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Le blog de Dasola
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6 juillet 2013

Pause vacancière en Ecosse + Livres mystères 2, 3, 4 et 5

Et oui samedi 6 juillet 2013, aujourd'hui, je pars 8 jours en Ecosse. Je vais faire le tour de cette région en passant par l'île de Skye. J'essaierai d'apercevoir Nessie dans le Loch Ness; en revanche, je ne boirai pas de whisky (pas fan du goût). Je me réjouis de découvrir Edimbourg, quelques châteaux et surtout les paysages. Je croise les doigts pour que le temps soit clément.

EdinburghMontage

J'écrirai bien entendu un petit compte-rendu à mon retour.

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En attendant, je continue mes mini-chroniques sur les livres que j'ai lus "confidentiellement" dans le cadre du prix du roman Fnac, dans l'ordre de préférence.

Livre mystère 2 : je ne connaissais pas l'écrivain et pourtant il est co-auteur d'une BD sur les derniers jours de Stefan Zweig. Dans sa biographie romancée à paraître, il est question de l'évocation du destin tragique du fils schizophrène d'un génie de la physique. Pas mal du tout, mais l'ensemble reste un peu superficiel, sans vrai point de vue. Et j'ai été gênée par le fait que, régulièrement, l'écrivain se mette à la place du malheureux héros: il le fait parler. Mais c'est une opinion purement personnelle.

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Livre mystère 3 : ce roman a été écrit par un journaliste qui, a priori, est responsable des pages littéraires d'un grand quotidien national. Il situe son histoire en 1994, en pleine guerre de Bosnie. Il décrit comment de jeunes Français, issus ou non de l'immigration, se trouvent mêlés à ce conflit comme simples soldats, pour un motif religieux ou autre. On est au plus près des personnages, mais je n'ai pas trouvé que l'écrivain nous faisait sentir l'horreur de la guerre: trop neutre à mon goût.

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Livre mystère 4
: voici un roman anglo-saxon écrit par une femme, l'épouse d'un écrivain britannique très célèbre. Je dois dire que, selon moi, elle n'a pas tout à fait le talent dudit mari. En 1997, une journaliste pigiste doit faire une interview d'Honor, une vieille dame de 80 ans, ancienne grande reporter qui a cotoyé les grands de ce monde. La jeune femme voudrait bien qu'Honor lui révèle quelque secret inavouable. Le roman fait presque 500 pages, c'est long. 150 pages auraient suffi. J'ai trouvé des répétitions, l'action n'avance pas, ça patine. Je ne conseille pas vraiment.

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Livre mystère 5 : ce roman est un mystère en lui-même. Je n'ai pas "accroché" du tout à l'histoire de ce vieil homme qui va bientôt mourir de manière violente et qui nous raconte des bribes de sa vie. La jeune femme qui a écrit ce roman le fait dans un style agréable, mais cela n'a pas suffi à mon bonheur.

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J'ai mis 3 semaines et demi pour lire ces cinq romans.


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Pour conclure, je vous dis à très bientôt.

13 mai 2013

Trois jours à Venise

Nous évoquions l'idée d'aller à Venise depuis presque deux ans. Mon ami et moi, on avait chacun déjà été une fois à Venise, moi en 1984 et lui en 1985. J'ai fini par lui intimer qu'une date soit fixée et qu'il s'engage à se libérer de son travail, puis il a fallu que je réserve billets d'avion et hôtel. Nous avons atterri le soir (il faisait déjà nuit); puis bus, vaporetto et ruelles avant de dénicher l'hôtel. Le lendemain matin, nous sommes partis à la découverte.

On a beaucoup marché, traversé la Place Saint-Marc, monté au Campanile, pris une consommation au café Florian (sur l'addition, il faut ajouter 6 euros/personne pour la musique!). Au vu des queues interminables pour entrer dans la basilique Saint-Marc et le Palais des Doges, on s'est dispensé des visites. Il y avait aussi beaucoup de monde pour l'exposition Manet qui a lieu en ce moment.

Parmi les impressions que je garde, je note que les Vénitiens (en particulier les commerçants) sont des gens charmants qui parlent ou comprennent très bien le français. Mais aussi que les vaporetti étaient aussi "bourrés" que le métro à Paris aux heures "de pointe", que le prix des cierges dans les églises est moins cher qu'en France et que désormais il existe des cierges électriques plutôt que des bougies pour les fidèles, que la ville n'est pas vraiment faite pour les personnes en fauteuil roulant (1) (on monte et descend pas mal de ponts), que pour aller d'un point à un autre, on fait pas mal de détours à cause des "cul-de-sac" et autres impasses débouchant sur un canal. A la devanture des vitrines, il est très souvent demandé de ne pas prendre de photos (surtout en ce qui concerne les objets en verre de Murano ou l'artisanat local). A Murano, on a passé une excellente journée qui avait débuté par la démonstration de souffleurs de verre: impressionnant.

Si vous vous demandez où les Français ont passé la semaine de l'Ascension, je peux vous dire qu'il y en avait beaucoup qui parcouraient les rues et ruelles de la ville. Mon ami n'aimant pas trop la foule, on faisait tout pour prendre les ruelles les moins fréquentées possibles et ce ne fut pas trop dur. J'ai aussi constaté qu'il y avait peu de bancs pour se reposer, qu'il est interdit de s'asseoir sur le rebord des devantures de magasins et sur les marches des ponts qui enjambent les cours d'eau. On a fait une promenade en gondole pendant 40 minutes pour un coût de 80 euros pour 2 personnes (2). Je ne sais pas si c'est plus cher si on est 4 ou 5.

J'ai vraiment apprécié notre petit périple dans la cité des Doges et j'espère ne pas attendre à nouveau 29 ans pour y retourner. D'après mes souvenirs, la ville n'avait pas changé. Certains bâtiments sont délabrés et d'autres auraient besoin d'être nettoyés, mais dans l'ensemble, avec le soleil radieux et le ciel bleu dont on a bénéficié, Venise m'a paru très belle.

Voici quelques photos.

Place Saint-Marc

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Le pont des Soupirs

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Le grand Canal

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Promenade en gondole sur le grand Canal

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Le pont du Rialto

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Les maîtres verriers

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Une place dans le ghetto juif

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Façade du théâtre de La Fenice

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(1) je n'aurais jamais dû écrire "des handicapés en voitures d'infirmes" comme me l'a fait remarquer "mémé du net" ci-dessous.

(2) pour répondre à ideyvonne

17 novembre 2012

1100ème billet

Coup de force: ce [vendredi] soir, je (ta d loi du cine, statisticien chez dasola) viens d'autorité de repousser au 20 novembre 2012 le billet que dasola avait programmé pour aujourd'hui [samedi]. Les billets "centaines", c'est mon dada!

Bon d'accord, onze cents, c'est un chiffre moins symbolique que lors du précédent billet statistique. Mais ça montre que le blog de dasola continue, alors que tant et tant de blogs s'arrêtent. Sans parler de ceux qui, officiellement "en pause" ou tout simplement avec leur plus récent billet qui remonte déjà à quelques mois ou quelques années, ont cessé d'alimenter régulièrement l'intérêt de leurs fidèles lecteurs mais sont toujours consultables, certains blogs ne sont tout simplement plus "en ligne" désormais. Répertoriés pour ceux qui avaient fait au moins 5 commentaires ici dans la colonne de droite, je vais citer, par ordre alphabétique, les disparus du champ des blogs: Adaptator, Aldor, Aleks, Anne, Aurélia, Betty, Big-Cow, Carbro40, Cayoux33, Cuné, El Pibe, Eric, Filo Filo, Freehug, Fritzlangueur, Gérard Rocher, Hathaway, Lune de pluie, M, Nain Dien, Pivoine, Stéphane, Sylvie, XL. Difficile de savoir ce qui "leur" est arrivé, dans la vraie vie ou sur internet. Ont-ils rouvert un autre blog? Sont-ils passés sur Facebouque ou sur Touiteur? Pas d'information...

