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Le blog de Dasola
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11 juin 2023

Wahou! - Bruno Podalydès

Malgré les critiques plutôt négatives de Pascale et Selenie, je me suis décidée à aller voir Wahou! de Bruno Podalydès, car j'ai bien apprécié la bande-annonce. Je serais indulgente en ce qui concerne ce film qui m'a fait souvent sourire, même si je n'ai pas retrouvé la fantaisie des Deux Alfred. Oracio et Catherine sont deux "conseillers" immobiliers d'une agence de l'ouest "chic" de Paris. Oracio est accompagné par un stagiaire. Deux biens très différents vont faire l'objet de différentes visites. Pour la belle maison à Bougival au terrain de 1600 m2 "piscinable" avec un séquoia bicentenaire, mais aussi le transilien qui passe au bout du jardin et quelques gros travaux de main d'oeuvre, Catherine et Oracia présentent alternativement ce bien avec du cachet à des musiciens, une grande bourgeoise (et son "connard de mari"), deux frères promoteurs et une mandataire. L'autre bien est un appartement de 65 m2 dans un immeuble pas terminé. Et là, c'est l'infirmière dépressive avec sa vieille maman, un jeune couple qui pense plus à la bagatelle qu'à visiter, un homme qui ne dit pas un mot en passant de pièce en pièce avant de s'en aller et un jeune couple de musiciens à vélo. Pendant ces visites, on se rend compte que Catherine n'est pas dans son assiette, elle a perdu son compagnon et Oracio en a marre de ne pas arriver à vendre. On peut dire que c'est un film à sketches qui bénéficie d'une distribution hétéroclite, les acteurs sont plus ou moins connus. Isabelle Candelier, Sabine Azema, Claude Perron et Florence Muller sont toutes les quatre très bien. 

8 juin 2023

Dernière nuit à Milan - Andrea Di Stefano

Hier, mercredi 7 juin 2023, est sorti un film policier italien dans lequel on a une fois de plus l'occasion de voir Pierfrancesco Favino (Le traître, Nostalgia). Dans Dernière nuit à Milan (L'ultima notte di amore en VO) il interprète le rôle d'un policier dont c'est le dernier jour de service. Il s'honore de ne pas avoir tiré sur un homme en 35 ans de carrière (ce fait est important pour la suite de l'histoire). Le film commence avec un survol de nuit de la ville de Milan qui paraît tentaculaire. Et pas loin d'une gare, la caméra s'approche de l'extérieur d'un appartement où Franco Amore (Pierfrancesco Favino) est attendu avec impatience par sa femme et de nombreux collègues et amis. Il arrive presque en larmes, très ému par l'accueil qu'on lui fait. Ce n'est pas tout à fait la vérité. On revient dix jours auparavant, où tout commence quand il arrive dans un hôtel. Un vieux Chinois vient d'avoir une attaque cardiaque. Franco arrive à le ranimer. Ce vieux Chinois, pour le remercier, lui propose de servir comme chauffeur pour une soirée. Aller chercher quelqu'un à l'aéroport. Une mission sans risque a priori. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Je ne vous dirai rien d'autre si ce n'est qu'au bout d'un moment, on souffre avec Franco qui a été pris dans un traquenard. Cela devient angoissant, d'autant plus qu'une grande partie de l'histoire se passe de nuit. J'ai trouvé que le réalisateur savait ménager le suspense. Le film dure un peu plus de deux heures sans temps mort. Je conseille. Voir aussi les billets de PrincecranoirSelenie et Henri Golant.

2 juin 2023

Jeanne du Barry - MaÏwenn

Après Marie-Antoinette de Sofia Coppola en 2006, une version plutôt “rock and roll” de l'histoire de France, voici Jeanne du Barry de Maïwenn, le film qui a fait l'ouverture hors compétition du Festival de Cannes 2023. Je n'avais vu aucune bande-annonce mais je me suis fiée aux bonnes critiques sur les blogs. Je les en remercie car j'ai passé en effet un bon moment en compagnie de Jeanne Becu devenue Jeanne, Comtesse du Barry par son mariage. Cette fille “de rien” est devenue la dernière maîtresse de Louis XV pendant six ans, à partir de 1768 jusqu'à la mort du roi en 1774. Une grande partie du film a été tournée au Château de Versailles et c'est un plaisir de le contempler de loin et de près et en le survolant. Pour que Jeanne puisse être présentée au roi à Versailles, il fallait qu'elle se marie avec un noble. Le comte du Barry, avant d'être l'amant et le mari de Jeanne, aaussi été son proxénète. C'est vrai qu'entre le couvent et la galanterie, Jeanne dit bien qu'elle préfère la galanterie. Remarquée par le roi, Jeanne va devenir sa maîtresse après avoir été examinée de manière très intime par des médecins qui la déclarent apte à partager la couche du roi. Pour en venir à Johnny Depp dans le rôle de Louis XV, je trouve qu'il s'en tire bien. Il a plus de dialogues que je ne le pensais. Le couple qu'il forme avec Maïwenn est souvent touchant. C'est avant tout une jolie histoire d'amour. Il n'y a aucune scène osée, ou alors elle se déroule hors champ, comme celle entre le duc de Richelieu (Pierre Richard) et Jeanne. C'est un film relativement sage. En revanche, j'ai trouvé intéressant le traitement des personnages secondaires comme les filles de Louis XV. Ce sont de véritables pestes. La vie à la cour ne devait pas être de tout repos et Jeanne était haïe par beaucoup, car elle n'avait pas beaucoup de respect pour l'étiquette et puis c'était une roturière.  Et il faut noter que l'on nous montre comment on ne tournait pas le dos au roi quand on quittait une pièce. On sortait à reculons à petits pas. Précipitez-vous vers ce film!

