Alors que le Festival de Cannes bat son plein, il y a encore quelques films à l'affiche qu'il ne faudrait pas rater. J'espère qu'ils sont sortis dans toute la France.
Je ne connaissais rien de la vie de l'écrivain suédois qui créa le personnage de "Fifi Brindacier". L'erreur semble réparée avec Astrid (Lindgren), un joli film qui se passe dans les années 20. Agée de 16 ou 17 ans, Astrid (1907-2002) a grandi dans une famille aimante dans la campagne suédoise à Vimmerby. Elle est engagée comme secrétaire dans le journal local auprès du père d'une ses amies. Elle le séduit et tombe enceinte. Lui est encore marié (bien que séparé de sa femme) et père de sept enfants. Il promet à Astrid de se marier avec elle dès qu'il sera divorcé. Bien entendu, cela ne se fera pas. Astrid accouche d'un petit garçon au Danemark voisin et elle le confie à une nourrice. Le fait d'être "fille-mère" était inconcevable la région où elle vivait. Elle n'aura de cesse de récupérer son fils, Lasse. La narration est classique. L'actrice qui interprète Astrid est très bien. J'ai passé un très bon moment. Et on ne peut que "craquer" devant le petit garçon.
Je passe à un film palestinien prenant: The reports on Sarah and Saleem. Sarah est israélienne, mariée à un militaire et mère d'une petite fille. Elle est gérante d'un bar qui a des difficultés financières. C'est là qu'elle a rencontré Saleem, un Palestinien qui est livreur. Il est marié avec Bisan, une jeune femme encore étudiante qui attend leur premier enfant. Quand le film démarre, on voit Sarah et Saleem faire l'amour dans la camionnette de Saleem. Ils se rencontrent régulièrement. Un jour, Sarah accompagne Saleem à Béthléem en Cisjordanie et les ennuis commencent. Je ne vous en dirai pas plus, à part que les deux couples n'en sortiront pas indemnes,pour des raisons différentes. J'ai trouvé le film passionnant avec des acteurs remarquables. Un film de plus de deux heures que je n'ai pas vues passer.