Depuis le 1000ème billet cité ci-dessus, la plateforme canalblog a connu d'importantes évolution (début octobre 2012, en fait). Entre autres "nouveautés", les "dates" des commentaires ne sont plus visibles sous les billets qu'en "valeur relative" (il y a xxx heures, ... jours, ... mois, ... ans), ce n'est pas très malin et en tout cas pas très informatif (ça tourne même à l'approximation, plus l'ancienneté s'accroît). Mais il ne semble pas y avoir d'alternative de paramétrage (dommage). En outre, il n'est par exemple plus possible, en mode "administrateur", de trier les commentaires par pseudo. Il serait donc sans doute difficile de "reconstituer" des statistiques aussi précises que celles que je tiens sur les 11 471 (au 16/11/2012) commentaires sur les 1099 (jusqu'à hier) billets de ce blog. Malgré canalblog, je peux quand même dire que, pour cette année 2012 (enfin, pour les 21/24èmes déjà écoulés), 1763 commentaires ont été faits par 261 personnes différentes, dont 86 personnes venues pour la première fois en 2012. Au vu des chiffres des années précédentes, je ne suis pas sûr que cette année on atteigne les 2000 commentaires par 300 personnes différentes dont 100 nouveaux venus (chiffres en baisse par rapport à 2011, donc), le nombre de commentaires mois par mois étant à peu près systématiquement en baisse d'une année sur l'autre.

En ce qui concerne mes petits comptages de "top 50" (des billets du blog de dasola ayant eu le plus de commentaires; des blogueurs ayant fait le plus de commentaires sur ce blog...), il est de plus en plus difficile d'y "rentrer" pour les nouveaux billets (il leur faut minimum 26 commentaires) ou nouveaux blogueurs (au moins 55 commentaires sont nécessaires - aucun des disparus ci-dessus n'en faisait partie [mais, avec mon commentaire mensuel en tant que "ta d loi du cine", j'y figure!]). Aifelle semble désormais indétrônable avec les quelque 352 commentaires en un peu plus de 4 ans qu'elle a rédigés sur ce blog. Pour ce qui touche les "journées les plus productives en commentaires", il en faut au moins 16 (commentaires) pour qu'elles soient prises en compte.

Un chiffre original: le blog compte théoriquement 33 abonnés à la "Newsletter". Mais 8 d'entre eux ont demandé à ne pas être informés de la parution de chaque billet - et comme le blog ne publie pas de "vraie" Newsletter, leur abonnement tel qu'il est paramétré ne sert à rien du tout. Il faudra quand même le leur signaler, un de ces jours.

Je voudrais finir en disant un mot "statistique" sur les billets signés "ta d loi du cine" sur ce blog (qui le remarque? Pas tous les commentateurs/trices apparemment. S'en vexer, ou non?): il y en a eu une vingtaine (22 sans celui-ci - plus de 2% donc, désormais, quand même). Mais leur nombre de commentaires ne fait pas spécialement remonter la moyenne (138 au total).

PS: et seuls ceux qui auront lu jusqu'au bout ce billet sauront, en avant-première, que le billet de dasola portera, mardi 20 novembre 2012, sur le film Le capital de Costa Gravas.

28 septembre 2012

Retour du Var

Bonjour à toutes et tous, me voici revenue de mes 15 jours en pays varois où j'ai profité du soleil et de la mer tous les jours: un vrai bonheur. Je dois vous l'avouer, le blog fut assez loin de mes préoccupations qui se résumaient à regarder le ciel bleu et la mer vert émeraude dans laquelle je me suis baignée tous les jours. J'ai séjourné à Sainte-Maxime, petite ville balnéaire charmante qui ne ressemble pas du tout à sa voisine d'en-face (du golfe), Saint-Tropez. Quand je ne me baignais pas, j'ai pas mal lu et j'ai vadrouillé en voiture à Grimaud, Ramatuelle, Gassin, Port-Grimaud et Saint-Tropez (avec son marché qui vaut le détour). A Sainte-Maxime, j'ai séjourné juste à côté du parc botanique inauguré en 1995 où l'on trouve le pin parasol (arbre emblème de la région). J'ai  pris relativement peu de photos (mon appareil n'est pas très sophistiqué) car c'est dur de rendre la beauté et l'étendue de ce que l'on voit. Le panorama du Golfe de Saint-Tropez est sublime.

Voici néanmoins quelques images:

P1030180 Grimaud

P1030190 Grimaud

P1030191 Pins parasol Parc botanique

P1030195 Pin Parasol Parc botanique

P1030209 Petit clin d'oeil à mes lecteurs

P1030215 Citadelle de Saint-Tropez

P1030217 Saint-Tropez

P1030243 Sainte-Maxime

 

Merci encore à tous ceux qui m'ont posté des commentaires en mon absence.

19 juillet 2012

Petite stridulation cigalière

Je (ta d loi du cine, squatter) profite sournoisement d'un "creux" estival pour "repasser" sur le blog de Dasola un article que j'avais rédigé (bénévolement!) il y a près de 2 ans pour la Lettre d'un "mouvement" d'épargne solidaire dont je fais partie, celui des CIGALES (Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire) (1).

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Elles entendent "Culture": les CIGALES sortent leur portefeuille (de leur poche révolver?)

Ce mois-ci [novembre 2010], la Feuille des CIGALES s’intéresse à la thématique de la culture. Ce secteur fait partie de ceux qui sont présentés comme «de prédilection» de nos Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire (CIGALES), - avec le bio, le commerce équitable, les énergies renouvelables, les entreprises d’insertion, les coopératives... Pour rappel, les porteurs de projets que nous finançons, en général, sont très rarement cigaliers eux-mêmes. Avec ce terme de "Culture", on pense spontanément davantage aux subventions du Ministère du même nom qu'à des entreprises qui s'inscriraient dans le marché. Regardons-y de plus près. En creusant un peu ce secteur «culturel», et notamment en examinant les entreprises déjà aidées en plus de 25 ans, on s’aperçoit que le spectre est large: Maison d’édition, librairie de quartier, société de presse éditant un magazine, production audiovisuelle, plusieurs lieux comportant de la programmation culturelle, fabrication de bijoux, et bien d'autres encore (notamment des projets issus de divers milieux artistiques). Quelques exemples non exhaustifs:

Dans le réseau de librairies «Folies d’encre», le site de Saint-Ouen a été cigalée il y a déjà quelques années. C’est un lieu de rencontres et de partage. Vernissages, expositions et lectures s'y enchaînent, faisant de la librairie un véritable lieu de sociabilité autour du livre. Citons également, à Paris, la librairie Mots et merveilles (livres audio, 13ème arrondissement), ou La Terrasse de Gutenberg (dans le 12ème). Certains projets de librairie ont même été développés par des anciens salariés de l'une ou l'autre, ce qui sous-entend un rôle de formation et  de transmission d'expérience.

Plusieurs entreprises, sinon de presse, du moins éditant des magazines, ont été cigalées: jadis, L'Agrandi était un journal reprenant, en gros caractères, des articles parus ailleurs, à l'intention des malvoyants. Sa publication s'est arrêtée il y a quelques années. Les magazines De l'air (photos) et Le Tigre, eux, continuent à paraître. La Maison d'édition Le temps des cerises continue également à sortir de nouveaux titres "hors des sentiers battus de la pensée dominante."

