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29 mars 2013

Glacé - Bernard Minier / Dark Horse - Craig Johnson

Voici deux romans que je vous recommande. Le premier a été pas mal chroniqué sur la blogosphère. Et le deuxième est le premier roman que je lis de cet écrivain qui est apprécié parmi les blogueurs.

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Glacé (Edition Pocket, 720 pages) de Bernard Minier (c'est son premier roman) est un coup de maître. J'ai trouvé l'enquête haletante. L'histoire se passe dans la région de Saint-Martin-de-Comminges dans les Pyrénées, où un institut psychiatrique (l'institut Wargnier) abrite des criminels irrécupérables. La mort d'un cheval de grand prix (après avoir été tué, il a été décapité et dépecé, avant que sa carcasse soit suspendue en haut d'un téléphérique) marque le début d'une histoire de vengeance longtemps mûrie. Diane Berg, une jeune psychologue suisse qui vient d'être engagée dans l'institut, découvre des choses anormales au sein de l'établissement. Pendant ce temps, le commandant de police Servaz mène l'enquête sur la mort du cheval, qui appartenait à Eric Lombard, un homme richissime très influent. Par la suite, deux meurtres de notables de Saint-Martin mettent en émoi la population. Je ne vous dirai rien de plus, si ce n'est que j'ai "dévoré" les 700 pages, sans y trouver aucune longueur. A lire absolument.

 

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Dans Dark Horse de Craig Johnson (Editions Gallmeister, 320 pages), on retrouve le personnage récurrent de Walt Longmire, shérif d'un comté du Wyoming, qui décide d'enquêter sous couverture. Mary Barsad est accusée d'avoir tué son mari, Wade Barsad, de six balles dans le corps, après que celui-ci ait mis le feu à l'écurie de leur ranch. 7 chevaux ont été brûlé vifs. Bien que Mary ne soit pas très coopérative, Walt est convaincu qu'elle est innocente. Il se fait passer pour un employé des assurances pour mener son enquête. L'écrivain prend son temps pour installer son récit, dans lequel la nature joue un rôle essentiel, par exxemple avec le chant de la sturnelle (de l'est et de l'ouest) qui permettra à Walt de découvrir la vérité. Une belle jument sera d'une grande aide à Walt pour semer le tueur. On peut noter la présence de Henry Standing Bear, représentant de la nation Cheyenne, autre personnage récurrent des romans de Craig Johnson semble-t-il. Je compte bien lire au moins un ou deux autres romans de l'écrivain comme Little Bird ou Le Camp des Morts.

26 mars 2013

Le mur invisible - Julian Pölsler

Ce film (sorti dans peu de salles et qui ne se donne pratiquement plus à Paris, malheureusement) est l'adaptation d'un roman du même nom (publié en 1963) de Marlen Haushofer (1920-1970), que j'avais lu il y a plusieurs années et que je vous conseille. L'univers du roman est à la limite du fantastique et de la science-fiction. A la fin du XXème siècle, une jeune femme s'installe dans un chalet d'amis dans les Alpes autrichiennes. Elle se retrouve, le lendemain matin de son arrivée, isolée du reste de monde (il n'y a plus aucun signe de vie humaine). En effet, pendant la nuit, un mur transparent s'est érigé, l'empêchant de repartir par où elle était venue. Ce mur assez haut, dont on n'arrive pas à voir les limites, forme une sorte de protection. Cette femme et les animaux autour d'elle semblent être les seuls survivants de cette région terrestre, où le paysage n'a subi aucun dommage et où l'on entend le brame du cerf. Pendant tout le film, on écoute parler la femme en voix "off". Elle s'adresse à nous en lisant son journal qu'elle rédige sur des feuilles volantes. Elle raconte sa nouvelle vie entourée de "Lynx", un chien, de "Bella", une vache, et d'une chatte, auxquels viendront s'ajouter un petit taureau et un chaton angora. Cette citadine se met aux durs travaux des champs suivant les rythmes des saisons. Quand le film se termine, 3 ans se seront passés. Elle n'a plus de papier pour écrire, des animaux sont morts mais la femme espère que quelque chose arrivera, elle en est sûre. On ne sent nul désespoir dans son comportement, elle continue. Martina Gedeck, présente de la première à la dernière image, est remarquable (elle jouait le rôle principal dans La vie des autres). Le film (le premier du réalisateur) n'est pas austère du tout et s'il passe par chez vous, allez le voir. Lire le billet d'Alex et celui de K.

