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Le blog de Dasola
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4 décembre 2019

Hors normes - Olivier Nakache et Eric Toledano

Depuis le 23 octobre 2019, Hors normes, le film d'Olivier Nakache et Eric Toledano, attire des milliers de personnes, et c'est amplement justifié. La salle où j'étais hier soir était comble et des spectateurs ont applaudi à la fin. Hors normes raconte l'histoire de Bruno (Vincent Cassel) et Malik (Reda Kateb), qui consacrent leur vie à d'autres, ceux dont personne ne s'occupe ni ne veut, des autistes sévères qui vivent pendant des années en milieu fermé. Nos deux héros ont créé en dehors de tout cadre légal des structures qui accueillent des dizaines de jeunes malades. Ils sont aidés par des jeunes, eux-même issus de quartiers difficiles. Bruno est toujours positif en clamant qu'"on va trouver une solution" dès qu'un problème survient: manque d'argent, de moyens et de logement. L'histoire s'attache plus particulièrement à Joseph, dont la mère, jouée par Hélène Vincent, est contente qu'une structure comme celle de Bruno existe. Joseph a la manie de tirer sur les sonnettes d'alarme dans le métro. Et puis il y a Valentin qui porte une protection sur la tête comme un boxeur car il se tape souvent la tête contre les murs. Le traitement du sujet est remarquable. Et pendant ce temps là, l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance) fait une inspection qui risque peut-être de leur mettre des bâtons dans les roues. On ne tombe jamais dans le larmoyant. C'est un film optimiste qui fait du bien.

Lire les billets de Géraldine, Pascale, Anne, Ffred et MissFujii.

1 décembre 2019

A couteaux tirés - Rian Johnson

Voici un film très distrayant avec une distribution royale. J'ai vu A couteaux tirés dans une salle comble et le public dont je faisais partie était aux anges. Le scénario d'A couteaux tirés est un mélange d'énigme à la "Agatha Christie" et du célèbre jeu du "Cluedo". Le soir de ses 85 ans, Harlan Thrombey (Christopher Plummer), le patriarche de la famille Thrombey, est trouvé mort, la gorge tranchée, dans sa grande demeure, alors que toute sa famille est présente. Suicide ou meurtre? Ce patriarche avait fait fortune dans l'édition et ses grands enfants, tels des parasites, ont vécu à ses crochets depuis de longues années. Si c'est un meurtre, les suspects sont nombreux. Ils sont interrogés par deux policier dans la résidence pendant qu'un homme reste dans l'ombre en observateur. ll s'agit de Benoit Blanc (Daniel Craig) qui s'intéresse à un personnage qui va passer au premier plan dans l'histoire: Marta Cabrera, l'infirmière d'Harlan dont on apprend qu'elle hérite de l'intégralité de la fortune de la famille. Je ne veux pas en dire plus. Le film comporte de nombreux flash-back qui donnent plein de pistes, vraies ou fausses. Outre Daniel Craig et Christopher Plummer, on a le plaisir de voir Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Toni Collette, Don Johnson (qui vieillit vraiment bien), Chris Evans, et une actrice qui monte, Ana de Armas (qui joue dans le nouveau James Bond sortant en 2020). Courez le voir. Vous ne devriez pas le regretter. Lire le billet enthousiaste d'Anne.

28 novembre 2019

Gloria Mundi - Robert Guediguian

Quand j'ai vu l'affiche de Gloria Mundi de Robert Guediguian, je ne m'attendais pas à un film si noir. L'histoire se passe de nos jours à Marseille de nos jours (une ville que je ne connais pas du tout). Mathilda (Anaïs Desmoutier) accouche d'une petite Gloria. Son mari Nicolas (Robinson Stevenin), son beau-père Richard (Jean-Pierre Darroussin) et sa mère Sylvie (Ariane Ascaride) sont heureux pour elle. Gloria est pratiquement le seul rayon de soleil du film avec Daniel Ortega, le père biologique de Mathilda. Il sort tout juste de prison après avoir purgé une lourde peine. Il avait tué des gens pour se défendre comme le déclare Sylvie. C'est elle qui lui annonce qu'il est grand-père après de longues années de silence. Et puis il y a Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet), le compagnon d'Aurore (Lola Naymark) qui est la demi-soeur de Mathilda et la fille de Richard et Sylvie. Ce jeune couple est cynique, jouisseur, déplaisant à tout point de vue. Dans un quartier pauvre de Marseille, ils ont ouvert une boutique qui rachète et revend des produits à bas prix. Ils exploitent des sans-papiers en les faisant travailler "au noir": ils sont tenus de réparer le matériel racheté quand c'est nécessaire. Aurore est jalouse de sa soeur qui était la préférée de la famille et pourtant... Mathilda est vendeuse dans un magasin de vêtements. Elle ne reste jamais longtemps dans un poste. Nicolas essaye de devenir un chauffeur "Uber". Quant à Sylvie, elle fait des ménages de nuit, là où on lui dit d'aller, et Richard est conducteur de bus. Daniel est très content de connaître Gloria dont il commence à s'occuper et il écrit des haïkus. J'en ai déjà écrit beaucoup sur ce film qui ne m'a pas totalement convaincue. Les comédiens sont bien. Ariane Ascaride a été récompensée du prix d'interprétation féminine au dernier festival du cinéma de Venise. Guediguian a une vision très pessimiste sur notre monde d'aujourd'hui. La fin m'a paru logique, mais tout reste en suspens. Un film un peu déprimant au final, ai-je trouvé.