Lire les billets de Pascale, Henri Golant, Princecranoir.

30 mai 2023

Umami - Slony Sow

Bien que j'aie lu et entendu de très mauvaises critiques sur Umami de Slony Sow, et quoique, par ailleurs, Gérard Depardieu soit accusé d'agressions sexuelles à l'encontre de plusieurs jeunes femmes, je suis allée voir Umami avec mon ami Ta d loi du cine avant qu'il ne soit trop tard. Et en effet le film, sorti dans peu de salles, ne se donne presque plus désormais. J'ai lu que le film était indigeste, inintéressant et caricatural. Je trouve cette critique injuste. Comme l'a écrit Henri Golant, c'est un film revigorant. Gabriel Carvin (Gérard Depardieu) est un chef étoilé dans la région de Saumur. Il est le père de deux fils dont l'un est cuisinier. Cependant, Gabriel n'a plus goût à cuisiner et il décide de partir au Japon, sans prévenir personne sur sa destination. Il compte revoir un cuisinier japonais qui l'avait battu lors d'un concours de cuisine, 42 ans auparavant. A l'occasion de ce voyage, il va goûter l'umami, la cinquième saveur très en vogue au Japon. Tout le monde connaît le salé, le sucré, l'acide et l'amer; il y a donc aussi l'umami [glutamate monosodique]. Débarquant au Japon sans parler un mot de japonais, Gabriel retrouve assez vite Tetsuichi Morita, aujourd'hui à la tête d'un petit restaurant qui ne paye pas de mine. Ce dernier a une fille très sympathique et une petite-fille qui parle le français et lit Les Misérables en VF. Ce film permet de découvrir les hôtels “capsules”. On voit Depardieu en kimono faire du tricycle dans la neige. J'avoue avoir été agréablement surprise par ce film sans prétention. Il donne envie d'aller découvrir le Japon enneigé et de goûter la cuisine niponne.

25 mai 2023

L'homme debout - Florence Vignon

J'avais lu il y a quelques années le roman Ils désertent de Thierry Beinstingel qui m'avait beaucoup plu. L'homme debout de Florence Vignon avec Jacques Gamblin (trop rare sur nos écrans) et Zita Henrot est une adaptation du roman. Clémence Alpharo (Zita Henrot), d'origine chilienne par son père, a quitté sa province pour prendre ailleurs un poste (en CDD) de responsable d'équipe commerciale dans une petite société de papier peint. Le patron de Clémence, qui veut rajeunir les effectifs, demande surtout à ce qu'elle pousse un certain Giffard vers la sortie. Or, Henri Giffard a pratiquement créé la boîte. Il a tous ses trimestres, il pourrait avoir une retraite tranquille et heureuse mais s'accroche à son travail de VRP, sa raison de vivre. J'ai trouvé le personnage de Giffard très émouvant. C'est un passionné pour beaucoup de choses et il s'y connaît en vin. Face à lui, Clémence, contrainte et forcée si elle veut décrocher un CDI, pratique le harcèlement moral en obligeant Giffard à faire des missions de plus en plus éloignées de chez lui. Leurs situations familiales à tous les deux sont compliquées. J'ai aimé ce film pour l'histoire et pour les acteurs. Un "petit" film sympathique.

18 mai 2023

Le Principal - Chad Chenouga

Dans Le Principal, on a le plaisir de retrouver Roshdy Zem, devenu un acteur incontournable dans le cinéma français (et c'est mérité). Il interprète avec conviction Sabri Lahlali, principal adjoint d'un collège de l'Est de la France. C'est un homme qui a certainement dû beaucoup travailler pour en arriver à ce poste. Il n'a que de bonnes appréciations et d'ailleurs, une promotion l'attend. Il partage la garde de son fils Naël avec Noémie (Marina Hands, lumineuse), son ex-compagne et professeur dans le même collège. Il s'entend très bien avec Estelle (Yolande Moreau, toujours très bien), la Principale du collège, une férue de lecture. Sabri s'occupe aussi de son frère Saïd, un marginal qui a beaucoup de problèmes. Sabri met la pression sur Naël pour que ce dernier, qui est en troisième, réussisse le brevet des collèges. Naël semble relâcher ses efforts, au grand désespoir de son père, qui va commettre un acte répréhensible pouvant remettre en cause son avenir. Le film est court, moins d'une heure trente. Il démarre un peu lentement mais le réalisateur ne lâche jamais Sabri qui est de tous les plans. C'est un film que je conseille, tout comme Pascale.

