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Le blog de Dasola
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10 mars 2023

Mon crime - François Ozon

J'ai vu Mon crime, le nouveau film de François Ozon, en avant-première avec mon ami, qui a surtout remarqué les belles voitures que l'on peut admirer pendant le film. Mon crime est adapté d'une pièce de théâtre de 1934 de Louis Verneuil et Georges Berr. Mon crime est une comédie policière très distrayante avec deux jeunes actrices épatantes, Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder. La première joue le rôle de Madeleine Verdier, une jeune actrice qui n'arrive pas à trouver un rôle digne de ce nom, la deuxième interprète Pauline Mauléon, une jeune avocate en quête de clients. Elles partagent le même appartement, dans un sixième étage un peu miteux, et elles dorment dans le même lit en tout bien tout honneur. Par un concours de circonstances, Madeleine est accusée du meurtre d'un producteur de théâtre (un gros cochon) qui venait de la recevoir pour lui offrir un rôle. C'est Pauline qui va se charger de la défense de Madeleine. Face à elles, il y a le juge d'instruction joué par Fabrice Luchini, le procureur Michel Fau, le policier Régis Lespalès et d'autres personnages comme Palmarède (Danny Boon), un entrepreneur avec un accent marseillais à couper au couteau. Acquittée, Madeleine va voir décoller sa carrière. C'est là que surgit un personnage haut en couleur, Odette Chaumette, ancienne actrice du muet qui n'a pas réussi le virage du "parlant". Avec ses cheveux roux ébouriffés et son allure excentrique, Isabelle Huppert fait une entrée remarquée. On va apprendre tout de suite ce qu'elle veut. Tous les acteurs ont l'air de bien s'amuser. Ce n'est pas du grand cinéma mais le côté féministe de l'histoire est sympathique. Lire les billets de Pascale et Selenie

3 mars 2023

The Fabelmans - Steven Spielberg

En lisant toutes les éloges à propos de ce film de Steven Spielberg (lire Princecranoir ou Pascale, et un de mes collègues m'a dit que c'était le meilleur film qu'il avait vu depuis des années - il va beaucoup au cinéma), je me suis décidée à aller voir The Fabelmans dans une très grande salle pleine de spectateurs. Pour résumer, et je ne vais pas me faire que des amis, j'ai eu du mal à entrer dans ce film très autobiographique que je n'ai pas trouvé très bien interprété. Pendant une heure, je me suis ennuyée. En 1952, Sam Fabelman, un petit garçon très éveillé, découvre la magie du cinéma. Il est entouré de deux puis trois soeurs et de parents aimants. Justement, en parlant des parents. Paul Dano qui joue le père est vraiment bien mais je n'en dirais pas autant de Michelle Williams qui joue la mère. La coiffure improbable et le maquillage arrivent à la rendre laide. Elle est très mal dirigée et elle en fait des tonnes. Sam grandit en continuant à faire des films amateurs avec une vraie mise en scène et il les monte lui-même. C'est lors d'un visionnage de rushs qu'il découvre  quelque chose qui va bouleverser sa vie. A partir de là, j'ai commencé à apprécier The Fabelmans mais je n'ai pas été vraiment émue. Il y a des moments amusants quand Sam, qui est au lycée, dirige le film de fin d'année, ou quand une jeune fille, très bonne chrétienne, veut convertir Sam. Steven Spielberg est co scénariste. Je pense qu'il aurait dû laisser la réalisation à quelqu'un d'autre, mais je ne sais pas qui. Il faut noter la dernière séquence où Sam rencontre John Ford (David Lynch, méconnaissable) qui est, pour moi, la meilleure du film.

Lire aussi les billets de Selenie et Mymp.

28 février 2023

Le marchand de sable - Steve Achiepo

Le marchand de sable de Steve Achiepo est un film très intéressant sur le problème des logements pour les SDF ou les migrants arrivés à Paris ou ailleurs. Djo, un livreur d'origine ivoirienne, devient marchand de sommeil quand une de ses cousines et ses trois enfants arrivent d'Afrique et qu'ils n'ont nulle part où dormir. Djo vit chez sa mère. Il a la garde de sa fille une semaine sur deux. Chez la maman, la vie n'est pas simple car il y des oncles qui vivent à demeure. C'est pourquoi Djo accepte, après avoir hésité, un logement plus confortable de la part d'un certain Yvan (Benoît Magimel). Yvan est un vrai magouilleur qui n'a aucun état d'âme pour loger et virer aussi rapidement des migrants ou des SDF de logements plus ou moins décents en faisant payer des loyers plus ou moins bas. Je ne dirai rien de la fin où pointe un peu d'espoir. Les acteurs sont tous très bien. Il faut noter que La Fondation Abbé Pierre soutient ce film. C'est un film qui m'a plu et que je conseille. Lire le billet de Pascale