25 novembre 2019

Les Misérables - Ladj Ly

Je me suis décidée à aller voir Les Misérables, le film dont tout le monde parle, sorti mercredi 20 novembre 2019, et qui a été récompensé par le prix du Jury au festival de Cannes 2019 et vient d'être sélectionné pour représenter la France aux prochains Oscars en 2020. Les critiques sont unanimes pour dire que le film est extraordinaire.
Il faut reconnaître que c'est un très bon film tant du point de vue de la réalisation que de l'interprétation: les enfants sont formidables et les adultes aussi. Après, j'ai des interrogations sur le scénario, sur ce qu'il raconte. Ce film se regarde comme un thriller haletant mais au bout d'1H20 (le film dure 1H42), j'étais un peu saturée à cause de la violence sur l'écran. Le dernier quart d'heure m'a paru insoutenable. Le réalisateur a certainement voulu montrer que dans certaines cités du grand Paris, les habitants ne sont pas à la fête, mais ce n'est pas un scoop, et que faire? Il ne propose pas de solutions. A Montfermeil, dans le quartier des Bosquets, on aperçoit les "grands frères Musulmans", ceux qui font le relais entre les gens de la cité et la police, comme un qui se fait appeler "Le Maire" ainsi que quelques mères de familles confinées chez elles qui ne se préoccupent guère de ce que font leurs enfants mais sont vindicatives à l'égard des violences policières. Et pendant ce temps là, les gamins, les "microbes", désoeuvrés pendant l'été où se passe l'histoire, s'occupent comme ils peuvent. L'un d'entre eux, Buzz, mate les filles grâce un drone, et un autre, Issa, dérobe un lionceau, appelé Johnny, appartenant à un cirque gitan itinérant. C'est ce vol qui va mettre le feu au poudre car les trois flics, Chris (le Blanc) Pento (le nouveau arrivé de Cherbourg) et Gwada (le Noir) appartenant à la "Bac" (Brigade anti-criminalité), vont commettre une bavure au "flashball" qui sera filmée par le drone. Un film à voir certainement. Après, est-ce que cela va faire changer les choses, je ne sais pas.
Notons encore que Les Misérables de Victor Hugo n'a pas été écrit à Montfermeil comme c'est dit dans le film, mais l'auberge des Thenardier et la fontaine devant laquelle Jean Valjean et Cosette se rencontrent se situent à Montfermeil.

Lire les billets de Pascale, Ffred, Anne, Mymp, Chris, Strum.

19 novembre 2019

J'accuse - Roman Polanski

Les réalisateurs octogénaires sont décidément en forme, après Marco Bellochio (80 ans), Le traître et Costa-Gavras (86 ans), Adults in the Room, c'est au tour de Roman Polanski (86 ans) de nous délivrer un très grand film, J'accuse, sur l'Affaire Dreyfus. Le film est l'occasion de mettre en lumière un militaire, Marie-Georges Picquart (1854-1914), qui s'est battu pour faire reconnaitre l'innocence du capitaine Dreyfus, condamné pour haute trahison, dégradé et déporté à perpétuité à l'ïle du Diable en Guyane en 1895. Libéré au bout de 4 ans, Dreyfus a été rejugé en 1899 pour haute trahison avant d'être gracié en 1906. Le film commence par une séquence impressionnante dans la cour des Invalides qui paraît vide, un panoramique nous fait découvrir des centaines de militaires dont des haut gradés qui assistent à l'humiliation de Dreyfus, dégradé. A partir de là, l'histoire continue avec Marie-Georges Picquard, lieutenant-colonel nommé au service du contre-espionnage, qui va mener son enquête, affronter les militaires qui restent sur leur position, à savoir que Dreyfus, un Juif, est coupable d'avoir révélé des secrets militaires aux Allemands. Même si on connait la fin, le film est passionnant, haletant et servi par une distribution de premier ordre dont Jean Dujardin, absolument remarquable. Les décors et les costumes contribuent à la réussite de l'ensemble. Le succès a l'air d'être au rendez-vous et c'est mérité. Lire les billets d'Anne, Ffred et Pascale.

