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Le blog de Dasola
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4 octobre 2023

Barbie - Greta Gerwig

Je suis enfin venue dans une salle, j'ai enfin vu mais je n'ai pas été convaincue par le film Barbie de Greta Gerwig, un film produit par la société Mattel qui commercialise la poupée créée en 1959 par Mme Ruth Handler, une des cofondatrice de Mattel avec son mari. C'était le premier jouet représentant une femme adulte. On parle de féminisme dans ce film. Personnellement je ne trouve pas que Barbie incarne le féminisme avec son corps aux mensurations parfaites. Ken, lui avec son sourire, m'a paru crétin avec son corps musclé. Barbie lui avoue qu'elle ne l'aime pas même si Ken est amoureux d'elle. Dans le monde de Barbie, Ken n'est qu'un faire-valoir. Le prologue du film qui se réfère directement à la scène d'ouverture de 2001 Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick est ce qu'il y a de plus réussi dans le film. Après, cela se gâte. Le mélange acteurs humains et décor "barbie" accentue le côté artificiel de l'ensemble. Du jour au lendemain, Barbie stéréotypée (Margot Robbie) pense à la mort et ses pieds qui ne sont plus cambrés. Elle part vers le monde réel pour trouver la personne qui serait responsable de son état dépressif. Ken part avec elle. Dans le monde réel, Barbie se rend compte que tout n'est pas rose, si je puis dire, et Ken découvre le patriarcat. Le film est ponctué de chansons et de danses dans le monde de Barbieland où les Barbie vont reprendre le pouvoir après avoir été supplantées un moment par les Ken. Le film n'est pas de la guimauve, mais l'univers visuel de Barbieland est plutôt laid. Sinon, à titre personnel, je n'ai jamais eu de poupée Barbie. Lire les billets de Pascale, Henri Golant, Princecranoir, Carole Nipette et Selenie

28 septembre 2023

Le procès Goldman - Cédric Kahn

Je me réjouissais d'aller voir Le procès Goldman de Cédric Kahn après avoir vu plusieurs fois la bande-annonce, lu de bonnes critiques sur des revues ou des journaux et entendu les acteurs. Personnellement, je n'ai aucun souvenir de ce deuxième procès en appel concernant Pierre Goldman (1944-1979) qui s'est déroulé en 1975 à Amiens. Il était jugé pour quatre braquages à Paris dont une pharmacie, boulevard Richard Lenoir à Paris, où la pharmacienne et une préparatrice ont été tuées par arme à feu. Pendant tout le film, on ne quitte pas la salle d'audience, sauf les 10 premières minutes, qui servent de préambule, pendant lesquelles l'avocat Georges Kiejman apprend par une lettre d'un confrère tout le mal que Pierre Goldman pense de lui. Il le traite de "Juif de salon". Et cependant Kiejman (très bien interprété par Arthur Harari) va défendre Pierre Goldman, Juif polonais né en France comme lui. Dans sa première intervention, Goldman (Arieh Worthalter, intense avec ses lèvres serrées) déclare qu'il est "innocent, parce qu'il est innocent" des crimes dont on l'accuse. Face à eux, j'ai trouvé que la prestation de Nicolas Briançon dans le rôle de l'avocat de la partie civile était excellent. Pendant le procès, on retrace la vie de Pierre Goldman qui avoue qu'il n'est pas un être parfait mais qu'il n'aurait jamais tué deux femmes sans défense. On apprend qu'à part le soir des meurtres, il n'y a pas eu de vraie enquête et il semble que Pierre Goldman, le 19 décembre 1969, s'est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Tout cela pour dire que j'ai trouvé le film un peu long pour ce qu'il raconte, je n'ai pas été passionnée de bout en bout; et il faut dire aussi que Pierre Goldman n'était pas un monsieur très sympathique même s'il a eu le soutien de Régis Debray et Simone Signoret. J'ai eu parfois l'impression qu'il y avait des moments convenus et on se demande en entendant les témoins du drame comment Pierre Goldman a pu être acquitté même si ce n'était que des témoignages et non des preuves. J'ai aussi remarquer la présence de Jerzy Radziwiłowicz (qui a joué le personnage principal dans L'homme de marbre (1977) et L'homme de fer (1980) d'Andrzej Wajda) qui interprète le rôle du père de Pierre GoldmanLire le billet de Pascale

