Cold in July - Jim Mickle / Une heure de tranquillité - Patrice Leconte
L'année 2015 concernant le cinéma commence doucement. Voici deux films que vous pouvez vous dispenser de voir (selon moi).
Je commencerai par Cold in July (Juillet de sang) de Jim Mickle, d'après le roman de Joe Lansdale (Folio policier, 300 pages). En 1989, Richard Dane, qui exerce la profession d'encadreur, abat un homme qui s'était introduit chez lui pendant la nuit. Assez vite, Richard Dane, qui est considéré comme un héros, apprend que l'homme qu'il a abattu n'est pas celui qu'il croit, c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas de Freddy Russel, le fils de Ben Russel, un truand qui vient de purger une peine de prison. Je vous laisse découvrir comment il découvre cette substitution d'identité. Toujours est-il qu'à partir de là le film devient vraiment noir voire crapoteux. Ben (Sam Shepard, un peu monolithique), Richard (Michael C. Hall) et Jim Bob (Don Johnson qui vieillit bien), un copain de Ben, partent à la recherche de Freddy. J'ai trouvé qu'il y avait des moments de violence gratuite assez insupportable dont des "snuff movies" où des femmes sont violentées et tuées devant une caméra. On ne voit pas grand-chose mais ce que l'on devine a suffit à mon malaise. J'en ai assez de ce genre de films qui manquent de subtilité. Lire les billets nettement plus positifs de Ffred et Wilyrah et celui négatif (ouf) de Mymp.
Je continue avec Une heure de tranquillité de Patrice Leconte qui est une adaptation d'une pièce de théâtre de Florian Zeller. Je le dit tout net, ce film m'a crispée. Michel Leproux (Christian Clavier), dentiste de son état, vit un appartement très cossu de 200 m2. Il vient de trouver au marché "aux puces" un disque de jazz qu'il cherchait depuis longtemps et qu'il souhaite écouter dès son retour dans son magnifique salon rempli de disques. Bien entendu, il ne va pas arriver à trouver une heure de tranquillité durant cette journée qui est aussi la fête des voisins. Sa mère n'arrête pas de l'appeler, Nathalie, sa femme lui fait deux révélations inattendues et pas très agréables. De plus, suite à une canalisation percée, il y a une inondation dans une des pièces de l'appartement. Sans oublier Sébastien, son fils altermondialiste, qui recueille dans sa chambre de bonne toute une famille de Philippins. Il faut aussi ajouter que la maîtresse de Michel Leproux (et meilleure amie de Nathalie) a des remords de conscience sur cette liaison. Enfin, un voisin envahissant et organisateur de la fête des voisins complète le tableau. D'habitude, j'aime bien ce que fait Patrice Leconte, mais là, c'est un film fatigant à voir. Heureusement qu'il ne dure qu'une heure quinze.