23 mars 2013

Coup de "griffe" contre les bouleversements de Canalblog

Cela fait un moment que ça me "chatouille" et que ça me "gratouille", mais moi, Dasola, "canablogueuse" depuis 6 ans, en ai un peu assez de voir débarquer à l'improviste des innovations, prises d'initiative et autre de la "team" de canalblog sans autre forme de procès. Depuis à peu près 8 mois, plein de choses ont changé sur la plateforme, comme le fait que l'on ne peut plus faire de tri par commentateurs (heureusement que mon statisticien est là...); il y a des rajouts de fonctionnalités qui ne me semblent pas nécessaire. La dernière en date [21/03/2013] s'appelle "Carrousel" et je ne comprends absolument pas à quoi ça sert [dernière minute, "ils" viennent de supprimer cette option]. Maintenant, les visiteurs peuvent recommander un billet, le noter (bof). Par ailleurs, mon statisticien ne décolère pas sur le fait que la date des commentaires n'est plus affichée en valeur absolue (date et heure précises) mais en date relative (il y a 3 ans, il y a un mois, il y a dix jours, il y a quelques secondes). On sent que Canalblog veut se rapprocher de la manière de faire des "réseaux sociaux", et ça, je n'y suis pas favorable. Je ne suis inscrite ni sur F*ceb**k, ni sur T**tter ni sur d'autres, et je ne suis pas près de le faire. Et vous, (canal)blogueurs, qu'en pensez-vous?

20 mars 2013

Le monde à l'endroit - Ron Rash

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Le monde à l'endroit (Edition du Seuil, 280 pages) est le troisième roman de Ron Rash que je lis après Serena et Un pied au paradis. J'avoue avoir été un peu déçue, car l'histoire ne m'a pas passionnée. Dans les Appalaches (en Caroline du Nord), Travis Shelton, 17 ans, pêche à la mouche et tombe sur des pieds de marijuana qu'il vole dans le champ de Toomey, un propriétaire peu recommandable. Il lui en coûtera son tendon d'Achille. Le père de Travis, intransigeant, ne pardonne pas à son fils son comportement. Travis se réfugie chez Leonard, un dealer, ancien professeur, qui l'incite à passer un examen qui ressemble au baccalauréat. Mais Le monde à l'endroit raconte aussi un fait tragique de l'histoire des Etats-Unis qui s'est déroulé pendant la guerre de Sécession. Il y eut une tuerie à Shelton Laurel en 1863: des Confédérés ont tué une dizaine d'hommes dont trois adolescents qu'ils soupçonnaient de sympathies unionistes. Travis et quelques autres se trouvent être des descendants de certains protagonistes de cette tragédie. Entre chaque chapitre, il y a des extraits d'un journal qu'un médecin a tenu entre 1850 et 1863. J'ai été frappée par la précision des diagnostics et des remèdes de l'époque: c'est "ça passe ou ça casse". Ce médecin fut partie prenante dans ce qui s'est passé à Shelton Laurel. Ce sont, à mon avis, les passages les plus intéressants du roman. A vous de voir.

Lire les billets d'Aifelle et Keisha.

17 mars 2013

No - Pablo Larrain

Après Tony Manero (que je n'ai pas encore vu) et Santiago 73, Post-mortem, voici No, le nouveau film de Pablo Larrain. C'est pratiquement du docu-fiction (l'histoire est vraie). Avec No, le réalisateur continue son exploration de la période de la dictature du Général Pinochet. En l'occurence, il filme la fin de ce régime en entremêlant images d'archives télévisées et fictionnelles de façon habile. Pour ce faire, le réalisateur a filmé en vidéo analogique avec une image de format presque carré et des couleurs baveuses. Pablo Larrain nous raconte comment la campagne publicitaire du "No" qui n'avait rien de virulente (elle prônait la joie du changement) a chassé du pouvoir le Général Pinochet en 1988. Le général avait eu l'idée d'organiser un référendum pour savoir si le peuple chilien voulait encore de lui. Le "No" a gagné et la démocratie a triomphé. Cette campagne du "No" a été orchestrée par un jeune publicitaire René Saavedra issue d'une famille militante de gauche, père divorcé d'un jeune garçon et passionné de skate-board. Quand on voit les bribes de film de la campagne pour le "No", on se demande comment le parti du "No" a fait pour gagner: c'est assez ringard et laid, mais elle a convaincu. Et nous spectateurs, on jubile. Je vous conseille donc d'aller voir ce film dont le principal atout est Gaël Garcia Bernal qui s'impose de plus en plus dans des rôles intéressant. Il a mûri et il est vraiment très bien.