En ce qui concerne le spectacle ou la musique, le théâtre «La comédie Saint-Michel» (Paris 5ème) a sollicité les CIGALES et Garrigue (2) sur un quiproquo («La Passerelle» qu’avaient naguère financée les CIGALES et Garrigue n’était pas, comme le pensaient les porteurs de projet, le Théâtre de La Passerelle !). Toujours dans le milieu théâtral, une jolie histoire: Avec des Ailes. La porteuse de projet a créé sa compagnie théâtrale sous forme de SARL (là où la plupart des compagnies fonctionnent sous forme associative). Elle a pu bénéficier d’un co-financement par une CIGALES parisienne (qui assurait le suivi local) et une CIGALES de la région du Nord-Pas-de-Calais, dont elle est originaire.

L'association Musiques au pluriel (qui a cessé ses activités il y a quelques années) mélangeait dans ses concerts les traditions andalouses et arabes. Toujours vivace, la boutique de réparation d'accordéons "Accord Deléon" développe même la fabrication de nouveaux instruments.

Les CIGALES soutiennent aussi les activités audiovisuelles. La Cathode continue ses activités de vidéo engagée, après avoir hésité sur son modèle économique. De l’autre côté du périphérique (DACP) et récemment la SARL SCOP Inflammable productions ont également été financées.

La convivialité est au rendez-vous chez Cafézoïde (café culturel pour les jeunes). On peut aussi allier restauration et animation: je pense aux Saveurs d’Atabri (où la CIGALES qui soutenait le projet s’est longtemps occupée de la programmation culturelle), ou à Saraaba (financé plus récemment). J'arrête là pour cet inventaire à la Prévert (et les bijoux d'Ikken / Art Kem, que j'oubliais!).

Pour ce qui concerne les aspects plus artistiques, aucune CIGALES Artistes ne s'est créée à ce jour malgré les efforts déployés. Ce que je trouve en tout cas encourageant, c'est que la culture n’est pas forcément condamnée au statut associatif (qui vise, entre autres, à être éligible à des subventions publiques, et ne peut par définition dégager de bénéfices financiers à redistribuer). Créer une société dans le secteur culturel où l’on a envie de travailler, c’est toujours possible. Avoir la prétention, en plus, d’en vivre avec un salaire «décent», ... c’est nettement plus difficile, mais certaines entreprises cigalées y arrivent ! Ce n’est pas toujours sans mal, les entrepreneurs qui parviennent à dégager des bénéfices ne sont sans doute pas économes de leur temps ni de leurs efforts. Comme dans tout autre secteur (3).

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(1) Association régionale des CIGALES d'IDF: www.cigales-idf.asso.fr
(2) Société coopérative de capital-risque solidaire Garrigue: www.garrigue.net
(3) Annuaire des entreprises cigalées en IDF en téléchargement à partir du blog des CIGALES d'IDF.

11 avril 2012

Week-end dans la région des châteaux de la Loire

Si j'ai été peu présente pour faire des commentaires sur vos blogs (merci encore pour tous ceux qui m'ont souhaité bon anniversaire) pendant le week-end de Pâques (et je m'en excuse), c'est que j'ai eu le plaisir de retourner, trente-quatre ans après ma première incursion, visiter quelques châteaux de la Loire. Mon ami ne les connaissant pas (et oui il y en a pour qui c'est le cas), on s'est concentré sur quelques-uns parmi les plus célèbres: Blois, Amboise, Chenonceau, Chambord, Cheverny et Chaumont (mon chouchou). Tout d'abord, ces châteaux valent vraiment le détour, surtout que nous avons eu la chance d'avoir assez beau voire très beau temps pour ce week-end pascal. Bien entendu, je ne vais pas tout vous décrire (il y a pléthore de guides "papier" pour cela, sans parler d'internet), mais juste vous donner quelques impressions de visite.

Le château de Blois qui se trouve au coeur de la ville est célèbre pour son escalier, et pour avoir été le lieu de l'assassinat du duc de Guise, commandité par Henri III en 1588.

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C'est dans la chapelle située dans l'enceinte du château d'Amboise que reposent les restes présumés de Léonard de Vinci.

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Chenonceau, édifié sur un pont qui enjambe le Cher (un grand nombre de touristes s'y bousculait - cela a gâché le plaisir), est surnommé le château des Dames, puisque quelques femmes plus ou moins célèbres ont laissé leur empreinte dans ce château, dont Diane de Poitiers, Catherine de Médicis (respectivement maîtresse et épouse d'Henri II) ainsi que Louise de Lorraine, veuve d'Henri III.

 

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Chambord, c'est avant tout un immense domaine de chasse, un océan de verdure giboyeux et le château lui-même, énorme et majestueuse bâtisse composée d'un donjon (l'ensemble est un carré parfait) et d'une enceinte (sur le modèle du château de Vincennes). Chambord comporte un célèbre escalier à double révolution sur trois étages. Si on ignore le nom de l'architecte de cet édifice, il semble que Léonard de Vinci ait été un des inspirateurs de ce château.

 

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Je continue par le château de Moulinsart, pardon Cheverny. En effet, comme vous le savez certainement, Hergé s'est inspiré de Cheverny pour dessiner Moulinsart. Le château appartient à une famille noble qui l'occupe depuis 1338. C'est une véritable entreprise qui emploie 40 personnes à temps plein dont ceux qui s'occupent de la meute des chiens (presque une centaine de toutous, croisement entre le fox-hound britannique et le poitevin français). J'ai assisté au repas de 17 heures, ce fut un grand moment où les chiens se précipitent et engloutissent la nourriture. A 17H03, il n'y a plus une croquette visible. Il faut noter le très beau parc avec des arbres immenses, tel le cèdre ci-dessous. Les parterres de tulipes étaient magnifiques. L'exposition permanente "Tintin" est assez ludique. En revanche j'ai trouvé les produits dérivés en vente à la boutique très chers.

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Je termine donc par le château de Chaumont sur Loire (perché à 40 mètres au-dessus du fleuve) qui a longtemps appartenu à la famille de Broglie. Il a l'apparence d'un château-fort comme je les aime avec des tourelles au toit pointu. Cet édifice est devenu un lieu de culture, d'exposition. D'ailleurs, le deuxième étage vient d'être rendu accessible aux visites grâce à une exposition de Sarkis qui présente 72 vitraux. Ce deuxième étage est étonnant car on découvre une suite de pièces qui tombent en ruine ou presque: les papiers peints qui pendouillent, des trous au plafond, plus un meuble, des cheminées démantibulées, des pièces-débarras à l'aspect de brocantes. L'expérience fut intéressante. Toujours est-il que j'ai un faible pour ce château, certainement moins connu que les autres.

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Au total, 6 châteaux en trois jours, ce n'est pas mal. En revanche, j'émettrais un petit "coup de gueule" concernant les deux visites guidées que j'ai suivies (à Blois et à Amboise), dont l'une que j'ai abandonnée en cours de route. Je sais que l'on considère que notre niveau en histoire de France baisse, mais quand même. Où sont les guides qui ne récitaient pas par coeur leur texte, qui émaillaient leur prose d'anecdotes amusantes ou instructives, qui savaient de quoi ils parlaient? Ce que j'ai entendu sur l'histoire de France est le B-A-BA que tout le monde devrait connaître. Pour économiser du personnel, on a créé l'audioguide, c'est peut-être bien, mais dans des endroits comme Chenonceau où les pièces sont petites, la masse des touristes s'arrête souvent et bloque le passage, et l'on a du mal à apprécier l'endroit.