25 septembre 2023

La petite - Guillaume Nicloux

Une des raisons d'aller voir La petite de Guillaume Nicloux, un film sorti le 20 septembre 2023, est l'interprétation de Fabrice Luchini qui, pour moi, a trouvé l'un des rôles de sa vie. Il est extraordinaire et très sobre dans un rôle de père et futur grand-père. Joseph (Fabrice Luchini) qui est veuf depuis cinq ans, vit seul dans la région de Pessac. Il restaure des meubles. Un coup de fil inattendu va chambouler sa vie. Il apprend que son fils et le mari de celui-ci sont morts dans un accident d'avion. Les corps n'ont pas été retrouvés. Il doit faire son deuil même s'il était brouillé avec son fils. Sa fille Aude et soeur du défunt est aussi bouleversée que lui. Après les obsèques, Joseph commence à se préoccuper du sort de son futur petit-enfant. En effet, le couple a eu recours à une mère porteuse en Belgique. Les parents du compagnon ne veulent rien savoir sur ce qui va arriver. Après beaucoup de recherches, Joseph arrive à retrouver, à Gand, Rita, la mère porteuse enceinte jusqu'aux yeux, qui est farouche et pas du tout aimable. Elle est déjà mère d'une fille de 9 ans. Après ce qui est arrivé, elle souhaite mettre le bébé (une fille) à l'adoption. Joseph ne l'entend pas de cette oreille. J'ai trouvé ce film touchant, pas mièvre. Face à Luchini, Mara Taquin, qui interprète Rita, est une révélation. Un film que je conseille tout comme Pascale. Selenie est plus réservée. 

22 septembre 2023

Les feuilles mortes - Aki Kaurismäki

Prix du Jury au dernier festival de Cannes, Les feuilles mortes du cinéaste finlandais Aki Kaurismäki est un petit bijou même si le ton du film est un peu triste et morne. Il se passe de nos jours. En effet, Ansa, l'héroïne du film, écoute une radio d'info qui ne parle que de la guerre en Ukraine au moment du bombardement de Marioupol et de son théâtre. A Helsinki, ville grise, Ansa, qui est célibataire, vit dans un appartement hérité de sa marraine. Il est situé au rez de chaussée d'un immeuble. Elle travaille dans un supermarché à remplir des rayons. Du jour au lendemain, elle est virée car elle s'est permis de prendre dans son sac à main un produit périmé qui aurait dû être mis à la poubelle. Holappa, lui, travaille dans une usine. Il boit trop. Un soir, lors d'une soirée karaoké, Hoppala qui accompagne un collègue remarque Ansa qui fait un peu tapisserie dans la salle. Ils font plus ample connaissance en allant au cinéma "art et essai" où sont collées plein d'affiches de films français des années 50 et 60. Ils souhaitent se revoir mais des obstacles se dressent sur leur chemin. La dernière réplique du film se rapporte au prénom d'un chien appelé Chaplin. Ce film de 1H22 vaut vraiment la peine d'être vu. C'est une histoire simple qui fait du bien. A noter que le titre se réfère à la chanson "Les feuilles mortes" de Jacques Prévert que l'on entend chanter à la fin en finnois. Lire le billet de Selenie.

19 septembre 2023

Un métier sérieux - Thomas Lilti

Après Première année, il y a 5 ans, j'ai été contente de voir le nouveau long-métrage de Thomas Lilti, réalisateur et aussi médecin généraliste de profession. Le métier sérieux du titre est celui d'enseignant. Benjamin (Vincent Lacoste) est un professeur de mathématiques contractuel qui débute dans le métier dans un collège de banlieue parisienne. Il remplace un professeur absent. Il est tout de suite dans le bain en enseignant dans une classe de 3ème. Les élèves sont turbulents mais sans plus. Ce n'est pas un collège à problèmes, peut-être parce que le principal de l'établissement le dirige d'une main ferme. Pendant une année scolaire, on suit Benjamin qui arrive à se faire apprécier de ses élèves mais surtout tisse des liens d'amitié avec d'autres enseignants dont Pierre (François Cluzet), professeur de français, Fouad (William Lebghil), professeur d'anglais ou même Meriem (Adèle Exarchopoulos), elle aussi prof de mathématiques. On observe que la vie personnelle des enseignants n'est pas toujours très simple. Pierre ne parle plus à son fils; Meriem, elle, est séparée de son compagnon et partage la garde de son petit garçon, Sandrine (Louise Bourgoin), professeur de SVT, a un garçon violent de 16 ans qui se met à boire. Quant à Fouad, sa compagne est partie avant qu'ils n'envisagent de faire un enfant. Il y a des mises en situation intéressantes qui ne sont qu'amorcées, elles ne vont jamais jusqu'au bout, sauf celle d'un conseil de discipline dans laquelle un garçon est renvoyé définitivement pour mauvais comportement. J'ai trouvé le film réussi avec des acteurs convaincants. Mon ami Ta d loi du cine s'est demandé combien d'enseignants se trouvaient dans la salle bien pleine. Je conseille.

