Parmi les sorties de cette semaine, je ne savais pas trop quoi aller voir. Le West Side Story de Steven Spielberg ne m'attire pas trop. Je me suis décidée pour Les amants sacrifiés du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa (Shokuzai, Tokyo Sonata, Cure, Kairo), dont le scénario a été écrit par un autre réalisateur qui a été son élève, Ryusuke Hamaguchi (Drive my car, Senses et Asako I et II). Le réalisateur a été récompensé du Lion d'argent au festival de Venise en 2020. L'histoire commence en 1940, à Kobé au Japon. Yusaku et Satoko forment un jeune couple d'une trentaine d'années, plutôt moderne pour l'époque. Ils portent des vêtements occidentaux de préférence au kimono. Yusaku est un chef d'entreprise prospère qui n'aime pas le régime en place. Lui et Satoko vivent dans une très belle demeure. Dès les premières images, j'ai été conquise par la beauté de l'image, les éclairages, les décors et les costumes. Après être revenu d'une mission en Mandchourie avec son neveu Fumio, Yusako n'est plus tout à fait le même homme. Satoko essaye de savoir pourquoi, car pour elle, son bonheur personnel passe par-dessus tout le reste. Elle va jusqu'à sacrifier Fumio en le dénonçant aux forces de l'ordre (un des policiers militaires est secrètement amoureux de Satoko) pour mieux se rapprocher de son mari. Parmi les preuves accablantes rapportées par Yusaku, il y a un film tourné sur place sur les expériences bactériologiques pratiquées par une unité militaire japonsaise sur des cobayes chinois. La suite de l'histoire est prévisible, tout va se terminer très mal, mais je ne vous dirai pas comment. Le film a de grandes qualités dont l'interprétation des deux acteurs principaux (Yû Aoi et Issey Takahashi), mais j'avoue que je n'ai pas été touchée par le destin de ces deux amants. En revanche, il faut saluer le fait que ce soit des Japonais qui évoquent leurs exactions commises en Mandchourie pendant les années 30. Lire les billets de Shangols et Wilyrah.
dimanche 12 décembre 2021
Les amants sacrifiés - Kiyoshi Kurosawa
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J'ai été très surprise par le grand nombre de spectateurs dans la salle (en majorité dans ma classe d'âge). Ce cinéma parisien se situe dans le quartier de Saint-Lazare. Il y avait énormément de monde dehors pour les achats de Noël ou autre, et dans le métro que l'on attend plusieurs minutes et qui arrive bondé. J'avoue que je ricane un peu quand je vois l'affichette collée sur les vitres du métro :
Commentaires sur Les amants sacrifiés - Kiyoshi Kurosawa
- Bonjour dasola.
Les amants sont sacrifiés et pas crucifiés
Une énorme déception pour moi. Confus et pas très bien interprété je n'ai jamais été émue et à peine intéressée alors que ça devait être passionnant.
ATTENTION SPOILER.
Le couple n'est pas charismatique, surtout l'homme et la femme joue bien mal la scène quand elle est arrêtée. On ne croit pas à leur amour d'ailleurs je crois que l'homme ne l'aime pas, ce que les faits semblent prouver.
Par contre, j'étais réticente comme toi pour West side story.
J'avais tort. Quel tourbillon !
Quant au métro... c'est courageux mais sans doute inévitable de monter là dedans. - J'aime beaucoup cette affichette dans le métro, si je peux m'exprimer ainsi, quand on sait que ce virus est fortement manu porté, on se dit que les bureaucrates et les politiques ont drôlement évalué la situation... ou alors on nous raconte des histoires ? Sortirons-nous indemnes de tout cela ? En cette fin d'année, souhaitons que la lumière revienne et éveille les esprits engourdis. Belle journée Dasola. brigitte
- Acteurs peu convaincants en amants je trouve, mais surtout il y a des invraisemblances comme par exemple : comment ont-ils pu voir les atrocités aussi facilement et revenir aussi tranquillement ?! Et surtout l'épouse le vend pour l'aider ensuite alors qu'elle avait déjà les cartes en main : incohérent... Une grande déception
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Bon dimanche !