24 janvier 2012

Au cirque Alexis Gruss en matinée (bis)

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Comme l'année dernière, j'ai eu le plaisir de retourner au cirque Alexis Gruss (où trois générations de cette famille sont sur la piste) qui présente son 38ème spectacle, "Empreintes", qui nous fait remonter aux origines du cirque avec toute une première partie consacrée aux chevaux évoluant sur la piste. Ils avancent avec une certaine cadence, reculent, sautent par dessus des obstacles ou des rubans. Ils galopent avec des cavalier(ière)s comme Gypsy Gruss qui monte en amazone. On assiste à des numéros de haute école et à d'autres plus périlleux. La seconde partie nous fait admirer des numéros comme celui de l'éléphante qui devient coiffeuse. Il y a aussi par exemple du contorsionisme, du jonglage, de la montée sur un mât chinois ou de l'équilibre sur une échelle (libre). J'ai trouvé le spectacle de cette année supérieur à celui de l'année dernière. Il se donne jusqu'au 4 mars 2012 au bois de Boulogne près de la porte Passy. Pour ceux qui en ont la possibilité, allez-y même si les places sont un peu chères. Dans deux ans, le cirque Gruss fêtera ses 40 ans, cela promet d'être grandiose.

PS: mon ami a été interpellé par le fait qu'il n'y existe pas de "coin librairie" avec d'innombrables livres sur le cirque (y compris pour enfants), alors même que le livre de Gispy Gruss peut être dédicacé en coulisse. Peut-être une idée à creuser?

19 novembre 2011

Tag - Portrait chinois

Un tag que j'ai trouvé très sympa a circulé ces jours-ci dans la blogosphère. Je réponds avec retard (c'est Aifelle qui m'a taguée avec des questions auxquelles je réponds bien volontiers).

Si j'étais:

1) Un monument: la Tour Eiffel, je suis née pas loin de l'endroit où elle est érigée. Je l'aime, ma Tour Eiffel, surtout depuis qu'elle scintille le soir. C'est féérique.

2)
Une héroïne ou un héros romantique: je ne sais pas, j'ai un esprit fleur bleu mais pas forcément romantique.

3)
Un animal
: le tigre, c'est mon animal préféré depuis toujours.

4)
Un état d'esprit
: aller de l'avant, toujours. Ne pas se laisser abattre.

5) Un paysage
: de désert, avec une oasis.

6) Un défaut
: prendre beaucoup de choses trop à coeur. C'est nuisible pour mes nerfs.

7) Un alcool
: le porto, le seul apéro que je bois.

8) Un rêve
: gagner suffisamment d'argent pour en donner autour de moi à ceux qui en ont besoin, car on a beau dire, l'argent ne fait pas le bonheur mais cela aide un peu.

9) Une maison
: au bord de la mer avec de belles baies vitrées.

10) Une série télé
: Fringe, c'est une série addictive, j'ai vu récemment en DVD la saison 3, les 22 épisodes à la suite. On est scotché à son fauteuil.

Je ne sais pas qui taguer car j'ai l'impression que beaucoup l'ont déjà été. Voici donc 10 questions pour ceux et celles que cela amuse:

Si vous étiez:

- Un film:
- Un acteur/Une actrice:
- Une couleur:
- Une devise:
- Un aliment:
- Une qualité:
- Un nombre:
- Un roman:
- Une chaussure:
- Un objet:

12 septembre 2011

Lieu de villégiature - Saint-Jean de Luz

Hé oui, comme Saxaoul, Alain et quelques autres l'avaient deviné, j'ai passé une semaine à Saint-Jean de Luz (Lohizune ou Lohitzun ["lieu boueux"] en langue basque) au pays Basque. Située à 10 km de la frontière espagnole, Saint-Jean de Luz est une agréable petite ville qui a gardé beaucoup de cachet avec son église Saint-Jean-Baptiste (où se sont mariés Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, le 9 juin 1660). Les rues sont bordées de jolies maisons basques assez bien conservées dans l'ensemble. Saint-Jean de Luz a une très grande plage de sable. C'est une baie cernée par 3 digues entretenues et conservées grâce à l'immersion régulière de blocs de béton. La technique est la même depuis le XIXème siècle. Saint-Jean de Luz, comme tout le pays basque, est attachée à ses traditions culinaires (fabrication et vente de macarons, mouchous - genre de macaron riche en amandes et pauvre en sucres - et chocolats) et sportives (pelote basque). Saint-Jean de Luz dispose d'un petit port sympathique qui fait face à Ciboure où se trouve la maison natale de Maurice Ravel. C'est la 3ème fois que j'y vais en vacances, et c'est chaque fois un plaisir renouvelé de rester dans cette jolie ville entre mer et montagne (La Rhune).

P1020524 Une rue. P1020498 La rue Gambetta (rue très commerçante).

  P1020522  La maison "Louis XIV".

P1020519  P1020520Voici la librairie "Le 5ème art" ouverte en novembre 2010 (rue Martin de Sopite) où une jeune femme pleine d'enthousiasme souhaite faire partager ses coups de coeur. Elle m'a dit que sa librairie "marchait" bien. Elle souhaite faire des mois à thème (Le Japon par exemple). Elle organise des ventes dédicaces. C'est un endroit vaste et clair. Je lui souhaite tous mes voeux de réussite.

P1020518 La maison natale de Maurice Ravel à Ciboure. Le temps du week-end des 3 et 4 septembre fut exécrable (malheureusement).

  P1020510 Ciboure vu du port de Saint-Jean de Luz.

P1020504 La maison de l'Infante.

P1020473  L'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste.

10 août 2011

Château de Monte-Cristo - Demeure et parc d'Alexandre Dumas

Dimanche dernier, 7 août, mon ami et moi avons décidé d'aller en balade visiter une maison d'écrivain. Notre choix s'est porté sur celle d'Alexandre Dumas qui y a habité très peu de temps. Joli domaine très bien situé (près de Saint-Germain en Laye, à Port-Marly), il connut des vicissitudes dès sa création. Le domaine et les deux édifices qui le composent, laissés à l'abandon depuis des années et promis à la démolition dans le cadre d'une vaste opération immobilière, furent sauvés en 1970 grâce à l'initiative d'une association (la Société des amis d'Alexandre Dumas, créée pour l'occasion). C'est Alain Decaux qui a initié l'affaire. Désormais, Port-Marly, Marly le Roi et Le Pecq régissent le domaine de Monte-Cristo qui se compose donc de deux bâtiments entourés d'un parc. Le Château de Monte-Cristo où logea l'écrivain et sa famille peut se visiter. c'est une véritable bonbonnière avec en particulier un salon mauresque. On ne peut pas prendre de photo à l'intérieur. En surplomb se trouve le petit "Château d'If" où Alexandre Dumas travaillait au calme. Il ne se visite pas pour cause d'exiguïté. Sur les murs extérieurs sont gravés des titres de ses oeuvres. Un paravent de verre devant la porte principale sert de protection et l'on peut admirer, à l'intérieur, la chaise et la table sur laquelle le grand homme écrivit quelque temps.

 P1020444 Le Château de Monte-Cristo


  P1020443
      P1020450   P1020451   P1020449   Le Château d'If

Alexandre Dumas acheta plusieurs parcelles de terrain dans les années 1840, il fit construire les deux édifices entre 1844 et 1847. Cette folie coûta 200 000 francs-or alors que le devis initial était de 48 000 francs-or. Dumas était prodigue et généreux. Beaucoup de "pique-assiettes" en ont profité. Résultat, dès 1848, soit 1 an après la pendaison de crémaillère, il fut obligé de revendre son mobilier, et le domaine en 1849 (il a pu y demeurer encore quelque temps). Chaque pièce du château-musée présente un thème: Dumas journaliste et créateur de journal, Dumas bon vivant, Dumas romancier, Dumas voyageur, Dumas dramaturge, Dumas et ses descendants. Il a fait partie des fondateurs de la Société des Gens de Lettres, qui existe encore, et qui a pour but la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. Je vous conseille le livret de visite bilingue composé de fiches concises et claires en vente à l'accueil. Allez-y aussi quand le temps est agréable. Le parc, ses sentiers, ses rocailles, ses "grottes", peuvent intéresser les jeunes enfants. Infos pratiques sur le site officiel. Et tant que j'y suis, voici celui de la Société des amis d'Alexandre Dumas.