14 mars 2013

Au bout du conte - Agnès Jaoui

J'étais certainement dans de très bonnes dispositions, mais Au bout du conte d'Agnès Jaoui m'a beaucoup plu, malgré la musique (au bout d'un moment, elle m'a crispée), et malgré un scénario un peu faiblard. Les atouts de ce film sont d'abord et avant tout les acteurs, Jean-Pierre Bacri en tête, avec sa tête de grincheux complétement désabusé. Il est tordant en professeur d'auto-école qui sait quel sera le jour de sa mort (le 14 mars, si, si). Il l'apprend à l'occasion de l'enterrement de son propre père. J'aime le fait qu'il y ait dans ce film des acteurs de théâtre que l'on ne voit pas souvent: Dominique Valadié, Didier Sandre, Laurent Poitrenaux. Laura (Agathe Bonitzer), un mélange du Petit Chaperon rouge et de Cendrillon, rêve du Prince Charmant. Elle croit l'avoir trouvé en la personne de Sandro, jeune musicien compositeur de musique contemporaine, avant qu'elle ne se retrouve prise dans les griffes (si je puis dire) du Grand méchant loup (Benjamin Biolay). L'histoire n'est pas facile à raconter (à la différence d'un conte), mais ce n'est pas bien grave et je me suis sentie toute guillerette quand je suis sortie de la projection. C'est un film vraiment très sympa, souvent drôle, où Agnès Jaoui joue le rôle d'une fée avec plein d'enfants autour d'elle. A vous de juger.

11 mars 2013

Miséricorde - Jussi Adler Olsen / L'enfant de Neanderthal - Thierry Bethune

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Ca y est, j'ai terminé Miséricorde (Editions Livre de Poche), le premier roman d'une série de Jussi Adler Olsen. Cet écrivain danois fait fureur sur la blogosphère avec ses trois romans déjà parus en francçais. Pendant 510 pages, j'ai suivi avec grand intérêt la première enquête de Carl Morck et de son assistant Hafez, seuls membres du département V, créé tout récemment au sein de la police danoise. Nous sommes en 2007. Carl Morck sort d'une enquête traumatisante dans laquelle un des ses collègues a été tué et l'autre paralysé à vie. On demande à Carl et à Hafez, qui forment au départ un duo improbable, de reprendre des affaires plus ou moins classées. Ils choisissent le cas de Merete Lyngaard, jeune femme politique pleine d'avenir disparue à bord d'un ferry, en 2002, cinq ans auparavant. Le récit alterne la progression de l'enquête et le calvaire qu'endure Merete dans un immense caisson: elle a été enlevée et elle vit sequestrée depuis lors dans des conditions effroyables. Une des choses qui la fait tenir, c'est l'espoir de revoir un jour son frère Oluf qui souffre de problèmes neurologiques consécutifs à un accident de voiture. Le roman est absolument haletant et les personnages intéressants. Je ne manquerai pas de lire les deux romans suivants, Profanation et Délivrance. Lire les billets d'Aifelle, Yv, Lystig, Valérie et beaucoup d'autres. Sinon, voici un lien pour avoir un avis sur Délivrance, le troisième roman paru de cet écrivain.

