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Le blog de Dasola
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1 septembre 2011

Lancement d'un tag sur les séries de BD?

C'est (la fin de) l'été, Dasola est partie et risque d'être peu à portée d'ordinateur, je (Ta d loi du cine) peux danser - pardon, squatter ce blog (j'ai les clés) comme l'an dernier!

Pour commencer, un billet que je procrastinais depuis fort longtemps. Le "Tag des 15 auteurs" (qui a pas mal tourné en 2010) m'inspire, pour ma part, une liste de 15 séries de BD. Règle du jeu: entendons par série au moins trois albums avec les mêmes héros...
Je vais éviter aussi bien les "incontournables" datant d'il y a plusieurs décennies (Tintin, Spirou, Corto Maltese, Astérix, Lucky Luke...) que les "blockbusters" actuels (Thorgal, Largo Winch...), sans même parler des Manga (ceci est une autre histoire [cf. billet du 15/11/2017!]). 
Je privilégierais en ce qui me concerne des séries sans doute assez peu connues, mais dont j'apprécie assez les "histoires d'hommes". Il s'agit plutôt de séries réalistes (au moins dans le scénario, sinon toujours dans le dessin). La plupart de ces séries sont "terminées", mais certaines sont toujours "en cours". Mes exemplaires, en général, je les ai achetés d'occasion...

Bien entendu, en tant qu'initiateur, je triche: je m'accorde davantage que 15 minutes pour lister toutes les informations sur 15 séries de BD importantes pour moi. J'ai encore triché sur le nombre puisqu'il y en a 17 en tout... C'est vrai que j'aurais pu aussi considérer que 2 séries ont le même auteur; ou bien qu'il existe, à tout le moins, une "convergence intellectuelle" entre Frank Cappa et Johnny Focus... Les séries sont classées selon l'ordre du "BDM" (une bonne référence en matière de BD), dont je tire également les infos sur auteurs [sauf dates venant de Wikipedia] et parutions.
Et enfin, s'il est hors de question que je "tague" 15 autres personnes, ... je vous convie à le faire si l'idée vous en plaît! C'est parti...

15 séries de Bandes dessinées qui, pour moi, valent la peine d'être lues:

Air mail
Dessin et scénario: Micheluzzi (1930-1990).
3 vol., parus de 1984 à 1986 chez Dargaud.

Buddy Longway et Jonathan Cartland (deux séries qui se croisent)
Buddy Longway: Dessin et scénario Derib, 20 vol., parus de 1974 à 2006 chez Le Lombard.
Jonathan Cartland: Dessin Michel Blanc-Dumont, scénario Laurence Harlé (1949-2005), 10 vol., parus de 1975 à 1995 chez Dargaud.

Le Chariot de Thespis
Dessin: Rossi, scénario Bonifay (sur les 2 derniers vol.)
4 vol., parus de 1982 à 1988 chez Glénat.

Dorian Dombre
Dessin: Francis Vallès, scénario José-Louis Bocquet.
3 vol., parus de 1989 à 1991 chez Glénat.

Les Fils de l'Aigle
Dessin et scénario: Faure (sauf les 5 premiers vol., scénario Vaxelaire).
11 vol., parus de 1985 à 1998 chez 4 ou 5 éditeurs et ré-éditeurs...

Frank Cappa
Dessin et scénario: Manfred Sommer (1933-2007).
4 vol., parus de 1984 à 1989 aux Humanoïdes associés puis chez Kesselring.

L'Indien français et Zoulouland (ces deux séries dessinées par Ramaïoli ont fini par se rejoindre).
L'indien français: Dessin Ramaïoli, scénario René Durand; 8 vol., parus de 1978 à 1992 chez Glénat (le dernier chez Soleil Productions).
Zoulouland: Dessin et scénario Ramaïoli (sauf. vol.1 René Durand); 18 vol., parus de 1987 (vol.1 chez Lavauzelle) à 2003 chez Soleil Productions.

Ivor
Dessin et scénario: Zoran.
5 vol., parus de 1986 à 1988 chez Le Lombard.

Jimmy Tousseul
Dessin: Desorgher, scénario Desberg (avec Despas pour les 2 derniers, série "Les nouvelles aventures de Jimmy Tousseul").
15 vol., parus de 1989 à 2008 chez Dupuis, puis aux éditions Caravelle et enfin chez Glénat qui a republié la série.

Johnny Focus
Dessin et scénario: Michelluzi (1930-1990).
3 vol., parus en 1985 chez Kesselring et chez Artefact.

Jonathan
Dessin et scénario: Cosey.
14 vol., parus de 1977 à 2008 chez Le Lombard.

Julien Boisvert
Dessin: Michel Plessix, scénario Dieter.
4 vol., parus de 1989 à 1995 aux Editions Guy Delcourt.

Mérite maritime
Dessin: Stéphane Dubois, scénario Alain Riondet (1945-1998).
3 vol., parus de 1992 à 1997 chez Casterman.

Les Peaux-rouges
Dessin et scénario: Hans Kresse (1921-1992).
9 vol., parus de 1974 à 1982 chez Casterman.

Soda
Dessin: Luc Warnant (2 premiers vol.) puis Bruno Gazzotti, scénario Tome.
12 vol., parus de 1987 à 2005 chez Dupuis.