********************

Ceci n'ayant rien à voir avec ce qui précède, et pour répondre à l'un des commentaires de Nio du 09/08/11, j'attends quelques sorties cinéma avec intérêt, comme La Piel que habito de Pedro Almodovar et peut-être Melancholia de Lars von Trier. Et je ne saurais trop vous conseiller aussi quelques reprises comme Ludwig de Luchino Visconti qui est ressorti dans une salle à Paris, et puis "le" Harry Potter: ce 8ème opus (7.2, en fait) est très bien (je l'ai vu en 2D, cela m'a amplement suffi), clôturant en beauté la série.

3 août 2011

Avant-première du Palmarès Wikio cinéma

Allez comprendre... C'est moi (Ta d loi du cine), et non Dasola en personne, qui ai reçu par mail la proposition de Wikio de publier "en avant-première" le palmarès cinéma de Wikio pour ce mois d'août.
Je me permets de supposer [quel mauvais esprit, hein!] que les blogueurs habitués à effectuer ces publications en avant-première sont actuellement en vacances...

Ci-dessous en copier-coller le tableau transmis (après consultation de Dasola par moi et accord de principe) par le "communauty manager" de Wikio, listant les 20 premiers dudit palmarès (suite de l'article après les mots "classement réalisé par Wikio").

1 Lyricis Interactive
2 Filmosphère
3 IN THE MOOD FOR CINEMA
4 FilmGeek
5 CineHeroes
6 CinéBlogywood
7 Twilight-Belgium
8 Rob Gordon a toujours raison
9 Sur la route du cinema
10 cinemateaser
11 Le blog de Dasola
12 IN THE MOOD FOR CANNES
13 Critiques cinémas d'hier et d'aujourd'hui
14 CloneWeb
15 Cinefeed
16 Blog d'une ciné-Geekette
17 Journal de Vance
18 CinéComics
19 IN THE MOOD FOR DEAUVILLE
20 MyScreens

Classement réalisé par Wikio

Sur ce "top Wikio" cinéma d'août 2011, je (Ta d loi du cine, "statisticien" du blog de Dasola) ferais juste remarquer qu'une même personne truste 3 places du "top 20" pour ses 3 blogs différents "IN THE MOOD FOR". Cela ne peut qu'être bien mérité...
Vous pouvez aussi en savoir plus sur l'ensemble de l'historique des classements Wikio du blog de Dasola pour 3 catégories: cinéma (présence constante dans le "top 20" depuis janvier 2009; "pire" place = 16e en mars 2011, meilleure = 4e à trois reprises en 2009); culture (depuis avril 2010; entre 87e et 136e); et enfin, classement général des blogs (depuis janvier 2008; entre 552e et 2351e).

12 avril 2011

Lire à Limoges - 1er au 3 avril 2011

Avec du retard et je m'en excuse auprès de Keisha en particulier, voici un bref compte-rendu de l'événement qui se passe tous les ans depuis plusieurs années et toujours aux alentours des mêmes dates dans le Limousin (voir mon billet sur l'édition 2007). Un grand Barnum est monté au Champ de Juillet près de la gare des Bénédictins (classée monument historique). Nous sommes à Limoges, capitale du Limousin et terre de ma famille maternelle. Lire à Limoges est un (petit) salon très sympathique. L'entrée est libre et gratuite et de nombreux écrivains sont présents. Beaucoup reviennent tous les ans comme Jean Teulé par exemple. Ils étaient tous assis en rang un peu serrés dans des grands stands tenus par des librairies de Limoges. Cette année, l'invité d'honneur était l'académicien Jean-Marie Rouart mais la personnalité dont tout le monde a parlé était Stéphane Hessel qui dédicaçait, entre autre, Indignez-vous. Il a aussi présidé quelques tables rondes à la superbe médiathèque de Limoges qui se situe à côté de l'Hôtel de ville. Le public n'est pas très jeune mais on sent les passionnés de lecture. Tout est très informel. J'ai bien entendu visité (vu et parlé à) Georges Flipo (un des auteurs présent) qui m'a dédicacé deux de ses ouvrages: La diablada (Edition Anne Carrère), un recueil de nouvelles qui vient d'être réédité, et Le vertige des auteurs (Edition du Castor astral), un roman que j'ai lu pendant mon voyage de retour vers Paris. J'ai beaucoup aimé. Je ne manquerai pas d'en faire un billet. Tout cela pour dire que si vous passez par Limoges fin mars / début avril, une année ou l'autre, allez faire un tour à ce salon, il en vaut la peine, tout comme la visite de la région. Je n'ai malheureusement pas pris de photo, j'avais oublié mon appareil et je le regrette bien.

4 mars 2011

Voyage en Grèce

Vous avez dû vous rendre compte que j'avais fait moins de commentaires depuis une semaine chez mes fidèles blogueurs (euses). La raison en est que du 22 février au 2 mars, j'étais partie voyager en Grèce, plus précisément à Athènes et sur l'île de Naxos. Si vous voulez ne rencontrer aucun touriste, c'est la saison idéale. Avec mon ami et sa maman, nous étions sans doute les trois seuls touristes sur l'île, la plus grande des Cyclades. Pour commencer, après trois heures de vol, nous sommes arrivés à Athènes, ville polluée et bruyante où vivent des Athéniens accueillants et chaleureux. On ne peut pas en dire autant du temps plus qu'exécrable que nous avons subi pendant une semaine (sauf une journée): froid, vent (glacial), pluie et brouillard (à Naxos). J'ai revu le Parthénon sur la colline de l'Acropole, déambulé dans le quartier alentour et visité le nouveau musée de l'Acropole, une belle réalisation vaste et aérée qui rassemble les vestiges concernant le Parthénon avec des bouts de la frise que ne possède pas le British Museum. Une autre colline célèbre, faisant face à l'Acropole, vaut la promenade (sauf quand il tombe des trombes d'eau comme ce fut le cas lors de notre escapade). Il s'agit du mont Lycabette, où est érigée l'église Saint-Georges qui est toute blanche. On atteint le sommet du mont grâce à un téléphérique. Pour ceux qui aiment l'Antiquité, je vous conseille le musée archéologique d'Athènes où deux ou trois salles sont consacrées à la civilisation Mycénienne (1550 à 1100 avant JC) qui valent à elles seules le déplacement, avec entre autres merveilles le masque d'or dit "d'Agamemnon". Concernant les horaires d'ouverture, les musées ouvrent tôt (8H15 ou 8H30) et ferment très tôt (15H00), sauf le musée de l'Acropole qui ferme ses portes à 20H00.
Après avoir quitté Athènes et pris un ferry-boat (un bateau immense) au port du Pirée, nous avons atteint, après 5 heures de voyage, l'île de Naxos dont la ville principale est appelée indifféremment Naxos ou Chora. Là aussi, nous avons pu observer la gentillesse des Grecs. C'est dans cette île que se trouve une porte d'un temple dédié à Apollon et que l'on trouve des Kouros (la statue d'un jeune homme, datant de la période archaïque de la sculpture grecque de -650 à -500) inachevés, sculptés en marbre mais laissés sur place dans des carrières. Les villages que nous avons traversés en voiture n'étaient guère animés. Je garderai un souvenir mitigé de l'île à cause du temps, mais je compte bien y retourner à une autre saison plus clémente.

