), notamment par le dessin caricatural des visages et des "mouvements". Au fil des années, l'auteur dessine ses héros de manière de plus en plus réaliste (mention spéciale pour la belle Hannah Dundee, et pour sa rivale auprès de Jack, Dahlgren - ce que l'on découvre dans le t.4). Il est à noter que cette édition "Comics USA" ne publie peut-être pas les histoires dans l'ordre (on s'en rend compte par des allusions à ce qui s'est passé "avant"), le lecteur attentif peut détecter des problèmes de chronologie (dans le t.3, une note en bas de page signale que tel épisode prend place avant tel autre paru dans le t.1!). Pour varier la forme narrative, certains épisodes ont la forme de rapports de recherches ou de comptes-rendus diplomatiques.

Dans cette série, un certain nombre d'éléments me font penser à Edgar Rice Burroughs (Tarzan, John Carter, Pellucidar...): les dinosaures (comme à Pal-ul-don - cf. épisode "Tarzan dans la préhistoire"), l'opposition entre 2 cités (structure narrative fréquente chez le père de Tarzan...), dont l'une s'appelle Wassoon (Barsoom / Mars dans la série John Carter de Burroughs (avec une tribu de guerriers verts nommée "warhoons"): est-ce neutre - je ne suis pas anglophone?), une ancienne civilisation disparue (Mars...). Dans le t.6, "Tarzan" est même expressément évoqué par Hannah Dundee, qui en tant que spécialiste de la civilisation ancienne connaît ses classiques littéraires... Et Tenrec et Dundee ont parfois un petit quelque chose de Jane et de Tarzan lors de certaines de leurs aventures! Mais la BD, qui évolue sur plusieurs registres, contient aussi des éléments comiques (humour de type pince-sans-rire, clins d'oeil au lecteur...), en même temps qu'un manichéisme "de façade" assumé (les bons sont les bons et les méchants les méchants). Je ne lui trouve pas vraiment le même "ton" que, par exemple, La terre de la bombe de Ramaïoli et Durand (autre BD post-cataclysmique), que je trouve beaucoup plus cynique et dur.

Je n'en dirai pas davantage sur le contenu détaillé de chacun des albums (j'espère avoir donné envie de les découvrir), d'autant moins que - aaargh, frustation intense - le 6e tome, titré Tenrec est mort!, se termine sur un suspense haletant... Il y a eu, il y a quelques années, une réédition (en N&B, en 2 volumes, chez Akileos), que je ne connais pas: celle-ci contiendrait l'équivalent d'un t.7 (même si, par ailleurs, la série reste inachevée)? Et il paraît même que les épisodes y sont publiés dans l'ordre chronologique! Je n'ai plus qu'à les chercher en bibliothèque...

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C'est Dasola qui est revenue de vacances et qui a photographié les couvertures des 6 albums détenus par Ta d loi du cine [le 10/09/11].

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5 septembre 2011

Océans - Jacques Perrin & Jacques Cluzaud

Cherchant désespérément sur quoi écrire, je [Ta d loi du cine, squatter] retrouve quelques notes prises il y a fort longtemps pour un billet que j'ai toujours eu la flemme de rédiger. Hop!

Océans, sorti le 27 janvier 2009, nous l'avions vu, Dasola et moi, en avant-première, presque deux mois auparavant. En fait, je m'étais fait "racoler" devant l'UGC Ciné Cité Les Halles et m'étais vu proposer l'invitation, parce que je rentrais dans les quotas nécessaires au panel (et, oui, j'avais eu le droit d'y aller accompagné!). A la fin, il y avait un long questionnaire à remplir, mais je ne pense pas que, à ce stade, ça pouvait changer quoi que ce soit au film...

La presse en ayant abondamment parlé et reparlé, notamment à l'occasion de ses passages à la télé (je ne l'ai pas regardé, pour ma part), je me bornerai à "critiquer" les défauts (à mon avis) de ce film.

Je me rappelle encore les très belles images du début, les oiseaux de mer qui pêchent en piqué, filmés alternativement dans les airs et sous l'eau (comme dans La marche de l'empereur?). En général, les parties concernant les animaux sont magnifiques. On nous montre des oiseaux, des morses, des iguanes et des poissons magnifiques et spectaculaires, d'accord. Je n'ai vraiment pas vu la nécessité du vieil homme et de l'enfant, qui n'apportent pas grand-chose si ce n'est une pseudo-réflexion philosophique. Et ça manque un peu de sous-titres. Il me semble enfin avoir regretté un défaut d'explications (d'incrustations?) sur les lieux concernés (notamment, les musées). Sans doute que ce film était taillé sur mesure pour le marché anglo-saxon (le peu de texte qu'il y avait était en anglais, dans la version vue en avant-première)? Le fait qu'aucun requin n'ait été martyrisé pour ce film (ceux à qui on coupe les ailerons avant de les rejeter à la mer sont des "animatronix"), c'est bien, mais c'est anecdotique. Personnellement, en tant que carnivore (et piscivore!) qui s'assume, la mention "Aucun animal n’a été maltraité durant le tournage" m'avait paru un peu ridicule voire hypocrite, alors que les opérations de pêche reconstituées existent bel et bien. Il n'est pas non plus question de pollution. Ca a un côté un peu "bien-pensant", un peu moralisateur (comme si on jugeait le spectateur quelque peu débile?). Enfin, peut-être est-ce un film destiné à prendre date, et à revoir en 2050 (restera-t-il des dauphins, des requins... et des pêcheurs?).

1 septembre 2011

Lancement d'un tag sur les séries de BD?

