Palmarès cinéma 2015
Comme les années précédentes, j'ai vu un peu plus d'une centaine de films (109 jusqu'à hier, et il s'en faut d'une semaine que l'année soit terminée).
J'ai fait un choix cornélien afin de citer mes 10 films vraiment préférés parmi 30 que j'ai bien appréciés. Ce sont bien entendu des choix personnels et très subjectifs.
Pour une fois, je fais aussi un classement dans ce "Top 10". Je constate qu'il y a davantage de films français que dans mes palmarès précédents.
1) Une belle fin d'Uberto Pasolini, un film de 2013 qui a mis deux ans pour arriver jusqu'en France. avec dans le rôle principal Eddie Marsan, au visage pas banal. L'histoire m'a beaucoup touchée. Le film est sorti en DVD, essayez de le voir.
2) La loi du marché de Stéphane Brizé: c'est Discount en plus triste et pessimiste.
3) Mustang de Deniz Gamze Ergüven, un film franco-turc en lice pour représenter la France aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger en 2016. Le destin de ces quatre soeurs ne peut que vous émouvoir.
4) La isla minima d'Alberto Rodriguez, un polar espagnol très réussi à tout point de vue.
5) Béliers de Grímur Hákonarson, avec des moutons et deux bergers que vous n'oublierez pas.
6) Avril et le monde truqué de Christian Desmares et Franck Ekinci, car j'aime les BD de Tardi, et là je me suis régalée.
7) Fatima de Philippe Faucon (ce film vient d'être récompensé par le prix Louis Delluc). Pour le sujet et le personnage de Fatima, une femme courageuse.
8) Nous trois ou rien de Kheiron, pour l'histoire, le ton léger, l'humour. Un succès public mérité.
9) Le pont des espions de Steven Spielberg, qui m'a passionnée dès les premières images. Tom Hanks et Mark Rylance sont remarquables.
10) Sicario de Denis Villeneuve, pour la réalisation au cordeau
En vrac maintenant, je cite dix autres films à voir en "deuxième choix":
The Lobster de Yorgos Lanthimos, pour l'étrangeté de l'histoire avec une première partie qui vaut à elle seule d'aller le voir.
Suburra de Stefano Sollima, un film de Mafia à Rome où les acteurs sont tous excellents; dommage qu'il ne semble pas avoir de succès.
Le fils de Saul de László Nemes, pour la séquence d'ouverture impressionnante et glaçante.
Marguerite de Xavier Giannoli, pour Catherine Frot qui mériterait le César de la meilleure actrice; et quel sujet pas banal!
Crimson peak de Guillermo del Toro, pour les décors, les costumes, l'ambiance gothique et Jessica Chastain qui joue une "très méchante".
L'Hermine de Christian Vincent, pour Fabrice Luchini qui est d'une rare sobriété, et Sidse Babett Knudsen à la beauté lumineuse.
Crosswinds - La croisée des vents de Martti Helde, où l'on peut voir le procédé de tournage et le très beau noir et blanc.
Phoenix de Christian Petzhold, pour Nina Hoss magnifique.
Discount de David Oelhoffen: c'est La loi du marché en plus gai et optimiste.
Microbe et gasoil de Michel Gondry, une comédie modeste et sympathique. Mention spéciale à la maison roulante.
Et enfin, je termine avec dix autres en "accessit":
Le nouveau stagiaire de Nancy Meyers, dans lequel Robert De Niro compose un stagiaire irrésistible.
Coup de chaud de Raphaël Jacoulot, un scénario qui sait ménager le suspense.
La femme au tableau de Simon Curtis, d'après une histoire vraie assez passionnante, et puis il y a Helen Mirren.
Mission: impossible, Rogue Nation de Christopher McQuarrie, avec quelques séquences à couper le souffle.
Une seconde mère d'Anna Muylaert, sur les relations mère-fille ou mère-fils, sur les rapports entre classes sociales.
Le labyrinthe du silence de Guido Ricciarelli, pour le sujet et le fait que cela soit un film tourné en allemand.
Les terrasses de Merzak Allouache, pour les vues d'Alger la blanche bien endommagée; et certaines saynètes sont marquantes.
Spy de Paul Feig, pour Melissa McCarthy dont le talent comique ne se dément pas.
Le combat ordinaire de Laurent Tuel, l'adaptation réussie de la BD de Manu Larcenet.
La belle saison de Catherine Corsini, où Cécile de France et Izia Higelin forment un beau couple.
Et comme les autres années, je ne vais pas dénoncer les films que je n'ai pas aimés...