16 novembre 2019

J'ai perdu mon corps - Jérémy Clapin

J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin est un film d'animation français à voir, même si je n'ai pas adhéré complètement à l'histoire, dont la conclusion m'a laissée sur ma faim. L'histoire se déroule en deux temps : d'une part, une main autonome s'échappe d'un frigo dans un laboratoire. Elle avance telle une araignée en contournant tous  les obstacles. On sent qu'elle veut atteindre une destination. D'autre part, Naoufel, un jeune homme à lunettes qui rêvait d'être astronaute et pianiste est très maladroit en livreur de pizzas, mais un jour lors d'une livraison, il tombe amoureux d'une voix, celle de Gabrielle à qui il s'adresse par l'intermédiaire de l'interphone de l'immeuble. De là, Naoufel va devenir apprenti menuisier et sa vie va basculer. L'image, la couleur, l'animation, tout est réussi dans ce film visuellement beau. Il n'est cependant pas recommandé aux jeunes enfants, du fait de quelques moments assez effrayants. Pascale en dit beaucoup de bien, tout comme Ffred.

10 novembre 2019

Adults in the room - Costa Gavras

Avec Adults in the room d'après le livre de Yanis Varoufakis, le réalisateur d'origine grecque Costa-Gavras se penche sur le problème de la crise de la dette publique grecque qui a commencé en 2008. L'histoire qui nous est racontée se passe en 2015. Yanis Varoufakis, le ministre des finances du gouvernement d'Alexis Tsipras, va essayer de renégocier la dette pharaonique –320 milliards d’euros– et tenter de mettre fin à l’austérité et à la crise qui touche son pays. Il affronte la troïka, constituée par la BCE (Banque centrale européenne), le FMI (Fonds monétaire international) et la Commission européenne, au cours de différentes rencontres. Il veut tout faire pour sortir la Grèce de l'Euro et aboutir à un "Grexit". Je trouve le sujet passionnant, mais j'ai trouvé que le film de Costa-Gavras l'était nettement moins (passionnant). Les séquences de débats se suivent mais cela reste un peu statique. On assiste aux rencontres entre Varoufakis et des Français comme Michel Sapin, Pierre Moscovoci ou même un certain Emmanuel M., ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique à l'époque. Le film se termine avec le résultat du référendum de juillet 2015, où le "non" l'a emporté sur les propositions faites par la troïka. Il n'y a pas de suspense, de coup de théâtre. J'ai trouvé l'ensemble un peu "plan plan", sauf une séquence à la fin qui détonne. Sinon, le titre du film se réfère à une phrase prononcée en juin 2015 par Christine Lagarde qui, à force d'assister à toutes ces commissions a dit qu'il fallait "restore the dialogue with adults in the room"  (restaurer le dialogue avec des adultes dans la salle) car elle trouvait que les présents avaient un comportement enfantin voire infantile.

3 novembre 2019

Le traître - Marco Bellochio

Le Traître qui dure 2H32 est intéressant et assez passionnant par la manière dont il aborde son sujet. Il s'agit du nouveau film de Marco Bellochio, le réalisateur italien octogénaire. Il raconte comment le témoignage de Tommaso Buscetta, un membre de "Cosa Nostra" dans les années 80, a permis la condamnation de plus de 475 personnes lors d'un maxi-procès qui s'est déroulé de février 1986 à décembre 1987 à Palerme. Le film commence en octobre 1981, lors de la fête de Sainte Rosalie, la patronne de la ville de Palerme, dans une belle demeure. C'est la fête et de nombreux membres de "Cosa Nostra" de différentes familles, dont celles du village de Corleone, sont réunis. Leurs noms sont affichés sur l'écran. Dans les séquences qui suivent, on assiste à des exécutions. Des membres de "Cosa Nostra" sont tués à bout portant par d'autres. C'est une vraie vendetta dont on ne nous dit pas forcément l'origine. Tommaso Buscetta, un des chefs de cette organisation pyramidale, décide de partir avec une partie de sa famille au Brésil pour ses "affaires". Quelques mois après, il est arrêté et extradé en Italie. Même s'il considère qu'il n'est pas un repenti, il accepte de répondre aux questions du juge Falcone qui est à l'origine du "pool" antimafia. J'ai trouvé un peu dommage que l'on ne voie pas assez les échanges entre Falcone et Buscetta, qui déclare qu'il n'était qu'un simple "soldati" - soldat - dans l'organisation. Ensuite, le maxi-procès se déroule dans une sorte de bunker où l'on voit les mafieux enfermés derrière des barreaux solides à l'épreuve d'armes lourdes. Tels des tigres ou des hyènes en cage, les mafieux manifestent bruyamment et fanfaronnent. Après le jugement rendu et les condamnations proclamées même par contumace, Buscetta part aux Etats-Unis comme témoin protégé. Plus loin dans l'histoire, on peut noter la séquence marquante de l'assassinat du juge Falcone et de sa femme dans une voiture. Ils étaient escortés par des policiers. C'est une portion d'autoroute sur laquelle ils roulaient qui est pulvérisée par 600 kg d'explosifs. L'originalité est que tout est filmé de l'intérieur de la voiture du juge. Buscetta est mort d'un cancer en 2000 aux Etats-Unis. Un film à voir.

