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Le blog de Dasola

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31 octobre 2008

Le diable rouge - Antoine Rault

Après Le crime est notre affaire sur grand écran (billet du 27/10/08), quel plaisir de retrouver Claude Rich "en chair et en os"! Pour les Parisiens ou ceux qui passent par Paris, allez voir cette pièce qui met en scène Mazarin, Anne d'Autriche, Colbert, le jeune Louis XIV et Marie Mancini (premier et peut-être unique amour de Louis XIV). Mazarin (Claude Rich) est malade et il prépare avant de mourir l'avenir de la France en décidant de marier Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, infante d'Espagne. Louis en revanche est amoureux de Marie Mancini, une des cinq nièces de Mazarin. Mais la raison d'Etat sera la plus forte, un roi ne se marie pas par amour mais pour des alliances politiques. La France est en guerre depuis trop longtemps avec l'Espagne. Le rôle du cardinal convient bien à Claude Rich. Les acteurs (trices), tous très bien dans leur rôle, évoluent dans un beau décor avec des effets de miroir et j'ai apprécié la sobriété de la mise en scène de Christophe Lidon. Le théâtre Montparnasse où j'ai vu la pièce est un théâtre à l'italienne. L'ouvreuse se dépêchait pour placer tout le monde en courant d'un bout à l'autre de "son" territoire (elle n'est payée qu'au pourboire). Le "poulailler" y semble condamné, sans doute pour des raisons de sécurité? Nous étions assez haut placés (2ème balcon de face), je me suis dit que la prochaine fois il faudrait que je pense à prendre mes jumelles de théâtre. Et puis en fait, dès l'obscurité faite et le spectacle commencé, j'ai très bien vu, la colonne qui gâchait un peu la vue à une spectatrice derrière était juste entre mon ami et moi. Les spectateurs étaient presque tous des gens d'un certain âge (pour ne pas dire l'inverse), sauf peut-être une mère avec ses deux ados devant nous (je pense qu'ils ont apprécié). Le prix des places dans ce genre de théâtre n'est malheureusement pas pour toutes les bourses. Le texte n'est pas du Shakespeare, mais il est agréable à écouter avec certaines résonances actuelles. Il a été publié aux Editions de l'Avant-Scène (voir mon billet du 09/05/07) pour l'occasion.

29 octobre 2008

Films vus et non commentés depuis le 5 octobre 2008 (début)

Ce billet fait suite à celui du 5 octobre 2008, il concerne encore des films vus dernièrement mais dont je n'ai pas spécialement grand-chose à dire, si ce n'est pour un qui m'a fait passer un bon moment.

La loi et l'ordre de Jon Avnet: que dire de ce film? Je suis C-O-N-S-T-E-R-N-E-E. L'affiche est un rêve de cinéphile/cinéphage. De Niro/Pacino, ensemble, qui se donnent la réplique. Hé bien, c'est nul. Le scénario est invraisemblable. Mes deux acteurs chouchous se fourvoient dans une histoire mal écrite. On a l'impression que Pacino joue sa partition de son côté. Le coup de théâtre est tellement mal venu que c'est risible. Un désastre.

Cliente de Josiane Balasko. Je n'ai pas lu le roman. Il paraîtrait que Balasko a eu du mal et à publier le roman et à faire le film (le sujet était polémique). N'exagérons pas. C'est surtout une comédie sympathique avec des répliques drôles mais le constat n'est pas brillant pour les femmes de plus de 50 ans qui veulent "se payer" des petits jeunes. Nathalie Baye et Josiane Balasko sont bien.

Go Fast d'Olivier Van Hoofstadt: comme son nom l'indique, le film va à toute allure. Go Fast est une expression employée (d'après ce que j'ai compris) quand il y a un transfert de drogue ou d'autres produits illicites d'une voiture à l'autre. Film vite vu, assez vite oublié, mais Roschdy Zem est bien.

Faubourg 36 de Christophe Barratier où il nous est démontré que les Français ont encore des leçons à prendre des Américains en ce qui concerne les comédies musicales, surtout du point de vue scénaristique. Les morceaux musicaux ne m'ont laissé aucun souvenir. Jugnot fait du Jugnot. Son rôle est proche de celui des Choristes ou de Monsieur Batignole.