16 septembre 2023

Mystère à Venise - Kenneth Branagh

Si vous allez voir le film Mystère à Venise d'après le roman d'Agatha Christie intitulé la Fête du potiron ou le Crime d'Halloween, oubliez le roman car le film n'est vraiment qu'une lointaine adaptation... C'est la troisième fois que Kenneth Branagh s'inspire d'un roman de la "reine du crime". L'intrigue se passe non pas en Angleterre mais dans la Cité des doges, dans un palais délabré et sinsitre où il semble se passer des phénomènes surnaturels. On entend même des voix d'enfants. La romancière Ariadne Oliver, l'amie d'Hercule Poirot qui est désormais à la retraite, le convainc de venir dans le palais pour participer à une séance de spiritisme qui pourrait révéler ce qui est arrivée à la fille de Rowena Drake, la maîtresse des lieux... On assiste à un véritable huis-clos horrifique avec des morts violentes. J'ai trouvé l'ambiance gothique accentuée par des mouvements de caméra un peu "too much", cela donne le tournis. J'ai appris par ailleurs qu'un certain miel peut donner des hallucinations voire tuer à petit feu. Concenant les acteurs, les rôles secondaires comme Camille Cottin (qui s'exprime très bien en anglais), Jude Hill (le jeune acteur de Belfast), Michèle Yeoh, Jamie Dornan, Kelly Reilly sont très bien. Quant à Kenneth Branagh, je le trouve de moins en moins crédible dans le rôle d'Hercule Poirot. Les dernières images montrent Venise filmée par un drone (enfin, c'est ce que je pense). On se rend compte que c'est une ville très étendue. Un film qui se laisse voir mais qui peut décevoir les admirateurs d'Agatha. Pour info, ce long-métrage a été coproduit par Ridley Scott. Lire les billets d'Henri Golant et Selenie.

12 septembre 2023

Toni, en famille - Nathan Ambrosioni / Anti-squat - Nicolas Silhol

Dans la même soirée, j'ai vu  deux films français, Toni, en famille et Anti-Squat. Le premier m'a un peu déçue, le second m'a beaucoup plu. 

Toni, en famille, réalisé par un jeune réalisateur de 24 ans (Nathan Ambrosioni), raconte pendant une heure trente, une année dans la vie de Toni (Antonia), mère de  cinq enfants, trois filles et deux garçons. On saura tard ce qu'est devenu le père. Toni est totalement dévouée à ses enfants. Je me suis demandée pendant un moment, quels étaient ses revenus. A priori, elle reçoit quelques aides de l'état et vingt ans plus tôt, elle a connu le succès en chantant une chanson qui a eu une certaine notoriété et qui lui a permis d'épargner pour les études de ses enfants. De temps en temps, le soir, elle chante encore. Mathilde et Marcus, les deux enfants aînés, vont passer le bac. Parmi les trois plus jeunes, il y a Timothée, un enfant hyper sensible qui a des problèmes de comportement. Toni, elle, s'interroge sur son avenir à elle. A 42 ans, elle voudrait donner une nouvelle orientation à sa vie. Pourquoi pas, devenir enseignante. Quand je dis que j'ai été un peu déçue, c'est que j'ai trouvé que le film manquait de rythme, il ne se passe pas grand-chose. C'est dommage car Camille Cottin qui joue Toni est très bien. Lire le billet de Selenie.

Je passe à Anti-Squat de Nicolas Silhol dont le sujet m'a fait penser au Marchand de sable. Inès (Louise Bourgoin, très bien) et son fils Adam, âgé de 14 ans, doivent être expulsés de leur appartement. Elle postule dans l'entreprise Anti-Squat qui, comme le nom l'indique, propose d'héberger des personnes en mal de logement. Ils deviennent des résidents contre deux cents euros par mois, dans des bâtiments inoccupés. C'est pour éviter les squatteurs et les dégradations. Les règles sont très strictes (pas d'enfant, pas d'animaux, ne pas être absent plus de deux jours, pas de fête, ne pas inviter plus de deux personnes) et par ailleurs, on demande aux résidents qui peuvent être "virés" du jour au lendemain d'entretenir les parties communes, voire d'effectuer des travaux. Il n'y a pas de petits profits. Il y a des caméras de surveillance partout. Inès vit sur place avec les résidents dans un immeuble de bureaux très loin de tout. Prise à l'essai pour deux mois, c'est elle qui choisit les résidents. Elle est tiraillée entre les exigences de fermeté de son chef, l'attitude de défiance des résidents, l'incompréhension de son fils Adam face à ce que fait sa mère et enfin l'intrusion d'une société de gardiennage qui voit d'un mauvais oeil la concurrence d'Anti-Squat. Je ne vous dirai pas comment tout cela se termine, si ce n'est qu'un spectateur a trouvé la fin amorale. J'ai énormément aimé ce film qui dénonce le détournement et la dérive de la loi "Elan". "Construire plus de logements, simplifier les normes, protéger les plus fragiles et mettre les transitions énergétique et numérique au service des habitants : telle est l'ambition de la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique), promulguée le 23 novembre 2018". Lire le billet de Selenie.

2 septembre 2023

Equalizer 3 - Antoine Fuqua / Retribution - Nimrod Antal

Voici deux films d'action qui font passer un (bon) moment. Je commence par Retribution avec Liam Neeson. L'histoire se passe à Berlin de nos jours. Matt Turner est un homme d'affaires aisé, très pris par son travail. Marié, il a deux enfants. Sa femme lui demande instamment d'emmener Zach et Emily à leur école car ella a un rendez-vous par ailleurs. Le trio prend le SUV familial. Sur la route, Matt, qui est un homme connecté, passe au moins un coup de fil. Peu de temps après, une sonnerie d'un téléphone inconnu se fait entendre. Une voix étrange lui fait savoir que s'il n'obéit pas à ses demandes, une bombe placée sous son siège va exploser. Il doit continuer de rouler. On lui communique une adresse puis une autre. Deux de ses collaborateurs vont connaitre une fin explosive. J'avoue que j'ai deviné qui était le méchant de l'histoire. C'est à la toute fin que l'on connait ses motivations. C'est un film où il n'y a pas de "baston" mais quelques explosions. Cela se laisse voir. Lire le billet d'Henri Golant.

