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Le blog de Dasola
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31 mai 2013

Le passé - Asghar Farhadi

Après La Grande bellezza (reparti malheureusement bredouille de Cannes), voici Le passé, qui était aussi en compétition au Festival International du cinéma de Cannes de cette année (2013). Le film a été récompensé grâce au prix d'interprétation féminine à Bérénice Bejo (plutôt mérité). Je dis tout de suite que c'est un film estimable mais pas aussi fort qu'Une séparation, A propos d'Elly ou Les enfants de Belle Ville. Déjà le titre "Le passé" me paraît incongru car on parle très peu du passé des personnages, mais plutôt du présent et d'un futur incertain. Ahmad, un Iranien, revient en France quatre ans après être parti. Il doit signer les papiers de son divorce avec Marie. Cette dernière vit dans un pavillon de banlieue triste. L'appartement est aussi en friche que sa vie. Enceinte de deux mois et mère de deux filles, elle loge aussi Fouad, un petit garçon, le fils de son nouveau compagnon, Samir. On ne saura rien d'Ahmad, même pas sa profession. Il s'implique dans la vie de cette famille, même si c'est pour peu de temps, et de façon parfois maladroite, en voulant bien faire. Face à lui, Marie est une jeune femme nerveuse qui frôle parfois l'hystérie. Je dois dire que ce personnage m'a beaucoup horripilée. Pendant 2H10, on va de révélation en révélation sur la vie de cette famille recomposée, où je n'ai pas trouvé beaucoup de tendresse, sauf des mains qui se touchent ou qui se frôlent. Marie et Samir sont censés s'aimer et bien cela ne se voit pas à l'écran. J'ai trouvé que le film s'étirait en longueur sur la fin, dommage. Malgré mes réserves, c'est quand même un film à voir encore que j'ai préféré L'attentat.

28 mai 2013

L'attentat - Ziad Doueiri

Demain, le 29 mai 2013, sort L'attentat du réalisateur libanais Ziad Doueiri (j'ai vu ce film en avant-première, le 13 mai dernier). Cette adaptation du roman de Yasmina Khadra est une vraie réussite. Il s'agit de l'histoire d'un docteur, Amine Jaafari, un Israélien d'origine arabe qui travaille dans un hôpital de Tel Aviv. Un soir, il doit s'occuper en urgence de victimes (la plupart sont des enfants) d'un attentat. Parmi elles, se trouve le corps d'une femme, Siham, son épouse, qui est la responsable de ce massacre. Elle s'est muée en kamikaze en se faisant exploser, elle avait une ceinture d'explosifs autour de la taille. Amine Jaafa refuse de croire à cette horreur. Il mène sa enquête qui l'emmène jusqu'à Naplouse, où il essaye de rencontrer ceux qui ont côtoyé Siham et de trouver ce qui a pu lui faire commettre l'irréparable. Il est relativement peu question de religion mais plutôt de lutte contre l'occupation. En flash-back, on voit Siham, belle jeune femme qui a tout pour elle: une vie aisée sans histoire (mais sans enfant), un mari aimant, elle n'est pas une fondamentaliste musulmane. Ce qui fait que l'on se pose beaucoup de questions, et à chacun de se faire son opinion et de donner des réponses. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est sa sobriété: il n'y a pas de sentiments exacerbés, pas de violence autre que verbale. Certains échanges sont intéressants car chacun défend sa position. Je vous recommande vraiment ce film (qui est une production franco-belge), que j'ai trouvé nettement plus passionnant que le roman. Lire les billets de Leiloona, d'Alex et de veranne.