25 février 2023

Tel Aviv-Beyrouth - Michale Boganim

Sur les conseils de Miriam, je suis allée voir Tel Aviv-Beyrouth de la réalisatrice israélienne Michale Boganim. Ce film est prenant et émouvant. L'histoire se passe entre 1984 et 2006 entre le sud Liban et Tel Aviv. En 1984, c'est la guerre au sud Liban. Yossi, officier israélien marié à Myriam et jeune papa d'un petit garçon appelé Gil, va passer presque vingt ans dans un village du sud Liban. Là-bas, il devient l'ami de Fouad et Nour, un couple de chrétiens libanais, parents de deux filles, Jacqueline et Tanya. Youssi qui fait partie des milices chrétiennes va choisir de s'allier avec les Israéliens contre le Hezbollah chiite pro-iranien. Malheureusement, Nour va être tuée par un tir de roquette et Youssi devra élever seul ses deux filles.

En 2000, Israël se retire du sud Liban en abandonnant ceux qui les ont aidés. Youssi et sa fille Tanya s'exilent en Israël, car Youssi ayant collaborer avec Israël risque des années d'emprisonnement au Liban. Ils ne sont pas bien accueillis, ce sont des parias qui vivent dans un mobile home au milieu de nulle part. Le retour de Yossi auprès de sa femme et de son fils ne se passe pas très bien, car Myriam, qui s'est sentie délaissée pendant tout ce temps, a pris un amant et elle obtient le divorce.

En 2006, Gil qui a 22 ans, part faire son service militaire contre l'avis de sa mère. Il venait d'être accepté pour étudier à la Sorbonne. Deux soldats israéliens sont pris en otage au Liban. Une opération miliitaire se prépare. 

Malgré quelques invraisemblances, j'ai aimé ce film pour l'histoire qu'il raconte. Il faut noter que les cercueils seuls peuvent passer les frontières sans problème. Les personnages les plus intéressants sont les femmes qui sont les perdantes de l'histoire. L'actrice qui interprète Tanya s'appelle Zalfa Seurat. C'est une des filles du sociologue Michel Seurat, otage au Liban avec Jean-Paul Kauffmann et mort en captivité en 1986.

Lire le billet d'Henri Golant, très critique envers ce long-métrage.

22 février 2023

Le retour des hirondelles - Li Ruijun

Le film chinois Le retour des hirondelles m'a énormément plu. On ne peut qu'être ému devant cette histoire de deux êtres cabossés par la vie, Ma et Cao. Ma est le dernier d'une fratrie. Son frère et le propriétaire des terres l'exploitent. Cao, elle, est incontinente, a des problèmes d'équilibre et a la main gauche qui tremble. Tout ça parce que Cao a été battue comme plâtre pendant longtemps par sa soeur aînée et son beau-frère. Ils sont pauvres tous les deux. Dans la Chine rurale, ces deux personnes se soutiennent l'un l'autre. Ma est aux petits soins pour Cao. Il a des gestes tendres envers elle. Ma est un homme courageux qui sait très bien se servir de ses mains. Il est agriculteur et a des talents de bâtisseur. Il va construire une maison pour lui et Cao. Avec eux, il y a un âne qui n'est pas fainéant et les aide bien. Cao et Ma vont réussir à élever des poules pondeuses. Ils vont même acquérir un cochon. Ils résistent aux propositions de vivre dans un appartement sans âme construit pour récemment. L'histoire qui se passe au moins sur une saison ou deux ne tombe jamais dans le misérabilisme. C'est émouvant. L'image est belle et les deux acteurs principaux interprètent leur rôle avec pudeur, Wu Renlin qui joue Ma est un vrai fermier dans la vie et aussi l'oncle du réalisateur, tandis que Hai-Qing qui interprète Cao Guiying est une actrice professionnelle. Du très bon cinéma à ne pas manquer. Lire le billets de Pascale et DonaSwann.

