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12 mai 2007

L'Ami de la famille - Paolo Sorrentino

Film qui dégage un malaise certain, L'Ami de la famille de Paolo Sorrentino narre l'histoire d'un homme, Geremia. Usurier, vieux, pas très beau, il a une mère grabataire et des hommes de main pour récupérer ce que doivent les mauvais payeurs. Il tombe amoureux d'une très belle jeune femme. Cette dernière, au bout d'un certain temps, ne semble pas insensible à cet homme. La fin est comme le film, frustrante. J'ai été assez déconcertée par le style, les ellipses. Le générique du début avec une musique forte est un peu long. Cela se passe en Italie, mais on ne reconnaît aucune ville en particulier. Un film que l'on peut ou pas aller voir.

2 mai 2007

El custodio - Rodrigo Moreno

El custodio, du réalisateur argentin Rodrigo Moreno, se caractérise par très peu de dialogues et peu d'action mais j'ai été captivée. On suit la vie au jour le jour, presque minute par minute, de Rubén, garde du corps d'un ministre du plan dans un pays d'Amérique du Sud. Julio Chavez, dans ce rôle, est d'une sobriété remarquable. Par simple suggestion, on sent que son métier fastidieux consiste essentiellement en de longues attentes d'un endroit à l'autre. Il est partout là où se trouve le ministre. Il côtoie l'intimité de ce dernier. La vie monotone et solitaire de Rubén est rompue de temps en temps, pendant ses jours de congés. Dans trois séquences, le réalisateur montre Rubén plus loquace. La première, lorsqu'il rend visite à sa soeur à l'hôpital. Puis plus tard, Rubén célèbre son anniversaire avec des membres de sa famille dont sa soeur dans un restaurant chinois, la fête finit en fiasco. Une troisième fois, il rend visite à une prostituée à domicile. Le réalisateur nous fait sentir avec talent le poids de ce travail routinier et parfois humiliant. Par exemple, au cours d'une scène campagnarde, sachant que Rubén est bon dessinateur, le ministre lui demande de faire un croquis d'un de ses invités. Il s'exécute avec beaucoup de talent. Dans le plan suivant, le dessin est négligemment coincé sous une tasse. Le métier de garde du corps consiste à être présent et en même temps transparent. Le dénouement du film aussi brutal qu'assez inattendu laisse une impression de goût amer. Film à voir s'il est projeté dans une ville à côté de chez vous. En ce qui me concerne, j'attends avec impatience le prochain long-métrage de ce réalisateur prometteur.

1 mai 2007

Jesus Camp - Heidi Ewing et Rachel Grady

Jesus Camp d'Heidi Ewing et Rachel Grady est un des plus grands films d'horreur que j'ai pu voir jusqu'à présent. Pourtant, il n'y aucun effet "gore", pas de sang, pas de corps démembrés. Seules des larmes coulent, celles d'enfants âgés entre 7 et 10 ans. En effet, ce sont de grands pécheurs et seul Jésus peut les sauver. Ils sont tellement mis en condition qu'ils pleurent à chaudes larmes. Mais juste après, on en voit qui entrent en transe comme possédés pour se purifier du mal. Les documentaristes ont filmé, dans le Missouri, une femme pasteur évangéliste qui se charge "d'endoctriner" des enfants qui apprennent même à détester Harry Potter, parce que sorcier, et donc incarnation du mal. Ils doivent devenir la génération future de chrétiens qui sauveront les Etats-Unis des non chrétiens. Ces enfants, pour la plupart, ne vont pas à l'école, ce sont les mamans qui donnent les cours. Pendant l'été, les enfants seuls ou accompagnés de leurs parents passent une semaine dans un camp de la Bible où ils écoutent toute la journée des prêches de la femme pasteur ou d'autres, dont un homme qui démontre qu'un foetus est déjà un être humain et que 50 millions d'enfants ne naissent jamais parce que les mamans ont avorté. De temps en temps, la femme pasteur parle face à la caméra en expliquant sans se démonter que les enfants de ces âges-là sont les plus malléables et réceptifs aux messages et qu'ils sont faciles à conditionner. D'après le mini-dossier de presse, on nous apprend que les Etats-Unis comptent 80 à 100 millions d'évangélistes dont Georges Bush. Ils représentaient 53% des suffrages en 2004 lors de l'élection présidentielle. Leur discours fait vraiment froid dans le dos. Pas de parole de paix, de tolérance envers l'autre. Malheureusement, c'est cela aussi l'Amérique.