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25 mai 2013

La grande bellezza - Paolo Sorrentino

La grande bellezza s'ouvre pratiquement sur une longue séquence de nuit, en extérieur, où l'on entend de la musique de variété sur laquelle dansent plus ou moins bien en rythme des dizaines de personnes hommes et femmes de tous âges habillés pour une soirée. C'est très entraînant, car la musique classique ou non est omniprésente dans ce film où il n'y a pas vraiment une intrigue précise. A la fin de la séquence que je viens de décrire apparaît, de dos, Jep Gambardella, qui sert de fil narratif. Jep Gambardella fut l'écrivain, 40 ans auparavant, d'un seul roman, que personne n'a lu, mais considéré comme un chef d'oeuvre. Il ne s'en est pas remis et il est devenu un journaliste mondain cynique qui aime gâcher les soirées dans lesquelles il est invité. Mais en l'occurrence, il est le maître de cérémonie de cette soirée dansante, car Jep fête ses 65 ans. Le film se passe de nos jours à Rome entre les couvents, les immenses palais obscurs, les boîtes de streap-tease, les rues romaines, les bords du Tibre, et divers appartements dont celui de Jep. Cet appartement est prolongé d'une terrasse qui donne directement sur le Colisée. Rome est sublime sous la caméra du réalisateur et les personnages que croise Jep ne sont pas banals. Il n'y a pas de méchanceté dans le propos: par exemple, l'actrice qui se jette contre un mur, le chirurgien qui injecte du botox dans les lèvres de ses patients moyennant 700 euros ou même une nonne "sainte" édentée... Sorrentino aime ces personnages. Sinon, on devine peut-être quel but poursuit Jep à déambuler ainsi: réécrire un livre pour combler le vide de son existence? J'ai vraiment aimé ce film qui dure 2H20. Il ne faut pas être effrayé par la longueur, car, si on le veut bien, on se laisse embarquer dans ce voyage à Rome en compagnie de Toni Servillo qui interprète Jep: il est impérial. Depuis Il divo, c'est un acteur qui ne m'a jamais déçue. Avant que le film ne démarre, j'ai entendu, derrière moi, un couple dont la femme disait qu'elle était sûre qu'elle allait s'endormir (elle semblait être fatiguée); et bien, sauf erreur de ma part, cette dame n'a pas dormi (mais je ne sais pas si le film lui a plu). Lire le billet de ffred.

22 mai 2013

Mud - Jeff Nichols / Sous surveillance - Robert Redford

Voici deux films américains que j'ai appréciés (surtout le second).

Mud de Jeff Nichols met un peu de temps à démarrer, surtout le premier quart d'heure. Puis on suit avec intérêt les aventures de deux jeunes garçons, Ellis et Neckbone, qui vont se frotter au monde des adultes où règnent le mensonge, l'hypocrisie, les non-dits et la violence. En Arkansas, sur les rives du Mississippi, Ellis et son copain vont aider Mud, un homme recherché pour le meurtre d'un homme (Mud a voulu protéger la femme qu'il aime). Il est surtout traqué par le père et le frère de l'homme qu'il a tué. Les deux adolescents vont voler des pièces détachés destinées à retaper un bateau qui permettra à Mud de s'enfuir. Les points forts du film sont les personnages de deux garçons, en particulier Ellis qui va payer cher certains de ses actes. Concernant les personnages des adultes, Jeff Nichols les a quelque peu sacrifiés, comme par exemple Juniper, la petite amie de Mud, qui joue les "utilités". C'est donc un film qui se laisse voir mais, à mon avis, ce n'est pas un des grand films de l'année. Lire les billets mitigés de Mymp ou Yuko et les avis très positifs de Luocine et Tinalakiller.

Je voulais voir Sous surveillance de Robert Redford sans connaître l'histoire. En général, j'aime ce que fait cet acteur / réalisateur et je n'ai pas été déçue, même si l'histoire (très classique) et la réalisation ne révolutionneront pas le cinéma. Mais ce fut surtout le plaisir de voir une brochette d'acteurs qui ont l'air contents d'être là: Julie Christie, Robert Redfort (lui-même), Chris Cooper, Nick Nolte, Susan Sarandon, Sam Elliott, Stanley Tucci, Brendan Gleeson. Jim Grant (Robert Redford), avocat, veuf et père d'une petite fille, voit son passé le rattraper après qu'un jeune journaliste ait découvert qu'il est recherché depuis 30 ans pour meurtre. En effet, Jim Grant alias Nick Sloan était membre d'un collectif américain de la gauche radicale (Weather Underground) qui luttaient contre la guerre du Vietnam 1960-70 et voulaient renverser le gouvernement. Poursuivi par le FBI, il renoue avec d'anciens membres de son groupe afin de trouver la personne qui pourrait le disculper du meurtre dont il est accusé. On suit la course-poursuite avec intérêt, les paysages sont beaux. J'ai vraiment passé un excellent moment. Je conseille. Lire le billet de ffred.

