Volt, star malgré lui - Chris Williams et Byron Howard
Après Po (Kung Fu Panda) qui m'a fait craquer, voici Volt (Bolt en VO), le super-chien héros de série qui sauve régulièrement sa maîtresse, la petite Penny. Cette dernière production est une réussite du point scénaristique et animation. J'ai vu le film en VO: il n'y avait que des adultes dans la salle. Ce Volt, petit chien blanc de race indéfinie, est vraiment irrésistible. Tout commence en Californie, dans les studios hollywoodiens. Personnellement, je n'ai pas compris tout de suite que Volt est le héros d'une série policière télévisée. Dans celle-ci, il possède de supers pouvoirs. C'est pratiquement le chien "bionique". Il vit à l'écart de la "vraie vie", enfermé le soir dans un grand mobile-home garé sur un grand plateau d'un studio. Il se croit invincible. Les seuls êtres qui font attention à lui, les lumières éteintes, sont deux chats qui n'arrêtent pas de se moquer de lui. Un jour, par un concours de circonstances, Volt se trouve enfermé dans un colis postal et expédié à New York. Là, des pigeons et une chatte qui "rackette" ces mêmes pigeons lui en font voir de toutes les couleurs car les "supers pouvoirs" de Volt n'ont bien sûr aucun effet. Malgré son désarroi, Volt est déterminé à repartir vers la Californie pour retrouver Penny et reprendre ses habitudes en la sauvant. La chatte l'accompagne à son corps défendant. Sur la route vers l'ouest, ils rencontrent un hamster dans une bulle, "groupie" des exploits de Volt. Tous les trois rejoignent la Californie et Penny. Pendant tout le film, je ne me suis pas ennuyée une minute. Le scénario réserve de très bons moments avec des "piques" sur le milieu artificiel hollywoodien où "the show must go on", quitte à remplacer Volt disparu par un clone. L'une des dernières séquence, le (réel) sauvetage de Penny, est un grand moment d'intensité. Un très bon film qui peut plaire autant aux grands qu'aux petits, et dont Ffred a dit que cela l'avait fait penser à "The Truman Show" que je n'ai malheureusement pas vu.