Je passe à Equalizer 3 d'Antoine Fuqua que j'ai vu dans une grande salle pleine. On sentait que les spectateurs savaient à quoi ils allaient assister. On retrouve avec plaisir Robert McCall (Denzel Washington), ancien agent des Marines et de la DIA à la retraite mais qui continue à être un tueur hors pair dès qu'il s'agit d'éliminer des très très méchants. L'histoire se passe en Italie, dans la région de Naples et sur la côte amalfitaine. Quand le film débute en Sicile, McCall vient de faire le "ménage" dans une propriété vinicole qui servait de paravent à un trafic de drogue. Blessé par balle, il est soigné par un médecin dans un village tout en hauteur au bord de la mer. Rien que pour le village qui est de toute beauté, cela vaut la peine de voir le film. McCall s'installe à demeure dans ce village tranquille de prime abord mais qui est convoité par la mafia locale. Des commerçants sont victimes de racket. Bien entendu McCall, très tranquillement, va éliminer toute branche de la Camorra jusqu'à Naples. Malgré les nombreux cadavres, il y a de l'humour car McCall reste très zen. C'est assez jouissif. Il semble que ce film sera le dernier de la série. J'espère que non. Je me suis bien divertie. 

27 août 2023

Anatomie d'une chute - Justine Triet

J'ai un peu hésité à aller voir la Palme d'Or du dernier festival de Cannes en 2023 car c'est encore un film long de 2H30. Hé bien, je n'ai pas vu le temps passer car le film est passionnant et très bien interprété. Anatomie d'une chute de Justine Triet alterne entre le français et l'anglais car l'actrice principale, Sandra Hüller qui est allemande, s'exprime en anglais. Tout commence dans la région de Grenoble dans un grand chalet de deux étages. On est au mois de mars, il y a beaucoup de neige. Daniel, un jeune garçon de 11 ans malvoyant, part se promener avec son chien Snoop. Quand il revient, il voit Samuel son père inanimé dans la neige avec beaucoup de sang. Il est mort car il a fait une chute mortelle du haut du chalet. Assez vite, la police soupçonne Sandra, la mère, d'homicide et elle est mise en examen. Pendant le procès, qui se déroule en français et en anglais, on apprend plein de choses sur le couple qui se disputait souvent. J'ai senti que la juge était plutôt hostile à l'accusée. Petit à petit, la question pendant le procès passe de "Comment Samuel est mort" à "Pourquoi Samuel est mort". Un enregistrement sur une clé USB d'une dispute la veille du décès peut nous éclairer ainsi que le témoignage de Daniel la veille du verdict. Personnellement, j'aurais été juré dans ce procès, je ne sais pas trop ce que j'aurais décidée car il reste des zones d'ombre. Sandra Hüller est impressionnante dans son rôle mais les autres aussi. Un film que je recommande. Lire le billet de Pascale.

18 août 2023

Seconde jeunesse - Gianni di Gregorio / Yannick - Quentin Dupieux

C'est le quatrième film que je vois de Gianni di Gregorio et une fois de plus, je suis sortie enchantée de la projectio et le sourire aux lèvres. Seconde jeunesse écrit et réalisé par Gianni di Gregorio se passe de nos jours, d'abord à Rome puis dans un village haut perché à 40 km de la ville éternelle. Astolfo, professeur à la retraite, doit quitter son appartement romain car la propriétaire veut le récupérer pour sa fille qui se marie. Qu'à cela ne tienne, Astolfo, descendant d'une vieille famille, part vivre dans une très grande demeure familiale délabrée où il y a encore l'eau mais pas l'électricité. Il est accueilli par un "squatter" appelé Oreste qui occupe les lieux depuis huit ans. Astolfo ne le chasse pas, bien au contraire, il va assez vite accueillir deux autres villageois dont un fin cuisinier. Astolfo voudrait bien récupérer un salon. Cette pièce n'est plus accessible car un mur de pierre a été érigé. A priori, c'est le clergé local, locataire de l'autre côté du mur, qui l'occupe pour un groupe de jeunes qui chantent et jouent de la musique. Par ailleurs, le maire qui roule en Porsche a spolié Astolfo d'une forêt de chênes. Malgré tous ces malheurs, Astolfo va trouver l'amour en la personne de Stefania (Stefania Sandrelli), amie de la nouvelle copine d'un sien d'Astolfo. C'est vraiment un film charmant qui fait du bien. Et puis, cela se passe en Italie au soleil. Je le conseille.

