Les petites victoires de Mélanie Auffret se déroule de nos jours en Bretagne dans le département des Côtes d'Armor, dans un petit village appelé Kerguen (je ne sais pas si c'est un nom inventé). Alice Le Guennic (Julia Piaton, très bien), la mairesse du village, est aussi l'institutrice de l'école à la classe unique. Elle essaie d'administrer au mieux ce village qui manque de magasins de proximité et de médecin. Elle écoute les villageois qui viennent se confier à elle pour des problèmes très intimes. Alice ne baisse pas les bras mais c'est dur. Un jour, Emile Menoux (Michel Blanc, excellent), un des villageois, qui ne sait pas lire, décide de venir suivre les cours d'Alice à l'école. La cohabitation n'est pas toujours facile mais avec de la bonne volonté, Emile se fait accepter des autres élèves. Le problème qui surgit est qu'un inspecteur de l'éducation nationale vient faire une inspection et se rend compte qu'il n'y a plus que 10 élèves dans l'école. C'est trop peu. L'école va fermer. Cela n'empêche pas qu'il se passe plein de choses sympathiques que je ne vous raconterai pas. Le film est plein de délicatesse et de moments très amusants. On applaudit à la fin. Ne passez pas à côté. Allez le voir.
Commentaires sur Les petites victoires - Mélanie Auffret
- Bonjour dasola, je me suis laissée influencée par ton sympathique billet...
Je dirai que ce film ne mérite pas de payer si cher une place de cinéma.
C'est vraiment gnangnan et prévisible d'un bout à l'autre.
Julia Paton est vraiment bien et très belle. La pauvre mérite mieux.
Mais tous les enfants jouent mal.
Et Michel Blanc surjoue ses personnages : le vieux bougon qui fait "chier" tout le monde, le vieux qui essaie d'avoir l'air d'un gamin (sa trousse, ses gros mots, il tire même la langue à un moment, son cartable dans le dos... faut pas pousser !), coach sportif et l'ami compréhensif à l'épaule et l'oreille accueillantes ! Trop c'est trop et pas crédible un instant. Son personnage me mettait vraiment mal à l'aise.
Et la situation est complètement invraisemblable et je ne pense pas qu'un inspecteur d'académie soit aussi con (même si dans la vraie vie ça ne doit pas être un personnage sympathique).
Pour s'endormir affalé dans son canap' un dimanche soir devant la télé ok mais au cinéma, non. - Ce film, qui peut n’être vu que comme une sympathique comédie, pose malgré tout la question de l’illettrisme qui touche en France plus de 7% de personnes (soit 2,5 millions) entre 18 et 65 ans. La plupart des causes de l’illettrisme remontent à l’enfance (parcours scolaire perturbé, surtout en zones rurales, enseignants incompétents, etc.) Les personnes victimes d’illettrisme trompent leur monde en développant leur mémoire visuelle mais, au quotidien, elles manquent d’autonomie et sont dépendantes des autres, ou se ferment peu à peu à une vie sociale normale. Michel Blanc, en vieux bougon désagréable, est parfait et fait un super-duo avec Julia Paton. Les enfants, comme toujours, sont formidables de naturel et apportent la touche de fraîcheur indispensable à ce type de film. Ils mériteraient autant d'être crédités au générique que les adultes.
- Je trouve que les qualités du film (son énergie, son humour, sa tendresse) emportent la conviction, en dépit de certaines faiblesses (en particulier des invraisemblances scénaristiques).
Habitant un département encore assez rural, j'ai aussi apprécié une peinture pas trop caricaturale de ce petit monde, avec la volonté de mettre en évidence les difficultés qui se posent à ses habitants.
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Michel Blanc, je connais, mais Julia Piaton, je l'ai trouvé superbe...