 

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Voici maintenant L'Enfant de Neanderthal, le premier roman de Thierry Béthune (Editions Albin Michel, 280 pages), un roman dont l'histoire qui se situe à la limite de la science-fiction sort vraiment de l'ordinaire (elle reste assez invraisemblable). Abel nous narre son histoire dont les origines remontent à plus de 28 800 ans, au temps où des Neanderthaliens (peut-être les derniers de l'espèce) furent massacrés par les hommes de Cro-Magnon dans le sud de la France. De nos jours, grâce aux avancées dans la génétique, les découvertes de l'ADN et la fécondation in vitro, Lorraine Sandel alias Louise Miller a mis au monde un garçon, Abel Inuk, enfant aux cheveux blonds mais au type prognathe (il est très laid). Quand le roman débute, Abel, âgé de 22 ans, est en fuite depuis que sa mère et l'ami de celle-ci, un médecin à la retraite, ont été assassinés un an auparavant. Abel se rend compte qu'il n'est vraiment pas un être comme les autres. Grâce à quelques relations de sa mère et aux services secrets français (?), il arrive à se cacher et à changer physiquement d'apparence afin d'échapper aux griffes de tueurs à ses trousses. On sent que Thierry Bethune s'est passionné pour la préhistoire et la renaissance d'espèces disparues grâce à l'ADN. C'est un roman bien écrit et intéressant mais qui reste superficiel dans le propos. A vous de voir.

8 mars 2013

La Demora (Le Retard) - Rodrigo Plà

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C'est dans des cas comme celui-là que je me dis que je suis contente de tenir un blog pour pouvoir défendre un film notable qui sort dans un circuit réduit et dont la presse parle peu.

Trois semaines après sa sortie, La Demora, film franco-mexico-uruguayen, n'est pratiquement plus à l'affiche à Paris (1 séance par salle et par jour) et c'est tout à fait dommage car le nouveau long-métrage du réalisateur de La Zona vaut vraiment la peine d'être vu. C'est un "petit" film qui peut toucher beaucoup de monde par le sujet traité sans aucun misérabilisme. Il nous raconte une histoire simple. En Uruguay, à Montevideo où le vent souffle et les nuits sont fraîches, Maria est une femme seule pour s'occuper de ses trois enfants et d'Agustin, son vieux père en bonne santé mais qui perd la mémoire. Pour subvenir aux besoins de sa famille, elle fait de la couture (elle coud des pièces en toile de jean) en tant qu'intérimaire pour une grande entreprise. Ayant peu de temps pour elle, elle se rend compte que son père qui n'est pas vraiment autonome représente une charge de plus en plus lourde. Son père accepte de partir dans une maison de retraite publique. Mais il n'est pas assez indigent pour être accepté. Peu de temps après, Maria prend une terrible décision: elle abandonne son père sans ses papiers dans une zone d'habitation très éloignée. Sans vous révéler la fin qui est belle, on sort émus de la projection dans laquelle il n'y a pas de jugement porté contre Maria malgré son acte répréhensible. Ce film nous parle de l'abandon des personnes âgées pour des bonnes ou mauvaises raisons. A mon avis, cela peut ou pourra arriver en France. Les deux acteurs principaux sont remarquables, surtout Carlos Vallarino, un acteur non professionnel qui joue Agustin. S'il passe par chez vous, allez le voir.

Lire le billet très positif de PierreAfeu.

5 mars 2013

Sans tête - Jean-Michel Roche / Sans emploi, tomes 1 et 2 - Jibé

 

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Avec Sans tête de Jean-Michel Roche (Editions Pavillon noir), j'ai fait la connaissance de la commissaire Fabienne Quinot, ravissante petite blonde aux yeux gris (elle n'a pas les mêmes problèmes de poids que la commissaire de Georges Flipo, ni le même caractère). Elle est entourée d'une équipe qui lui est toute dévouée. Envoyée en Provence près de Bandol pour enquêter sur un cadavre d'une femme de 40 ans trouvée SUR un cercueil dans un caveau (le cadavre momifié n'a pas de tête), il faudra tout son flair et l'aide en particulier de son ami/amant journaliste pour découvrir par qui et pourquoi Sylvie Lepautre, pédégère d'une grande société de cosmétiques, a été assassinée. La franc-maçonnerie dont l'auteur semble connaître les dessous joue un rôle dans l'affaire. Sans donner plus d'indices, je dirais que le cadavre n'est pas forcément celui que l'on croit. C'est un roman qui se lit très agréablement même s'il y a quelques facilités dans les descriptions, les expressions (les dialogues font parfois un peu "artificiels", avec des "mots d'auteurs" qu'on n'entendrait guère au quotidien). C'est en tout cas suffisamment distrayant pour que j'aie envie de lire, un de ces jours, le livre précédent de Jean-Michel Roche: Etranges affaires au quai des Orfèvres.

