Film vu en DVD en attendant la fin du couvre-feu et la réouverture des cinémas (5)

Je me rappelle très bien quand je suis allée voir Les trois jours du Condor (Three Days of the Condor en VO) de Sydney Pollack. Ma maman qui m'a donné le virus du cinéma m'accompagnait. Le film est sorti en France en novembre 1975. J'avais 13 ans et demi. Je sais que je n'avais pas tout compris de l'histoire à l'époque mais c'était le plaisir de voir Robert Redford à l'écran. Et l'histoire se passe à New-York... Je rappelle, pour ceux qui l'ignorent, que l'histoire est inspirée du roman de James Grady Les six jours du Condor, paru en 1974. Joseph Turner travaille avec le nom de code "Condor" pour une unité clandestine de la CIA. Ses six collègues et lui sont installés dans une maison de ville avec l'enseigne "American Literary Historical Society" dans une rue de Manhattan. Ils épluchent journaux, livres, diverses publications, afin de découvrir des messages secrets et/ou des informations utiles. Un jour, à l'heure du déjeuner, Joseph part chercher à déjeuner pour tout le monde. Quand il revient, il constate que ses collègues ont tous été assassinés. Il s'enfuit immédiatement. Il se rend compte qu'il est poursuivi en particulier par un tueur froid et méthodique, Joubert (Max Von Sidow). Dans sa fuite, Joseph va enlever Kathy Hale (Faye Dunaway), une photographe indépendante qui est plus ou moins forcée à l'aider. Cela va déboucher sur une relation amoureuse qui n'apporte pas grand-chose et qui ralentit le rythme. Dommage car l'intrigue est haletante, et New-York bien filmée (on voit les tours du World Trade Center). C'est un fim américan comme on n'en voit plus beaucoup. Je conseille et je constate qu'après Yakuza, c'est le deuxième film de Sydney Pollack que je chronique en trois jours.

Comments

[Guillaume]

découvert il y a seulement quelques semaines, j'ai beaucoup aimé. ca m'a donné envie de lire le roman qui peut-être donne une importance ou à intérêt à l'histoire amoureuse...

[Chantsongs]

Un grand film

... ton article me donne envie de le revoir !

bonne journée

Bernard

[Pascale]

Oui l'intrigue est très compliquée mais c'est passionnant. De toute façon j'ai toujours du mal à comprendre les intrigues des films d'espionnage mais ça ne me dérange pas.

[Princecranoir]

Bonjour Dasola,

Trois jours de Pollack si je comprends bien. Il y a bien longtemps que je n'ai revu ce film qui m'avait fait forte impression la première fois. Ce n'était pas au cinéma (j'étais encore bien jeune en 75), mais sur le petit écran.

Bonne soirée

[K]

Dans mes trois Pollack préférés je pense, avec Jeremiah Johnson et On achève bien les chevaux.

[matching points]

Bonjour, un film que nous avons vu et apprécié. Il a du prendre quelques rides mais nous aimerions le revoir !

PS Vous êtes plus jeunes que nous ;)

[vincent]

D'après ce que tu dis, tu serais né en 1962, n'est-ce pas ? Moi, je suis de 1959, et c'est aujourd'hui - le 25 janvier - mon anniversaire... Etonnant, n'est-ce pas ?

[Dominique]

un film culte pour moi que j'ai vu et revu

[dodovanille]

Bonjour Dasola, « Les 3 jours du Condor » je l’ai vu et revu car c’est un des films préféré de mon mari. Je le regarde toujours avec autant de plaisir. Merci pour tous ces films en DVD que tu nous présentes avec toujours autant de passion malgré les circonstances actuelles.

Bon dimanche

[Ronnie]

They Shoot Horses, Don't They? mon préféré chez Pollack, The Way we Were, Jeremiah Johnson & The Yakuza tt de suite derrière.

[Martin]

Merci pour cette chronique, Dasola. J'ai l'impression que Pollack est moins aimé aujourd'hui qu'il ne l'était de son vivant. Je n'ai pas vu ce film, ni le précédent que tu as chroniqué, ce qui augure de belles séances de rattrapage.



Pour "Jeremiah Johnson", je voue à Pollack un culte durable ;-) Autres options : "Out of Africa" ou, dans un tput autre genre, "Tootsie".

[Anne]

Bonjour Dasola,Merci pour cette chronique qui donne envie de revoir le film. C'est intéressant de découvrir ou redécouvrir les films des années 70/80. Bon dimanche,

[missfujii]

J'aime apprendre que le plaisir d'aller au cinéma t'a été transmis par ta maman.