19 mai 2013

Fantôme - Jo Nesbo / Wallflower - William Bayer

Voici deux romans policiers que je vous conseille.

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D'abord Fantôme, le nouveau roman de l'écrivain norvégien Jo Nesbo (série noire Gallimard, 550 pages intenses). On y retrouve Harry Hole, en costume de lin, 1m93 et les cheveux blonds coupés en brosse. Trois ans après Le Léopard, il est bien abîmé avec sa cicatrice qui lui balafre un côté du visage. Après un exil de quelques années à Hong-Kong, il revient à nouveau à Oslo, car Rakel (la seule femme qui lui est cher) et surtout Oleg, le fils de cette dernière que Hole a connu tout petit, ont besoin de lui. Oleg, 18 ans, a mal tourné, il est en prison préventive pour détention et trafic de drogue et est peut-être responsable du meurtre du garçon avec qui il "dealait". Car à Oslo, une nouvelle drogue fait rage: la fioline. Bien que moins mortelle que d'autres, on en devient "accro" pratiquement tout de suite. Harry Hole, qui est un obstiné, se retrouve menacé de tous les côtés. C'est une enquête qui va le mener vers une issue que je vous laisse découvrir. Jo Nesbo a une façon bien à lui de passer à autre chose. Ce roman noir et violent se lit d'une traite.

 

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Avec Wallflower de William Bayer (Rivages/Noir, 400 pages), écrit il y a 20 ans mais paru en 2010 en France, on retrouve Janek, lieutenant de police. C'est un personnage qui apparaît dans 4 ou 5 romans de l'écrivain. Personnellement, je vous conseille Switch paru en français sous le titre d'Une tête pour une autre aux édtions J'ai lu en 1986 (excellent roman). Des allusions à l'affaire "Switch" émaillent Wallflower. William Bayer s'attache beaucoup à la psychologie humaine. Wallflower a comme personnage central Beverly Archer, une psychologue machiavélique qui manipule une jeune femme, Diana Proctor, en s'en servant comme bras armé de sa vengeance longuement mûrie contre des gens qui l'ont humiliée. Je raconte tout cela car à la moitié du roman, on sait qui, on sait le "qui, pourquoi, comment", et c'est passionnant. Janek enquête, car sa nièce est une victime innocente de cette vengeance. "Wallflower" désigne en anglais (au sens propre) une plante herbacée type pissenlit (on retrouve ce genre de plante sur les lieux des crimes) et au sens figuré "Wallflower" désigne une personne qui "fait tapisserie" au cours d'une soirée. Si vous ne connaissez pas William Bayer (un Américain, né à Cleveland dans l'Ohio en 1939), je vous conseille de le découvrir, pourquoi pas avec ce roman?

16 mai 2013

Films vus et non commentés pendant les vacances de printemps 2013

Voici quatre films vus assez récemment. Il y en a pour tous les goûts.

Je commence par L'hypnotiseur de Lasse Hallström, adaptation du roman de Lars Kepler paru en 2010. J'avoue que ce roman m'était tombé des mains assez vite. Je n'avais pas aimé le ton et j'avais été très rapidement mal à l'aise. En Suède, un adolescent massacre sa famille. On le retrouve en état de choc et grièvement blessé lui-même. Pour aider la police, un certain Erik Maria Bark pratique l'hypnose médicale sur les gens traumatisés. Il joue un grand rôle dans la solution de l'intrigue. En ce qui concerne le film, on est loin de l'univers de Millenium. Les paysages et décors sont oppressants, les couleurs sont ternes. Par rapport au peu que j'ai lu du roman (il faisait 500 pages, j'en avais lu moins de 100), le film m'a paru plus "soft". Je n'ai pas éprouvé le même malaise. La fin qui se passe dans un paysage glacé et enneigé est assez marquante. Malgré la critique négative de Chris, je conseille néanmoins ce film (comme ffred). Je ne me suis pas ennuyée mais je n'ai pas envie de me remettre au roman.

Pour rester dans l'hypnose, voici Trance de Danny Boyle, un film complètement psychédélique dans le traitement: musique, angle de vue, etc. Je ne suis pas trop fan de la surenchère dans le son et l'image. Simon, un jeune commissaire-priseur se trouve être complice d'une bande de malfrats prêts à tout pour récupérer un (petit) tableau de Goya. Ayant reçu un coup sur la tête, et étant seul à savoir où est dissimulé le tableau volé, Simon est soigné par hypnose par une charmante jeune femme. Le film m'a semblé davantage un long clip vidéo qu'autre chose. La touche "gore" m'a moyennement emballée. A vous de juger. Wilyrah n'a pas vraiment apprécié.