Lire les billets de Neil, de Strum et de ffred.

28 octobre 2019

Sorry We Missed You - Ken Loach

J'ai vu en avant-première Sorry We Missed You, le dernier film de Ken Loach, lors d'un festival de cinéma en province, il y a deux semaines. Je ne suis pas sortie indemne de la projection. Quelle claque! Dans la famille Turner, nous avons Ricky le père, Abbie la mère et les deux enfants, un garçon d'une quinzaine d'annés et une fille d'une dizaine d'année. A Newcastle, en Angleterre, la famille Turner a du mal à joindre les deux bouts. Ils sont locataires d'une petite maison. Abbie s'occupe de personnes âgées à leur domicile. Elle est payée à la prestation. Ricky demande à Abbie de vendre sa voiture afin qu'il puisse s'acheter à crédit une camionnette. Il a décidé de se mettre à son compte en faisant des livraisons de colis. Le pauvre, il ne sait pas dans quoi il s'engage! Il se met au service d'un service de livraisons d'une société. Il est payé à la livraison en parcourant Newcastle et ses environs en faisant des horaires de "dingues" de 7 h à 21h, 6 jours sur 7. S'il a un empêchement, il a une amende, s'il casse ou perd son traceur pour les livrasons, il doit le rembourser, si certains produits disparaissent et ne sont pas assurés, c'est lui qui doit payer. Pendant ce temps, sa famille pâtit de cette nouvelle situation familiale. Le fils est en pleine révolte et Abbie est beaucoup plus fatiguée qu'avant, puisqu'elle est obligée de prendre les transports en commun. Ken Loach suit ses personnages au plus près. Les acteurs sont tous remarquables (mention spéciale à Debbie Honeywood qui interprète Abbie). En tant qu'actrice semi-professionnelle issue de la classe ouvrière, elle crève l'écran. Un film à voir.

25 octobre 2019

Shaun le mouton - Will Becher / La fameuse invasion des ours... - Lorenzo Mattotti

Voici un billet léger sur deux films d'animation épatants.

Je commence avec Shaun le mouton: la ferme contre-attaque des studios Aardman, où j'ai eu le plaisir de retrouver Shaun le mouton et ses congénères, qui vont faire le maximum pour permettre à une petite Alien appelée Lula de retourner vivre dans son monde extra-terrestre auprès de ses parents. Lula, de couleur rose et bleue, est arrivée à bord d'une soucoupe volante qui s'est écrasée dans un bois pas loin de la ferme de Shaun. Ce dernier se fait fort d'affronter les obstacles qui se mettent en travers de son chemin pour sauver Lula. De son côté, le fermier un peu benêt crée un parc d'attraction sur les ovnis. Il y aussi Red, la "méchante" d'une organisation gouvernementale qui cherche à capturer la petite extraterrestre. On découvre vite que Lula est une alien facétieuse. Elle a des dons de télékinesie, elle peut devenir phosphorescente, elle déteste les brocolis mais adore les pizzas et les gâteaux. Une histoire très sympathique dont je ne vous dévoilerai pas la fin.

Je passe à La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti, d'après un roman pour la jeunesse de Dino Buzzati paru en 1945. Ce film est une merveille visuelle. Il y a longtemps, en Sicile, les ours et les humains vivaient en bonne intelligence, jusqu'à ce qu'un jour Tonio, le fils de Léonce, le roi des ours, soit enlevé pendant qu'ils étaient tous les deux à pêcher du saumon. Au bout d'un certain temps, Léonce entraîne toute sa tribu vers la ville où vivent les humains et où se trouve Tonio. La guerre est déclarée, les péripéties sont nombreuses et De Ambrosis, un magicien et sa baguette vont jouer un grand rôle dans l'épilogue de l'histoire. Mais c'est surtout le dessin, les couleurs chaudes (jaune, rouge, orange), l'animation en général qui sont les atouts majeurs de ce film, que je vous recommande.

