"Bond, James Bond" est de retour. J'ai profité des projections en avant-première, le mardi 10 novembre 2015, pour voir (avec mon ami) le nouveau James Bond de Sam Mendes, 007 Spectre. Après le succès phénoménal de Skyfall avec le même acteur et surtout le même réalisateur, je sais que beaucoup sont déjà déçus (princecranoir ou wilyrah par exemple) par ce 24ème 007. Mais pendant 2H20, je ne me suis pas ennuyée. Rien que pour la séquence d'ouverture proprement spectaculaire, le film vaut la peine d'être vu. Cette séquence se passe à Mexico City, le jour des morts, où l'on croise des squelettes partout: le public et la procession des chars garnis de personnes portant des costumes de squelettes. La caméra se focalise sur un couple qui marche. Lui porte un habit de squelette, c'est James Bond à la poursuite d'un membre de l'organisation Spectre. Entre le Mexique, Rome, l'Autriche et Londres, on voyage pas mal grâce à James Bond. Monica Bellucci ne fait qu'une apparition mais elle passe une nuit avec James Bond (il y a pire). Lea Seydoux (Madeleine Swann, la "vraie" JB girl du film) fait mieux que les utilités. Le seul gadget notable est une montre explosive. Sinon, James aime toujours autant les voitures, et je vous laisserai découvrir une course-poursuite mémorable dans les rues de Rome qui se termine à l'eau. M et Q ainsi que Moneypenny ont des rôles assez consistants en venant en aide à James Bond. Il faut dire que les emplois de ces trois-là sont menacés: la section "00" doit disparaître. Dans ses costumes cintrés, Daniel Craig m'a semblé avoir rapetissé. C'est la première fois que cela me frappe autant. Il y a de nombreux clins d'oeil se rapportant aux films bondiens précédents. Pour les points plus négatifs, le méchant (Christoph Waltz) n'est pas assez présent à l'écran. Le générique n'a rien de génial, la chanson non plus d'ailleurs. Enfin, je reconnais que le scénario est un peu nébuleux.

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