C'est grâce à FredMJG que j'ai découvert Survivre du réalisateur islandais Baltasar Kormakur (également réalisateur de Jar city, d'après La cité des jarres de Inaldur Indridason). Il nous raconte l'histoire vraie de l'Islandais Gulli et de ses 4 ou 5 compagnons d'infortune, tous pêcheurs. En plein hiver et en pleine nuit, par -3° de température extérieure avec une mer d'une température de 5°, leur bateau chavire. Les hommes se noient rapidement sauf Gulli qui surnage et nage pendant plus de 6 heures dans l'eau glaciale avec une mouette au-dessus de lui comme seule compagne. Après un séjour à l'hôpital, Gulli est considéré comme un phénomène de la nature. Jusqu'à présent, personne n'avait été capable de survivre dans une eau glaciale si longtemps. Il semble qu'il soit un cas unique inexplicable. Après une batterie de tests qui va l'emmener jusqu'en Angleterre, Gulli reviendra parmi les siens. C'est un film entre fiction et documentaire qui se laisse voir.

On change de registre avec Le coeur a ses raisons de Rama Burshtein. Ce film israëlien se passe à Tel Aviv, dans la communauté des Juifs hassidiques ultra-orthodoxes (la réalisatrice appartient à cette communauté). Une jeune épouse, Rachel, meurt en couches (elle a accouché d'un petit garçon). Pendant ce temps, sa soeur Shira, 18 ans, doit se fiancer avec un garçon de son âge. Mais Rakel, la mère des deux jeunes femmes, a l'idée d'arranger une union entre Shira et Yohai, le veuf éploré. Rakel n'envisage pas de ne plus voir son petit-fils si Yohai se remariait. Le film est surtout l'occasion de se trouver au plus près de cette communauté assez fermée où l'on chante et prie beaucoup, où les femmes se couvrent les cheveux, où le Rabbin donne des conseils pour choisir une gazinière (si, si) ou donne l'aumône à ceux qui le demandent. Un film intéressant que je conseille.

13 mai 2013

Trois jours à Venise

Nous évoquions l'idée d'aller à Venise depuis presque deux ans. Mon ami et moi, on avait chacun déjà été une fois à Venise, moi en 1984 et lui en 1985. J'ai fini par lui intimer qu'une date soit fixée et qu'il s'engage à se libérer de son travail, puis il a fallu que je réserve billets d'avion et hôtel. Nous avons atterri le soir (il faisait déjà nuit); puis bus, vaporetto et ruelles avant de dénicher l'hôtel. Le lendemain matin, nous sommes partis à la découverte.

On a beaucoup marché, traversé la Place Saint-Marc, monté au Campanile, pris une consommation au café Florian (sur l'addition, il faut ajouter 6 euros/personne pour la musique!). Au vu des queues interminables pour entrer dans la basilique Saint-Marc et le Palais des Doges, on s'est dispensé des visites. Il y avait aussi beaucoup de monde pour l'exposition Manet qui a lieu en ce moment.

Parmi les impressions que je garde, je note que les Vénitiens (en particulier les commerçants) sont des gens charmants qui parlent ou comprennent très bien le français. Mais aussi que les vaporetti étaient aussi "bourrés" que le métro à Paris aux heures "de pointe", que le prix des cierges dans les églises est moins cher qu'en France et que désormais il existe des cierges électriques plutôt que des bougies pour les fidèles, que la ville n'est pas vraiment faite pour les personnes en fauteuil roulant (1) (on monte et descend pas mal de ponts), que pour aller d'un point à un autre, on fait pas mal de détours à cause des "cul-de-sac" et autres impasses débouchant sur un canal. A la devanture des vitrines, il est très souvent demandé de ne pas prendre de photos (surtout en ce qui concerne les objets en verre de Murano ou l'artisanat local). A Murano, on a passé une excellente journée qui avait débuté par la démonstration de souffleurs de verre: impressionnant.