29 avril 2007

Le Vieux jardin - Im Sang-Soo

5ème film du réalisateur sud-coréen Im Sang-Soo (je n'ai pas vu les 4 autres et je le regrette), le Vieux jardin est une magnifique histoire d'amour entre un jeune militant socialiste et une jeune femme, professeur de dessin et dessinatrice elle-même. Pour fuir, suite à une manifestation contre le régime politique en place au tout début des années 80, l'homme, Hyun-woo, trouve refuge dans la montagne proche de Séoul chez la jeune femme, Yoon-hee. Ils s'aiment mais lui ne tarde pas à repartir et, étant recherché par la police, il est arrêté. Il passera 17 ans en prison avant d'être libéré, mais plus rien ne sera comme avant. Yoon-hee sera décédée dans l'entre-temps d'un cancer. En revanche, elle a eu une fille. Quand le film débute, Hyun-woo vient juste d'être libéré. A partir de là, l'histoire est une alternance de retour de arrière et de ce qui se passe de nos jours. Les paysages de montagne et de lac, sublimés par une belle photo, contrastent avec la dureté des événements de l'époque à Séoul. Beaucoup d'opposants au régime ont été victimes de répression et certains se sont immolés par le feu : impressionnant. Mais le film n'est jamais larmoyant. On pourra émettre une remarque sur le fait que l'acteur principal fait très gravure de mode, même après 17 ans de prison, excepté les cheveux gris. Ceci mis à part, je conseille le Vieux jardin pour ceux qui veulent découvrir une certaine qualité de cinéma venue d'ailleurs. 

28 avril 2007

Films non commentés depuis le 7 mars 2007

Suite à mon billet du 6 mars, voici la liste des films vus depuis que je n'ai pas jugé bon de commenter dans un billet particulier :

 

Le voile des illusions de John Curran : pas aussi émouvant que je m'y attendais, décevant malgré les paysages et la musique.

 

La bête dans le coeur de Cristina Comencini : pas léger, prévisible ou presque dès le début. Dommage, car Giovanna Mezzorgiorno est toujours aussi jolie.

 

La cité interdite de Zhang Yimou : je n'ai pas compris grand-chose, les effets spéciaux ne sont pas inédits, on a déjà vu cela dans Tigre et Dragon, Hero et Le secret des poignards volants, films bien supérieurs.

 

Dangereuse séduction de James Foley : scénario un peu alambiqué. Fausses pistes pour un film pas très intéressant malgré Halle Berry et Bruce Willis.

 

Les châtiments de Stephen Hopkins : film dans le genre démons, envoûtements et satanisme. Hillary Swank n'y croit pas ou plus, elle a perdu la foi suite à un passé tragique. Et pourtant... L'histoire se passe dans les bayous de Louisiane. Vous pouvez y aller ou vous pouvez éviter de le faire. A vous de voir.