17 mai 2023

La révole nature - Aline Geller

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) n'ai pas réussi à emmener avec moi la "maîtresse de blog" découvrir dimanche dernier La révole nature, le film documentaire objet du présent billet, au cinéma L'Entrepôt (75014). C'est dommage, car la documentariste était présente, ce que j'ignorais lorsque j'ai décidé d'aller le voir.

Affiche_La-revole-nature_40x60cm-BD_JPG_web_rvb (bande-annonce)

Ce documentaire a pour sujet le vin naturel, c'est-à-dire plus que "Bio": comme il est dit dans le documentaire, le jour où il sera obligatoire d'afficher sur l'étiquette d'une bouteille tous les produits utilisés pour le raisin d'abord, la vinification ensuite (ce qui semble prévu pour fin 2023?), le consommateur sera peut-être quelque peu désabusé par ce produit-phare en France, dont une bonne part de la production française est exportée. Les producteurs de "vin naturel", minoritaires voire marginaux, revendiquent de ne mettre dans leurs bouteilles que du raisin fermenté. Certains s'autorisent du sulfite (?) pour la conservation. L'association des vins SAINS (Sans Aucun Intrant Ni Sulfite), qui compte peut-être une quinzaine de producteurs, se veut encore plus intransigeante. Lors du film, nous assistons aux rencontres avec plusieurs paysans-vignerons, viti-viniculteurs, organisateurs ou -trices de salon professionnels, gérants de bar à vin... Chacun avec leurs personnalités et leurs parcours: beaucoup de barbus (baba cools) d'âge certain, mais aussi de jeunes "chefs d'entreprises" qui ont repris les vignes familiales pour les conduire et vinifier d'une manière différente des pratiques de leurs parents (ce qui n'est pas toujours simple). Tel ne touche pratiquement pas la terre ni les ceps, d'autres pratiquent le labour à traction chevaline, un autre rajoute du compost. La vinification se fait ici "en amphore" (cuve enterrée à côté des vignes), là en cuve de béton... Certains s'interdisent de vinifier d'autres raisins que ceux de leurs propres vignes, d'autres relèvent le "challenge" de chercher à faire quelque chose avec une "matière première" qui ne vient pas de leurs propres terres... ("négoce"). On assiste à plusieurs vendanges (événements festifs compris), à des dégustations (recrachées au seau!). Les producteurs peuvent être écoeurés de voir une bouteille qu'ils ont vendue 20 euros (oui, le vin naturel est plus cher que le "conventionnel" qu'on trouve en Grande Distribution!) revendue à 600 euros sur internet et devenue objet de spéculation au lieu d'être dégustée. La production est parfois confidentielle: 300 bouteilles pour une cuvée. Crève-coeur de refuser un carton de 6 bouteilles à un amateur qui s'est déplacé... Parfois, c'est plus de 75% de la production qui part à l'étranger. Chez certains revendeurs qui ont fait le choix de l'achat en fût et de la revente "à la tireuse", une bouteille peut par contre être vendue à moins de 10 euros aux amateurs peu fortunés. On peut en fin de film percevoir la crainte que cette notion de "vin naturel" finisse par être "récupérée", pour des raisons marketing, par des "marques" qui en feront une niche dans leurs ventes (comme cela s'est produit pour le commerce équitable ou pour le bio).

A l'issue de la projection, la petite trentaine de personnes (dont quelques professionnels!) s'est dirigée vers l'espace "restauration" de L'Entrepôt et a eu la possibilité de déguster telle ou telle production. C'est là que j'ai pu entendre la documentariste parler avec telle ou telle personne, et échanger moi-même durant quelques minutes avec elle. Elle appréciait ces toutes premières projections sur grand écran, dans une vraie salle de cinéma. Au départ, c'est une série qui était prévue, et il a fallu resserrer. Apparemment, par rapport à un montage précédent que certains avaient eu l'occasion de voir, 7 minutes avaient été retirées. Le film a été tourné en équipe très légère (2 ou 3 personnes), sauf pour les événements (salons ou vendanges) pour lesquels il fallait être en place avant, pendant et après, pour être sûr de capter tous imprévus. Je lui ai demandé si le documentaire passerait à la télé, si un DVD était prévu, si un livre serait publié en complément... Elle aimerait bien, mais dans l'immédiat, le film doit "vivre": sortir dans d'autres salles à Paris, puis tourner en province.

Le film devrait encore être visible cette semaine à L'Entrepôt. D'ici quelques semaines, si tout va bien, il devrait sortir dans quelques salles UGC (sauf s'il s'agissait d'une plaisanterie que je n'aurais pas comprise!) et dans quelques salles indépendantes, par exemple le Saint-André des Arts.