22 octobre 2019

Pour Sama, Journal d'une mère syrienne - Waad Al-Kateab et Edward Watts

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Pour Sama est un documentaire bouleversant. Waad Al-Kateab, native d'Alep en Syrie, a filmé pendant plus de 5 ans (entre 2011 et 2016) la guerre à Alep. Cela a commencé en 2011 avec la propagation du printemps arabe en Syrie et les premiers tirs sur les manifestants pacifiques par le régime de Bachar El-Assad. L'armée syrienne libre est créée en juillet 2011 en réaction à cette répression. De là, il y a une nouvelle étape avec la mise en action d'avions bombardiers du régime. Waad a commencé à filmer avec son smartphone puis avec une mini-caméra. Elle, qui souhaite devenir journaliste, veut laisser un témoignage à sa fille Sama, née le 1er janvier 2016 à Alep. Au début, l'image est hachée, on ne voit pas grand-chose, et puis au fur et à mesure que le film se déroule (il dure 1h40), on est pris par les images et les visages. Waad a réussi à garder la bonne distance, quand les blessés plus ou moins graves ou les morts arrivent dans l'hôpital administré par son ami médecin Hamza, qui deviendra son mari. On voit de loin des bombes à fragmentation ou des bombes baril lancées depuis des avions russes sur la population civile, dont beaucoup d'enfants. On ne peut pas oublier ces visages de gamins qui pleurent parce qu'ils ont perdu leur petit frère. Les hôpitaux sont aussi bombardés. Il y a du sang partout. Mais parfois un miracle survient, comme dans le cas d'un nouveau-né sorti en catastrophe du ventre de sa mère gravement blessée et enceinte de neuf mois. On croit le bébé mort-né et puis non, à force de le secouer de haut en bas et de le masser, il pousse son premier vagissement. C'est magnifique. Quant à la petit Sama qui ne pleure même pas quand il y a le bruit d'un bombardement, elle aura vécu un an à Alep en zone de guerre.

16 octobre 2019

Joker - Todd Phillips

Moi qui étais effrayée par les clowns quand j'étais petite, je m'en méfie encore. Cela ne m'a pas empêchée d'aller voir Joker, attirée par la bande-annonce prometteuse. A Gotham City, dans les années 80, les temps sont difficiles pour une certaine partie de la population dont fait partie Arthur Fleck, un comédien qui peine à faire rire. Il rêve de se produire dans des monologues comiques dans un cabaret en s'inspirant d'histoires qu'il a écrites dans un cahier d'écolier. Ou bien de passer à la télévision dans l'émission tardive de Murray Franklin (Robert de Niro, très inspiré). Pour gagner sa vie, il essaye par exemple de faire rire des petits cancéreux dans un hôpital, ou alors, il se fait tabasser par une bande de jeune garçons devant un magasin dont il annonçait la fermeture. Arthur souffre d'un trouble pas banal, il est pris de crises de rire quand il est sous le coup de l'émotion. Ce rire sardonique très particulier devient de plus en plus fréquent et les gens autour de lui commencent à avoir peur de lui. C'est un homme qui vit avec Penny, sa mère malade dont il s'occupe jusqu'à ce que... De clown triste et pathéthique, Arthur va devenir tout à coup un dangereux criminel sous le nom du Joker, un des ennemis mortel de Batman. Je vous laisse découvrir la suite. J'avoue être mitigée sur ce film qui ne peut pas laisser indifférent. Le film tient surtout pour la performance de Joaquin Phoenix dans le rôle d'Arthur Fleck (même si j'avais préféré Heath Ledger dans The Dark Knight: le chevalier noir). Il faut noter qu'il y a au moins deux scènes d'une violence inouïe. Une semaine après avoir vu Joker, je ne peux pas dire si j'ai aimé ou non, car ce n'est pas un film aimable. Et puis la réalisation n'a rien d'exceptionnel. A la fin de la projection, j'ai été frappée par les nombreux groupes de spectateurs qui commençaient à discuter, avant même de quitter la salle. Ils avaient besoin de s'exprimer. Lire les billets de Mymp et Henri Golant.

