Dès que j'ai vu qu'un nouveau roman d'Arnaldur Indridason était paru, je n'ai pu résister. Je me suis procuré Le Duel (Editions Métailié noir, 300 pages) sans connaître l'histoire. Ce roman est l'occasion pour Indridason de nous faire remonter le temps, en 1972 pour être précis, juste avant les JO de Munich. A Reykjavik, un duel aux échecs se prépare: Bobby Fisher, l'Américain, contre Boris Spassky, le Russe. Au même moment, dans un petit cinéma de cette ville, un meurtre a lieu. Un jeune homme, un peu simplet, passionné de cinéma, enregistre la bande sonore du film pendant la projection (il est coutumier du fait). Poignardé à mort et son magnétophone disparu, Ragnar était là au mauvais endroit, au mauvais moment. La police criminelle est chargée de l'enquête ou plus précisément le commissaire Marion Briem et son adjoint Albert. Pour ceux qui ont lu les autres romans d'Indridason, vous avez déjà croisé Marion Brem. C'est elle qui deviendra le mentor du commissaire Erlendur. Dans Le Duel, Indridason revient sur la vie de Marion Brem petite fille, atteinte de tuberculose (mal endémique en Islande), qui aura connu des traitements lourds dans des sanatoriums comme d'autres enfants. Un roman qui prend son temps, très agréable à lire. Je recommande, tout comme Dominique.
Commentaires sur Le duel - Arnaldur Indridason
- La littérature scandinave et nordique me plaît énormément. Les auteurs savent y faire régner une atmosphère dans laquelle j’aime m’évader. Je regarderai ce que cet auteur, duquel tu sembles avoir lu quelques livres, propose. Est-ce qu’il y a un titre en particulier, de cet auteur, que tu as aimé particulièrement? Bonne journée Dasola. Je crois que c’est relâche scolaire chez vous en ce moment… Chez nous elle débute aujourd'hui, une semaime.
Nadine - Comme toi j'aime beaucoup les romans d'Arnaldur Indridason, il y a un côté sociétal qui me plaît, du moins dans ceux que j'ai lu car je ne sais pas si c'est le cas dans tous ses romans. Et puis j'aime bien m'installer tranquillement dans une histoire et je sais qu'avec ses livres c'est souvent le cas.
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un "roman qui prend son temps" = typiquement nordique. et là, ça me donne encore plus envie.