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PS: suite à un échange "hors-blog", on m'a fait remarquer que je n'avais pas précisé ce que j'attendais des blogueurs: dont acte. Hé bien, sur le modèle du "tag des 15 auteurs" (qui ramène encore plusieurs dizaines de blogs différents quand on fait une recherche sur G**gle...), il s'agit de donner sur votre blog "votre" liste de 15 séries de BD favorites, théoriquement sans y passer plus de 15 minutes, et héroïquement de repasser le bébé à 15 autres blogueurs nommément cités en les mettant au défi d'en faire autant. Un "tag", quoi.

22 août 2011

L'armée furieuse - Fred Vargas

P1020457

Je viens de terminer L'armée furieuse de Fred Vargas (Editons Viviane Hamy, 400 pages). C'était mon premier roman de cette écrivain. Je l'ai trouvé pas mal du tout et pourtant je prends le train en route, si je puis dire, puisque le commissaire béarnais Jean-Baptiste Adamsberg et ses collègues, Danglaird, Veyrenc et le lieutenant Violette Retancourt, n'en sont pas à leur première enquête. Je lirai certainement les autres romans où ils interviennent un de ces jours. Dans L'armée furieuse, on apprend qu'Adamsberg s'est retrouvé père depuis peu de temps d'Armel/Zerk, un garçon de 28 ans dont il ignorait l'existence. Sinon, l'essentiel de l'histoire se passe à Ordebec, dans le Cavaldos, où une armée de morts, commandée par le Seigneur Hellequin depuis 1091, apparaît à certaines personnes sur des sentiers. Elle annonce des morts violentes dans les jours qui suivent. Et en effet c'est ce qu'il va se passer. Adamsberg est un commissaire atypique qui m'a plu. Il travaille vraiment en équipe et de façon peu orthodoxe et parfois à la limite de la légalité. Un bon roman bien écrit pour cette fin de l'été avant la rentrée littéraire.

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Je change tout à fait de sujet pour la fin de mon billet du jour. Il vous reste une semaine jusqu'au 28 août (il y a eu une prolongation d'un mois en raison du succès de l'exposition) pour aller admirer les robes de Mme Grès au musée Bourdelle à Paris dans le 15ème arrondissement (merci à Aifelle pour ce conseil). Je ne connaissais pas ce lieu où Antoine Bourdelle a vécu et travaillé pendant plus de 40 ans. Les drapés de Mme Grès (1903-1993) sont très bien mis en valeur dans différents endroits du musée au mileu des sculptures.

16 août 2011

Dolce Vita 1959-1979 - Simonetta Greggio

P1020456

Profitant de mon week-end prolongé loin des tentations de la vie parisienne, je viens de lire Dolce Vita 1959-1979 publié en 2010 (dont les critiques avaient parlé lors de la rentrée littéraire de l'année dernière). Dolce Vita 1959-1979 est écrit avec brio en français par une italienne, ancienne journaliste qui est déjà l'auteur de trois autres romans et d'un recueil de nouvelles (pas lus). La politique, le judiciaire, le Vatican, la franc-maçonnerie, les Brigades rouges, la mafia, la noblesse et la grande bourgeoisie ainsi que la "Jet Set" et le cinéma, l'assassinat de Pier Paolo Pasolini et celui d'Aldo Moro y sont évoqués tour à tour. L'auteur essaye de décrire les ramifications complexes qui relient les acteurs de cette "épopée grecque, une oeuvre de Shakespeare. Ecrite par un génie du mal avec le sens du comique. - Une oeuvre chorale, plutôt. Où chacun écrit son fragment de cadavre exquis." (p.353). J'ai lu Dolce Vita 1959-1979 en une journée parce que l'histoire (20 ans d'Italie) est passionnante même si Simonetta Greggio ne fait que survoler cette période foisonnante, tragique et complexe. J'ai aussi retenu qu'en Italie, il est plus dangereux de poser des questions que d'y répondre. Le fil conducteur de ce roman est la conversation (à l'automne 2010) entre le Prince Emanuele Valfonda et son confesseur, le jésuite Saverio (les deux seuls personnages fictifs du récit, inspirés de personnages réels). Tous les autres protagonistes du roman sont réels. La "Dolce Vita" du titre se rapporte bien sûr au film de Federico Fellini qui est évoqué au début du roman et au scandale qu'il a suscité de la part de l'Eglise en particulier. Si vous le trouvez en bibliothèque, je vous conseille vraiment ce roman de 400 pages publié aux éditions Stock. Voir le billet d'Alienor.

1 août 2011

Robe de marié / Travail soigné - Pierre Lemaitre

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Comme d'autres blogueuses (eurs) avant moi, je me suis lancée dans les romans de Pierre Lemaitre. Je viens d'en lire deux coup sur coup (lectures idéales pour les vacances). Les deux romans parus en Livre de poche sont haletants de bout en bout.

Robe de marié (sans "e" à la fin) est l'histoire de Franz et Sophie, ou Sophie et Franz qui se rencontrent. Sophie se croit folle. Depuis 2 ans, elle vit un enfer. Elle perd tout: son emploi, son mari, son identité. On pense même qu'elle a tué plusieurs personnes. Franz est la cause de tout. Qui est Sophie? Qui est Franz? Vous le saurez et connaîtrez le pourquoi du comment en vous plongeant dans ce polar très bien ficelé. Je recommande.