13 octobre 2019

Papicha - Mounia Meddour

Je viens de voir Papicha de Mounia Meddour et j'ai été secouée par ce que j'ai vu sur l'écran. Des scènes de grande douceur alternent avec des moments très violents. Inspirée de faits réels, l'histoire se passe dans les années '90 à Alger au moment où l'Armée Islamique du Salut et le Groupe Islamique Armé sèment la terreur en Algérie avec 150 000 morts, des milliers de gens déplacés et des milliers d'exilés. Nejdma, âgée d'environ 20 ans, mène une vie libérée avec ses amies de l'université. Elles sont surnommées des "papicha". Nejdma, qui est en licence de français, n'arrête pas de dessiner des modèles de robes, car elle rève d'un défilé au sein de la cité universitaire où elle loge avec d'autres camarades. On sent une grande solidarité entre elles. Mais à l'extérieur, c'est autre chose.  La cité universitaire est entourée d'un mur. Des femmes voilées empêchent un professeur d'enseigner le français. Seule la langue arabe est admise. On apprend les attentats meurtriers par l'intermédiaire de la télévision pendant que les étudiantes sont tenues de boire du bromure de potassium pour calmer leurs ardeurs. Et de nombreux affiches sur les murs montrent comment les femmes doivent être habillées: elles doivent porter le voile sur le corps et les cheveux. Samira, une des étudiantes, risque d'être tuée par son frère car elle est enceinte d'un homme qui ne lui était pas destiné. Une tragédie personnelle accélère la volonté de Nejdma d'organiser un défilé de ses création. La dernière partie où des étudiantes défilent au sein du local universitaire dans les robes de Nejdma fabriquées à partir de l'étoffe appelée "haïk" est prenante. Ce tissu blanc est la parfaite antithèse du niqab noir venu des pays du Golfe. Un film bouleversant qui m'a émue. Lire le billet d'Anne.

4 octobre 2019

Alice et le maire - Nicolas Pariser

Je me réjouissais d'aller voir Alice et le maire de Nicolas Pariser, un film qui a été présenté à Cannes dans la section "Quinzaine des réalisateurs" en 2019. J'avoue que je m'attendais à mieux. Fabrice Luchini dans le rôle du maire de gauche de Lyon était a priori une bonne idée, et puis non. Paul Theraneau, le maire de Lyon est à bout de souffle, il n'a plus d'idées, il s'ennuie et nous avec. J'ai trouvé que Luchini avait l'air las. Par deux fois, il a un air songeur comme s'il se demandait pourquoi il avait accepté le rôle. Face à lui, Alice Heiman (Anaïs Desmoutiers, charmante), une jeune Normalienne, est chargée de lui redonner l'élan, de lui souffler des idées. Elle écrit des notes dont le maire s'inspire pour ses discours. Une de ces notes traite de la modestie. Alice n'est pas familière des codes au sein de la mairie. Elle se ne se sent pas à l'aise parmi ces personnes qui ne sont pas des "intellectuels". Je retiendrai le discours qu'Alice et Theraneau écrivent à deux vers la fin du film. Je m'attendais à ce qu'il soit mis en valeur. Et bien c'est raté. J'espérais un film passionnant, j'ai été déçue.

1 octobre 2019

Downtown Abbey - Michael Engler / Un jour de pluie à New York - Woody Allen

Je n'ai jamais vu la série Downtown Abbey, mais j'ai eu envie de voir le film qui vient de lui faire suite. J'ai un sentiment mitigé. En deux heures, on suit l'effervescence qui règne parmi la famille Crowley et leurs domestiques quand, en 1927, le roi George V d'Angleterre et la reine Mary se font annoncer pour passer une soirée et une nuit dans la demeure de Downtown Abbey. Aucun personnage ne nous est vraiment présenté. Le spectateur doit deviner qui est qui. Il n'y a pas vraiment d'histoire mais une suite de saynètes dans des décors somptueux, et on ne se lasse pas de voir Downtown Abbey au milieu d'un magnifique parc. Le seul suspense du film est de savoir, entre les domestiques de Buckingham (dont une qui est kleptomane) et ceux de Downtown Abbey, qui aura le dernier mot. Je suis surtout allée voir le film pour Maggie Smith. On la voit trop peu et elle n'est pas à son avantage. Sur le même thème des "maitres et valets", je ne saurais trop vous conseiller de voir Gosford Park (2001), un des ultimes films de Robert Altman avec un "casting royal" dont Maggie Smith, Helen Mirren, Kristin Scott Thomas, etc. Je considère ce dernier film comme un chef d'oeuvre.