Voici quelques photos:

P1000960  Mont Lycabette

P1000971  Le Parthénon

P1000970  Cariatides de l'Erechthéion.

P1020014  Porte du temple attribué à Apollon à Naxos

P1020019  Le Kouros de Flerio avec sa jambe cassée à Naxos

P1020020  Le Kouros d'Apollona à Naxos

18 janvier 2011

Au cirque Alexis Gruss en matinée

J'ai emmené mon ami au Cirque Gruss qui se trouve actuellement à Paris (au Bois de Boulogne) jusqu'au 27 février 2011 (mon filleul y travaille!). Je commence par dire que, à mon avis, pour un enfant, c'est un excellent spectacle que le cirque "en vrai": il en gardera certainement des souvenirs plus durables que, par exemple, un ou deux repas au restaurant (pour donner une équivalence de prix). Il faut un peu marcher depuis le métro Ranelagh, à moins d'y accéder en voiture ou en vélo. Quand on arrive à proximité du cirque, on nous déroule le tapis rouge - enfin, gris: une moquette qui évite les flaques d'eau. Puis on rentre par un portique de tentes qui commence à nous mettre dans l'ambiance et la pénombre, avant de déboucher sous le chapiteau proprement dit. Que c'est vaste! La piste de sciure de bois est entourée presque de toute part par des rangées de chaises (3000 places au total). Il s'agit bien d'un cirque "à l'ancienne". Sur la piste, toute la famille assure le spectacle: Alexis Gruss et sa femme Gipsy (née Bouglione), le couple fondateur; leurs fils Firmin et Stephan, ainsi que l'épouse et les quatre fils de ce dernier; sans oublier un membre de la famille Fratellini (le filleul de Gipsy). L'ainée des deux filles de Firmin vient saluer à la fin du spectacle, dans les bras de son grand-père (elle est trop petite pour participer à un numéro). Deux autres artistes interviennent aussi dans les numéros (et je ne parle pas des garçons de piste indispensables à la représentation). Les musiciens qui jouent en "live" sur une scène au bord de la piste côté coulisses sont des intermittents du spectacle.

Le titre du spectacle 2010-2011 (le 37e du cirque Alexis Gruss, selon le programme) est "Melody". Comme le nom l'indique, c'est très musical. Les numéros s'enchaînent autour de ce thème pendant 2H30 (avec un entr'acte de 10 minutes). Sans bien sûr tout dévoiler à l'avance (il faut y aller voir!), disons qu'on assiste à des numéros de jonglerie, à des clowneries, à du trapèze sur sangle, à quelques tours de magie et de contorsions, à du saut à la corde (par des dalmatiens et une éléphante)... et surtout à de la cavalerie! Oui, la grande spécialité de ce cirque, ce sont les chevaux, pour des numéros de haute école, de voltige, de dressage à la voix... A la fin du spectacle, nous sommes allées dans les coulisses, aux écuries. Je croyais avoir vu sur scène une douzaine de chevaux, j'ai compté au moins une quarantaine de stalles; et on m'a dit que le cirque possédait 60 chevaux! Mon ami (qui n'est pas du tout "animaux") m'a avoué que, à part la couleur, il les trouvait tous pareils. Le lama n'a pas participé au spectacle cette année (il était sur la piste l'année dernière). Ils n'ont pas de fauves, entre autres raisons parce qu'il faut 8 à 10 kg de viande par animal pour les nourrir. Dans les coulisses, après le spectacle, on peut croiser très simplement les artistes qui dédicacent un programme, voire se font prendre gentiment en photo avec les gamins. Merci à eux!

23 novembre 2010

Tag des quinze écrivains

Comme annoncé dans le questionnaire précédent du 19/11/2010, voici le 2ème tag que m'a transmis Lystig: "citer quinze auteurs en 15 minutes". Je reviens toujours aux mêmes.

Nicolas Gogol pour les Ames mortes. Un chef-d'oeuvre.

Thomas Mann pour La montagne magique et Docteur Faustus ainsi que pour avoir été le géniteur d'un écrivain de talent comme Klaus Mann.

Knut Hamsun pour La Faim.

Yukio Mishima pour Mme de Sade.

Arthur Schnitzler pour Mlle Else et La Ronde.

Thierry Jonquet pour l'ensemble de son oeuvre (découverte récemment).

Daniel Pennac pour les Malaussène.

Honoré de Balzac pour Le Père Goriot.

Guy de Maupassant pour tous ses romans et toutes ses nouvelles.

Agatha Christie dont j'ai lu tous les romans avec Poirot, Marple et les autres à l'âge de 15 ans.

Kénizé Mourad pour De la part de la princesse morte (très beau roman duquel je rêve de voir un film tiré).

Nikos Kazantsakis pour La dernière tentation du Christ.

Philip Roth pour sa narration.

Paul Auster pour son univers.

Henri Troyat pour ses sagas.

Et, non, moi je ne tague décidément pas d'autres blogueurs/euses...

11 novembre 2010

Exposition "Habiter à Paris" au Pavillon de l'Arsenal

Je voulais évoquer, avant qu'il ne soit trop tard, une exposition visitée il y a déjà quelque temps avec mon ami. J'en ai profité pour découvrir le Pavillon de l'Arsenal, qui sert pour les expositions de la ville concernant l'architecture à Paris (article sur Wikipedia pour en savoir plus). L'entrée est libre et gratuite. Une partie est permanente (avec notamment des vidéos sur les politiques et efforts d'aménagement de Paris à travers les décennies), l'autre dédiée à des expositions temporaires.

L'exposition "Habiter 09.08/09.09", qui se tient du 14 octobre au 15 novembre 2010 au Pavillon de l'Arsenal, présente 29 récents résultats de concours d'architecture publics et privés pour la construction de logements à Paris. Projets retenus et non-retenus (en général, au moins 4 projets différents) sont exposés de manière identique: une maquette et un panneau (suspendu par un ingénieux système d'accrochage) comportant images de synthèse, plans et coupes. Apparemment (je suis profane!), les cabinets d'architecte qui concourent doivent souvent utiliser les mêmes outils pour la réalisation des maquettes. Dans certains cas, les projets sont très similaires les uns aux autres (en raison des contraintes de l'appel à projet: forme de la parcelle...); dans d'autres, on distingue de réelles traces d'originalité. Je dois dire que les lauréats ne sont pas forcément ceux que j'aurais choisis. Au demeurant, le lieu lui-même est un beau morceau d'architecture (un pavillon métallique). D'après les mots échangés devant les projets, on sentait que beaucoup de visiteurs venaient à titre professionnel: des étudiants en architecture, ou des architectes... Il y avait aussi des parents avec des enfants qu'ils avaient bien du mal à empêcher de toucher aux maquettes. Mon ami a été sensible à une grande maquette en bois de plusieurs mètres carrés datant de 1960, qui représente Paris centre à cette époque, qu'il a jugée le clou de l'exposition. Je reprend ce qu'il me disait: restera-t-il autant, dans un demi-siècle, des petites maquettes-projets en carton, en balsa ou en plastique?

29 août 2010

Histoire et Préhistoire en Périgord

Je ne vous avais rien dit de mes vacances de début août 2010. En voici un petit aperçu. J'annonce tout de suite qu'il n'y a qu'une photo pour illustrer ce billet. En effet, j'ai visité des lieux où les photos sont interdites comme pour les grottes (ce qui peut se comprendre) et dans les gisements à ciel ouvert (question de droit d'image).