C'est (la fin de) l'été, Dasola est partie et risque d'être peu à portée d'ordinateur, je (Ta d loi du cine) peux danser - pardon, squatter ce blog (j'ai les clés) comme l'an dernier!

Pour commencer, un billet que je procrastinais depuis fort longtemps. Le "Tag des 15 auteurs" (qui a pas mal tourné en 2010) m'inspire, pour ma part, une liste de 15 séries de BD. Règle du jeu: entendons par série au moins trois albums avec les mêmes héros...
Je vais éviter aussi bien les "incontournables" datant d'il y a plusieurs décennies (Tintin, Spirou, Corto Maltese, Astérix, Lucky Luke...) que les "blockbusters" actuels (Thorgal, Largo Winch...), sans même parler des Manga (ceci est une autre histoire [cf. billet du 15/11/2017!]). 
Je privilégierais en ce qui me concerne des séries sans doute assez peu connues, mais dont j'apprécie assez les "histoires d'hommes". Il s'agit plutôt de séries réalistes (au moins dans le scénario, sinon toujours dans le dessin). La plupart de ces séries sont "terminées", mais certaines sont toujours "en cours". Mes exemplaires, en général, je les ai achetés d'occasion...

Bien entendu, en tant qu'initiateur, je triche: je m'accorde davantage que 15 minutes pour lister toutes les informations sur 15 séries de BD importantes pour moi. J'ai encore triché sur le nombre puisqu'il y en a 17 en tout... C'est vrai que j'aurais pu aussi considérer que 2 séries ont le même auteur; ou bien qu'il existe, à tout le moins, une "convergence intellectuelle" entre Frank Cappa et Johnny Focus... Les séries sont classées selon l'ordre du "BDM" (une bonne référence en matière de BD), dont je tire également les infos sur auteurs [sauf dates venant de Wikipedia] et parutions.
Et enfin, s'il est hors de question que je "tague" 15 autres personnes, ... je vous convie à le faire si l'idée vous en plaît! C'est parti...

15 séries de Bandes dessinées qui, pour moi, valent la peine d'être lues:

Air mail
Dessin et scénario: Micheluzzi (1930-1990).
3 vol., parus de 1984 à 1986 chez Dargaud.

Buddy Longway et Jonathan Cartland (deux séries qui se croisent)
Buddy Longway: Dessin et scénario Derib, 20 vol., parus de 1974 à 2006 chez Le Lombard.
Jonathan Cartland: Dessin Michel Blanc-Dumont, scénario Laurence Harlé (1949-2005), 10 vol., parus de 1975 à 1995 chez Dargaud.

Le Chariot de Thespis
Dessin: Rossi, scénario Bonifay (sur les 2 derniers vol.)
4 vol., parus de 1982 à 1988 chez Glénat.

Dorian Dombre
Dessin: Francis Vallès, scénario José-Louis Bocquet.
3 vol., parus de 1989 à 1991 chez Glénat.

Les Fils de l'Aigle
Dessin et scénario: Faure (sauf les 5 premiers vol., scénario Vaxelaire).
11 vol., parus de 1985 à 1998 chez 4 ou 5 éditeurs et ré-éditeurs...

Frank Cappa
Dessin et scénario: Manfred Sommer (1933-2007).
4 vol., parus de 1984 à 1989 aux Humanoïdes associés puis chez Kesselring.

L'Indien français et Zoulouland (ces deux séries dessinées par Ramaïoli ont fini par se rejoindre).
L'indien français: Dessin Ramaïoli, scénario René Durand; 8 vol., parus de 1978 à 1992 chez Glénat (le dernier chez Soleil Productions).
Zoulouland: Dessin et scénario Ramaïoli (sauf. vol.1 René Durand); 18 vol., parus de 1987 (vol.1 chez Lavauzelle) à 2003 chez Soleil Productions.

Ivor
Dessin et scénario: Zoran.
5 vol., parus de 1986 à 1988 chez Le Lombard.

Jimmy Tousseul
Dessin: Desorgher, scénario Desberg (avec Despas pour les 2 derniers, série "Les nouvelles aventures de Jimmy Tousseul").
15 vol., parus de 1989 à 2008 chez Dupuis, puis aux éditions Caravelle et enfin chez Glénat qui a republié la série.

Johnny Focus
Dessin et scénario: Michelluzi (1930-1990).
3 vol., parus en 1985 chez Kesselring et chez Artefact.

Jonathan
Dessin et scénario: Cosey.
14 vol., parus de 1977 à 2008 chez Le Lombard.

Julien Boisvert
Dessin: Michel Plessix, scénario Dieter.
4 vol., parus de 1989 à 1995 aux Editions Guy Delcourt.

Mérite maritime
Dessin: Stéphane Dubois, scénario Alain Riondet (1945-1998).
3 vol., parus de 1992 à 1997 chez Casterman.

Les Peaux-rouges
Dessin et scénario: Hans Kresse (1921-1992).
9 vol., parus de 1974 à 1982 chez Casterman.

Soda
Dessin: Luc Warnant (2 premiers vol.) puis Bruno Gazzotti, scénario Tome.
12 vol., parus de 1987 à 2005 chez Dupuis.

****************

PS: suite à un échange "hors-blog", on m'a fait remarquer que je n'avais pas précisé ce que j'attendais des blogueurs: dont acte. Hé bien, sur le modèle du "tag des 15 auteurs" (qui ramène encore plusieurs dizaines de blogs différents quand on fait une recherche sur G**gle...), il s'agit de donner sur votre blog "votre" liste de 15 séries de BD favorites, théoriquement sans y passer plus de 15 minutes, et héroïquement de repasser le bébé à 15 autres blogueurs nommément cités en les mettant au défi d'en faire autant. Un "tag", quoi.

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