Si vous vous demandez où les Français ont passé la semaine de l'Ascension, je peux vous dire qu'il y en avait beaucoup qui parcouraient les rues et ruelles de la ville. Mon ami n'aimant pas trop la foule, on faisait tout pour prendre les ruelles les moins fréquentées possibles et ce ne fut pas trop dur. J'ai aussi constaté qu'il y avait peu de bancs pour se reposer, qu'il est interdit de s'asseoir sur le rebord des devantures de magasins et sur les marches des ponts qui enjambent les cours d'eau. On a fait une promenade en gondole pendant 40 minutes pour un coût de 80 euros pour 2 personnes (2). Je ne sais pas si c'est plus cher si on est 4 ou 5.

J'ai vraiment apprécié notre petit périple dans la cité des Doges et j'espère ne pas attendre à nouveau 29 ans pour y retourner. D'après mes souvenirs, la ville n'avait pas changé. Certains bâtiments sont délabrés et d'autres auraient besoin d'être nettoyés, mais dans l'ensemble, avec le soleil radieux et le ciel bleu dont on a bénéficié, Venise m'a paru très belle.

Voici quelques photos.

Place Saint-Marc

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Le pont des Soupirs

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Le grand Canal

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Promenade en gondole sur le grand Canal

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Le pont du Rialto

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Les maîtres verriers

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Une place dans le ghetto juif

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Façade du théâtre de La Fenice

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(1) je n'aurais jamais dû écrire "des handicapés en voitures d'infirmes" comme me l'a fait remarquer "mémé du net" ci-dessous.

(2) pour répondre à ideyvonne

7 mai 2013

Trois livres lus et non commentés depuis le 1er avril 2013 + Pause vacancière

J'en entamé un rythme assez soutenu de lectures depuis le début de l'année pour essayer de diminuer une mes PAL monstrueuses qui prennent des proportions inquiétantes dans une de mes pièces. J'ai promis à mon ami de n'acheter aucun livre jusqu'à fin juillet (je sens que cela va être dur). J'ai lu environ 40 romans ou autres depuis le début de l'année, sans parler des BD que me fournit mon ami.

Toujours est-il que je voudrais faire un billet groupé avec trois romans que j'ai lus depuis au moins un mois.

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D'abord Comment trouver l'amour à cinquante ans quand on est parisienne de Pascal Morin. Je dois dire que je m'attendais à un genre de livre de recettes pour trouver l'âme soeur. Et ce n'est pas du tout cela. Le personnage principale, Catherine Tournant, a la cinquantaine. Divorcée, mère d'une fille qui vit loin, Catherine est parisienne et prof dans un lycée du "93". Elle va trouver l'amour avec Robert Diop, le père de Dimitri Diop, un jeune plombier noir. Pendant ce temps, Natacha, une ancienne élève de Catherine, va tomber amoureuse de Dimitri, qui fait la connaissance d'une psychanalyste à qui il va se confier. Tout se termine bien dans une maison située dans le Loiret. C'est léger. Une lecture idéale pour les vacances. Lire le billet de Keisha.

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Poussière tu seras (Editions Point Seuil, 250 pages), de Sam Millar, est un roman policier très très noir. Adrian Calvert, 14 ans, disparait après avoir découvert un os humain dans un bois voisin. Son père Jack, ancien policier devenu peintre (il est aussi alcoolique), mène l'enquête qui le mènera au bout de l'enfer, car suite à une vengeance préméditée depuis longtemps, l'intrigue tourne autour de la pédophilie (en général) et de la violence faite aux enfants dans un orphelinat en Irlande dans les années 60 en particulier. C'est assez insoutenable, mais pourquoi pas? Sam Millar est un ancien combattant de l'IRA qui a été emprisonné plusieurs années.

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Avec Un festin de hyènes (Editions Point Seuil, 600 pages) de Michael Stanley (c'est le nom de plume de deux professeurs d'université sud-africains, Michael Sears et Stanley Trollip), on se retrouve au Bostwana (mais on est loin de l'univers gentillet de Mma Ramotswe détective (etc.) d'Alexander McCall Smith). Un cadavre d'un homme blanc est retrouvé en plein désert du Kalahari. L'inspecteur Kubu de Gaborone est chargé de l'enquête qui le mène dans le milieu des affaires, en particulier l'industrie du diamant. Au bout du compte, on en revient aux mobiles classiques pour un meurtre: l'argent, le sexe, la jalousie. Et là, tout se passe dans une famille aisée. C'est pas mal du tout pour un premier roman.