20 février 2023

La femme de Tchaïkovski - Kirill Serebrennikov

Je voulais voir La femme de Tchaïkovski du cinéaste russe Kirill Serebrennikov, à propos duquel je n'avais rien lu. Et je n'ai pas été déçue. Pendant deux heures vingt sept, on suit la sombre histoire d'Antonina Milioukova, jeune femme de la petite noblesse russe qui va peu à peu sombrer dans la folie après avoir épousé Piotr Ilytch Tchaïkovski. Le film est le portrait d'une femme qui, parce qu'elle était amoureuse, a épousé Tchaïkovski, un homme qui préférait les hommes (c'est encore un sujet tabou en Russie). En préambule, le spectateur est transporté en 1893, Tchaïkovski vient de mourir. Aux pompes funèbres, il se rèlève de son enveloppe mortuaire et déclare à sa femme qu'il la hait. En 1873, Antonina tombe amoureuse de Tchaïkovski qui ne la remarque pas. Elle lui écrit des lettres enflammées auquelles, contre toute attente, il répond. En 1877, le mariage est célébré. Le repas des noces se déroule dans une atmosphère mortifère. Le réalisateur montre indirectement que le mariage ne sera jamais consommé. Tchaïkovski ne la touche pas et ne veut pas être touché par elle. Elle le dégoûte. A partir de là, la caméra ne lâche plus Antonina (Alyona Mkhailova, sensationnelle) qui commence à se consumer. Elle endure toutes les humiliations de la part de Tchaïkovski et de l'entourage du musicien (uniquement des hommes). Ils veulent qu'elle accepte le divorce. Ils n'y arriveront pas. Antonina aime le musicien et ne veut pas s'en séparer. Les scènes se passent presque exclusivement dans des intérieurs, appartements, salons, wagon de train. On ressent une impression d'étouffement. Il faut noter le très beau travail sur la lumière, gris, bleu et ocre. Mais s'il y a une seule raison d'aller voir le film, c'est pour l'actrice russe de 27 ans Alyona Mikhailova, qui aurait amplement mérité un prix d'interprétation à Cannes. Son rôle est vraiment "casse-gueule". Elle s'en tire haut la main. Lire les billets de Pascale, de Mymp et du Bleu du miroir. Roland est nettement plus réservé.

10 février 2023

Le pire voisin au monde - Marc Forster

Après avoir vu les dix premières minutes du film, je me suis dit que l'histoire me rappelait quelque chose. Et en effet, Le pire voisin au monde de Marc Forster est un remake presque plan par plan d'un film suédois que j'ai vu il y a plus de six ans en 2016, Mr Ove. Et Mr Ove est l'adaptation cinématographique d'un roman de Fredrik Backman, La vie selon Ove. Dans l'adaptation cinématographique américaine, Ove s'appelle Otto Anderson. Il est veuf depuis six mois. Il ne se remet pas de la mort de sa femme Sonya décédée d'un cancer. Il a décidé de mettre fin à ses jours mais toutes ses tentatives échouent pour différentes raisons. Il vit dans une zone pavillonnaire où il fait régner l'ordre et la discipline: ordures triées, voitures bien rangées, etc. Un grain de sable survient en la personne de nouveaux voisins qui s'installent en face de chez lui. Marisol, la femme du couple, est enceinte pour la troisième fois. Sud-américaine pleine d'entrain et d'énergie, elle va arriver avec patience à apprivoiser Otto et à le rendre plus sociable. Tom Hanks qui est coproducteur du film avec sa femme est très bien dans le rôle d'Otto. Grâce à des flash-back, on apprend beaucoup de la vie d'Otto. À la fin du film, j'avais les yeux humides. On ne peut pas rester insensible devant cette histoire. Un film qui m'a plu. 

6 février 2023

La famille Asada - Ryōta Nakano

J'ai vu La famille Asada dans une salle comble et c'est entièrement justifié. Ce premier film du réalisateur Ryôta Nakso, sorti fin 2020 au Japon, m'a beaucoup plu. L'histoire est inspirée de la vie du photographe Masashi Asada qui semble connu qu'au Japon. On suit la vie de Masashi pendant plus de trente ans. C'est son père qui lui a offert son premier appareil photo quand il était un jeune garçon. Il a commencé à photographier ses parents (des personnes formidables) et son frère, en les mettant en scène dans diverses situations : pompier, yakuza, cambrioleurs, pilote de Formule 1, etc. Dans cette famille, c'est le père qui fait la cuisine. C'est un homme d'intérieur, tandis que la maman est infirmière dans un hôpital. Masashi grandit et il continue à photographier. Grâce à une amie, il expose à Tokyo ses photos qui sont remarquées par des professionnels. Lauréat d'un prix prestigieux, il est édité et il commence à vivre de son art. Des familles lui demandent de faire des photos d'elles. Masashi sait trouver la manière de faire pour chaque famille. En 2011, juste après le tsunami, Masashi se met au service des sauveteurs comme bénévole. Il espère retrouver une famille qu'il avait prise en photo peu de temps auparavant. Le film est souvent amusant avec des moments émouvants. Pour un premier long-métrage, il y a beaucoup de maîtrise dans la réalisation. Je conseille ce film tout comme Pascale, Princecranoir et Selenie.

J'ajoute une anecdote, j'ai failli ne pas voir le film, car l'ouvreur qui contrôlait les tickets a aperçu, dans un de mes sacs, ce qu'il a cru être des sandwichs (il s'agissait en fait de deux quiches lorraine que j'avais achetées pour le dîner de mon ami et moi - il était 18H30). Il m'a dit de manière pas très aimable que je ne pourrai pas entrer dans la salle à moins de manger mes "sandwichs" tout de suite, que ça "sentait". Avec la dernière énergie, je lui ai dit que ce n'était pas des sandwichs mais des quiches que je n'avais pas du tout envie de manger immédiatement. De mauvaise grâce, il m'a laissée entrer... j'étais prête à aller voir la direction. Et d'abord, mes quiches ne sentaient rien de particulier. Je les ai mises dans mon sac à dos. Il faut noter que quand on sent l'odeur écoeurante de pop-corn dans les salles, ça ne semble poser de soucis à personne, car c'est le cinéma qui les vend.