Avant de faire une courte échappée en Aquitaine, mon ami et moi nous sommes arrêtés dans le Périgord, célèbre pour son foie gras et son patrimoine préhistorique.

D'abord un arrêt à Périgueux (que nous ne connaissions pas et qui vaut le détour) nous a permis d'admirer ses vieilles maisons et au moins un musée: Vésunna, site musée gallo-romain où est présentée, à couvert in situ, une domus Gallo-Romaine ayant connu deux niveaux d'occupation (vers le milieu du 1er, puis vers le milieu du 2ème siècle de notre ère), qui a été mis au (1) jour. Ce beau lieu bien aménagé qui date de 2004 a été conçu par Jean Nouvel.

P1000933

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers les Eyzies à une quarantaine de km au sud-est de Périgueux. Nous avions trouvé un hôtel bien sympa sur les rives de la Vézère, qui est la rivière sur les bords de laquelle se trouvent, pour l'instant, les endroits les plus marquants (et encore accessibles au public) concernant la préhistoire. Et maintenant, sans faire de la publicité particulière, je dois dire que le guide vert d'un fabricant de pneumatiques bien connu nous a rendu un fier service.

En effet, nous n'avions rien réservé concernant les visites. C'était de l'improvisation. Dans un encart du guide, il était mentionné que, si l'on n'avait pas réservé, on pouvait arriver avant 9H30 à la billetterie de la grotte de Font de Gaume afin de s'insérer dans la queue des visiteurs du jour. Bien nous en a pris. On a eu la chance d'acheter nos précieux billets pour les grottes de Font de Gaume et des Combarelles. Et c'est là aussi que nous avons pu acheter d'avance, pour le lendemain, les tickets pour deux visites-conférences aux sites du Moustier et de La Ferrassie.

Nous avons commencé par les Combarelles (13000 ans BP (2)) où sont gravés environ 200 profils d'animaux, essentiellement des mammouths, des chevaux et des bisons, les trois animaux que l'on retrouve dans la plupart des grottes ornées. On peut y admirer aussi un profil de lionne (plus exceptionnel). La visite se fait en petit comité: pas plus de 8 personnes, ce qui donne 49 personnes par jour. A la sortie, sur le "livre d'or" à disposition des visiteurs, parmi les messages de gens mécontents de n'avoir pu rentrer dans les grottes en arrivant à l'improviste (contrairement à certains qui avaient parfois réservé un an à l'avance et payé 1,50 euro de frais de réservation), j'ai relevé celui qui trouvait, je cite, que l'"on pren[ait] les touristes pour des pigeons", il rajoutait qu'il attendais un courrier de réponse du Ministère!". C'est surtout la petite note écrite en exergue par un autre visiteur qui m'a amusée: "Et ta soeur?".

L'après-midi du même jour, nous avons pu admirer l'intérieur de la grotte de Font de Gaume qui est la dernière grotte à dessins polychromes ouverte au public (14000 BP). Le nombre de visiteurs est limité à 180 par jour. La grotte est une merveille. Combarelles et Font de Gaume sont distantes de 3 km.

Le lendemain, un jeudi, c'est Néanderthal. En effet, les deux sites à gisement stratigraphiques (s'étendant sur des dizaines de milliers d'années - des centaines de siècles!), Le Moustier et la Ferrassie, sont deux endroits où ont été trouvés des squelettes de néanderthaliens.
Nous avons eu la même conférencière qui est capable de captiver son auditoire en nous emmenant sur le terrain, en nous parlant pendant plus de 2 heures chaque fois, avec seulement ces stratigraphies, quelques documents, et quelques éclats de pierre ou moulages de crânes. Même moi qui n'y connait pas grand-chose, je pense avoir beaucoup appris. Il est à remarquer que la préhistoire est un domaine tabou dans certains pays que je ne nommerai pas ici. Je ne m'étendrai pas sur le sujet.

Depuis les dernières découverte de l'ADN et autre, les préhistoriens ont fait des découvertes intéressantes sur les premiers hommes. Il y eu quelques avancées spectaculaires, même si beaucoup de choses nous demeurent inconnues sur la préhistoire. C'est pourquoi la conférencière et les guides des grottes n'ont pas arrêté de nous répéter que quand ils nous disent des choses, c'est qu'elles ont été vérifiées. Pour le reste, chacun est libre d'interpréter (exemple, les dessins et gravures des grottes: sanctuaire? sacré? chamanisme? rite initiatique? On ne le saura jamais).

Nous avons terminé notre journée en allant visiter le musée de la préhistoire des Eyzies, très intéressant aussi (il a été rénové au XXIe siècle). Bien entendu, la célèbre statue (datant de 1930) de l'homme de Néanderthal qui trône à proximité ne correspond plus du tout à l'idée qu'on s'en fait aujourd'hui. Mais chut! "Néanderthal" est peut-être toujours parmi nous aujourd'hui.

Je voudrais terminer en disant que l'on a eu très beau temps pendant notre virée dans le Sud Ouest et aussi que mon ami qui lit beaucoup et est un passionné d'archéologie s'est ruiné en revues et livres que l'on a trouvés sur place.

(1) et non "à" jour comme on l'entend et le lit souvent par erreur. On découvre un site, on ne l'actualise pas.

(2) Pour la préhistoire, on parle en "BP" (Before Present), "avant le présent"... sachant que, par convention (anglo-saxonne?), la "date de référence" de ce présent est (déjà!) à 2 générations de nous: 1950 "de notre ère" (après J.-C.). 14 000 BP, ça donnerait donc 12050 avant J.-C. Mais "environ", puisque, en préhistoire, il est difficile d'avoir une datation même au siècle près. Ouf! Vous suivez?

25 août 2010

800ème billet

Mon huit centième billet tombe en cette fin de période estivale où, dans la blogosphère, le rythme de billets et celui des commentaires sont loin de tourner à la vitesse maximum. Je vais malgré tout publier un billet "statistiques" essentiellement axé sur mes commentaires reçus - histoire de continuer à épater certains de mes lecteurs ou lectrices par un "billet-bilan" comme à chaque centaine.

En divisant le nombre de mes commentaires [6563] par le nombre de personnes m'en ayant laissé [619], je m'aperçois que la moyenne de commentaires par personne dépasse les 10. Mais on fait vraiment dire n'importe quoi aux statistiques (n'en déplaise au statisticien)... En fait, mon recordman ne m'a pas encore fait 200 commentaires (cela ne saurait tarder, il en est à 198 - coucou, Ffred!). Et à l'inverse (à l'autre bout de ma courbe - de Gauss??), j'ai eu 287 commentaires de personnes qui ne sont pas revenues (dont 87 sans blog). Pour les 200 blogueurs à un seul commentaire (ceux que j'appellerais les "fragiles"), il y en a plus de 90 avec lesquels l'échange n'est pas ou plus possible, soit parce que leur blog ne parle pas du tout ni de films ni de littérature (mais de photos, cuisine, couture, art en général, politique...) [une quinzaine], soit parce qu'il sont passés en pause ou bien ont déjà disparu de la Toile [plus de 50 - on est vraiment dans l'éphémère], soit parce qu'ils réclament l'inscription à "leur" forum pour pouvoir échanger, quand il ne s'agit pas de "pollueurs" qui souhaitent surtout augmenter la fréquentation de leur site professionnel (je ne les supprime pas toujours - mais j'attends souvent quelque temps avant de "valider" leurs commentaires - en général succincts et rarement très intéressants).