J'ai poursuivi ma découverte de Pierre Lemaître avec Travail soigné où l'on fait la connaissance du Commandant Camille Verhoeven, 1m45, et le crâne chauve. Il est amené à enquêter avec son équipe sur des crimes atroces commis sur des femmes en proche banlieue de Paris. De fil en aiguille, il s'avère que le tueur, être pervers s'il en est, reconstitue des crimes de romans policiers comme Le dahlia noir de James Ellroy, American Psycho de Bret Easton Ellis ou Le crime d'Orcival d'Emile Gaboriau. Dans cette intrigue menée de main de maître, vous êtes happé par l'histoire. Cet écrivain est diabolique. Il faut noter que les romans ne se terminent pas en "happy end", bien au contraire.

20 juillet 2011

Le diable danse à Bleeding Heart Square - Andrew Taylor

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Répéré chez Keisha (qui a moyennement aimé) et Cuné (qui, elle, a bien apprécié), j'ai voulu lire Le diable danse à Bleeding Heart Square (quel titre!) et je ne regrette pas d'avoir lu ce roman (collection NéO aux éditions du Cherche-midi).

Sans dévoiler beaucoup de l'histoire, cela se passe en 1930 et 1934 à Londres, dans une pension située à Bleeding Heart Square. Il est question d'une femme, Penelope Penhow, qui n'a pas donné signe de vie depuis 4 ans, sauf par une lettre envoyée des Etats-Unis. L'un des personnages principaux, Lydia Langstone, issue de la haute bourgeoisie, s'émancipe en quittant son mari qui la bat. Elle trouve refuge temporairement dans la pension de Bleeding Heart Square où vit son père qu'elle n'a pas vu depuis des années. Elle croise plusieurs personnages dans cette pension, dont le propriétaire, Joseph Serridge, qui reçoit par la poste des coeurs en décomposition. Cet homme fut l'ami et l'amant de Miss Penhow, la femme disparue. L'auteur, Andrew Taylor, évoque aussi les milieux d'extrême-droite de l'époque avec Gerald Mosley. C'est une triste histoire de jalousie, de concupiscence, de jeunes femmes dévoyées, de crimes impunis. Je vous laisse découvrir ce roman de 480 pages qui se lit d'une traite et vous connaîtrez ainsi la légende de Bleeding Heart (littéralement le coeur saignant - ou qui saigne) Square.

11 juillet 2011

Le perroquet des Batignolles - 1. L'énigmatique Monsieur Schmutz - Boujut, Tardi, Stanislas

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Je voulais rendre hommage par le biais d'une BD adaptée d'une pièce radiophonique diffusée sur les ondes de France Inter en 1997 au journaliste écrivain producteur de télé, Michel Boujut, récemment disparu.
Michel Boujut fut le producteur réalisateur (avec Anne Andreu et Claude Ventura) de "Cinéma, cinémas", cette émission génialissime qui parlait de cinéma dans les années 80 (1982 à 1991). Diffusée sur France 2, elle a égayé le paysage audiovisuel français. Il fut une époque encore récente où la télévision française fabriquait des émissions de qualité qui ne prenaient pas les téléspectateurs pour des imbéciles.
Pour en revenir à la BD proprement dite, Le perroquet des Batignolles - 1. L'énigmatique Monsieur Schmutz, il s'agit de la première partie de l'histoire. La suite paraîtra l'année prochaine (hélas, il faut attendre). Il est prévu 5 volumes en tout. Très agréable à lire, l'histoire policière menée par un preneur de son à Radio France, Oscar Moulinet, "vieux, très vieux... 35 ans...", se passe au tout début du XXIème siècle. Je vous donne quelques éléments importants de l'intrigue: des petits canards en or boite à musique (qui jouent "L'entrecôte" chantée par les Frères Jacques), des bandes magnétiques audio dissimulées dans ces mêmes canards, une cantatrice noyée, un sommelier étranglé, la petite amie d'Oscar menacée, un faussaire en tableaux et objets d'art. J'aime beaucoup les dessins de Stanislas (voir la couverture). Il y a quelques clins d'oeil à des hommes de radio connus à France Inter, et un bulletin de météo marine d'anthologie. J'ai hâte de découvrir la suite où il sera, j'espère, question du perroquet du titre, que l'on ne voit pas du tout dans ce 1er tome. [T.2 chroniqué le 16/11/2014]

5 juillet 2011

L'oeil du singe - Hugo Buan

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Grâce à Alex-mot-à-mots que je remercie, j'ai lu ce roman d'un écrivain français dont je n'avais jamais entendu parler, Hugo Buan, publié chez un "petit" éditeur, Pascal Galodé. Il s'agit a priori de la 4ème enquête du commissaire Lucien Workan, homme aux méthodes peu orthodoxes. L'histoire se passe à Rennes et dans ses environs. Maximilien Lachamp, paléoanthropologue de renom, est le découvreur d'une mandibule de l'"homo octavius". Il se trouve aussi impliqué dans une histoire de cadavres enterrés et déterrés. Une des armes des crimes sort de l'ordinaire: un fémur de mammouth adolescent. Le rythme endiablé de la narration est un des atouts de ce roman, qui ne m'a sans doute pas fait autant rire qu'Alex-mot-à-mots, mais je reconnais que j'ai passé un bon moment de lecture dans ce milieu peu connu mais passionnant de la paléontologie. Une petite femelle bonobo fait aussi une apparition en annexe de l'intrigue. Je pense lire un jour les trois premières enquêtes de ce commissaire Workan au langage pas toujours châtié, que l'on retrouve dans Cezembre noire, Hortensia blues et La nuit du tricheur.