4 février 2023

The Station Agent - Tom McCarthy

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) vais vous parler d'un film qui a aujourd'hui une vingtaine d'années (il est sorti en 2003, et le DVD date de 2004). Etant en cours de visionnage de la série Game of Thrones (nous venons de commencer la série complète - pas plus d'un épisode par jour!), Dasola m'a fait découvrir hier (à l'occasion du reclassement de sa DVDthèque) le film The Station Agent (Les rencontres de Mr McBride), de Tom McCarthy, qu'elle avait vu bien avant qu'on se connaisse. L'acteur principal (sinon le héros) en est Peter Dinklage, qui, comme chacun sait, a été mondialement connu à partir de 2011 dans le rôle de Tyrion (mais, promis, je ne parlerai plus de GoT dans la suite de cet article). 

The Station Agent nous montre des "tranches de vies" d'une "personne de petite taille" (comme on dit aujourd'hui!) à l'âge adulte, Finbar McBride (dit Fin) qui a construit sa vie autour de son intérêt pour les chemins de fer (américains). C'est quelqu'un de plutôt renfermé, quasi-muré dans une solitude choisie. Peu après le début du film, il hérite d'une gare désaffectée dans un trou perdu (je connais des villages français comme ça...). Il va y organiser sa vie (tous ses avoirs tiennent dans une petite valise), entre la lecture de livres sur les chemins de fer et, au fil des jours, l'ouverture à différentes personnes qui, pour commencer, s'immiscent dans sa vie à l'insu de son plein gré. 

En premier lieu, c'est Joe, bon cuisinier, qui conduit le food truck de son père malade, qui s'impose. Des interactions se créent aussi avec Olivia, qui ne sait pas exactement ce qu'elle veut (elle peint des figures humaines dans son chalet) et son ex dont elle dit être toujours amoureuse. Son amour des livres amène Fin à rencontrer Emilie, la jeune bibliothécaire, dans une position intéressante, et son abruti de copain. Il constitue un peu une curiosité locale... même si les notations sont subtiles davantage qu'explicites (oui, mais vous savez bien que j'adore enfoncer les portes ouvertes...). La gérante de l'épicerie du coin se comporte surtout en boutiquière. Cleo, une jeune écolière noire un peu enveloppée, lui organisera une conférence. 

Fin marche beaucoup, surtout le long de voies de chemins de fer (parfois désaffectées): c'est de cette manière qu'il arrive à son nouveau "home". Comme sur beaucoup de lignes en France, le trafic passager est supprimé, mais des trains de marchandise continuent à passer devant la gare. Dans cette campagne américaine, tout les autres utilisent un véhicule. Lui se promène (accompagné ou seul), et cinq kilomètres (le double aller-retour, bien sûr) ne sont pas pour lui faire peur. 

Il s'agit d'un film qui chemine lentement. On ne dirait pas vraiment qu'il progresse, et pourtant, peut-être débouchera-t-il sur quelque chose, après la fin du film? Nous n'en saurons rien. Pour moi, c'est dommage qu'il n'y ait pas eu une suite: j'aurais aimé savoir ce qui se passe "après". Je dirai encore avoir remarqué que la mort est y fortement présente (et liée à la vie). Celle, soudaine, du patron de Fin (qui lui lègue la gare). Une tentative de suicide d'un personnage. Le père d'un autre dont la maladie est sans doute grave. Et divers accidents dont chacun aurait pu s'avérer définitif. J'ai aimé ce film qui m'a aussi évoqué Stand by me.

Quelques mots à propos des bonus du DVD. Le réalisateur a débuté comme acteur, une dizaine d'année (et une demi-douzaine de films) avant de passer derrière la caméra (The Station Agent étant son premier film). Le film a disposé de 500 000 dollars de budget pour 20 jours de tournage. Dans une interview, il dit qu'il n'a pas fait d'école de cinéma, mais qu'il est diplômé en philosophie. J'ai été ravi qu'il y parle de son admiration pour Truffaut: je pensais de mon côté à une saga comme celle d'Antoine Doinel. 

Comme le film et le DVD ont près de vingt ans, le seul blog sur lequel j'ai trouvé un article est L'oeil sur l'écran.

Ah, signalons pour conclure que Fin ne possède pas de téléphone (mobile), non plus.

Edit du 09/06/2023: on peut désormais trouver deux chroniques différentes de ce film sur le blog 1001bobines.

