Trois livres lus et non commentés depuis le 1er avril 2013 + Pause vacancière
J'en entamé un rythme assez soutenu de lectures depuis le début de l'année pour essayer de diminuer une mes PAL monstrueuses qui prennent des proportions inquiétantes dans une de mes pièces. J'ai promis à mon ami de n'acheter aucun livre jusqu'à fin juillet (je sens que cela va être dur). J'ai lu environ 40 romans ou autres depuis le début de l'année, sans parler des BD que me fournit mon ami.
Toujours est-il que je voudrais faire un billet groupé avec trois romans que j'ai lus depuis au moins un mois.
D'abord Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est parisienne de Pascal Morin. Je dois dire que je m'attendais à un genre de livre de recettes pour trouver l'âme soeur. Et ce n'est pas du tout cela. Le personnage principale, Catherine Tournant, a la cinquantaine. Divorcée, mère d'une fille qui vit loin, Catherine est parisienne et prof dans un lycée du "93". Elle va trouver l'amour avec Robert Diop, le père de Dimitri Diop, un jeune plombier noir. Pendant ce temps, Natacha, une ancienne élève de Catherine, va tomber amoureuse de Dimitri, qui fait la connaissance d'une psychanalyste à qui il va se confier. Tout se termine bien dans une maison située dans le Loiret. C'est léger. Une lecture idéale pour les vacances. Lire le billet de Keisha.
Poussière tu seras (Editions Point Seuil, 250 pages), de Sam Millar, est un roman policier très très noir. Adrian Calvert, 14 ans, disparait après avoir découvert un os humain dans un bois voisin. Son père Jack, ancien policier devenu peintre (il est aussi alcoolique), mène l'enquête qui le mènera au bout de l'enfer, car suite à une vengeance préméditée depuis longtemps, l'intrigue tourne autour de la pédophilie (en général) et de la violence faite aux enfants dans un orphelinat en Irlande dans les années 60 en particulier. C'est assez insoutenable, mais pourquoi pas? Sam Millar est un ancien combattant de l'IRA qui a été emprisonné plusieurs années.
Avec Un festin de hyènes (Editions Point Seuil, 600 pages) de Michael Stanley (c'est le nom de plume de deux professeurs d'université sud-africains, Michael Sears et Stanley Trollip), on se retrouve au Bostwana (mais on est loin de l'univers gentillet de Mma Ramotswe détective (etc.) d'Alexander McCall Smith). Un cadavre d'un homme blanc est retrouvé en plein désert du Kalahari. L'inspecteur Kubu de Gaborone est chargé de l'enquête qui le mène dans le milieu des affaires, en particulier l'industrie du diamant. Au bout du compte, on en revient aux mobiles classiques pour un meurtre: l'argent, le sexe, la jalousie. Et là, tout se passe dans une famille aisée. C'est pas mal du tout pour un premier roman.
Comme je l'annonce dans le titre de mon billet, je me mets en pause jusqu'à la fin de la semaine. Je pars trois jours à Venise (Italie). J'espère avoir beau temps. Je vous dis à bientôt.