26 avril 2007

Lord of War - Andrew Niccol

A l'occasion de la diffusion ces jours-ci sur Canal+ de Lord of War d'Andrew Niccol (2005), j'en profite pour rédiger un billet sur ce film que j'ai vu l'an dernier et dont le sujet ne m'attirait guère sur le papier. Le film n'est pas un film d'action de plus mais bien autre chose, il fait réfléchir. Même si, à notre niveau, on ne peut pas faire grand-chose vu les enjeux financiers. Du point de vue purement cinéma, j'ai été "bluffée" par la mise en scène qui va aussi vite qu'une balle sortant d'un barillet. Le sujet est brûlant, l'histoire d'un marchand d'armes joué par Nicolas Cage qui se raconte à la première personne. J'ai rarement vu un film américain relativement polémique qui soit aussi cynique à l'image de son personnage. Youri Orlov (Nicolas Cage) exerce un métier monstrueux avec un talent extraordinaire. Il explique qu'une personne sur douze dans le monde possède une arme et que son métier est d'en vendre aux 11 restantes. Grand succès public et critique à sa sortie, le film est à voir.

24 avril 2007

A casa nostra - Francesca Comencini

Autant le film de sa soeur Christina Comencini, La Bête dans le coeur (2005) sorti dans une seule salle à Paris avec raison, est très décevant, autant ce film A casa nostra (2006) de Francesca Comencini est une agréable surprise. Film choral peuplé de personnages très différents : une femme flic, un homme d'affaires véreux, sa maîtresse qu'il laisse tomber, un pompiste, une prostituée et sa soeur, le petit ami de la femme flic et ses parents. A mesure que le film avance, les liens existants entre ces personnages et d'autres se révèlent peu à peu. Les relations entre ces gens sont surtout affectives mais parfois pécuniaires. Un monsieur vend ses livres de bibliophile pour payer ses impôts, l'homme d'affaires véreux, surveillé par la femme flic, paye pour récupérer un bébé nouveau-né car sa femme ne peut plus en avoir, etc. La ville de Milan en arrière-plan joue un rôle essentiel avec sa pollution, ses  bâtiments plus ou moins beaux, et le chef opérateur l'a filmée dans des tons gris bleutés. Quand un bébé naît à la fin du film, cette note optimiste donne de l'espoir dans cet univers désenchanté.

22 avril 2007

Musiques ou chansons dans les films

Suite à mon billet du 4 avril 2007, je continue sur le sujet des musiques et chansons dans les films. Haendel, Richard Strauss et Johann Strauss sont redevenus connus du grand public du moins un temps, grâce à Stanley Kubrick. La sarabande d'Haendel est passée sur toutes les radios quand Barry Lyndon (1975) est sorti. La musique d'ouverture de 2001, Odyssée de l'Espace (1968), s'intitule Ainsi parlait Zarathoustra composé par Richard Strauss et le Beau Danube bleu de Johann Strauss fils accompagne la navette spatiale autour de la Terre. Ces musiques sont devenues des "tubes" au hit parade classique. Grâce à Nina Companeez et Michel Deville, j'ai découvert la musique de Bellini dans Raphaël ou le débauché (1969). J'ai acheté tous les opéras concernés pour trouver les extraits que l'on entend dans le film. Nos meilleures années (La meglio gioventù) (2003) m'a permis d'apprécier encore plus qu'avant les compositions d'Astor Piazzola, en particulier Oblivion. Dans le film Closer (2004), j'ai découvert Damien Rice. J'ai acheté le disque d'où sont tirées les deux chansons que l'on entend dans le film. Par là même, j'ai écouté tout le disque des 10 chansons en boucle. C'est aussi cela le cinéma.

18 avril 2007

Le Candidat - Niels Arestrup

Premier film de l'acteur Niels Arestrup, le film Le Candidat démarre lentement, on a un peu peur. Puis par petites touches, l'action avance, les personnages se dessinent. L'intrigue se passe juste avant un débat décisif entre deux candidats à une élection certainement présidentielle (actualité oblige !). Michel Dedieu joué par Yvan Attal semble falot et manipulé par tout un état-major de communication politique qui lui tourne autour. On lui fait répéter son texte, on lui prépare les réponses. Tout se passe dans une ambiance très feutrée. On peut admirer un magnifique plan sylvestre avec d'immenses arbres bordant une allée où le héros du film marche seul. Pour ne pas dévoiler la fin de ce film qui vaut la peine d'être vu, je pourrais dire: tel est pris qui croyait prendre. Une dernière chose, prêtez attention à ce que dit la voix off au tout début du film.  