Comme je l'annonce dans le titre de mon billet, je me mets en pause jusqu'à la fin de la semaine. Je pars trois jours à Venise (Italie). J'espère avoir beau temps. Je vous dis à bientôt.

4 mai 2013

Hannah Arendt - Margarethe von Trotta

Hannah Arendt est un film que je recommande pour plusieurs raisons dont la principale est qu'il nous raconte une période dans la vie de la philosophe allemande Hannah Arendt (1906-1975), qui, en 1961, a suivi le procès d'Adolf Eichmann et en a fait un reportage (ce que j'ignorais). Je rappelle qu'Eichmann fut le principal organisateur de la "solution finale" qui a aboutit à l'élimination de 6,5 millions de Juifs entre 1942 et 1945. En 1961, Hannah Arendt donne des cours de langue allemande et de philosophie politique dans une université américaine. Elle vit à New-York avec son mari depuis de nombreuses années. Toute cette partie américaine baigne dans une atmosphère d'obscurité. Elle est chargée d'écrire pour l'hebdomadaire The New Yorker des articles (il y en aura 6) sur le procès qui se déroule à Jérusalem. Hannah Arendt, mariée depuis 15 ans, est entourée d'un petit cercle d'amis (qu'elle invite chez elle), dont beaucoup sont des Juifs allemands comme elle. A Jérusalem baignée de lumière éclatante, on voit Hannah Arendt qui suit le procès. Il faut noter que la réalisatrice Margarethe von Trotta a inséré des images du vrai procès où l'on peut voir le vrai Eichmann, petit homme dégarni avec des lunettes de myope qui n'arrête pas de regarder sur le côté. C'est assez fascinant de voir un homme aussi quelconque. Dès que les 6 articles paraissent, Hannah Arendt est en butte aux critiques virulentes face à l'expression qu'elle emploie pour qualifier les actes d'Eichmann: "la banalité du mal". Je m'arrête parce qu'il y a beaucoup de choses à dire sur ce film vraiment passionnant, interprétée par Barbara Sukowa absolument remarquable dans le rôle-titre. On peut trouver, en Folio Histoire, les articles d'Hannah Arendt, regroupés en un volume: Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal. Je l'ai acheté et commencé: la lecture me paraît assez accessible. Je ferai peut-être un billet sur cet ouvrage. Lire le billet très complet d'Alain.

1 mai 2013

Le trésor de la baie des orques - Kenneth Cook

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Dès que j'ai vu Le trésor de la baie des orques (Editions Autrement, 300 pages) chez mon libraire, je n'ai pas résisté à me le procurer dès que possible. En effet, je suis devenue une inconditionnelle de l'écrivain australien Kenneth Cook disparu trop tôt (1929-1987) depuis ma découverte de ses nouvelles: Le koala tueur, La vengeance du wombat et L'ivresse du kangourou, sans oublier ses romans Cinq matins de trop et A coups redoublés. C'est un écrivain qui savait raconter des histoires assez délirantes avec beaucoup d'humour. Dans Le trésor de la baie des orques, il n'y a pas trop d'humour mais le sujet ne s'y prête pas. Au début du XXème siècle, en Australie, Jonathan Church, 28 ans, presque sans argent (il a tout perdu au jeu) arrive dans le petit port de pêche de Three Fold Bay, qui appartient en quasi-totalité à David Hoyle, un être plein de graisse, sans scrupules, très antipathique et qui exploite les pêcheurs qui travaillent pour lui. Car ce roman est avant tout une description détaillée assez terrible de la pêche à la baleine. Pour la pratiquer, les pêcheurs sont aidés efficacement par une colonie d'orques aux dents comme des rasoirs qui servent de rabatteurs. Chaque pauvre baleine qui pèse 100 tonnes est assaillie de toutes parts avec les requins qui arrivent en renfort. Sinon, je vous laisse découvrir :
- quel est le trésor du titre,
- comment Jonathan Church va tomber amoureux d'une jeune Japonaise,
- comment David Hoyle soigne son lumbago,
- et enfin, qui est le vieux "Judas" et de quelle façon il venge un congénère.

Ce roman se lit agréablement vite. Je vous le conseille.

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