1 février 2023

Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi

Je me réjouissais de voir un film dans la lignée de La loi de Téhéran ou La conspiration du Caire. Ashkal, l'enquête de Tunis dure 1H32. Pendant 1H30, j'ai suivi l'intrigue avec intérêt et puis quand arrivent les deux dernières minutes, patatras. Je suis resté sur ma faim. Le film se termine avec une jeune femme policier qui regarde un grand feu, les larmes aux yeux. En résumé, je n'ai pas compris grand-chose à ce film qui dégage une atmosphère de fin de monde dans un décor d'un chantier d'immeubles neufs non terminés. Le complexe aurait dû s'appeler "Les jardins de Carthage". Des policiers sont chargés de découvrir la cause d'une mort, puis d'une deuxième. Les victimes ont été immolées dans un des immeubles. On ne sait pas si c'est un accident ou un meurtre. Le seul point commun est que les victimes ont des vidéos d'immolation dans leur téléphones portables. La police croit trouver un suspect dont les mains sont horriblement brûlées, mais lui aussi prend feu. J'ai trouve que ce film avait quelque chose d'intéressant dans la manière de filmer mais mon esprit cartésien n'a pas adhéré à la fin. Je ne sais pas ce que le réalisateur à voulu dire. Dommage. Lire les billets de Pascale et Selenie

29 janvier 2023

Divertimento - Marie-Castille Mention-Schaar

Avec Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar, j'ai passé un excellent moment dans une salle de cinéma. Moi qui aime la musique classique, je me suis régalée. L'histoire est inspirée d'une histoire vraie. Deux soeurs jumelles, Zahia et Fettouma Ziouani, nées à Paris en 1978 mais qui ont vécu toute leur vie à Pantin dans le 93, vont devenir respectivement cheffe d'orchestre et violoncelliste. Elles ont la chance d'avoir un père féru de musique classique qui pour éviter de chagriner les voisins va tapisser de cartons d'oeufs une des pièces de l'appartement dans laquelle Fettima répète. Divertimento est devenu le nom d'un orchestre fondé grâce à Zahia en 1998 avec des musiciens d'Île de France. Dans le film, on assiste aux débuts de Zahia et Fettouma qui partagent leur temps entre leurs études et les répétitions de musique dans un lycée à Paris. Les élèves de ce lycée issus d'un milieu aisé ne font pas de cadeau à Zahia qui a décidé de devenir cheffe d'orchestre. Elle va avoir la chance de recevoir l'enseignement du chef d'orchestre Sergiu Celibidache (très bien interprété par Niels Arestrup) qui n'est pourtant pas tendre avec les femmes. Ce film nous donne l'occasion d'entendre la danse Bacchanale tiré de Samson et Dalila de Camille Saint-Saens et en musique finale, le Bolero de Maurice Ravel. Mais il y a plein d'autres extraits de musique dont Romeo et Juliette de Prokofiev, et c'est un vrai bonheur. Il faut noter qu'Oulaya Amamra et Lina El Arabi qui interprètent les deux soeurs sont pleines de fraîcheur. Un film qui fait du bien et quand on sort de la salle, on est de bonne humeur. Lire le billet de Pascale

26 janvier 2023

Caravage - Michele Placido / Tirailleurs - Mathieu Vadepied

J'ai enfin vu Caravage de Michele Placido. J'ai apprécié le film pour les décors, les costumes et l'atmosphère étouffante. Quand le film débute, on est en 1509, Michelangelo Merisi dit Caravage a été condamné à mort pour avoir tué un homme. Caravage attend la grâce du pape mais rien n'est simple. Un homme surnommé l'Ombre enquête pour mieux connaître le peintre né en 1571. Caravage s'agite beaucoup quand il prépare une nouvelle toile. Les modèles dont il se sert pour ses toiles sont des mendiants, des prostituées ou des gens du peuple. C'est ce qui trouble le clergé de l'époque car les thèmes des toiles du Caravage sont souvent d'ordre religieux. Par ailleurs, j'ai trouvé l'ensemble embrouillé à cause des retours en arrière et en avant continuels entre les années et il y a beaucoup de changement de lieux : Rome, Naples, Malte. Les acteurs ne sont pas mal du tout. Louis Garrel dans le rôle de l'Ombre est convaincant. Le film donne envie de (re)découvrir l'oeuvre et la vie du Caravage qui sont très liées. Lire les billets de Matching points et Selenie.

Tirailleurs de Mathieu Vadepied évoque de manière plutôt modeste, et c'est ce qui fait sa qualité, le fait que des centaines de jeunes Noirs d'Afrique ont été enrôlés de force pour aller combattre dans les tranchées pendant la première guerre mondiale. Bakary Diallo ne peut empêcher que son fils Thierno parte sur le front. Il décide de se faire enrôler pour être avec son fils. L'évocation de la guerre des tranchées est plutôt réussie. J'ai trouvé que c'était surtout une belle histoire d'un père et de son fils unis dans le combat. Un seul reviendra vivant. Omar Sy qui ne parle pas français dans le film est vraiment bien. Il est très sobre et ne sourit pas une seule fois. Alassane Diong qui joue le fils est le neveu d'Omar Sy dans la vie, et je trouve que c'est un acteur à suivre. Lire le billet de Pascale.