Pour ma part, j'apprécie de voir des documentaires et de pouvoir discuter avec l'équipe, même si cela ne donne pas toujours lieu à un billet: Bricks, Des bobines et des hommes (vus avec dasola). Il m'est aussi arrivé de me rendre à des projections-débats "militantes" organisées par telle ou telle association ou AMAP locale (voire d'y être "missionné" au titre  d'intervenant...), pour Traits de vie, Les petits gars de la campagne, La part des autres, ...

Je vais rajouter quelques éléments bibliographique "pour en savoir plus":

Plaidoyer pour le vin naturel, Eric Morain, éd. Nouriturfu, 2019 (que j'avais versé après lecture au système de prêt de livres de l'AMAP dont je fais partie). 
Deux livres de Christophe Beau, dans la collection "Pratiques utopiques" des éditions REPAS: La danse des ceps (1ère éd. 2003) et Pour quelques hectares en plus (2011).

Aline Geller m'a cité Valentin Morel, je pense qu'il s'agit de l'auteur du livre Un autre vin (Flammarion, 2023). Je ne l'ai pas (encore) lu.

12 mai 2023

Misanthrope - Damián Szifrón

Quel titre français étrange pour désigner un film policier! Quand on nous présente enfin le tueur de masse dans la dernière partie du film, on comprend mieux le choix du titre. Misanthrope de Damián Szifrón (un réalisateur argentin) se passe à Baltimore au moment des fêtes de fin d'année. Tout à coup, dans un immeuble de la ville, on entend des coups de feu qui font mouche à tous les coups. Les victimes sont très nombreuses. Le FBI est sur le coup ainsi qu'Eleanor, une jeune enquêtrice de la police de la ville. Eleanor est une femme perturbée et addict aux médicaments. Cela n'empêche pas qu'elle est choisie pour son profil par Lammark, un agent fédéral en charge de l'enquête pour être agent de liaison. L'enquête se révèle difficile car le tueur est insaisissable et imprévisible et il continue à tuer. C'est Eleanor qui va le débusquer. On pourra trouver la fin un peu grandiloquente mais cela ne m'a pas gênée. J'ai trouvé que les motivations du tueur sortaient des sentiers battus et on s'attache aux personnage de Lammark et Eleanor. Le film semble avoir trouvé son public.

6 mai 2023

La dernière reine - Damien Ounouri et Adila Bendimerad

Quel beau film que voilà! Ceci grâce à l'actrice prinicipale Adila Bendimerad, qui est aussi co-scénariste, co-productrice et co-réalisatrice de La dernière reine. J'ai trouvé ce film algérien somptueux, tant pour l'image que pour les décors et les costumes. Je n'avais jamais entendu parler de l'histoire qui nous est racontée. Nous sommes transportés en 1516 à Alger. La reine Zaphira (Adila Bendimerad) est la première épouse de l'émir d'Alger Salim Toumi. Elle a encore son fils Yahia auprès d'elle, mais plus pour longtemps. Il doit avoir une dizaine d'années. Yahia est l'amour de sa vie. Elle est prête à tuer pour lui. C'est un gamin très remuant qui n'obéit pas beaucoup. Sur ces entrefaites, un corsaire, Aroudj Barberousse, et ses hommes, aident Salim Toumi à liberer Alger du joug espagnol. Malheureusement, peu de temps après, Salim est retrouvé étranglé dans son palais. A partir de là, Zaphira va tenir tête à tous les hommes qui se dressent contre elle, en particulier ses frères et son père. Face à elle, Aroudj commence à éprouver des sentiments. Il souhaite même se marier avec elle. Tout se termine en 1617 d'une manière que je vous laisse découvrir. Mais pour revenir au film dans son ensemble où des scènes intimes alternent avec des scènes groupes ou de combat. C'est vraiment du bel ouvrage. Il semble que le film rencontre son public et c'est mérité. Lire les billets de Selenie, Trillian et Pascale

30 avril 2023

Burning Days - Emin Alper

Dans Burning Days d'Emin Alper, Emre, un jeune procureur turc scrupuleux, vient d'être nommé dans une ville reculée d'Anatolie. Dès les premières scènes, on sent que tout ne va pas bien dans cette ville. De nombreux sangliers sont régulièrement pris en chasse en pleine ville. On les tire comme des lapins et pour l'un d'entre eux, il est traîné à l'arrière d'une voiture. Une traînée de sang en témoigne. Plus tard, deux notables de la ville, un avocat (et accessoirement le fils du maire) et un dentiste sont reçus dans le bureau du procureur. Avec leurs airs patelins, ils font tout pour amadouer le procureur à propos de ces chasses sauvages. Il faut noter qu'Emre est l'un des nombreux procureurs qui essaye d'exercer dans cette ville gangrénée par la corruption. Le manque d'eau est un problème majeur dans la ville. Les terre asséchées provoquent des gouffres. La maison qu'occupe Emre est envahie par les rats, d'où la nécessité de mettre de la mort-aux-rats dans tous les coins. C'est pendant une soirée arrosée au raki que le destin d'Emre bascule. Un drame survient. C'est pour lui le début d'une descente aux enfers. Emre n'a qu'un seul allié en la personne de Murat, un journaliste. Une relation trouble s'installe entre les deux. La juge d'instruction essaye aussi de faire quelque chose pour lui. Elle le met en garde mais rien n'y fait. La dernière partie, qui est une immense chasse à l'homme, constitue un grand moment du film qui reste dans les mémoires. J'ai trouvé ce film oppressant très bien fait et très bien joué. Il y a un travail intéressant sur la lumière, sur la musique. Je le conseille.

