Je ne décolère pas depuis les annonces du gouvernement hier soir (jeudi 10 décembre 2020). La culture en prend un coup: pas de cinéma, pas de théâtre, pas d'expos, pas de musées, pas de bibliothèque (?)... Qu'est-ce qu'il nous reste? Nos yeux pour lire (heureusement que le livre existe). Je ne comprends pas que l'on accepte que certains grands magasins soient ouverts en cette période des Fêtes dans lesquels il y a beaucoup de monde, et que l'on considère que les lieux de spectacles soient considérés comme dangereux. Moi qui suis allé deux fois au théâtre et plus de 40 fois au cinéma entre fin juin et fin octobre 2020, je peux témoigner que la distanciation physique y était respectée, et les gens gardaient leur masque pendant toute la durée du spectacle ou pendant la projection. J'adorais aller au cinéma pendant les fêtes de fin d'année. C'était un bon remède pour ceux qui ont tendance à déprimer pendant cette période (et il y en a). S'il faut aller manifester pour que les spectacles revivent, je suis partante. Après les grèves des transports à la fin de l'année dernière et la Covid cette année 2020... Vivement que cette période de "m...de" se termine.
Commentaires sur Billet de (très) mauvaise humeur
- Ah oui, une période plus que pénible et les sorties culturelles nous manquent terriblement. Heureusement il y a la lecture et ... la télé. Nous n'avons jamais tant regardé le petit écran.
Espérons que ce cauchemar se termine rapidement, cette situation est déprimante. Une pensée pour ceux qui sont malades... - Je suis bien d'accord avec toi. Ces décisions, compréhensibles lors de la 1ère vague où l'on n'était pas prêts, sont d'autant plus inadmissibles maintenant que l'on sait que les masques, l'espacement et le gel hydroalcoolique sont efficaces contre le virus. Les cinémas et les théâtres sont désormais tous équipés, de même que les petits commerces où l'on se sent beaucoup plus en sécurité que dans les grandes surfaces ou les transports en communs. Si ce gouvernement cherchait à désespérer tous les Français et foutre en l'air notre économie, il ne s'y prendrait pas autrement !
- Tu évoques ton agacement, très compréhensible, devant la décision de laisser fermer les théâtres et les cinémas, mais, ce matin, j'ai entendus des soignants saluer chaleureusement cette décision. De toute manière, les cinémas, c'est comme les librairies que tout le monde voulaient voir rouvrir. Une fois que c'est fait, plus personne n'y va.
- Je suis entièrement d'accord. Dans l'agglomération de Rodez, les gens se côtoient aussi bien dans les centres commerciaux que dans les boutiques du centre-ville (le week-end). En face, le cinéma local avait lui mis en place un protocole très rigoureux, que très peu de commerces ou de services publics suivent...
... et puis le cinéma, c'est vital à l'équilibre mental et à la vie culturelle des habitants de ce pays !... en tout cas bien plus qu'une parfumerie ou un kébab (aussi respectables ces commerces soient-ils) ! - Je pense que ce ne sont pas les obligations qui agacent, mais les incohérences. Je suis beaucoup sortie cet été, théâtre, concerts, même un opéra, avec masque, gel et tout ça, et aucun souci (OK, le virus était un peu moins nerveux à ce moment)
Ajoute pour ceux qui y vont les 30 personnes pour un lieu de culte, que ce soit une cathédrale ou une petite salle... On en est revenu, heureusement.
En tout cas, je ne suis que joie de ne bientôt plus avoir cette attestation qui rend parano...
Franchement, certains cinés et salles et musées ne sont pas plus dangereux que le métro ou les grandes surfaces. Je les évite , trop de monde!
Comment ça les biblis n'étaient pas ouvertes à Paris? - Bonjour dasola.
Je me garde bien de m'énerver contre ces décisions.
Je subis et accepte mais aussi je compatis face au casse-tête des décisions à prendre. Je n'en peux presque plus davantage des discours de ceux qui assurent que ce n'est pas ce qu'il faut faire sans évidemment RIEN proposer.
Pointer les incohérences, même si elles existent, c'est facile. Mais entendre des âneries comme liberticide ou ausweiss alors que dès que les portes s'ouvrent c'est pour faire la queue chez Zara ou Leroy Merlin, c'est de ça dont je ne peux plus.
A Paris c'est sans doute différent, mais en "région" lors du 1er déconfinement les salles étaient désertes. Je m'y suis toujours sentie en sécurité avec certaines séances privées où j'étais absolument seule... L'intérêt d'ouvrir dans ces conditions devaient être terrible pour les exploitants.
On parle d'une pandémie, de milliers de morts et de soignants qui nous supplient de faire attention... Bref, ne pas aller au cinéma pendant quelques mois, pour moi, ça ne pèse pas lourd dans la balance.
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PS. Je crois que certaines bibliothèques sont revenues « à la normale » mais bon j’ai tellement de PALs un peu partout (et ça m’agace de devoir m’autoriser à sortir... vivement le 15 que j’aille faire des petits tours aux Tuileries ou au Luxembourg sans paperasse inutile)