29 juin 2011

658 - John Verdon

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Grâce aux éditions Bernard Grasset (que je remercie), j'ai reçu il y a quelques semaines déjà ce roman policier, que j'ai lu presque tout de suite. C'est l'histoire d'un tueur en série par vengeance envers des personnes ayant une addiction que je vous laisse découvrir. Le 658 du titre est un nombre aléatoire, comme le montant d'un chèque de 83 dollars et quelque. Une marque d'alcool avec quatre roses est une arme du crime coupante. Comme vous l'avez deviné, les nombres sont essentiels à l'histoire qui se passe aux Etats-Unis, dans l'état de Pennsylvanie, de nos jours. Un policier tout juste à la retraite, David Gurney, qui vit une relation pas facile avec sa femme (on nous révèle pourquoi à la fin), se met à enquêter après que son ami Marc Mellery ait été assassiné. D'autres victimes suivent. 658 est le premier roman d'un écrivain de 69 ans, ancien publicitaire. Ce n'est pas un "thriller" haletant mais je l'ai lu sans déplaisir aucun.

20 juin 2011

Serena - Ron Rash

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Voici encore un roman chaudement recommandé par quelques blogueuses comme Aifelle ou Mango (et Le Canard Enchaîné ne fut pas en reste). Je les en remercie. Je l'ai lu d'une traite, n'arrivant pas à me détacher de cette histoire où les morts violentes s'enchaînent les unes aux autres. Il faut dire que la Serena du titre est une femme dangereuse et sans état d'âme et qui supprime tout ce qui la gêne. L'histoire se passe dans les années 30 (en pleine dépression économique) dans les Smoky Mountains en Caroline du nord. George Pemberton, riche exploitant forestier, vient d'épouser Serena dont il est fou amoureux. Il avait eu le temps auparavant de faire un enfant à Rachel Harmon, une jeune ouvrière travaillant sur l'exploitation. Serena n'aura de cesse de la faire supprimer, elle et l'enfant, sans compter un médecin, un contremaître, un shérif et j'en passe. Pour ce faire, elle a un bras armé en la personne de Calloway, un ouvrier de l'exploitation dont elle avait sauvé la vie après un accident de travail. Il la suit comme son ombre. Serena, qui sait aussi dompter les aigles, est un personnage peu fouillé, peu décrit. On ne sait rien d'elle et de son passé sauf qu'elle a perdu sa famille dans un incendie (intentionnel?). L'ambition de Serena est sans limites. Elle rêve de déforester tout l'Est américain, et tant pis s'il n'y a plus un arbre debout. Après, elle s'attaquera aux forêts brésiliennes. Tels les choeurs antiques dans les tragédies, le récit est ponctué de commentaires de certains ouvriers qui pressentent ce qui va se passer. Je n'en dévoilerai pas plus. A découvrir absolument.

11 juin 2011

Le pays oublié du temps - Xavier-Marie Bonnot

P1020104

Enfin une toile de fond originale pour ce roman policier publié aux Editions Actes sud noir.

Je me suis donc plongé dans Le pays oublié du temps de Xavier-Marie Bonnot grâce aux conseils éclairés de Dominique et Dominique (je les remercie toutes les deux). Lu en 3 jours, ce roman donne envie de mieux connaître les peuples d'Océanie (aux coutumes que l'on peut trouver violentes voire barbares) et de faire une visite au musée des Arts premiers à Paris. A Marseille, l'inspecteur Michel de Palma (passionné d'opéra), à peu de temps de sa retraite, enquête sur l'assassinat d'un vieil homme de 96 ans (scientifique de renom et explorateur), Fernand Delorme (tué chez lui, son crâne transpercé par une flèche en bambou, un livre de Sigmund Freud face au cadavre, Totem et tabou). A quelques jours d'intervalle, à Paris, deux hommes (dont un antiquaire) sont assassinés de la même façon. Il semble qu'ils aient entendu un son étrange avant d'être tués. Plus tard, le crâne de Delorme va être subtilisé dans sa tombe, ce ne sera pas le seul. Le roman nous fait remonter dans le temps, 70 ans auparavant, en 1936, avec la rencontre entre les papous et les hommes blancs. On sait malheureusement qui prendra le dessus (avec la christianisation). L'auteur fait référence à deux ethnographes, Claude Levi-Strauss et Margaret Mead. Cette histoire nous parle des réducteurs de têtes, des crânes de d'ancêtres, des crânes surmodelés, certains se négociant une fortune. J'ai trouvé l'intrigue passionnante et je vous recommande chaudement la lecture de ce roman d'un auteur dont je n'avais rien lu et qui mérite le détour.

PS: Pendant ce week-end de Pentecôte, vous devez aller voir Une séparation d'Asghar Farhadi, film iranien récompensé à juste titre de l'Ours d'or au dernier festival de Berlin: un immense film (billet à venir) [chroniqué le 17/06/2011].