27 avril 2023

Le prix du passage - Thierry Binisti

Sur les conseils de Miriam, je suis allée voir Le prix du passage de Thierry Binisti sorti le 12 avril dernier. Nous sommes le 27 avril et le film n'est pratiquement plus projeté en première exclusivité. C'est vraiment dommage car j'ai trouvé ce film très bon avec un suspense haletant jusqu'au bout. Natacha (Alice Isaaz, excellente) est une mère célibataire qui n'arrive plus à joindre les deux bouts. Son petit garçon Enzo, qui a 7 ou 8 ans, est tout pour elle. Elle gère sa vie autour de lui. Le prénom Enzo vient du fait que Natacha est une fan de l'Italie même si elle n'y a jamais été. La mère de Natacha l'aide en gardant Enzo quand c'est nécessaire. Natacha vit du côté de Calais dans une résidence vétuste, elle a deux mois de retard pour son loyer. Par ailleurs, sa chaudière vient de rendre l'âme et elle se fait renvoyer de son travail dans un café (elle piquait dans la caisse). C'est en manquant de renverser Walid, un migrant irakien, que Natacha apprend les sommes astronomiques que les migrants doivent verser pour passer en Angleterre. Natacha ne désire que 2000 euros pour changer sa chaudière. Avec Walid, elle commence à organiser des voyages vers l'Angleterre. Walid trouve les passagers et Natacha les transporte dans le coffre de sa voiture en faisant la traversée en Ferry. On se demande si Natacha va se faire prendre. Et puis Walid de son côté doit craindre les passeurs à la mine patibulaire qui rackettent les migrants. Un film qui m'a agréablement surprise, avec une fin que je vous laisse découvrir.
Lire le billet de Pascale.

21 avril 2023

La Conférence - Matti Geschönneck

Les sujets historiques au cinéma m'intéressent et en regardant la bande-annonce de La Conférence de Matti Geschönneck, j'ai voulu voir ce film dès sa sortie. La Conférence du titre est celle qui s'est déroulée le 20 janvier 1942, dans la villa Marlier au bord du lac de Wannsee. L'endroit fait partie d'un des sept arrondissement de Berlin. Cette "Conférence de Wannsee" est tristement célèbre pour avoir "mis au point l'organisation administrative, technique et économique de la solution finale de la question juive" (source Wikipedia, consulté le 21 avril 2023). Cette conférence a duré 90 minutes. Elle a scellé le destin de 6 millions sur 11 millions de Juifs d'Europe. Quinze hauts responsables du Troisième Reich issus des ministères, du parti nazi ou de la SS se sont réunis dans une très belle pièce sous la présidence de Reinhardt Heydrich. Adolph Eichmann, collaborateur d'Heydrich, mène les débats. La Shoah par balles a déjà commencé mais les Juifs sont nombreux, il faut accélérer le processus d'"évacuation". Si on connaît bien ce qui s'est dit pendant cette conférence, c'est qu'on a retrouvé un exemplaire du compte-rendu. Le constat est glaçant quand certains chiffres sont énoncés, comme le fait que pour éliminer 11 millions de personnes (femmes et enfants compris), ils faudrait en "évacuer" 988 par jour pendant 488 jours. C'est à ce moment-là que sont décidés la construction ou l'achèvement de Sobibor, Belsec et Auschwitz, en attendant d'autres. Parmi les quinze présents, certains ont quelques états d'âme, concernant les femmes et les enfants ou l'état psychologique des soldats qui commettent les crimes. La problématique des Juifs allemands et des "sang-mêlés" sont évoquées. Les quinze acteurs qui ne sont pas ou peu connus dans notre pays sont tous excellents. C'est un film alllemand parlé en allemand. Et cela rend le propos d'autant plus fort. J'ai vu le film dans une salle pleine: arrivée en retard, j'ai même dû m'asseoir au second rang, de côté! Je recommande ce film susceptible d'intéresser tant les élèves germanistes que tous les autres. Lire le billet de Pascale.