15 avril 2007

Sunshine - Danny Boyle

Ce film Sunshine, c'est un peu 2001, Odyssée de l'Espace de Kubrick sans la dimension métaphysique ni la musique de Richard et Johann Strauss, un peu d'Alien mais sans être aussi terrifiant, Solaris de Steven Soderbergh en plus agité. Sunshine de Danny Boyle commence plutôt calmement mais avec une musique tellement tonitruante qu'une personne devant moi s'est bouchée les oreilles. Le film se fait surtout remarquer, en plus de la musique, par les effets visuels qui rendent le récit un peu confus. Mais le scénario tient la route quand même et la dernière séquence dans un paysage glacé est très belle.

10 avril 2007

Scandaleusement célèbre (Infamous) - Douglas McGrath

Après Capote, il y a un an, voici Scandalement célèbre qui traite exactement le même sujet avec plus de sensualité et de passion car la relation amoureuse entre Truman Capote et l'un des deux tueurs est beaucoup plus explicite. Ce film est beaucoup plus centré sur Truman Capote qui semble avoir plus de compassion pour les tueurs que pour les victimes. L'acteur Toby Jones vu récemment dans Le Voile des Illusions est absolument remarquable jouant de son ambiguïté sexuelle grâce à sa voix de fausset haut perchée. Quand on l'appelle madame, il laisse dire. Daniel Craig, dans un registre très différent du James Bond de Casino Royale, joue le rôle de Perry Smith. Il s'est teint en brun tous muscles dehors. Son jeu est très sobre. C'est pour lui que Truman Capote a une inclinaison. A la différence de Capote de Bennett Miller, des proches de Truman Capote parlent de ce dernier et de son obsession pour ce sombre fait divers: une famille de quatre personnes du Kansas tués froidement [De sang-froid, titre du livre de Truman Capote (1966) et du film de Richard Brooks (1967)] par Douglas Hickcock et Perry Smith. Essayez, si vous pouvez, de voir les deux films, Capote et Scandaleusement célèbre, vous pourrez même faire des comparaisons dans les dîners en ville. En tout cas, les deux valent la peine d'être vus.

9 avril 2007

Wallace et Gromit - Nick Park

En marge des dessins animés traditionnels, surtout américains, comme les Walt Disney et plus récemment les studio Pixar et quelques autres, le réalisateur anglais Nick Park est le génial créateur de Wallace et Gromit entièrement faits en pâte à modeler. Wallace est un anglais bon teint, chauve et grand amateur de fromage de cheddar, son chien Gromit n'a pas de bouche mais des yeux expressifs qui montrent son intelligence. Il sauve souvent la mise à son maître. Heureusement qu'il est là. Ces deux héros ont d'abord été les héros de trois courts métrages : La grande excursion (1989), Un mauvais pantalon  (Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1994) et Rasé de près (Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1996). Succès oblige, on retrouve les deux héros dans Wallace et Gromit et le mystère du Lapin-Garou, long métrage qui a reçu l'Oscar du meilleur film d'animation en 2005 et qui est diffusé en ce moment sur Canal+. Les trouvailles de ce long-métrage sont sensationnelles avec des références comme King Kong. C'est très drôle. Je suis une grand fan de Gromit le chien qui est le seul chien que l'on connaisse à faire du tricot quand il réfléchit. Je tire mon chapeau à Nick Park qui est aussi le créateur des poules de Chicken Run.