Les deux films rencontrent un certain succès en salle et c'est mérité.

20 janvier 2023

Grand marin - Dinara Droukarova

J'ai découvert Dinara Droukarova, une Russe de 47 ans, dans Depuis qu'Otar est parti de Julie Bertuccelli. L'actrice-réalisatrice a choisi d'adapter le livre de Catherine Poulain (qui date de 2016) et qui fut un grand succès de librairie (je ne l'ai pas lu). Dinara Droukarova a donc réalisé le film et y interprète Lili (surnommée Moineau) qui est le personnage principal. Lili débarque d'un ferry en Islande, car elle veut à tout prix s'embarquer sur un bateau de pêche. Elle est accepté par Ian, le capitaine / skipper du Rebel. Quatre autres pêcheurs embarquent avec Lili. Avant le départ, on a l'occasion de voir de magnifiques paysages islandais de bord de mer. Lili parle peu, mais elle se met très vite aux différentes tâches. Assez vite, on se rend compte que pêcher est un travail éreintant et qu'il peut être dangereux. La preuve en est quand Lili se fait une coupure profonde avec une épine de nageoire de poisson. Elle risque la septicémie. Malgré tout, Lili continue jusqu'au bout. On voit comment des centaines de poissons sont éviscérés après avoir été pris dans les filets et comment il faut les conserver dans de la glace. Lili devient la "mascotte" du bateau. Elle effectue des quarts et toutes les tâches pénibles comme les autres. Jude, un des membres de l'équipage, tombe amoureux d'elle. Ils passent une nuit ensemble mais ça s'arrête là. C'est un film modeste mais très dépaysant. A la fin, on assiste à une pêche aux crabes dans la mer de Bering de nuit. J'ai passé un bon moment devant ce film même si ce n'est pas un coup de coeur. 

12 janvier 2023

Nostalgia - Mario Martone

Je suis allée voir Nostalgia de Mario Martone car j'apprécie l'acteur principal Pierfrancesco Favino. Le film débute lentement. Comme je n'avais rien lu au sujet de l'histoire, je me suis demandée où le réalisateur voulait en venir. Felice (Pierfrancesco Favino, lumineux et émouvant) revient à Naples, dans le quartier de son enfance, La Sanita, après 40 ans d'absence. Il vit au Caire et s'est converti à l'Islam. Pendant les vingt premières minutes du film, on voit Felice s'occuper de sa vieille maman et renouer avec un prêtre qui s'occupe des jeunes du quartier. Felice s'imprègne de l'atmosphère du quartier qui lui rappelle ce qui est arrivé il y a 40 ans et pourquoi il est parti. A partir de là, on apprend que Felice cherche à revoir Oreste, son ami d'enfance devenu un mafieux dangereux qui règne sur le quartier. Felice n'est pas vraiment le bienvenu. J'avoue que j'ai trouvé le rythme du film un peu lent et j'avais deviné la fin. Un beau film mais pas très gai. 

6 janvier 2023

Hinterland - Stefan Ruzowitzky / Choeur de rockers - Ida Techer et Luc Bricault

J'ai suivi une fois de plus les conseils de Pascale et je suis allée voir Hinterland, film gothique et expressionniste absolument somptueux. L'histoire se passe à Vienne en 1921. Quelques soldats autrichiens reviennent de deux ans de captivité en Union Soviétique. Ils sont dans un triste état et sont oubliés de tous. Ils se retrouvent à mendier à l'Armée du Salut. Un seul s'en tire mieux, Peter Perg, qui fut inspecteur de police avant guerre. Il espère retrouver sa femme et sa petite fille Marlène qu'il ne connait pas. Très vite, quelques crimes aux modus operandi assez horribles ont lieu, les victimes sont des vétérans revenus avec Perg. On demande à ce dernier de mener l'enquête. Il est en quelque sorte aidé par la jeune médecin légiste qui ne reste pas insensible au charme de l'inspecteur. Ce film noir se passe dans une ville où tout est de guingois. Les immeubles ne se tiennent pas droit. Il y a de belles profondeurs de champ. La lumière et les couleurs des images sont très travaillées. J'adore ce genre de film et je savais que je ne serai pas déçue. Il faut noter que l'acteur principal d'origine turc et la jeune actrice qui interprète la médecin légiste ne sont pas étrangers au plaisir d'avoir vu ce film. Ils sont beaux à regarder.