18 avril 2023

Je verrai toujours vos visages - Jeanne Herry

J'ai attendu un peu pour évoquer ce film qui m'a plu mais m'a moins émue que Pupille, le film précédent de la réalisatrice. Je verrrai toujours vos visages de Jeanne Herry évoque le sujet de la justice restaurative : des victimes d'agressions et des agresseurs forment un groupe de paroles. Une fois par mois, ils se réunissent dans l'enceinte du prison. Il est prévu cinq séances. Ces rencontres sont encadrées par des professionnels et des bénévoles. En parallèle, on fait la connaissance de Chloé (Adèle Exarchopoulos, lumineuse) qui a été victime d'inceste dans sa jeunesse et qui a décidé de se confronter avec son bourreau. Chloé est aidée dans sa décision par Judith (Elodie Bouchez). Les échanges dans le groupe de paroles commencent de manière calme et pondéré. A tour de rôle, les victimes et les agresseurs s'expriment. On constate que les personnages évoluent. Il y a des moments émouvants comme les interventions de Miou-Miou qui interprète une des victimes. Peut-être parce que Jeanne Herry a choisi des acteurs très connus, j'ai trouvé l'ensemble un peu artificiel. Pour moi, ce sont les scènes avec Chloé et ce qu'elle dit qui m'ont le plus touchée. Un film à voir. Lire les billets enthousiastes de Pascale et Selenie.

15 avril 2023

About Kim Sohee - July Jung

About Kim Sohee de la réalisatrice July Jung est un film venu de Corée du Sud et que je conseille. Kim Sohee doit faire un stage en entreprise dans le cadre de son cursus d'études d'un lycée professionnel. Kim Sohee a la passion de la danse mais elle ne pense pas en faire sa profession. Par l'intermédiaire d'un responsable des stages dans son lycée, elle trouve un travail chez un opérateur téléphonique assez important. A part le chef d'équipe, il n'y a que des jeunes filles qui travaillent dans cet endroit. Sohee découvre rapidement les dures conditions de ce travail. Des clients appellent, la plupart du temps pour résilier leur abonnement, ce qui n'est pas le but recherché par l'opérateur. Au contraire, les opératrices débitent un discours formaté adressé aux clients afin qu'ils renoncent à résilier leur forfait, et elles en profitent pour proposer un contrat plus cher. Sohee, qui veut bien faire, a la malchance de tomber sur des clients très désagréables qui vont jusqu'à l'insulter. La pression est très forte et il faut du rendement qui débouche sur des primes, que les stagiaires comme elle ne touchent pas forcément tout de suite. La direction attend qu'elles démissionnent, et donc les primes ne sont pas payées. Quand le chef d'équipe se suicide, la direction qui se pose en victime avec cynisme fait tout pour étouffer l'affaire. Sohee craque et se suicide à son tour. A partir de là, la police s'en mêle. Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont passés en 2016. Le film montre que les stagiaires sont très mal traitées alors qu'elles n'ont pas de vrais contrats de travail. Le stage étant obligatoire, les futurs stagiaires acceptent n'importe quoi selon la renommée de leur lycée, ce qui est le cas pour Kim Sohee. Je ne sais pas si la situation s'est améliorée mais ce que montre le film qui est passionnant est édifiant. Le destin de Kim Sohee fait de peine. Lire les billets de PascaleSelenie et Miriam.

12 avril 2023

Les Trois Mousquetaires : d'Artagnan - Martin Bourboulon

Quand vous entrez dans la salle de cinéma, il faut oublier Les Trois Mousquetaires, le roman d'Alexandre Dumas. Et pourtant, les personnages principaux, Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan, ainsi que Milady de Winter, Richelieu, Louis XIII, Anne d'Autriche et Constance Bonacieux sont présents dans le film Les Trois Mousquetaires : d'Artagnan. En revanche il y a quelques arrangements avec l'intrigue du roman, comme le fait que dans le film Athos est protestant et se retrouve victime d'un complot. Un matin, on le retrouve avec une femme ensanglantée dans son lit, il est accusé de l'avoir tuée et est donc condamné à mort. Heureusement que son frère le sauve de l'échafaud et que d'Artagnan a reconnu la victime. On apprend aussi que Porthos est bisexuel. Sinon, pendant deux heures, on suit les aventures des Mousquetaires et ce qu'ils doivent faire pour déjouer les complots ourdis par Milady de Winter, la complice de Richeleu. Louis XIII règne cependant que Richelieu gouverne. On retrouve bien entendu l'épisode des ferrets de la Reine Anne d'Autriche qu'elle a offerts au Duc de Buckingham. Lina Khoudry dans le rôle de Constance Bonacieux est bien charmante. D'ailleurs, les acteurs sont tous très bien. Eva Green en femme fatale a trouvé un rôle qui lui convient. Ce film est le premier d'un diptyque. Il va falloir s'armer de patience jusqu'en décembre 2023 pour voir la deuxième partie appelée Les Trois Mousquetaires : Milady. J'ai hâte. J'ai beaucoup aimé cette première partie. Lire les billets de Pascale et Selenie.

