Encore un billet du squatteur (ta d loi du cine)...
Un an après, je voudrais (oui messieurs!) tirer le bilan d'une expérience que j'ai réussi à convaincre dasola de mener.
Par contre, elle a toujours refusé avec la dernière énergie d'écrire elle-même un billet conso ("et d'abord, c'est mon blog, et j'y fais ce que je veux, et j'étais pas demandeuse!"): il m'a donc fallu lui arracher bribe à bribe des informations pour pouvoir rédiger quelque chose... et "profiter" de ce qu'elle soit absente pour le publier!
Au Salon Marjolaine de 2016, j'avais été intrigué par plusieurs stands qui proposaient des produits bio sous forme de lingettes diverses et variées. Et d'autre part, j'assistais parfois à l'utilisation de "cotons jetables" à la maison... Alors je me suis dit: "pourquoi pas?" - d'autant plus facilement que je n'étais pas personnellement concerné par le produit!
Quelques éléments de calcul (ça, c'est un peu plus ma partie!): un paquet de 70 "cotons jetables" coûte 2,80 euros au Fr*nprix (et dure donc un peu plus d'un mois). Cela fait qu'un "disque" revient à 4 cents, et qu'il faut compter un budget annuel de 14,60 euros (un peu plus les années bissextiles), et même 16,80 euros si l'on considère qu'on achètera 6 paquets entiers. Mais avec du "lavable", il suffit de mettre le disque utilisé (une seule fois, sinon les bactéries auront proliféré... donc, changez de disque!) dans la machine, et on lancera le lavage du linge comme d'habitude avec juste ce petit supplément de poids (lavage à 40 degrés de préférence): ça ne consommera pas beaucoup plus d'eau ni de lessive. Bien entretenu (bien étendu et séché), un disque dure 3 ans. Mais, m'a-t-on maintes fois fait remarquer, que de manutention - et ces petits disques qui tombent sans vouloir rester sagement sur les fils...! Pour d'autres côtés négatifs, encore, dixit la maîtresse de blog: ça absorbe différemment les liquides par rapport aux "cotons" dont elle avait l'habitude (il faut donc davantage de produit?), puisqu'en fait elle ne les utilise pas pour se démaquiller mais pour appliquer sa lotion du soir (???).
Par ailleurs, c'est vrai que c'est un investissement de départ plus onéreux que plusieurs paquets de "cotons jetables". Donc, mesdames et mesdemoiselles (je suis attachée à cette dernière locution, même si elle n'a plus cours légal), un bon truc: ne vous achetez pas vos disques durables, mais... faites-vous les offrir! En plus, ça aura peut-être pour effet de sensibiliser aussi la personne en question aux bons gestes pour sauver la planète... (enfin, pour permettre à l'homme de continuer à vivre sur cette planète, pour être précis - elle ne se porterait pas plus mal [voire mieux?] sans nous!).
Et en voyage, pour finir? De toutes manières, c'est (non négociable): "je reste sur mes cotons, bien sûr!".
Quelques arguments supplémentaires ici.