Je passe à Un jour de pluie à New York de Woody Allen, recommandé par Pascale et par une de mes collègues, qui a trouvé que c'était le meilleur film du réalisateur depuis longtemps. Je vais paraître un peu difficile mais j'ai apprécié le film sans excès. New York est bien filmé entre l'Hôtel Le Plaza, Central Park, le Metropolitan Museum et l'hôtel Le Pierre. Je connais pas trop mal le pâté de maison (l'un des endroits les plus huppés de New York) après mes 16 séjours dans la ville. Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, viennent passer un week-end à Manhattan. Ashleigh doit interviewer un réalisateur tandis que Gastby voudrait lui faire visiter la ville, et il a réservé une très belle suite grâce à l'argent qu'il a gagné au poker. A cause d'un enchaînement d'événements et de la pluie qui s'en mêle, rien ne va se passer comme prévu. Le film est léger, Timothée Chalamet (Gatsby) n'est pas déplaisant à regarder, Elle Fanning (Ashleigh) un peu crispante. Cela se laisse voir rien que pour New York.

28 septembre 2019

Ceux qui travaillent - Antoine Russbach

Dans Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach, on nous raconte le parcours d'un homme, Franck (Olivier Gourmet qui a trouvé un des rôles de sa vie tant son interprétation est magistrale, il est granitique). Né pauvre, Franck est parvenu grâce à son travail à mener une vie confortable et aisée avec sa femme et ses cinq enfants. Dans une entreprise, Franck gère la logistique du transport maritime de nourriture d'un continent à l'autre par bateau cargo. Il a tout sacrifié à son travail. Même chez lui, il ne pense qu'au travail. Il connaît mal ses enfants et sa femme. Il essaye de se faire pardonner en leur offrant des cadeaux. C'est un homme qui parle peu. Et puis, un jour, tout s'arrête, Franck perd son emploi à la suite d'une décision malheureuse qu'il a prise seul et il en assume la responsabilité. Le film est une illustration de ce qu'est le travail dans notre monde d'aujourd'hui où la mondialisation se fait en particulier par la circulation internationale des marchandises. Une longue séquence permet à Franck de montrer à sa plus jeune fille comment est organisé le voyage des marchandises qui arrivent dans notre assiette. Sinon, grâce à ce film, j'ai appris que des chaussures gauches d'une certaine marque de baskets arrivent dans un port éloigné de 600 km d'un autre port, là où arrivent les chaussures droites. Tout ça pour éviter les vols! Il faut voir ce film (le premier d'une trilogie, a priori) pour Olivier Gourmet qui est présent de la première à la dernière image. Un très grand film qui pourra peut-être paraître austère à certains.

25 septembre 2019

Ad Astra - James Gray

A force de lire quelques critiques plus ou moins positives, je suis allée voir Ad Astra de James Gray pour me faire une idée. Personnellement, je ne suis pas trop fan de ce genre de film. Et bien je suis sortie de la projection plutôt conquise. En particulier, j'ai trouvé l'aspect visuel réussi. En ce qui concerne l'histoire, elle est simple; certains diront simpliste. On entend le récit de Roy en voix off tout au long du film. Brad Pitt, qui est co-producteur du film, est à l'aise dans le rôle de Roy McBride, un astronaute qui travaille sur une immense station orbitale. Il est de tous les plans (ou presque) du film. Une "surcharge" électro-magnétique venue de l'univers commence à provoquer des catastrophes qui menacent l'humanité sur Terre et même le système solaire. On apprend que cette "surcharge" viendrait de Neptune, où 29 ans auparavant une mission spatiale, le projet Lima, devait étudier l'existence d'une vie extraterrestre. Le commandant de cette mission était Clifford McBride (père de Roy). Roy est chargé d'envoyer un message à son père. L'action se situant dans un futur relativement proche (quoique), les voyages vers la Lune (face cachée incluse) et vers Mars sont devenus des voyages routiniers. C'est sur Mars que Roy va lancer son message. Puis il va se diriger vers Neptune car il aimerait bien savoir si son père est toujours vivant et ce qu'il est devenu. Les séquences qui se passent aux environs de Neptune, la planète bleue avec ses anneaux (il n'y a pas que Saturne qui en a), m'ont paru réussies. J'ai passé un très bon moment. Lire les billets de différents blogueurs (ils sont listés du plus positif au très négatif): Pascale, Princecranoir, Ffred, Henri Golant, Strum, Ornelune et Mymp.

