Comme annoncé, voici mon quatrième et dernier billet sur mon circuit Andalou.
Le soleil ayant été de la partie jusqu'au bout, on a pu admirer des paysages magnifiques sur fond de ciel bleu. Après Grenade et l'Alhambra, nous avons fait un arrêt à Antequera qui est considérée comme le coeur et le poumon de l'Andalousie. Elle fait partie de la province de Malaga.
En contrebas de cette arche des géants, on peut voir un chantier de fouilles de thermes romains:
Nous sommes arrivés à Malaga, fondée par les Phéniciens au VIIIème siècle avant J.-C. au bord de la Méditerranée: une grande ville que j'ai trouvée sympathique.
Le théâtre romain construit à l'époque de l'empereur Auguste, où Malaga était sous domination romain. Ce théâtre se situe en contrebas de l'Alcazaba qui est un palais et une forteresse, bâti au XIème siècle quand Malaga a été sous domination arabo-berbère.
Les fortifications de l'Alcazaba.
Après un arrêt à Marbella, station balnéaire très connue mais pas forcément inoubliable...
...nous sommes arrivés à Ronda, capitale spirituelle de la tauromachie. Ses arènes (Plaza del toros) qui sont les plus anciennes d'Andalousie, datent de 1785.
La salle de restaurant où nous avons déjeuné, dont les murs sont entièrement recouverts de souvenirs divers et variés sur la tauromachie.
Dans ces arènes s'est déroulée la première corrida moderne en 1785.
Ronda est aussi connue pour sa gorge de 170 m de profondeur (El Tajo). Cette gorge coupe la ville en deux. Quand on regarde vers le bas, on se dit qu'il ne faut pas avoir le vertige.
Je termine par Jerez de la Frontera, célèbre pour son vin (Xérès en français ou Sherry pour les Anglais, 16° et 36° de taux d'alcool).
C'est aussi une ville bien connue pour son école équestre et ses célèbres chevaux andalous. On a visité le musée équestre et assisté à un entraînement des chevaux: cela a beaucoup d'allure. Les photos étaient interdites.
Cela ne m'a pas empêchée de prendre en photo un couple de chevaux, en bronze, qui si trouve sur une place de Jerez : un étalon et une jument.
Pour conclure, pour ceux qui veulent aller en Andalousie, c'est 2H15 d'avion de Paris jusqu'à Séville. Y aller hors saison si possible. Le mois d'octobre est un mois idéal. J'ai noté l'afflux de touristes asiatiques jeunes dans tous les lieux connus: c'est impressionnant. Et, selon les guides à qui j'en ai parlé, ce n'est que le début. Petite mise en garde pour terminer: pour ceux qui aiment (comme moi) envoyer des cartes postales, acheter les timbres de préférence dans une poste "Correos". J'ai appris qu'il existe des services privés qui éditent des timbres (j'en ai acheté à un marchand de cartes postales). Ces timbres sont vendus plus chers et vos cartes n'arriveront pas, si vous les avez naïvement déposées dans une boite aux lettres "normale".
Voilà, je suis prête à repartir en Andalousie.