A la différence de Pascale, je n'ai par contre pas eu le coup de foudre pour Yannick de Quentin Dupieux, sauf les vingt premières minutes qui sont, je trouve, très drôles. Dans la salle clairsemée d'un théâtre de boulevard, on assiste à une pièce, "Le cocu". Sur scène, le mari, la femme et l'amant. Les trois acteurs ont une manière de parler en surjouant, ils crient presque. Au bout de quelques minutes, un spectateur se dresse et fait arrêter la représentation. Il s'agit de Yannick, un jeune veilleur de nuit de parking qui habite Melun et qui a mis 45 minutes en transport plus 15 minutes de marche pour venir au théâtre en s'attendant à passer un bon moment. Il est très déçu. Il veut se faire entendre et répète certaines phrases comme un mantra. Il s'en prend aux acteurs puis par la suite, il arrive à faire presque ami avec les spectateurs. Il a un révolver à la main. C'est un film qui m'a mise mal à l'aise car Dupieux arrive par écran interposé à nous mettre dans la situation des spectateurs et des acteurs pris en otages. J'ai entendu des spectateurs rire dans la salle jusqu'au bout et certains ont applaudi à la fin. Moi, j'ai été contente quand cela s'est terminé. Raphaël Quenard est bien même si je n'aime pas sa voix mais Pio Marmaï n'est pas mal non plus. J'ai trouvé Blanche Gardin sous-employée. Heureusement que le film ne dire qu'1H06. Lire aussi les billets de Princecranoir, d'Henri Golant et de Selenie.

5 août 2023

Les algues vertes - Pierre Jolivet

Je n'ai pas lu la BD Les algues vertes, l'histoire interdite d'Inès Léraud et Pierre Van Hove et je ne sais donc pas si le film est une adaptation assez fidèle de la BD. Toujours est-il que l'histoire inspirée de faits réels commence en 1989. On voit un homme s'écrouler en bord de mer dans un amas de végétation verte. En 2014, soit 25 ans plus tard, Inès Léraud, une journaliste pigiste qui fait des chroniques radiophoniques, est amenée à enquêter sur des décès provoqués par l'hydrogène sulfuré dégagé par des algues en état de décomposition sur des plages bretonnes en Côte d'Armor. On apprend, par bribes, pourquoi ces algues prolifèrent et sont mortelles pour les humains. L'agriculture, et en particulier l'élevage (de porcs) intensifs en Bretagne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, y sont pour beaucoup. L'agriculture doit être rentable et concurrentielle au détriment du reste. Elle fait vivre beaucoup de monde. Il y a une omerta sur les causes de ce phénomène par les lobbies et les syndicats agricole comme la F.N.S.E.A. Si les ravages provoqués par ces algues étaient révélés, cela créerait un vrai scandale public et la Bretagne en souffrirait économiquement parlant. Tout est décrit par petites touches. Céline Sallette qui interprète Inès Léraud est très convaincante comme tous les autres personnages. Un film assez pédagogique et réussi qui a été applaudi à la fin de la projection. Même si cela n'a pas la même force, j'ai trouvé que le thème de ce film se rapproche de ceux de films américains comme Erin Brockovitch et Dark Waters. Il semble que le réalisateur Pierre Jolivet a dû ruser pour tourner en Côte d'Armor. Lire les billets de Pascale, Baz'art, maggie 76 (la bande-annonce)

26 juillet 2023

Les herbes sèches - Nuri Bilge Ceylan

Ayant beaucoup aimé Winter Sleep du réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, j'ai été contente d'apprendre que son nouveau film, Les herbes sèches, sortait. Il a été récompensé au dernier festival de Cannes pour l'interprétation féminine (et pour moi, c'est un mystère). J'avoue que j'ai moins accroché à ce film qu'à Winter Sleep, surtout pour la dernière partie. Le film Les herbes sèches dure 3H13 et tourne autour d'un homme nommé Samet. Alors que j'ai été passionnée par tout ce qui se passe au collège dans un coin reculé d'Anatolie, là où Samet enseigne comme professeur de dessin, le reste m'a moins intéressée et le dialogue entre Samet et Nuray, l'enseignante handicapée (elle a perdu une partie de sa jambe gauche dans un attentat) est tellement dense que je n'ai pas tout retenu alors que cela doit être passionnnant. Pour en revenir à Samet, cela fait quatre ans qu'il fait son service civil dans ce coin reculé d'Anatolie. Il a hâte de repartir à Istanbul, mais une plainte d'élèves à son encontre, et envers son collègue Kenan, risque de retarder son retour vers une contrée moins hostile. En effet, lors d'une confrontation avec le recteur, Samet et Kenan sont accusés de gestes déplacés envers quelques élèves. On apprend vite que c'est une vengeance d'une élève nommée Sevim (je l'ai détestée dès que je l'ai vue) qui semblait pourtant bien apprécier les deux professeurs. La séquence au rectorat, très bien écrite, est absolument passionnnante. Par ailleurs, le film est ponctué de photos prises par le réalisateur qui sont des portraits de différentes personnes. Le cadrage, la lumière, la mise en perspective sont sublimes. Un film à voir si la durée ne vous fait pas peur. Je reviens sur le personnage de Nuray qui est très accessoire et on se demande pourquoi l'actrice a été récompensée à Cannes.  