Je passe à Choeur de rockers d'Ida Techer et Luc Bricault, qui est un film qui donne la pêche. Le scénario est inspiré d'une histoire vraie. A Dunkerque, Alex (Mathilde Seigner, très bien) est une femme divorcée avec deux enfants qui gagne sa vie en chantant du rock dans des arrière-salles de bars. Elle est plus souvent fauchée qu'autre chose. Un jour, une copine qui travaille à la mairie lui propose d'organiser un concert avec des seniors. Bien entendu, il est question de donner un concert "rassembleur" avec des chansons comme "Sur le pont de Nantes". Mais les seniors ne l'entendent pas de cette oreille. Ils veulent chanter du rock (français ou anglais). Et c'est ce qui va se passer. Après quelques obstacles, leur groupe, les "Salt and Pepper", va se produire devant un public. Les acteurs sont tous épatants: Andréa Ferreol, Anne Benoit (avec une voix très grave), Brigitte Rouan, Myriam Boyer ou Bernard Lecoq. Il y a des moments émouvants comme lorsque le groupe chante "Space Oddity" dans une église. Un film très sympathique que je conseille. Lire le billet d'Henri Golant

31 décembre 2022

Vivre - Oliver Hermanus

Quelle histoire émouvante que celle de Vivre, qui est une adaption du film Ikiru du cinéaste japonais Akira Kurosawa (1952). L'adaptation a été faite par l'écrivain Kazuo Ishiguro (Les Vestiges du jour). Mr Williams (Bill Nighy, exceptionnel) est un chef de service de la mairie de Londres. Nous sommes en juillet 1953. Comme ses collègues et subalternes, il arrive en train tous les jours à la gare de Waterloo. Ils portent tous des chapeaux melon et sont en costume cravate. Le bureau de Mr Williams est en bout de table. Il est entouré de six collègues dont une nouvelle recrue, Mr Wakeling. Ils s'appellent tous par leur nom de famille. Devant chacun d'eux, les dossiers en attente s'accumulent et Mr Williams qui est un homme raide comme un piquet en met beaucoup de côté avant de mieux les oublier. Mais la vie de Mr Williams va être chamboulée quand il apprend qu'il n'a plus que 6 mois à vivre. Il a un cancer. Cet homme qui est veuf apprend à rire un peu, à s'humaniser devant une employée qui lui demande une lettre de recommandation et il va tout mettre en oeuvre pour qu'une aire de jeu dans un quartier de Londres soit créée. En revanche, Mr Williams n'arrive pas à avouer l'état de sa santé à son fils et à sa belle-fille. Cette dernière n'est pas très sympathique. Rien que pour Bill Nighy qui est vraiment extraordinaire dans son rôle, il faut voir le film qui émeut beaucoup.

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Je profite de ce dernier billet de l'année pour vous souhaiter une très bonne fête de fin d'année.

A l'année prochaine!

29 décembre 2022

Les banshees d'Inisherin - Martin McDonagh

Je suis allée voir Les banshees d'Inisherin de Martin Mc Donagh sorti le mercredi 28 décembre 2022 car j'apprécie beaucoup l'acteur Colin Farrell. L'histoire m'a fait penser au théâtre de Samuel Beckett. En 1923, dans l'île d'Inisherin au large de l'Irlande, deux hommes, Colm et Padraic, ont l'habitude d'aller au pub pour discuter de choses et d'autres. Et du jour au lendemain, Colm (Brendan Gleeson, impressionnant) ne veut plus voir Padraic (Colin Farrell). Il ne veut plus écouter les discours creux de Padraic. Il prèfère se remettre à composer de la musique. Pour Padraic, le monde s'écroule car cet homme célibataire qui vit dans une masure avec sa soeur Siobhan et ses animaux de la ferme (dont une ânesse appelée Jenny) vit au rythme de ses conversations avec Colm. C'est l'incompréhension totale. Il commence à harceler Colm pour essayer de renouer le dialogue, mais sans succès. Colm en arrive à se mutiler (il se coupe les doigts d'une main) pour que Padraic le laisse tranquille. Autour d'eux, personne ne prend partie. Le film se résume à une suite de va-et-vient entre les deux habitations de Colm et de Padraic et le pub. Il ne se passe pas grand-chose mais on sent qu'un drame couve. En guise de choeur antique, il y a une femme, une banshee (une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise, considérée comme une magicienne ou une messagère de l'Autre monde) qui annonce ce qui va se passer. Pour son rôle de Padraic, Colin Farrell a été récompensé de la coupe Volpi du meilleur acteur à la dernière Mostra de Venise. C'est mérité, il est très bien.

