Les corrections - Jonathan Franzen (Challenge pavé de l'été 2014)
C'est à grâce à ce challenge Pavé de l'été 2014 initié par Brize que je me suis enfin décidée à lire Les corrections de Jonathan Franzen (Edition Seuil en poche, 692 pages), roman que j'avais dans ma PAL depuis 10 ans (1). Pendant donc presque 700 pages, nous entrons dans la vie d'une famille américaine assez déjantée: Enid et Alfred Lambert, presque octogénaires, et leurs enfants, Gary, Chip et Denise. Le roman se décompose en sept parties dont une sorte de préambule, "Saint Jude", suivi de "L'échec", "Plus il y songeait, plus il était en rogne", "En mer", "Le Generator", "Un dernier Noël", et un épilogue, "Les corrections". C'est à Saint Jude, qui se situe dans le Middle West, que vivent Enid et Alfred. Ce dernier, ancien ingénieur dans les chemins de fer, est aussi un inventeur. Quand le roman commence, Alfred est atteint de la maladie de Parkinson et d'un début de démence sénile, tandis qu'Enid souffre de douleurs à la hanche. Cela ne les empêche pas de partir en croisière. Chip, âgé de 39 ans, a exercé la profession de professeur d'université. Il écrit désormais des articles dans le Warren Street Journal tout en travaillant sur un scénario. Puis, par un concours de circonstances dont je vous passe les détails, il arrive en Lituanie. Gary, la quarantaine, est marié à une femme riche qui déteste sa belle-mère Enid. Père de trois jeunes fils. Gary souffre d'une dépression profonde, mais il a quand même réussi dans une banque d'affaires. Quant à Denise, elle est bisexuelle. Chef-cuisinier dans un restaurant, Le Generator, elle devient l'amante de son patron et de la femme de ce dernier. Je m'arrête dans ce résumé succinct. J'avoue avoir lu ce roman sans beaucoup de plaisir avec des personnages tous antipathiques (mention spéciale à la femme de Gary): un peu trop humains (?). J'ai trouvé le chapitre "En mer" assez interminable. Je sais que ce roman a reçu de bonnes critiques quand il est paru. Je ne les partage forcément.
(1) ... même si non mentionné dans mon billet du 24/10/2007.