Oslo, 31 août, librement adapté d'un roman de Drieu La Rochelle, Le feu follet, est un film que je vous conseille de ne pas rater. Cela commence comme du Perec, "Je me souviens" de ce jour où il se passe plein de choses pour quelques personnes que l'on entend en voix "off". Puis une date et un lieu apparaissent: Oslo, 31 août, qui sera le dernier jour de la vie d'Anders. Profitant de la permission d'une journée accordée par la maison de santé où il vient de passer quelques mois pour une cure de désintoxication, Anders renoue avec d'anciennes connaissances, il passe un entretien d'embauche sans aller jusqu'au bout et essaie surtout d'appeler sans succès une petite amie à qui il laisse des messages. Anders se rend compte que la vie a continué sans lui. Il n'attend plus rien de sa vie gâchée (il n'a pourtant que 34 ans). Il n'y a rien de larmoyant dans cette histoire qui se termine par quelques notes de piano. L'acteur principal est remarquable. Je ne connaissais pas le réalisateur. Je suis contente d'avoir réparé cette lacune. Il y a vraiment de belles choses venant du cinéma nordique.
Commentaires sur Oslo, 31 août - Joachim Trier
- des belles choses, pas que dans le cinéma !
- C'est un bon film, l'acteur principal est très bien, mais je n'ai pas aimé le côté très sombre et revenu de tout. Et puis j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu cette histoire plusieurs fois. Il y a eu un festival du film nordique à Rouen pendant 20 ans, et c'était un défilé de tous les malheurs de la terre ...
- Toujours hanté par ce film, presque deux semaines après. C'est qu'il a dû se passer un truc ! Un film magnifique en tout cas, simple et bouleversant, avec sans doute ce qui restera comme la plus belle scène de l'année (pour l'instant, mais elle tellement sublime que je ne vois pas comment elle pourrait être détrônée !), celle de la ballade à vélo à l'aube avec les nuages de fumée de l'extincteur. Un pur moment de grâce et de magie cinématographiques...
- J'avais lu de très bonnes critiques, c'est donc enthousiaste que je suis allée le voir mais... rien. Enfin pas totalement, il y avait du bon mais je l'ai trouvé relativement ennuyeux et parfois long. Le début m'a semblé ne pas s'intégrer avec le reste (qui sont les personnages qui parlent ?) il y aurait eu plus à approfondir du côté de sa famille qui n'a pas l'air de le soutenir.
Juste après, je suis allée voir Martha Marcy May Marlene qui m'a vraiment plu même si j'ai un doute sur la fin ^^ - DébatJe trouve que ce film est en effet à la fois très réussit et en même il y a un malaise dans la description que Trier fait de la jeunesse. J'ai moi même participé à un débat critique sur un site autours de ce sentiment très particulier que procure Oslo, 31 Aout.Le site c'est kusanaki.fr
http://kusanaki.fr/critiques/oslo-31-aout-le-critique-ne-deviendra-donc-jamais-adulte/
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