Lire les billets de Pascale et de Chris.

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Je serai absente pendant une huitaine de jours, loin du blog et d'internet. Je pars dans une contrée où il ne fait pas plus de 12 ou 13°. Je laisse les clés du blog à mon ami ta d loi du cine qui le veillera comme un papa poule. A bientôt. 

25 juillet 2023

Limbo - Soi Cheang

J'ai vu Limbo après avoir remarqué une affiche dans le métro. Je n'avais pas vu de bande-annonce. Il faut noter que ce long-métrage hong-kongais est interdit au moins de 16 ans, ce qui est tout de même assez rare. C'est vrai qu'il y a de la violence mais je trouve qu'elle est transcendée par une magnifique image en noir et blanc. L'histoire se passe à Hong-Kong de nos jours dans un endroit qui est une décharge à ciel ouvert et où l'on trouve de tout, même des cadavres de femmes en décomposition. En effet, un serial-killer sévit dans le coin. Il a une manie : il coupe la main gauche de ses victimes qui sont des droguées ou des filles paumées. Deux flics, Cham Lau et Will Ren, enquêtent. Will est un jeune flic débutant qui a mal à une dent de sagesse. Il fait donc équipe avec Cham, un homme mutique qui ne se remet pas de l'accident de circulation dont sa femme a été victime. Et puis il y a Wong To, une délinquante, voleuse de voitures (c'est elle la responsable de l'accident de la femme de Cham) et qui fait du trafic. Elle va aider à son corps défendant les deux flics. Elle va subir des outrages indescriptibles même si elle ne se laisse pas faire. C'est une vraie battante. Par ailleurs, je vous laisse découvrir l'antre du tueur où les statues de la vierge se mélangent avec des bras et des mains en plusieurs matières. Les sacs poubelles sont partout. C'est une vision dantesque. On suffoque. Un film que l'on n'oublie pas et que j'ai beaucoup aimé.

Lire les billets de Princecranoir, Selenie, Pascale et Henri Golant.

12 juillet 2023

Mission impossible: Dead Reckoning, partie 1 - Christopher McQuarrie

Vu en avant-première, ce septième film de la franchise tient toutes ses promesses. Mission impossible : Dead Reckoning (cela voudrait dire "navigation à l'aveugle") dure 2H45 et je ne me suis pas ennuyée une minute. On passe d'un désert en Arabie Saoudite près du Yémen à l'aéroport d'Abu Dhabi, puis à Rome et à Venise et enfin dans un train dans les Alpes autrichiennes. Cependant tout commence en mer de Behring: un sous-marin russe, le Sebastopol, est torpillé malgré lui par une de ses propres torpilles. Cette catastrophe s'est produite à cause d'une entité inconnue, une intelligence artificielle. Cette entité n'a qu'un désir, récupérer une clé cruciforme qui peut changer le futur de notre civilisation. Ethan Hunt (Tom Cruise) et son équipe sont chargés de trouver la clé avant l'entité. Bien entendu, leur quête est semée d'embûches. Un méchant nommé Gabriel leur met des bâtons dans les roues ainsi que d'autres. Le film contient plein de courses-poursuites à pied, en voiture, en moto et en train. J'ai trouvé qu'il y avait de l'humour comme la présence d'une petite Fiat jaune qui joue un rôle important dans les rues de Rome. Il faut noter qu'il y a quatre personnages féminins qui ne jouent pas que les utilités, bien au contraire. Un bon film d'action que je recommande pour cet été. Il devrait cartonner au "box-office". Et il faudra attendre juin 2024 pour la voir la deuxième partie.

Edit du 15/07/2023: lire les billets d'Henri Golant et Pascale.