5 avril 2007

En la Cama - Mathias Bize

Après le cinéma argentin découvert en France depuis peu, voici du cinéma chilien avec le film En la cama. Sorti dans très peu de salles (même à Paris), il serait dommage de le manquer. Huis-clos dans une chambre de motel. Un homme et une femme font l'amour. Ils ne se connaissent pas. Ils vont dialoguer, chacun essayant de savoir qui est l'autre, quitte même à fouiller l'un, le sac, l'autre, le portefeuille. Les trois unités de temps (une nuit), de lieu (la chambre), d'action sont respectées. Cette belle rencontre finira malheureusement au bout de la nuit : elle se marie, lui part finir des études universitaires en Belgique. Pourtant, quand à la fin, ils s'étreignent, on sent un certain désespoir dans la séparation. Les deux acteurs, complètement inconnus pour moi, sont excellents et le dialogue très juste. Allez le voir avant qu'il ne disparaisse des écrans. 

3 avril 2007

Pas de printemps pour Marnie - Alfred Hitchcock

Dans ma dvdthèque (quel vilain mot), je possède certains films d'Alfred Hitchcock dont Pas de printemps pour Marnie (1964) que je revois assez souvent. C'est mon film préféré d'Hitchcock car j'adore cette histoire d'amour et Sean Connery qui tournait à l'époque les premiers James Bond est absolument craquant dans sa virilité. C'est un film d'un érotisme torride de par le sujet : cette femme frigide qui, refusant tout rapport intime avec les hommes, est kleptomane, a la passion des chevaux et déteste le rouge. Tippi Hedren tour à tour brune ou blonde incarne parfaitement cette frigidité. Sean Connery et Tippi Hedren forment un couple magnifique. Un film à voir.

2 avril 2007

Ennio Morricone

Compositeur italien qui vient de recevoir un Oscar pour l'ensemble de sa carrière, Ennio Morricone (né en 1928) restera célèbre pour les musiques des films de Sergio Leone, en particulier Il était une fois dans l'Ouest (1968) et Il était une fois en Amérique (1984). Il a aussi composé pour des réalisateurs et des univers aussi différents qu'Henri Verneuil, Peur sur la Ville (1975) et le Clan des Siciliens (1969), Pier Paolo Pasolini, Théorème (1968) et Salo ou 120 journées de Sodome (1975), ou que beaucoup d'autres, dont la Bataille d'Alger (1966) de Gillo Pontecorvo. Sa musique est caractérisée par des sons produits par l'harmonica, la guitare électrique et même des voix de femmes comme dans Mission (1985). Quand, par hasard, à la radio, on entend une de ses compositions, on se dit tout de suite: tiens, du Ennio Morricone ! Il a vraiment un style bien à lui. En tout cas, je lui souhaite encore une longue carrière. 

27 mars 2007

Coups de feu dans la Sierra - Sam Peckinpah

Qu'est-ce que c'est bien de voir des westerns sur grand écran ! A l'occasion de la ressortie en copie neuve de Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah, j'ai pu l'apprécier. Ce film de 1962 est un des premiers du réalisateur. Il est interprété par Joel Mc Crea et Randolph Scott dont ce fut le dernier film. L'histoire est simple. Il y a juste ce qu'il faut d'humour et de coups de feu. Les deux héros vieillissants donnent ce côté désenchanté et crépusculaire aux westerns tournés à partir des années 60. A part ça, il ne faut pas s'étonner que les spectateurs se détournent des petites salles et préfèrent aller dans les grands complexes où on peut acheter son billet à l'avance. Pour certaines salles "art et essais", on doit attendre dehors par tous les temps et la vente des billets se fait au dernier moment avec une caissière ou un caissier pas toujours aimable. Ca se mérite d'aller au cinéma.

