Voyage au Japon (3/4)
J'ai senti que le Japon sous la neige avait bien plu. Je vous en remets une couche.
Au nord de Nagoya, près de la mer du Japon, les régions de Gokayama et Shirakawa-gō abritent des villages inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ils ont la particularité d'avoir des toits de chaume pentus. C'est le style architectural appelé gasshō-zukuri. Il s'agit de maisons vieilles de plus de 300 ans avec un revêtement en chaume refait "à l'ancienne" quand c'est nécessaire avec tous les habitants du village.
Dans ces maisons, on élevait le ver à soie, et autour, on cultivait le mûrier qui permettait de faire du papier mâché.
Petite photo humoristique (j'ai trouvé la situation amusante)
Il faut noter que le mois de février est une période hors saison touristique (mais il y a pas mal de Taïwanais et de Chinois qui viennent visiter). J'ai d'autant plus apprécié ces paysages et ces maisons en hiver sans qu'il y ait trop de monde. On nous a dit qu'il y avait relativement moins de neige que d'habitude. Une année, il est arrivé que les habitants soient obligés de passer par les fenêtres du 1er étage pour sortir de chez eux.
La période la plus favorable pour aller au Japon, c'est le printemps (avec les cerisiers en fleur). Eviter la première semaine de mai (une suite de jours fériés). L'été en juillet / août est à déconseiller: il fait très chaud et très humide. L'automne est en revanche une bonne période.
Par rapport à ce que demande Alex-6, j'ai en effet vu très peu d'animaux de compagnie et aucun chat ni chien errant.
Concernant les boutiques, on a visité de vieux magasins vendant du miso, du tofu, des pâtisseries japonaises et du saké.
En parlant du saké, on a visité une distillerie où il a aussi fallu se déchausser.
Voici des gerbes de riz qui servent à fabriquer le saké. Ce n'est pas du tout le même riz que l'on consomme.
Et à propos de papier mâché fait à partir d'écorce de mûrier, on a eu l'occasion d'aller dans une petite fabrique de ce papier. On a pu créer des cartes postales.
Pour vous faire saliver (si vous aimez la viande), j'ai eu l'occasion de déguster du boeuf japonais de Matsusaka ou celui de Kobé qui est élevé dans la région où j'ai voyagé. Le boeuf est massé, nourri entre autre à la pulpe de soja, au blé complet. On lui donne de la bière et on lui fait écouter de la musique classique (peut-être est-ce une légende?)
En tous les cas, le résultat est sublime: une viande onctueuse qui fond sous la langue. Les parts servies, n'étant pas forcément copieuses, sont suffisantes. C'est une viande grasse. Il parait que l'on trouve cette viande en France depuis quelques années à plus de 300 euros le kilo!
Il s'agit de la vitrine dans un restaurant où les morceaux de boeuf sont exposés.
Suite et fin de mon voyage dans mon prochain billet.