3 juillet 2023

Indiana Jones et le cadran de la destinée - James Mangold

Après le ratage que fut le 4ème opus des aventures d'Indiana Jones, Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal qui date de 2008, on a le plaisir, avec ce 5ème opus, de voir un très bon film plein de rebondissements. Tout commence vers la fin de seconde guerre mondiale, les Allemands sont battus mais ils continuent de piller les trésors archéologiques. Indiana Jones (Harrison Ford a été rajeuni de manière très réussie) avec son ami Basil Shaw sont prisonniers de soldats nazis dans un train. Ces derniers les interrogent sur une lance sacrée qui se trouve être un faux. Et puis, notre aventurier entre en possession d'un mystérieux cadran qui s'avère lui, authentique. C'est le "Cadran de la destinée" inventé par Archimède. Ce cadran permet de remonter le temps et peut-être de changer le passé. Dans toute cette partie, on assiste à une belle course-poursuite sur le toit d'un train. Elle ne sera pas la dernière. Nous voici maintenant en 1969, à New-York. Le professeur Jones vit ses derniers jours d'enseignement à l'université. La ville est en liesse pour fêter le retour des trois astronautes d'Apollo 11 qui ont marché sur la Lune. Et c'est là que surgit une jeune personne qu'il n'avait pas vue depuis 18 ans, Helena Shaw, la fille de Basil et qui est aussi sa filleule. Elle convoite le Cadran pour des raisons mercantiles. Des fâcheux vont aussi essayer de dérober le Cadran. Ils semble pour partie à la solde d'un certain professeur Schmidt (Mads Mikkelsen). La course-poursuite qui s'ensuit se passe dans les rues et le métro de New-York en voiture, à moto et à cheval. C'est spectaculaire. Puis direction Tanger au Maroc où Helena s'apprête à diriger une vente aux enchères clandestine. Tout s'emballe, on assiste à nouveau à  une poursuite haletante avant que les protagonistes se dirigent d'abiord vers la mer Egée, ensuite en Sicile, à Syracuse. Je m'arrête là pour l'histoire qui tient en haleine le spectateur de bout en bout. Le film tient toutes ses promesses. Une vraie réussite. Vers la fin du film, j'ai noté un clin d'oeil à une scène du premier Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche perdue; et il y ausssi une référence à la série Game of Thrones avec des "dragons". Courez voir ce film seul ou accompagné. Lire les billets de Pascale, Selenie et Henri Golant.

30 juin 2023

Elémentaire - Peter Sohn

Avec Ta d loi du cine, je suis allée voir en VO Elémentaire, le nouveau film des studios Pixar. J'avoue avoir été un peu déçue. Le scénario tient sur un timbre poste. Brul et Sandra, un couple de "flamboyants" qui sont des éléments de feu, s'installent pour tenir un magasin à Element City où cohabitent les "aériens", les "terriens" et surtout les "aquatiques". L'histoire se focalise sur la rencontre un peu mouvementée de Flam, la fille de Brul et Sandra, avec Flack, un aquatique un peu pataud. Il travaille comme inspecteur pour la mairie. Chez Brul et Sandra, il y a des fuites d'eau inexpliquées dans la plomberie défectueuse, ce qui amène Flack à dresser des contraventions qui obligeraient la boutique des flamboyants à fermer. Bien entendu, Flam n'est pas contente et comme elle a un tempérament de feu si je puis dire, ses accès de colère détruisent tout sur son passage. De fil en aiguille, Flam et Flack vont se côtoyer, mieux se connaître. On peut deviner la fin même si, dans la réalité, les choses ne pourraient pas se passer comme cela. Je dirais que le film est sympathique mais pas amusant. Il n'y a pas vraiment de gags. Je n'ai pas souri, j'ai même trouvé quelques longueurs. C'est dommage. Lire le billet d'Henri Golant

27 juin 2023

Il Boemo - Petr Václav

Grâce au cinéma, je complète ma culture générale. Je viens de voir et de beaucoup apprécier Il Boemo, qui retrace les quinze dernières années de la vie relativement courte de Josef Mysliveček (1737-1781), un musicien né en Bohème à Prague qui fit toute sa carrière en Italie où il fut adulé. Personnellement, je n'en avais jamais entendu parler. C'est un musicien qui est tombé totalement dans l'oubli et c'est bien dommage. Dans ce film, on entend de nombreux airs d'opéras. Mysliveček, qui avait un frère jumeau et qui était fils de meunier, a, en plus des opéras, composé des oratorio et des concertos. Quand le film débute, en 1781, on assiste à l'agonie et à la fin de vie du compositeur dont le visage a été rongé par la syphilis. Puis, dans un long flash-back, on suit la carrière de Mysliveček que le jeune Mozart admirait. Il y a une jolie séquence, qui se déroule en 1770 à Bologne, où Mozart improvise au clavecin devant le Bohémien. On nous montre que Josef Mysliveček participait à quelques parties fines dans la haute société. Les femmes aimaient cet homme grand et plutôt avenant et elles l'ont aidé dans sa carrière semble-t-il, dont une cantatrice, Caterina Gabrielli, très célèbre à son époque. Un très beau film chatoyant. Il y a un grand soin porté aux décors et aux costumes. Il ne faut pas comparer ce film avec Amadeus de Milos Forman. C'est totalement différent dans le ton. Dans Il Boemo, la musique de Mysliveček est très bien mise en valeur. Je recommande. Lire les billets de Selenie et Pascale.