2 juin 2011

Le caveau de famille - Katarina Mazetti

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Le caveau de famille de Katarina Mazetti, publié aux Editions Gaïa, est la suite du Mec de la tombe d'à côté. D'ailleurs, il y a un résumé de ce roman au début du Caveau de famille. On y retrouve Désirée et Benny qu'on va suivre pendant sept ans. En effet, non seulement ils ne se séparent pas (comme on pouvait penser à la fin du Mec...) mais leur liaison perdure. Après quelques essais infructueux, Désirée tombe enfin enceinte. Un garçon, Arvid, voit le jour. Désirée et Benny en profitent pour officialiser leur union en se mariant. Désirée s'installe à la ferme même si elle continue (au début) à aller travailler à la bibliothèque. Un deuxième garçon ne tarde pas à venir au monde ainsi qu'une troisième qui va naître (après un avortement) et quand le roman se termine, un quatrième n'est pas exclu. L'histoire peut sembler répétitive de prime abord, pourtant, j'ai suivi avec plaisir les (més)aventures de ce couple attachant qui n'a pas toujours une vie facile et se chamaille souvent. Concernant Désirée, on ne s'improvise pas fermière du jour au lendemain. Mais des amis proches les soutiennent. Je ne m'attendais à rien d'exceptionnel, mais j'ai passé un excellent moment de lecture (et mon ami aussi, je pense).

24 mai 2011

Le polygame solitaire - Brady Udall

P1020101

Ce roman de Brady Udall (auteur de Le destin miraculeux d'Edgar Mint) dont le titre Le polygame solitaire (Editions Albin Michel, 735 pages) m'a intriguée, se passe dans les années 70 (avec des retours en arrière) parmi les Mormons (dans les états de l'Utah et du Nevada). Brady Udall nous parle plus précisément de la famille Richards, où Golden, 45 ans, l'homme de la famille, a 4 épouses et 28 enfants dont une fille, Glory, déjà décédée avant que le roman ne commence, et un garçon, qui décédera avant la fin du roman. On peut résumer en partie cette histoire en reprenant la première phrase du roman: "... c'est l'histoire d'un polygame qui a une liaison...". C'est aussi l'histoire d'un petit garçon, Rusty, qui aimerait bien que l'on s'occupe dzvantage de lui. C'est aussi l'évocation des essais nucléaires qui ont eu lieu dans cette partie de l'Amérique dans les années 50 et qui ont provoqué des dommages irréparables sur les individus. Et la polygamie, me demanderez-vous? Et bien, j'ai l'impression que tant les adultes que les enfants ne vivent pas toujours très bien cette condition particulière avec un père pas souvent présent. Ces enfants de polygames "polyg" sont montrés du doigt par les autres. Dans le roman, Brady Udall nous décrit comment Golden est devenu Mormon (un concours de circonstances) et le fait qu'il n'a pas choisi non plus les femmes qu'il a épousées: Berverly, Rose, Nola (ces deux dernières sont soeurs) et Trish, l'Eglise les lui ayant imposées. L'amour ne rentre pas vraiment en ligne de compte mais la tendresse semble présente. Cette religion, née au début du XIXème siècle, a des règles strictes. C'est pourquoi, quand Golden rencontre Houila (je vous laisse découvrir comment et ce qui s'ensuit), sa vie est chamboulée même si cette liaison reste platonique. Golden est entrepreneur du bâtiment, mais il a du mal à joindre les deux bouts, et il a surtout du mal à régler sa vie de famille. Les épouses plurales et leurs enfants respectifs logent dans des maisons séparés. Il y a des tensions, des jalousies. Rien n'est simple. Je dirais que j'ai beaucoup apprécié certains passages dont ceux concernant Rusty, 11 ans, l'un des fils de Rose. Comme l'a écrit le Washington Post, Brady Udall a l'art de faire parler et penser les enfants. Le début du roman (l'enfance de Golden) m'a aussi beaucoup plu. Quant au reste, même si je ne suis pas aussi enthousiaste que certaines blogueuses (Keisha ou Clara par exemple) parce que j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, j'ai pris du plaisir en compagnie de cette famille atypique. Je confirme que ce n'est pas du tout une apologie de la polygamie, bien au contraire.