En ce qui concerne les 72 blogueurs qui sont venus seulement 2 fois déjà me commenter, au moins 23 ne sont plus non plus "dans le coup" (je m'en aperçois quand, de temps en temps, je pense à repasser chez eux - mais je ne suis pas encore repassée chez tous récemment), et 5 sont des "sans blogs" (en général, leurs 2 visites se sont suivies très rapidement). Citons rapidement et pour information le nombre de personnes à 3 commentaires (68, dont un seul non-blogueur), et à 4 commentaires (32). Ces chiffres peuvent évoluer tous les jours! Par rapport au total, moins du tiers (188 sur 619) des personnes venues voir mon blog ont fait à peu près les 8/10e (5279 sur 6563) de mes commentaires. Ca ne colle pas tout à fait avec la règle "commerciale" des 20/80 (80% du "chiffre d'affaire" généré par 20% des "clients"), mais que faut-il en penser? Bien entendu, divers biais rentrent en compte, si l'on se replace dans le contexte "humain" des blogs: la notion de "flux" et de "stock". Je calcule mes statistiques depuis le début de mon blog; certains blogueurs venus durant ces 3 ans et quelque, et qui étaient très actifs à l'époque, ont pu quitter la blogosphère; certains de ceux qui ne m'avaient laissé qu'un commentaire ont pu y être plus qu'éphémères. Je compte aussi comme une "personne" les commentateurs "sans blog". L'un d'eux est rentré dernièrement dans la catégorie "commentateurs fidèles sans blog" créée spécialement pour lui (mon statisticien préféré est hors-concours!).

Et de mon côté? En 2010, à ce jour, j'ai visité pour la 1ère fois 250 blogs (mi-cinéma, mi-littérature), et j'en ai revisité (parfois pour la 5ème ou 6ème fois!) pas loin de 400 (qui, eux, ne m'ont ou m'avaient toujours pas fait de commentaire). Sans parler, bien entendu, de tous les com' échangés ou rendus avec ceux qui étaient déjà venus chez moi.

Je vois assez fréquemment des blogs vivant "en circuit fermé" avec une petite liste de blogeurs/euses qui sont toujours les mêmes. Je ne fonctionne pas ainsi: pour mes billets ayant plus de 10 commentaires, je pense qu'il serait extrêmement difficile de trouver la même liste de commentateurs sur deux billets différents... Tiens, il faudrait vérifier (c'est bizarre, je vois mon statisticien qui vire au verdâtre...).

Bon, je termine par une pirouette: ce billet étant déjà suffisamment long, je ne rentrerai donc pas dans le détail (par catégorie, par nombre de commentaires, par tag...) de mes 100 derniers billets. Qu'il vous suffise de les lire! C'est d'autant plus facile que canalblog a rajouté tout récemment en option un outil de recherche que je trouve bien pratique: merci! (en haut de ma colonne de gauche).

PS: je suis désolée pour mes lecteurs les plus anciens, mais mon statisticien insiste pour que je soumette, une fois de plus, la liste de mes quelque six derniers billets de 2007 qui n'ont pas encore été commentés. Par ordre chronologique, ça donne:
L'affaire de la rue de Lourcine - Eugène Labiche - mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff (Théâtre -
18/03/2007) (1)
L'Ami de la famille - Paolo Sorrentino
(Cinéma - 12/05/2007)
Les temps difficiles
- Edouard Bourdet
(Théâtre -
04/06/2007)
A la vitesse de la lumière
- Javier Cercas
(Livres - 19/07/2007) (1)
Le roi des Juifs - Nick Tosches (Livres - 04/12/2007) (1)
Lumière silencieuse - Carlos Reygadas (Cinéma - 14/12/2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant le mois (et un peu plus) où il est resté en page d'accueil de mon blog.

6 juillet 2010

Swap in follies New York - billet exceptionnel

 P1000922Je n'ai pas pu attendre plus longtemps, vous l'attendiez tous, ca y est, il est arrivé, il est là... mon colis reçu de ma "swappeuse", j'ai nommé... Lilibook. Le paquet avait été dûment réceptionné par mon gardien d'immeuble, puisque j'avais pris un week-end prolongé.
Je voudrais dire que c'était la première fois que je participais à un "swap". Je trouve l'initiative de recevoir des cadeaux d'une personne que l'on n'a jamais vue
plus que sympathique. J'en suis émue. Je découvre en même temps que vous le GROS colis qui recèle tout plein de choses: à manger, à lire, à visionner, utiles ou décoratives.

Les cadeaux emballés: P1000924

Les cadeaux déballés: P1000925


Lilibook a vraiment fait preuve de beaucoup de goût. Je la remercie encore.
   
Voici donc ce qu'elle m'a envoyé:
Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra avec Cary Grant
30 ans et des poussières de Jay Mc Iverney
Du café qui m'a l'air plus que sympathique.
Des cookies bien tentants.
Deux jolis verres représentant des endroits emblématiques de New-York
1 magnet à mettre sur mon frigo.
1 marque-page.
Sans oublier un gentil mot sur une carte.

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Je n'ai jamais vu le film et je n'ai pas lu non plus le roman d'un auteur que je vais découvrir. Je vais bien entendu goûter les cookies tout en sirotant le café.

Je voudrais féliciter Manu et Amanda (pour rappel, cette dernière était ma "swappée"), nos deux gentilles organisatrices de ce swap qui m'a plu, moi qui aime davantage offrir que recevoir.

Et merci encore à Lilibook.

19 juin 2010

Mes préférences

Il y a quelque temps, j'ai vu chez une ou deux blogueuses ce "tag" qui m'a plu et est assez révélateur de certains goûts personnels. Je me lance.

10 livres pour m'attirer

La Montagne magique de Thomas Mann
Le tournant de Klaus Mann
Berlin Alexander Platz d'Alfred Döblin
Le père Goriot d'Honoré de Balzac
La faim de Knut Hamsun
Les âmes mortes de Nicolas Gogol
A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust
Les Thibault de Roger Martin du Gard
La volupté de l'honneur de Luigi Pirandello
Créanciers d'August Strindberg

9 séries de livres pour m'envoûter

Je ne lis pas spécialement de séries sauf tout récemment:
Millenium de Stieg Larsson
Le poids des secrets de Aki Shimazaki
La trilogie sur la famille Neshov d'Anne Birkefeldt Ragde (j'en ai déjà lu 2 sur 3)

8 films pour me comprendre

Nos meilleures années de Marco Tullio Giordana
La leçon de piano de Jane Campion
Il était une fois en Amérique de Sergio Leone
Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino
Les yeux sans visage de Georges Franju
Mirage de la vie de Douglas Sirk
Lawrence d'Arabie de David Lean
Les damnés de Luchino Visconti

7 séries pour me connaître

Epitafios
Chapeau Melon et bottes de cuir (avec Emma Peel)
Fringe
Inspecteur Frost
Dr House
Dexter
True Blood


6 acteurs/actrices pour m'émerveiller

Al Pacino
Louis Jouvet
Robert de Niro (jeune)
Joan Crawford
Robert Mitchum
Paul Newman


5 chansons pour chanter

L'été indien de Joe Dassin
Le sud de Nino Ferrer
Ne me quitte pas de Jacques Brel
Félicie aussi chanté par Fernandel
Les feuilles mortes de Jacques Prévert chantées par Yves Montand


4 Pays pour rêver

L'italie
La France
L'Argentine
La Bolivie


3 villes pour visiter


Rome
New York
Paris


2 manga pour parler

Pas d'idée, je ne connais pas.


1 réalisateur pour m'attendrir

Billy Wilder


Voilà, ce n'est pas trop compliqué et assez ludique.
A qui le tour?

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Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (215 commentaires, du 17/01/07 au 14/04/24)].
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STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2706 billets (au 25/04/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 161 commentaires (au 24/04/24 [+ 6 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1275 personnes, dont 105 (re)venues en 2024
  • 407 blogueurs [dont 156 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1210 (au 22/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
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