26 mars 2007

Ne touchez pas la hache - Jacques Rivette

D'après le dossier de presse, ce titre étrange Ne touchez pas la hache serait le titre initial qu'aurait donné Honoré de Balzac à la Duchesse de Langeais dont le film est adapté. Le début surprend, l'action est un peu statique quand on ne connaît pas l'univers de Jacques Rivette mais au fur et à mesure que le film avance, j'ai été touchée par cette histoire du Général Armand Montriveau et Antoinette de Langeais. L'histoire débute en 1823 sur une île espagnole. Le général retrouve, dans un couvent de carmélites, Antoinette de Navarreins, duchesse de Langeais, qu'il avait rencontrée cinq ans plus tôt en 1818 à l'occasion d'un bal. Il avait eu le coup de foudre, elle l'a aimé en retour mais a refusé de se donner à lui. Quand enfin, elle est prête à lui céder, il est trop tard. Le film est comme le livre, très littéraire mais agréable à écouter autant qu'à voir. Le titre Ne touchez pas la hache est une référence à un souvenir d'Armand regardant le cou d'Antoinette. Ayant visité Westminster, le gardien du lieu lui avait dit : "Ne touchez pas la hache qui a servi à trancher la tête de Charles 1er". Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu sont excellents, ainsi que tous les seconds rôles.

25 mars 2007

Angel - François Ozon

Grâce à une bande-annonce qui m'a donné envie de voir le film, j'ai beaucoup apprécié Angel, première réalisation en anglais de François Ozon. N'étant pas toujours fan de ses films, en particulier 8 Femmes que j'avais détesté, Angel est un bon cru. On se laisse emporter par l'histoire de cette jeune femme insupportable et très "tête à claque", née en 1885, fille d'une épicière. Ses rêves se réalisent: elle devient un écrivain célèbre, elle fait fortune, elle s'achète le grand domaine dont elle rêvait, elle est elle connaît l'amour avec un peintre maudit qui se suicide, la soeur de ce dernier étant devenue la secrétaire d'Angel. Après la première guerre mondiale, ses romans ne sont plus à la mode, elle est ruinée, elle meurt encore jeune. Raconté comme cela, on n'est pas loin du roman-photo un peu "kitsch" mais François Ozon, par son talent, évite cet écueil. Romola Garai qui joue Angel est convaincante ainsi que tous les autres comédiens. Les décors, les costumes et la musique sont très bien.

23 mars 2007

Je vais bien, ne t'en fais pas - Philippe Lioret

A l'occasion de la sortie du film en DVD, je conseille vivement à ceux qui ne l'ont pas vu, et aux autres, d'acquérir ce film très sensible adapté du roman du même nom d'Olivier Adam disponible aux Editions Le Dilettante et Pocket. Je vais bien, ne t'en fais pas (sorti en salle en 2006) est interprété formidablement par tous les comédiens, Kad Merad et Mélanie Laurent en tête. L'histoire traite de la disparition et donc de l'absence du fils de Kad Mérad et frère jumeau de Mélanie Laurent. Cette dernière se met à sa recherche. Le suspense est entretenu jusqu'au bout. Pour ceux, qui n'ont pas vu le film, je ne dévoilerai pas la fin assez inattendue. La très belle chanson composée par le fils/frère avant sa disparition ponctue le film. Je vais bien, ne t'en fais pas a reçu deux Césars, un pour Kad Merad et un pour Mélanie Laurent et c'est amplement mérité.  

19 mars 2007

Studio Ealing

En  DVD, grâce à la passion du cinéma de Bertrand Tavernier, sont parus huit films produits par les studios Ealing dont les 5 plus célèbres sont Noblesse Oblige (Kind Hearts and Coronets) (1949), Tueurs de dames (Lady Killers, 1955), Whisky à gogo (Whisky Galore, 1949), L'Homme au complet blanc (The man in the white suit, 1951) et De l'Or en barres (The Lavender Hill Mob, 1951) complétés par Went the day well? (1942), Champagne Charlie (1944) et Il pleut toujours le dimanche (It always rains on sunday) (1947), ces trois derniers inédits en salle en France, me semble-t-il. Ces studios Ealing ont été dirigés par un grand producteur, Sir Michael Balcon, grand-père de Daniel Day Lewis. A les redécouvrir aujourd'hui, certains ont un charme désuet comme Champagne Charlie mais ils ont certainement vieilli. En revanche, j'éprouve un grand plaisir de revoir Noblesse Oblige et Tueurs de dames qui ont un humour "so british". Si vous ne les connaissez pas encore, découvrez-les.

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