18 mai 2011

Arrêtez-moi là! - Iain Levison

P1020088

Je me suis précipitée pour acheter Arrêtez-moi là, le nouveau roman de Iain Levison paru (comme les autres) chez Liana Levi. C'est un roman anxyogène car raconté de façon assez neutre. A Dallas, au Texas (où la peine de mort est en vigueur), le narrateur, un chauffeur de taxi se retrouve en prison (dans le couloir de la mort) avant son procès (car c'est l'endroit le plus sûr où le mettre). Il est en effet accusé de l'enlèvement (et peut-être de l'assassinat) d'une petite fille disparue (on n'a pas retrouvé son corps). Cette horrible méprise est venue du fait que dans la même journée, il a eu le malheur de toucher une porte-fenêtre chez une cliente qui devait lui payer sa course (il était entrée chez elle pour attendre le montant de sa course) et qu'avant de rentrer chez lui, il a pris gratuitement deux filles qui étaient ivres-mortes, dont une a vomi sur le siège - siège qu'il a nettoyé à la vapeur (ce qu'il n'aurait jamais dû faire, surtout après avoir touché une porte-fenêtre chez une inconnue). J'ai été frappée par la façon très détachée qu'a le narrateur de décrire tout ce qui lui arrive. Il perd tout dans cette histoire. Et un doute subsiste même quand il est disculpé. C'est un portrait au vitriol de la machine judiciaire américaine où une enquête bâclée par la faute d'un inspecteur incompétent fait emprisonner un coupable idéal qui a eu comme seul tort de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. L'avocat commis d'office qui épouve tout de suite de l'animosité pour le présumé coupable  (tout au moins au début) n'arrange pas les choses. Les jurés, la juge, tout le monde le condamnent d'avance. Seul un événement inattendu va sauver in extremis ce pauvre narrateur qui aura passé presque un an en prison. A sa sortie, il va se retrouver dans un autre genre de prison (même si elle est dorée). Iaian Levison a vraiment beaucoup de talent. Je suis vraiment contente de ma lecture que je vous conseille.

PS: je crois utile, aujourd'hui, de préciser que j'avais rédigé mon article avant le samedi 14 mai 2011!

9 mai 2011

Le léopard - Jo Nesbo

P1020098

Je viens de terminer Le Léopard (Gallimard série noire), le nouveau roman de Jo Nesbo qui est la 8ème enquête d'Harry Hole, cet inspecteur de police norvégien âgé de 40 ans et mesurant un mètre quatre-vingt-treize. J'ai lu en 3 jours les 760 pages de ce roman haletant qui se passe tour à tour à Hong-Kong, où Harry Hole est tiré de sa retraite volontaire pendant laquelle l'opium est devenue sa compagne, ou encore dans les paysages enneigés de Norvège ou même en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre (1)), où l'on trouve au moins un volcan en activité. Harry Hole enquête donc sur un tueur en série qui supprime la plupart de ses victimes (des femmes) à l'aide de la pomme de Léopold (sortie de l'imagination de l'écrivain semble-t-il), instrument de mort dont je vous laisse découvrir le fonctionnement fatal. Toujours est-il que les victimes se noient dans leur propre sang. On croit qu'à la page 695, le coupable est démasqué: hé bien pas tout à fait. L'histoire comporte plein de rebondissements et Jo Nesbo sait ménager le suspense. Il fait beaucoup référence à son roman précédent, Le bonhomme de neige (que je n'ai pas lu), dont Harry Hole n'était pas sorti indemne (d'où sa fuite à Hong-Kong). Dans Le Léopard, le père d'Harry Hole est à l'article de la mort, Harry se retrouve aussi à être la bête noire d'un autre inspecteur et il a une liaison avec la belle Kaja Solness qui travaille à la brigade criminelle. Tout comme dans Le bonhomme de neige, Harry va laisser des plumes en luttant contre un tueur vraiment sadique. C'est le 5ème roman de Jo Nesbo que je lis après L'homme chauve-souris, Les cafards (mon roman préféré de cet écrivain), Rouge-Gorge et L'étoile du diable. Le léopard est un roman à recommander. Voir le billet de Dominique.

(1) J'avais mentionné le nom de Zaïre (le nom a changé fin 1997) ainsi que Manu me l'a fait justement remarquer. Cette histoire se passe bien de nos jours.

3 mai 2011

Les imperfectionnistes - Tom Rachman

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J'ai acheté ce roman pour la bibliothèque loisirs dont je m'occupe et j'espère que mes lectrices (-teurs) prendront autant de plaisir que moi à la lecture de ce premier roman d'un écrivain à suivre. J'ai été attirée par le titre accrocheur qui a attisé ma curiosité. Les 11 "imperfectionnistes" du titre de ce roman choral travaillent dans un quotidien anglophone anonyme, basé à Rome. Tom Rachman alterne de courts passages qui nous expliquent le pourquoi du comment de la fondation de ce journal (en 1954) et des moments (en 2003-2004) de la vie de différents personnages qui se croisent ou se côtoient sans se connaître: secrétaire, journalistes de diverses rubriques, pigiste, correcteur, DRH, lectrice, rédacteur en chef adjoint, directeur de la publication plus ou moins pathétiques, touchants, crispants, timides, prétentieux, humains quoi! Refusant de se moderniser (mise en ligne sur internet par exemple), et faute d'une vraie politique éditoriale et surtout d'argent frais, ce journal anonyme sera malheureusement dissous en 2004, 50 ans après sa création. Parmi les imperfectionnistes, je retiens les chapitres qui narrent les (més)aventures, à bord d'un avion puis dans un hôtel, de la DRH du journal en compagnie d'un des salariés qu'elle a viré, et celles du pigiste au Caire confronté à un journaliste parasite. Vraiment très très bien. J'ai aimé le style synthétique et les chapitres courts. Ce roman de 370 pages (Editions Grasset) se lit vite. A découvrir.

