Il y a 15 ans, le 9 janvier 2007, je créais mon blog. J'avais une mononucléose et je me rappelle que j'étais très fatiguée. Aujourd'hui, le 9 janvier 2022, mon blog est toujours là et j'ai été testée positive au covid 19 (je ne pourrai pas vous dire si c'est le variant Delta ou Omicron ou même un troisième inconnu). Les symptômes sont apparus mercredi 5 janvier et j'ai fait mon test le 6 janvier. Pour résumer, depuis trois jours, j'ai l'impression d'avoir un gros rhume mais pas de fièvre. Donc pour le moment, tout va bien.

Mais je vais être privée de sortie pendant une bonne semaine puisque je suis confinée chez moi.

Heureusement, je ne m'ennuie pas avec mes PALs et des DVD à (re)voir. D'ailleurs, ayant appris la disparition de l'acteur Sidney Poidter à 94 ans, je viens de voir La Chaîne (The Defiant ones en VO) de Stanley Kramer, un film de 1958 en noir et blanc avec Tony Curtis et Sidney Poitier. Je ne savais pas que le film était si bien. Il a été récompensé par de nombreux prix dont l'ours d'argent du meilleur acteur à Sidney Poitier au Festival International du Film de Berlin. Dans les années 50, dans le sud des Etats-Unis où règne la ségrégation entre blancs et noirs, un Blanc, John Jackson (Tony Curtis) et un Noir, Noah Cullen (Sidney Poitier) profitent d'un accident du fourgon cellulaire dans lequel ils étaient transportés vers un nouveau lieu de détention pour s'enfuir. Ils sont enchaînés l'un à l'autre par un bracelet au poignet et une chaîne en acier. Les forces de police se mettent à les poursuivre avec une meute de chiens même s'ils sont persuadés que les deux fugitifs vont s'entretuer rapidement. Mais Cullen et John ont le même but, s'enfuir le plus loin possible et arriver à se débarrasser de la chaîne. Lors d'un passage dans un village pour trouver de la nourriture, ils sont pris et menacés d'être pendus. Heureusement qu'un des villageois, interprété par Lon Chaney Jr, les libère. Lui-même a été un forçat. Peu après, ils arrivent chez une jeune femme qui vit seule avec son petit garçon, Billy, dans une ferme. Elle a le rêve de partir loin. Son mari l'a quittée depuis huit mois. C'est chez elle que les deux hommes vont se libérer de la chaîne. Le noir et blanc donne beaucoup de force à l'histoire. On se demande jusqu'au bout comment cela va se terminer, grâce à un rythme soutenu. Je vous conseille vivement de voir ce film. Pour l'anecdote, Tony Curtis avait lourdement insisté pour que le nom de Sidney Poitier apparaisse à côté du sien sur l'affiche du film.

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