6 avril 2023

Le capitaine Volkonogov s'est échappé - Natalia Merkoulova et Alexei Tchoupov

Après avoir vu la bande-annonce, j'ai voulu voir Le capitaine Volkonogov s'est échappé réalisé par un couple de cinéastes russes. L'histoire se passe en 1938, au moment des purges ordonnées par Staline. Dorénavant, les militaires qui étaient responsables des purges sont eux-mêmes pris pour cible. Arrêtés, ils sont exécutés. Mais le capitaine Volkonogov échappe à la surveillance du garde en bas du bâtiment où il travaillait. Peu de temps après, il revient dans ce bâtiment où se commettent des tortures et des exécutions car il récupère plusieurs dossiers de personnes qui ont eu un "traitement spécifique" et qui en sont morts. Volkonogov (Youri Borissov, déjà vu dans Compartiment 6, est impressionnant) décide de retrouver les familles des victimes afin de leur demander pardon. Il est désormais poursuivi par ses collègues qui ne cherchent qu'à le tuer. Le film devient un thriller haletant, qui permet à Volkonogov de rencontrer les familles, mais on ne peut pas dire que l'accueil soit chaleureux. La première personne qu'il retrouve est une femme médecin généraliste dont le père a été exécuté. Désormais, elle vit dans une morgue. Son lit est à côté des cadavres. Elle l'insulte au lieu de lui pardonner. Toutes les autres familles auront la même réaction (sauf la dernière et pour cause), et pendant ce temps, les collègues de Vokonogov se rapprochent de lui de plus en plus. On devine que tout va mal se terminer. Je n'ai pas réussi à savoir où le film a été tourné: peut-être en Estonie puisque le film est une coproduction entre Russie, Estonie et France. J'ai appris qu'en russe, on dit "aérostat" pour désigner un dirigeable ou un zeppelin. On en voit un dans le film. J'ai trouvé ce film passionnant de bout en bout et j'étais dans une salle pleine. Je recommande ce film qui permet d'écouter parler russe. Lire les billets de Selenie et Choup aussi enthousiastes que moi. 

31 mars 2023

John Wick : chapitre 4 - Chad Stahelski

J'ai découvert la série John Wick sur grand écran à partir du 2ème. Je n'ai vu le premier opus qu'en DVD. Tout a commencé quand John Wick, un tueur redoutable, s'est retiré des affaires pour se marier. Malheureusement, sa femme qui est tombée gravement malade est décédée. Juste avant de mourir, elle lui avait préparé l'envoi d'un adorable chiot appelé Daisy. Une passion habite John Wick, ce sont les voitures des années 60. Il s'est offert une Ford Mustang Mach 1 et s'entraîne sur un terrain vague. Cette voiture de collection a attiré des convoitises et des jeunes de la Mafia russe la lui volent et, plus grave, ils tuent Daisy. A partir de là, la vengeance de John Wick va être terrible avec des combats très chorégraphiés et l'utilisation d'armes à feu sophistiquées. Bilan: des dizaines de victimes. A la fin du premier opus, John est blessé mais il adopte un nouveau chien dans un refuge. John (diminutif de Jonathan) reprend du service dans le deuxième opus qui se passe à Rome, où, cette fois-ci, il va affronter la Camorra. La destruction de sa maison au lance-flamme est un grand moment du film. C'est dans ce film qu'on entend parler pour la première fois d'une confrérie de hauts dignitaires du crime appelée "La Grande Table". John Wick va avoir sa tête mise à prix pour des sommes folles. Dans le quatrième opus, sa tête sera mise à prix pour 20 millions US $. Dans le troisième film, l'action se passe beaucoup au Maroc et dans le 4ème, après une escale à Osaka dans un très bel hôtel, l'essentiel de l'histoire se déroule à Paris (Arc de triomphe, Trocadéro et Sacré-Coeur). Les combats sont toujours spectaculaires à regarder. Et il faut noter le travail sur l'image et la couleur. Je sais que Pascale a un gros faible pour Keanu Reeve mais il faut reconnaître qu'à 58 ans, il est plutôt bien. Je suis très admirative de sa condition physique. Il faut noter que les quatre films ont des durées de plus en plus longues: le premier qui date de 2014 dure 1H30, le 4ème dure 2H49. Mais je n'ai pas vu le temps passer. Un bon cru. J'espère qu'il y en aura un 5ème. Lire les billets de Henri Golant et Selenie (qui a moyennement aimé). 

25 mars 2023

De grandes espérances - Sylvain Desclous

De grandes espérances permet à Rebecca Marder et Emmanuelle Bercot de jouer deux rôles formidables. Emmanuelle Bercot a raté sa vocation, elle devrait se reconvertir dans la politique.

