Starbuck - Ken Scott
Comme, en ce moment, je suis un peu paresseuse pour chroniquer des livres (et vu que je n'ai eu aucun vrai coup de coeur), je continue avec un billet cinéma. Surtout qu'actuellement, il y a sur les écrans quelques films assez divertissants: la preuve en est avec Starbuck (sans le "s" à la fin), surnom de David Wosniak, le père aux 533 enfants dont 142 qui veulent connaître ce géniteur inconnu. Dans la province de Québec, le David en question, 42 ans, fils d'un émigré polonais, est endetté jusqu'au cou et est poursuivi par des créanciers peu recommandables. David Wosniak travaille dans la boucherie familiale: il charge et décharge la viande (il oublie d'ailleurs souvent d'effectuer une tâche ou l'autre). A part ça, David est amoureux d'une charmante petite fliquette qui tombe enceinte de ses oeuvres. Monsieur Wosniak, qui aime faire le bien autour de lui, devient l'ange gardien de ces jeunes adultes (ils ont tous entre 18 et 20 ans) nés grâce aux dons de sperme que le jeune David a fait dans une clinique pendant deux ans presque 20 ans auparavant (cela lui a rapporté pas mal d'argent à l'époque). Je ne saurais trop vous conseiller ce film très sympathique, qui ne tombe jamais dans la niaiserie, et vous apprécierez les sous-titres qui émaillent le film... car la langue québécoise, ce n'est pas de la tarte, quand on n'est pas habitué. Film idéal à voir en ce début d'été.
Sinon, 4 ans et demi après mon billet sur la pub au cinéma, je trouve que la situation est bloquée à un pitoyable statu quo. Les pubs sont toujours les mêmes ou presque et elles sont toujours aussi laides. Je suis souvent excédée avant même que le film ne commence. Mention spéciale du mauvais goût à la pub Orangina.