24 avril 2011

Le tailleur gris - Andrea Camilleri

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Sous ce titre anodin, Le tailleur gris, se cache un roman (Points Seuil noir) d'une grande noirceur et dont la fin m'a paru insoutenable. C'est un roman anxiogène au possible (il s'agit du premier roman d'Andrea Camilleri que je lis). En Sicile, à Palerme, un banquier vit sa première journée de retraité. Père et bientôt grand-père, il est marié depuis 10 ans avec Adèle, de 25 ans sa cadette. C'est elle qui porte un tailleur gris pour certaines occasions ou pour un changement dans sa vie. Adèle trompe son mari, car c'est une femme qui a un grand appétit sexuel tout en bannissant son mari du lit conjugal depuis 3 ans (sauf quand elle est d'humeur câline). Une semaine après sa mise à la retraite, cet homme (auquel l'auteur n'a pas donné de nom ou de prénom) apprend qu'il est très gravement malade. Adèle devient son infirmière (elle apprend à faire des piqûres) et peut-être son bourreau. Ce que j'ai trouvé particulièrement éprouvant, c'est que l'on devine ce qui va arriver. Pendant les 170 pages, le style de l'auteur reste neutre: c'est terrifiant. Je pense que je lirai un autre roman d'Andrea Camillero avec une enquête du commissaire Montalbano. Toujours est-il que je vous conseille Le tailleur gris - que l'on pourrait peut-être sous-titrer La veuve noire.

6 avril 2011

La septième vague - Daniel Glattauer

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Aujourd'hui, 6 avril 2011, paraît la suite, en français. De quoi, me direz-vous? Mais de Quand souffle le vent du nord, bien évidemment. La septième vague, que j'ai reçu en avant-première (merci les Editions Grasset) et dans lequel on retrouve Leo Leike et Emmi Rothner, reprend trois semaines après la fin du premier volume, et puis 3 mois plus tard. Je ne dévoilerai pas l'intrigue, si ce n'est que Leo est revenu de Boston, qu'Emmi et lui se rencontrent en vrai (je ne vous dirai rien sur ce qui se passe entre eux). Je ne dévoilerai pas davantage l'évolution de la relation d'Emmi et de Bernhard, ni la relation entre Leo et Pam rencontrée à Boston. Je vous dirai que les échanges de mails sont parfois très longs, qu'il y a des jolis moments de rhétorique à fleuret moucheté (comme pp.83-84):
"... Réponse (de Leo): Oui, mais (...). Non, pas de mais. Oui!
Réponse d'Emmi:... Puis-je faire une analyse? D'abord le "oui" de l'accord apparemment résolu. Puis la virgule de l'ajout à venir. Puis le "mais" de la restriction annoncée. Puis la ronde parenthèse de l'art typographique. Puis les points de suspension de la mystérieuse hésitation. Puis assez de discipline pour fermer la parenthèse et remballer le trouble anonyme. Puis un point conformiste, pour maintenir un ordre apparent dans le chaos interne. Puis soudain le "non" entêté du refus apparemment résolu. Encore la virgule de l'addition imminente. Puis le "pas" du rejet sans compromission. Puis un autre "mais", résolutoire celui-là, un "mais" qui n'est là que pour montrer qu'il n'y en a plus. Tous les doutes sont sous-entendus. Aucun doute n'est exprimé. Tous les doutes sont balayés. A la fin, se dresse un courageux "Oui", accompagné d'un point d'exclamation entêté..."
Sinon, le ton du roman m'a paru plus grave (je n'ai pas souri comme pour le premier). Leo et Emmi, 37 et 35 ans, ont mûri. Leurs sentiments ont évolué, surtout ceux de Leo qui se rend compte que Emmi est tout pour lui (mais chut, pas un mot de plus). Je vous laisse aussi découvrir la signification du titre "La septième vague". Mon ami, qui n'a pas pu s'empêcher de lire les dernières pages du roman (qu'il va dévorer incessamment sous peu) m'a dit qu'il imaginait bien qu'il pourrait y avoir une suite. Eh bien, je ne suis pas d'accord avec lui. Le roman s'achève naturellement et ce qui doit arriver à Emmi et Leo ne nous regarde plus.

Je remercie à nouveau les Editions Grasset qui ont pensé à moi. Et je vais faire de ce roman un livre voyageur. Merci à celles et ceux qui le souhaitent le recevoir de m'envoyer un mail.
Sinon, la déferlante a commencé: voir les billets de Clara et Cathulu entre autres.

28 mars 2011

Miss Mackenzie - Anthony Trollope

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Après Quelle époque! dont j'avais dit tout le bien ici, je voulais lire un autre roman d'Anthony Trollope. Dans Miss Mackenzie, j'ai fait la connaissance de Margaret Mackenzie, jeune femme de plus de 30 ans dans les années 1860, à Londres. Après avoir perdu son frère Walter (associé dans une entreprise de fabrication de toile cirée en péril) qui lui a légué une rente confortable de 800 livres, Margaret devient une riche héritière. Trois prétendants se présentent à elle. Elle hésite, n'est pas prête à s'engager entre John Ball, son cousin (qui devait toucher l'héritage), veuf et père de plusieurs enfants, Samuel Rubb, l'associé de son frère prêt à tout pour sauver l'entreprise, et le révérend Maguire très éloquent quand il lit des passages de la Bible mais pas très riche et malheureusement doté d'un oeil défectueux qui le défigure. Vers le milieu du roman, coup de théâtre, Margaret apprend par un notaire qu'elle est redevenue pauvre (l'héritage revient à un autre). Cette nouvelle révélée en une phrase ne décourage pas les trois soupirants (pour différentes raisons). Au bout du compte, il ne se passe pas grand-chose pendant les 500 pages du roman (paru en Livre de Poche). Mais on ne peut qu'admirer l'art de Trollope pour faire vivre des personnages hauts en couleur avec leurs qualités et leurs défauts. On peut se sentir proche de certains d'entre eux qui vivaient dans cette société victorienne (aux classes sociales très distinctes qui ne se mélangeaient pas), où l'argent régissait tout.

