Les Faussaires de Manhattan - Marielle Heller
Quand je suis allée voir Les faussaires de Manhattan, je m'attendais à voir une comédie, du fait que le rôle principal est interprété par Melissa McCarthy que j'ai découverte dans Les flingueuses et Spy (deux films hilarants). Et bien pas du tout, c'est plutôt une comédie dramatique (avec plus de drame que de comédie). Les faussaires de Manhattan s'inspire d'une histoire vraie qui a commencé en 1991 à New-York. Lee Israel (Melissa McCarthy) est une femme écrivain qui a écrit des biographies sur des personnalités un peu oubliées. Elle a du mal à joindre les deux bouts pour payer son loyer dans un appartement dans la 86ème rue et pour soigner sa chatte de 12 ans, qui est malade. Lee n'est pas une femme commode. Elle est négligée, son appartement est un dépotoir et elle boit un peu trop. Elle ne fait rien pour se mettre à son avantage. Un jour, pour pouvoir payer son loyer et le reste, Lee a l'idée de falsifier des lettres d'écrivains ou de personnes célèbres (mais plus très à la mode) comme Noël Coward, Dorothy Parker ou Fanny Brice. Soit elle les crée de toutes pièces en les tapant sur de vieilles machines à écrire, soit elle dérobe de vraies lettres dans des bibliothèques universitaires qu'elle remplace par des fausses. Elle les revend auprès de libraires spécialisés qui n'y voient au début que du feu. Elle est aidée dans son entreprises par Jack Hock (Richard E. Grant), un homosexuel qui a couché avec tout Manhattan. Ces deux êtres ne sont pas très fréquentables mais attachants. Bien entendu, ils vont être démasqués. Melissa McCarthy dans un registre relativement dramatique est remarquable. Un film à voir pour les acteurs et pour New-York.