 

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Sans emploi 1 (J'ferai ça demain) et Marche ou rêve (Sans emploi - tome 2) de Jibé (Editions Marabout/Marabulles) sont deux BD très sympas où l'on fait la connaissance de Constantin, 22 ans, qui n'arrive pas à se résoudre à travailler (travailler c'est fatiguant), un peu dragueur, très allergique aux poils de chat, qui en prend à son aise avec la vie, pas compliqué, vivant aux crochets de son copain Jean. Constantin veut quand même prouver aux filles qu'il n'est pas un "loser". Ce personnage d'"adolescent attardé" est mis en situation dans des "strips" qui se suivent avec un embryon d'histoire. C'est souvent drôle. On sent qu'il y a du "vécu" dans ce que Jibé nous raconte. J'aime beaucoup les dessins pas forcément expressifs mais j'ai apprécié que le texte des "bulles" soit très lisible. La fin du deuxième volume annonce un troisième que je lirais volontiers. A noter que, pour la publication "papier", l'auteur avait retravaillé (et redessiné dans certains cas) les strips parus sur son bdblog.

2 mars 2013

Alceste à bicyclette - Philippe Le Guay / Möbius - Eric Rochant

Suite au billet de Gambadou, je suis allée voir Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay (Les femmes du 6ème étage). C'est l'occasion de voir Fabrice Luchini en forme dans le rôle d'un acteur retiré du monde du spectacle depuis plus de 3 ans. Gauthier Valence (Lambert Wilson), star d'une sitcom, voudrait monter Le Misanthrope de Molière au théâtre. Pour ce faire, il a l'idée d'aller jusqu'à l'île de Ré où vit Serge Tanneur (Fabrice Luchini) afin de le convaincre de lui donner la réplique. Ils joueraient à tour de rôle Alceste et Philinte. Ce film permet de nous faire entendre les alexandrins de la pièce, et de constater (selon moi) que Fabrice Luchini n'est pas forcément l'acteur idéal pour jouer Alceste, il met trop d'emphase dans sa diction. Comme point de détail, je dirais que la coiffure de Lambert Wilson (la chevelure rabattue) ne lui sied pas du tout. Une grande partie du film se passe sous la pluie, heureusement que Maya Sansa, ravissante actrice italienne, apporte un peu de soleil avec son délicieux accent. Sinon, il faut voir ce trio se déplacer à bicyclette (dont l'une sans frein). Les relations entre Gauthier et Serge deviennent à l'image de celles d'Alceste et Philinte: houleuses et teintées de jalousie. Je vous laisse découvrir l'épilogue dans lequel le 113ème vers de la pièce est essentiel car il ne faut pas se tromper quand il s'agit de dire "effroyable" haine plutôt qu'effrayante ou indicible. Un bon moment de cinéma qui donne envie de se replonger dans Molière.

Par ailleurs, suite au conseil d'Alex et au billet de présentation très complet d'Alain, je suis aussi allée voir Möbius d'Eric Rochant. Et je suis un peu embêtée d'en parler, mais j'avoue que je n'ai rien compris à l'histoire si ce n'est qu'il s'agit une histoire d'espionnage financier (ou diplomatique?). On croise des espions russes, américains, monégasques (le film a été tourné pour partie à Monaco), un agent double, un espion russe amoureux d'une jeune Américaine, espionne et qui plus est "tradeuse" de talent. Pour rendre les choses plus complexes, on donne des surnoms à chaque agent. Au bout de cinq minutes du film, j'étais complétement perdue. D'autant plus que j'ai trouvé que la prise de son n'était pas terrible: je n'ai pas compris les dialogues du début. Jean Dujardin joue bien, même s'il n'est pas crédible en espion russe. J'ai trouvé que l'ensemble faisait très artificiel. C'est un film qui se prend très au sérieux, alors que certains dialogues (entre Cécile de France et OSS... pardon Jean Dujardin) m'ont semblé très "cucul la praline". Tout ça pour dire que je ne peux vraiment pas donner d'autre avis sur ce film.

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