22 mars 2011

Salon du livre 2011

Suite à un gentil mail d'Aifelle qui avait décidé d'aller au Salon du livre de cette année et qui me proposait qu'on s'y retrouve, rendez-vous fut pris le vendredi 18 mars en nocturne. Je la retrouvai en train d'assister à la rencontre Nancy Huston/Sofi Oksanen débattant sur "La femme face à l'Histoire". L'une parle le français, l'autre pas. J'ai pu admirer la magnifique chevelure de Sofi Oksanen et observer ses mimiques très expressives. Je n'avais pas d'objectif précis en tête en allant au salon (sauf que je voulais une dédicace de Jo Nesbo). Toujours est-il que j'ai suivi Aifelle qui s'était très bien organisée en ayant noté à quel stand et quelle heure trouver les écrivains pour la dédicace de leurs ouvrages. Il y eu quelques loupés, des écrivains n'étaient pas présents sur les stands (pas aux heures prévus) ou ils ne restaient pas longtemps (comme Jo Nesbo). Dans l'après-midi de vendredi, Aifelle avait été contente d'avoir pu rencontrer l'écrivain japonais Akira Mizubayashi qui parle très bien le français. J'ai retrouvé à peu près les mêmes exposants que l'année dernière (les mêmes absents aussi d'ailleurs). Les stands m'ont semblé plus petits, tout m'a semblé resserré comme la durée du salon lui-même qui ne durait plus que 4 jours au lieu de 6 les années précédentes. En revanche, la nocturne de vendredi durait jusqu'à 23H00 et samedi, dimanche, le salon durait jusqu'à 21 heures. Je trouve que l'absence des petits éditeurs se fait de plus en plus cruellement sentir. Je me suis attardée au stand Canada Québec, endroit où j'ai pu entendre parler le français avec l'accent de la belle province. Comme tous les ans, j'ai pu apercevoir Amélie (Nothomb) et son chapeau. Je n'ai pas fait de folie en achat mais j'ai eu ma dédicace de Jo Nesbo (le pauvre n'avait pas l'air à l'aise, ne parlant pas français). Puis Aifelle et moi, on a eu, sur du papier A5, une dédicace de Sofi Oksanen (qui d'ailleurs s'est trompée de date) et enfin, une dédicace de Steinunn Sigurdardottir (qu'Aifelle m'a conseillé de lire). Les écrivains acceptent tous de bonne grâce d'être pris en photos, comme Frédérique Deghelt (avec qui Aifelle a longuement conversé), Jeanne Benameur ou encore Jérôme Garcin. Pour un reportage plus exhaustif avec beaucoup de photos, allez sur le site d'Aifelle, ici et .

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P1020058 La signature de Sofi Oksonen

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Celle de Jo Nesbo

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Et enfin celle de Steinunn Sigurdardottir

 

 

 

 

 

 

 

  Et voici mes acquisitions:

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16 mars 2011

La commissaire n'a point l'esprit club - Georges Flipo

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Je n'ai pas résisté quand je l'ai vu chez mon libraire, j'ai acheté et lu le dernier Georges Flipo, La commissaire n'a point l'esprit club (Editions de la Table ronde, 280 pages). Comme j'avais eu une impression mitigée suite à la lecture de La commissaire n'aime pas les vers, j'espérais que la nouvelle enquête de Viviane Lancier me plairait peut-être plus. Hé bien, désolée, mais non. J'ai été très déçue par ce roman (encore plus que l'autre). Il partait avec un handicap de taille: je l'ai lu juste après le Leonardo Padura (le contraste fut rude, je n'aurais pas dû). Viviane Lancier (toujours aussi peu sympathique, selon moi) est envoyée dans un club de vacances à Rhodes où le chef du village club, surnommé "Le King", a été retrouvé pendu en haut d'un mât dans un amphithéâtre. Elle a comme adjoint, non pas son cher Augustin Monot, mais un jeune inspecteur, Willy Cruyff. Je ne vous parlerai pas des personnages aux surnoms génériques ou particuliers tels que "Hétoilas", "Chéris", "Cocos", "Piqûre", "Picole", "Vent-Debout", "Clown", j'en passe et des meilleurs. Je n'ai pas bien compris comment Viviane et Willy arrivaient à démasquer le ou les coupables car je n'ai pas trouvé l'enquête clairement menée et décrite. Sinon, moi non plus, je n'ai pas l'esprit club.

S'il vous plaît, Georges, laissez Viviane à ses amours hypothétiques, à son (mauvais) caractère et à ses régimes amaigrissants et réécrivez des nouvelles, genre dans lequel vous êtes tellement doué (lire ici et ). Voilà, c'est dit.

PS: tous les goûts sont dans la nature: je dois ajouter que mon ami, qui l'avait lu avant moi, avait ri à plusieurs reprises lors des 30 premières pages...

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