20 juin 2023

Fifi - Jeanne Aslan et Paul Saintillan

Je sais que Pascale va me maudire (tant pis) mais j'ai vu Fifi et j'ai été un poil déçue. Les critiques sont bonnes. Et bien j'ai trouvé le film sympathique, mais sans plus. Le film raconte la rencontre improbable d'une fille aux yeux bleus de 15 ans appelée Sophie, que tout le monde surnomme Fifi, et de Stéphane, un étudiant de 23 ans dont le père est dentiste. Cela se passe à Nancy. Fifi vit avec sa famille dans un HLM. Entre sa mère, son beau-père, ses deux soeurs aînées, dont une est jeune maman, et le reste de la fratrie, Fifi n'a pas une vie calme et rangée. Très serviable, elle fait les courses pour sa famille et pour une vieille dame. Elle doit se débrouiller pour trouver de l'argent pour l'achat de cigarettes. Fifi n'est pas une révoltée mais elle n'hésite pas à dérober les clés de la maison de la famille de Jade en sachant qu'ils partaient en vacances. Fifi prend ses aises dans la maison mais elle est vite interrompue car Stéphane, le fils de la famille, arrive inopinément. Il s'étonne à peine de la présence de Fifi. L'acteur Quentin Dolmaire qui interprète Stéphane, et semble être le chouchou de beaucoup de critiques, m'a fait penser au footballeur Dominique Rocheteau jeune. Mais par ailleurs, je me suis dis que son nom me rappelait quelque chose, et en effet, je l'ai vu l'année dernière dans la reprise au théâtre de Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin mise en scène par Michel Fau avec Catherine Frot. Personnellement, j'avais trouvé Quentin Dolmaire assez mauvais dans le rôle du fils de la famille. Il jouait faux. Dans Fifi, il est plus crédible dans son personnage et il forme un joli couple avec Céleste Brunquell (Fifi). Les dialogues sont bien écrits. Mais ce n'est pas le film de l'année. Pour l'anecdote et ce n'est pas une bonne nouvelle, nous étions trois, dont moi, dans la salle de province où se projetait le film. Mais ce constat n'a rien à voir avec sa qualité. 

17 juin 2023

Love life - Kôji Fukada

A la différence de Pascale, je n'ai pas vu le film dans une salle comble et avec le réalisateur, mais dans une salle climatisée juste comme il faut, et nous étions seulement six spectateurs dans une immense salle de province. Love Life se passe de nos jours dans une ville japonaise. Taeko est remariée depuis un peu plus d'un an avec Jiro. D'une première union avec un Coréen malentendant, elle a un petit garçon appelé Keita, âgé de 6 ans, qui vient de gagner une compétition junior du jeu d'Othello. Dans l'immeuble en face de chez eux, vivent les parents de Jiro. Ces derniers ont l'intention de déménager. Le père de Jiro qui fête ses 65 ans n'apprécie pas sa belle-fille et ne considère pas Keita comme son petit-fils. Une tragédie à laquelle je ne m'attendais pas survient très vite et cela nous permet de faire connaissance de Park, le père biologique de Keita. Park semble être perturbé et il est SDF. Heureusement que Taeko est là pour faire l'interprète en langue des signes. Il n'y a qu'elle qui peut le faire. Bien que Park ait abandonné Taeko et Keita, quatre ans auparavant, sans raison précise, Taeko va tout faire pour l'aider. L'ex de Jiro refait surface elle aussi. Je ne veux rien dévoiler de l'histoire, qui prend son temps mais n'ennuie jamais car on est touché par les personnages avec leurs défauts et leurs qualités. On se rend compte qu'il y a pas mal de SDF au Japon. Cela n'est pas si courant de le voir dans le cinéma japonais. On apprend que les gens sont alertés par téléphone quand un séisme est imminent. On est ému quand on voit ce que Taeko tient dans ses bras quand la terre tremble. C'est un film que je recommande. On ne voit pas passer les deux heures. 

14 juin 2023

Marinette - Virginie Verrier

Marinette retrace la vie de Marinette Pichon, née en 1975, qui est devenue la première footballeuse internationale professionnelle. C'est donc un film biographique adapté du propre livre de Marinette Pichon. Dès son plus jeune âge, à 5 ans environ, elle aime taper dans un ballon. Elle n'a que des posters de footballeurs dans sa chambre. Sa maman fait tout pour lui faire plaisir alors que le père alcoolique est un sale type qui n'hésIte pas à taper son épouse. Marinette qui grandit fait ses preuves dans un club de garçons mais à 16 ans, elle n'a plus le droit de jouer car les équipes de football ne peuvent pas être mixtes. Marinette est une attaquante et elle marque de nombreux buts. Après un passage en équipe de France qui se passe mal à cause d'une mauvaise ambiance, elle est remarquée par les Américains qui la recrutent dans une équipe professionnelle féminine à Philadelphie. Entretemps, le père de Marinette est condamné à une lourde peine de prison. Revenue en France, Marinette continue sa carrière et découvre le grand amour avec une championne de basket handicapée. C'est la première sportive à faire son "coming out". Marinette n'aura de cesse de regretter que les joueuses françaises ne puissent pas devenir des professionnelles comme aux USA. Elles sont payées au lance-pierre et sont obligées d'avoir un travail à côté. Le film m'a fait connaître une femme dont j'ignorais l'existence, n'étant pas trop intéressée par le foot en général. Il y a de très bonnes choses dans ce film, en particulier les acteurs: Garance Marillier, Sylvie Testud, Fred Testot ou Caroline Proust. En revanche, j'ai trouvé l'ensemble un peu décousu. C'est dommage. Mais j'ai passé un bon moment.

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