26 décembre 2022

Godland - Hlynur Palmason

Godland d'Hlynur Palmason, qui est sorti le 21 décembre 2022, est un film islandais envoûtant qu'il ne faut pas louper. A la fin du XIXème siècle, Lucas, un jeune prêtre luthérien danois, est envoyé en Islande non pas pour évangéliser les autochtones mais pour faire construire une église. Il doit aussi prendre des photos de la population dans les paysages d'Islande à couper à le souffle. Après un voyage en bateau, il débarque sur la côte sud-est de l'Islande qui, je le rappelle, était sous la domination du royaume du Danemark. Le voyage à travers les paysages hostiles est éprouvant pour Lucas qui ne s'attendait certainement pas à cela. Il est accompagné par un traducteur car Lucas ne parle pas un mot d'islandais et il ne fait aucun effort pour comprendre et se faire comprendre par les cinq Islandais qui cheminent avec lui. Il y a aussi des chevaux islandais que j'ai trouvé très beaux. Lucas va de plus en plus mal mais il n'est pas au bout de ses épreuves. Et j'avoue que j'ai trouvé ce prêtre assez antipathique au fur et à mesure que se déroule l'histoire. Quand, très affaibli, il sera enfin parvenu à destination, rien ne se passera comme prévu à cause de l'hostilité de certaines personnes. Le cadrage du film est carré avec les bords arrondis. Cela donne un cachet particulier à l'ensemble et il faut noter que pendant le voyage, on entend une explosion phénoménale et le spectateur assiste à un moment magique et magnifique en pleine nuit : le réveil d'un volcan qui crache de la lave orange. Rien que pour cette scène, je conseille ce film qui dure plus de 2hH0. Un très beau moment de cinéma comme je les apprécie. Il faut noter que le titre original du film est double: Vanskabte Land en danois, Volada Land en islandais. Lire le très beau billet de Mymp.

23 décembre 2022

Palmarès cinéma 2022

Bien que je n'aie pas encore vu Godland, un film islandais sorti cette semaine, je veux, comme tous les ans, établir mon palmarès cinéma de cette année 2022. Comme en 2021, j'ai été frappée par la baisse du nombre de spectateurs dans certaines salles. Je trouve cela très triste. Mais, comme me l'a fait remarquer un de mes collègues, fan de cinéma comme moi, les films proposés dans les salles cette année n'étaient pas tous emballants. J'ai vu 89 films et j'en retiens 10.

La nuit du 12 de Dominique Moll, le meilleur film français de l'année.

Le serment de Pamfir de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk pour l'histoire, l'ambiance et l'acteur qui interprète Pamfir.

RMN de Cristian Mungiu, un des oubliés du palmarès cannois.

La conspiration du Caire de Tarik Saleh, un grand succès critique et public très mérité.

Leila et ses frères de Saeed Roustaee. J'ai vraiment aimé ce film avec des acteurs de talents et je ne l'ai pas trouvé trop long.

Aucun ours de Jafar Panahi, pour ce réalisateur qui croupit en prison depuis juillet 2022. Le film est formidable.

The Card Counter de Paul Schrader, film vu au tout début de l'année 2022, il sort des sentiers battus. Des films américains comme on n'en voit plus beaucoup.

As Bestas de Rodrigo Sorogoyen pour le côté anxiogène, pour Marina Fois et pour les deux comédiens espagnols.

Les mystères de Barcelone de Lluis Danès, une splendeur visuelle. Cela m'a fait penser à deux films, Biancaneves de Pablo Berger et Balada trister d'Alex de la Iglesia (pour le côté baroque visuel).

Les femmes du square de Julien Rambaldi, un film qui fait un bien fou.

Et vous, quels sont les films qui vous auront plu cette année?

17 décembre 2022

Les bonnes étoiles - Hirokazu Kore-Eda

Comme Pascale, j'ai beaucoup aimé Les bonnes étoiles du réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda qui, cette fois-ci, a tourné son film en Corée du Sud avec des acteurs coréens. Les bonnes étoiles du titre sont peut-être les adultes qui entourent et dorlotent un adorable bébé âgé de quelques mois. So-Young, une jeune femme pas très sympathique de prime abord, abandonne son bébé au pied d'une "boîte à bébé" pas loin d'un orphelinat. Elle ne s'est pas rendue compte qu'elle est suivie par deux femmes dans une voiture. Ce sont deux femmes policiers. Peu de temps après, deux hommes qui travaillent dans un pressing, Sang-hyeon et Dong soo, volent le petit garçon avant que l'orphelinat ne le découvre. Ce n'est pas la première fois. Ils vendent chers les bébés au marché noir mais en choisissant de bons parents. Cette fois-ci, ils vont être aidés dans leur entreprise par So-Young qui compte bien récupérer sa part. On découvre pourquoi les deux femmes policières suivent ce trio improbable qui va être rejoint par un petit garçon échappé de l'orphelinat. Il y a beaucoup de tendresse et d'émotion dans ce film qui à un moment lorgne vers le polar quand un homme est découvert assassiné. J'ai aimé la fin même si on ne sait pas ce que deviennent certains personnages. Un film que je recommande tout comme Selenie.

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