Toujours est-il que je vous conseille d'aller voir De grandes espérances de Sylvain Desclous, sorti le 22 mars 2023. Madeleine Pastor (Rebecca Marder) et son fiancé Antoine Mandeville (Benjamin Lavernhe) passent des vacances en Corse dans une très belle maison louée par le père d'Antoine et où séjourne aussi Gabrielle (Emmanuelle Bercot, formidable), une ex-secrétaire d'Etat. Madeleine et Antoine sont issus de milieu sociaux très différents. Mais tous les deux viennent de passer l'épreuve écrite pour entrer à l'ENA, Madeleine grâce à une bourse. C'est une jeune femme brillante et intelligente. Pendant leur séjour, Antoine et Madeleine se promènent en voiture, Antoine roule très vite, il dépasse un pick-up. Et c'est la tragédie. Revenus à Lyon, Antoine et Madeleine n'ont rien dit de ce qui s'est passé. Antoine part loin sans passer l'oral du concours, Madeleine ne va pas au bout pour l'oral mais elle se fait embaucher par Gabrielle qui continue son combat politique dans l'économie sociale et solidaire. Le couple formé par Antoine et Madeleine a du plomb dans l'aile. C'est lui, Antoine, certainement jaloux de la réussite de Madeleine, qui va faire accélérer les choses pour qu'elle soit inquiétée. Heureusement que cette dernière se souvient qu'elle a un père  (Marc Barbé, très bien), un homme taiseux qui va soutenir sa fille au bon moment. 

Allez voir le film pour les acteurs et pour le suspense qui est tenu jusqu'au bout. Lire les billets de Pascale et Selenie.

22 mars 2023

La Syndicaliste - Jean-Paul Salomé

Je vais régulièrement au cinéma UGC Les Halles à Paris, qui se situe pas très loin de mon travail. Et bien - c'est pratiquement la première fois que je le constate depuis la fin de la covid -, les spectateurs sont revenus en masse et c'est une très bonne nouvelle. Mardi 21 mars 2023 vers 19h, il y a avait un monde fou aux caisses et au contrôle des billets. J'ai vu La Syndicaliste dans une salle pleine.

Concernant La Syndicaliste, j'ai été agréablement surprise par ce film, au suspense assez haletant. En 2012, Maureen Kearney, syndicaliste CFDT à Areva, a voulu mettre au jour les manœuvres politico-économiques qui menaçaient l'avenir d'Areva face à EDF et à une société chinoise, grâce à une dénonciation d'un salarié d'EDF. C'est toute la filière du nucléaire français qui est menacée, et par là même des milliers d'emplois. Maureen Kearney, mariée et mère d'une fille, se fait lanceuse d'alerte avec l'appui d'Anne Lauvergeon, l'ex-numéro 1 d'Areva, mais elle a fort à faire face à des adversaires masculins qui la considèrent comme folle et hystérique. Un jour, elle est attaquée chez elle. Baîllonnée et attachée, elle est violée avec le manche d'un couteau. Assez vite, elle va passer de victime à suspecte. On considère que c'est une affabulatrice. Pendant tout le film, on sent une tension. On a peur pour Maureen Kearney qui apparaît comme une femme forte et fragile en même temps. On se demande ce qui va se passer. Heureusement que son mari et les membres de son syndicat la soutiennent. Sur Wikipedia (consulté ce 22/03/2023), vous pourrez lire toute l'histoire. Il y a quelques personnages qui sont purement fictionnels semble-t-il, mais le réalisateur s'est inspiré du récit d'une journaliste. Pour en venir aux acteurs, j'ai trouvé Isabelle Huppert remarquable de bout en bout. Grégory Gadebois qui interprète son mari est bien. Tous les autres acteurs, Marina Fois et Yvan Attal en tête, jouent très bien leur partition. Un très bon film que je recommande. Lire les billets de Pascale, Henri Golant, Selenie

16 mars 2023

Les petites victoires - Mélanie Auffret

Les petites victoires de Mélanie Auffret se déroule de nos jours en Bretagne dans le département des Côtes d'Armor, dans un petit village appelé Kerguen (je ne sais pas si c'est un nom inventé). Alice Le Guennic (Julia Piaton, très bien), la mairesse du village, est aussi l'institutrice de l'école à la classe unique. Elle essaie d'administrer au mieux ce village qui manque de magasins de proximité et de médecin. Elle écoute les villageois qui viennent se confier à elle pour des problèmes très intimes. Alice ne baisse pas les bras mais c'est dur. Un jour, Emile Menoux (Michel Blanc, excellent), un des villageois, qui ne sait pas lire, décide de venir suivre les cours d'Alice à l'école. La cohabitation n'est pas toujours facile mais avec de la bonne volonté, Emile se fait accepter des autres élèves. Le problème qui surgit est qu'un inspecteur de l'éducation nationale vient faire une inspection et se rend compte qu'il n'y a plus que 10 élèves dans l'école. C'est trop peu. L'école va fermer. Cela n'empêche pas qu'il se passe plein de choses sympathiques que je ne vous raconterai pas. Le film est plein de délicatesse et de moments très amusants. On applaudit à la fin. Ne passez pas à côté. Allez le voir. 

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