19 septembre 2019

Le mariage de Verida - Michela Occhipinti

Après l'Islande, je suis allée faire un tour en Mauritanie grâce au Mariage de Verida, le premier long-métrage de fiction de l'Italienne Michela Occhipinti. Elle a fait tourner des non-professionnels et s'est servie de témoignages pour narrer la triste histoire de Verida, une jeune fille avec un beau regard qui doit épouser un homme qu'elle ne connait pas encore. Ce mariage arrangé se concrétisera quand, dans trois mois, Verida aura pris 20 kg. Pendant cette période, Verida, qui travaille dans un salon de cosmétiques avec sa grand-mère, sera gavée telle une oie. Dès l'aube jusqu'à la nuit, elle doit manger tous les jours dix repas que préparent sa mère. Les plats alternent entre le lait et de la nourriture solide hyper calorique. Ce "gavage" des jeunes filles est une tradition ancestrale en Mauritanie. Les femmes opulentes sont le symbole de richesse. Verida commence courageusement ce gavage. Elle est pesée tous les jours par un jeune homme qui la regarde avec intérêt. Le regard d'un homme pour une femme. Verida ne grossit pas assez vite mais elle est rapidement écoeurée par toute cette nourriture. Par ailleurs, elle continue de voir ses copines car Verida a des rêves qui ne sont pas ceux de sa mère ni de sa grand-mère, qui ont subi cette épreuve avant elle. Une histoire émouvante qui m'a touchée.

16 septembre 2019

Mjölk: la guerre du lait - Grímur Hákonarson

Après un beau portrait de femme déterminée dans Woman at war, le cinéma islandais récidive grâce au réalisateur de Béliers Grimur Hákonarson avec Mjölk: La guerre du lait. Inga s'occupe avec son mari d'une ferme de vaches laitières dans la région de Reykjavik en l'Islande. Le couple est surendetté car ils ont investi dans des machines automatiques comme des trayeuses: tout est commandé par ordinateur. Ces investissements ont été demandés par la coopérative du coin qui leur achète le lait. On apprend vite que cette coopérative fait la pluie et le beau temps dans la région et oblige les fermiers à passer par elle pour les achats et les ventes. Elle les menace des pires mesures de rétorsion s'ils vont s'approvisionner ailleurs. Peu après le début du film, le mari d'Inga meurt dans un accident de voiture. Il semble que cela soit un suicide. Inga reprend seule les rênes de la ferme mais, en femme combattante et par l'intermédiaire des réseaux sociaux, elle déclare la guerre à la coopérative. Je vous laisse découvrir la suite. Ce film m'a beaucoup plu pour l'histoire, pour l'actrice principale et pour les paysages islandais arides mais magnifiques. Je le conseille.

10 septembre 2019

Les hirondelles de Kaboul - Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec / Andy - Julien Weill

Après avoir vu la bande-annonce des Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman qui a écrit le scénario et Eléa Gobbé-Mévellec qui est la dessinatrice, je n'ai pas hésité à aller voir ce superbe film d'animation. Il s'agit d'une adaptation du roman de Yasmina Khadra (que je n'ai pas lu). J'ai adoré les dessins (des aquarelles) dans lesquels les personnages bougent ou parlent dans un décor très éclairé. Cela se passe à Kaboul en Afghanistan sous le règne des Talibans à la fin des années 1990. Ils font régner la terreur, ils exécutent sommairement tout individu qui ne se conforme à leur diktat. Ce sont surtout les femme qui sont les victimes. La musique et tout ce qui ressemble à un divertissement est interdit, les femmes sortent entièrement voilées. Les hommes sont obligés d'aller à la mosquée plusieurs fois par jour. Un jeune couple attendrissant, Zunaira (très jolie jeune femme) et Mohsen, qui sont très amoureux, ont du mal à joindre les deux bouts. Zunaira est douée en dessin mais ne travaille pas et Mohsen voudrait enseigner mais pas dans une école coranique. Ils se chamaillent souvent concernant leur avenir et c'est au cours d'une dispute sur un acte inacceptable qu'a commis Moshen que leur destin va basculer. Zunaira va croiser le chemin d'Atiq dont la femme est en train de mourir. Atiq est l'un des gardiens de la prison pour femmes de Kaboul. C'est plus un film plus pour adultes que pour enfants, dans la lignée du Chat du Rabbin ou de Parvana. L'histoire est triste mais j'ai perçu une lueur d'espoir au bout.

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Je voudrais évoquer maintenant une comédie douce-amère très sympathique, Andy. Sortie le 4 septembre 2019, elle risque de passer inaperçue. Thomas, un quadragénaire qui vient de se faire virer de chez sa n-ième copine est un homme qui considère que le travail, c'est fatigant (au point de le rendre physiquement malade). Il trouve refuge dans un foyer du SAMU social grâce à l'aide d'une de ses ex. Il veut trouver de l'argent vite gagné. Il devient "escort-boy" sous le nom d'Andy. Ce n'est pas un métier aussi facile et agréable que l'on pense. Ses débuts sont un fiasco et la suite aussi d'ailleurs. Heureusement qu'avec l'aide de Margaux, qui travaille au foyer, il met au point une combine que je vous laisse découvrir. Ce film sans prétention fait passer un bon moment grâce à Vincent Elbaz et Alice Taglioni.

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