(à suivre...)

27 octobre 2008

Le crime est notre affaire - Pascal Thomas

Fantaisie policière, Le crime est notre affaire de Pascal Thomas est la troisième adaptation d'un roman d'Agatha Christie (et la plus réussie) du réalisateur / scénariste. On retrouve pour la deuxième fois le couple André Dussolier/Catherine Frot dans les rôles de Bélisaire et Prudence Beresford (après Mon petit doigt m'a dit en 2005). Ils sont toujours à la retraite (lui, des services secrets) et Prudence s'ennuie à mourir. Elle trouve Bélisaire "popotte", elle qui rêve d'un petit meurtre à résoudre. Ni une, ni deux, sa tante (Annie Cordy), venue en visite avant de partir en Guyane à la chasse au papillon, vient d'assister à un crime dans un train: une femme s'est fait étrangler dans un wagon. Mais ce fait divers ne se retrouve pas à la une des journaux, il n'est rapporté nulle part. Prudence, peut-être au péril de sa vie, mène l'enquête. Pour ce faire, elle se fait engager comme employée de maison d'une grande demeure "La vallée des loups" (pas loin d'où a dû être jeté le corps). Là vit une famille aussi "gothique" que la maison, avec le patriarche (Claude Rich) qui ne veut pas mourir rien que pour embêter ses 4 enfants-héritiers dont Emma (Chiara Mastroianni). On s'éclaire souvent à la bougie dans cet endroit et, dans l'arrière-cour, se trouve un endroit avec des sarcophages. A l'entrée du parc, des loups en bois (?) sculpté veillent. Je ne révèlerai rien du coupable (ce n'est pas important). L'essentiel réside dans l'ambiance générale où la seule contribution à la modernité est le téléphone portable de Prudence. Sinon, on se croirait dans les années 50 ou début 60. Le petit morceau d'anthologie est la séquence avec Dussolier en kilt au dessus d'une bouche d'aération (irrésistible). La dernière scène est celle où il se fait traiter de "ballot" par Prudence et vous saurez pourquoi en y allant. Car mon conseil est bien d'aller voir Le crime est notre affaire.

25 octobre 2008

Sur la plage de Chesil - Ian McEwan

J'attendais avec impatience le dernier roman de McEwan. Après Délire d'amour, Expiation et Samedi, qui m'avait tellement plu (mon billet du 21/07/2007), j'ai été un peu déçue. Roman en demi-teinte, Sur la plage de Chesil (éditions Gallimard) se passe en 1962, en Angleterre dans le Dorset. Edward et Florence, vierges jusqu'au jour de leur mariage, doivent passer leur nuit de noces dans un hôtel en bord de mer. Le fiasco est total. Edward et Florence se séparent et le mariage est annulé. Ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. Lui la désirait, elle se serait contentée tout au moins au début d'une relation chaste, l'acte sexuel semble la dégoûter. Et pourtant leur rencontre fut belle. Florence est musicienne classique, lui préfère le rock. L'intrigue n'est pas forcément originale. McEwan l'aurait située de nos jours, au même endroit, on n'y aurait pas cru. L'histoire se passant il y a 46 ans, je comprends que dans ces années-là, les jeunes gens n'étaient pas tous préparés à cette nuit fatidique. Pour ma part, j'ai du mal à comprendre ce qu'a voulu nous dire le romancier, car, à part le fait de nous décrire un beau gâchis qui a changé à tout jamais deux êtres, le récit descriptif reste neutre. Aucune explication ne nous est donnée. Le romancier nous fait le constat d'un échec. Remarque personnelle, cela pourrait faire un très bon film. Voir l'avis de Dominique.

23 octobre 2008

L'homme de Londres - Béla Tarr

L'homme de Londres de Béla Tarr (en compétition au dernier festival de Cannes) est avant tout une oeuvre sensorielle, visuelle et auditive. Filmés dans un très beau noir et blanc, nous avons une suite de plans fixes avec la caméra qui suit les personnages alors que le décor ne bouge pas, cela donne une drôle d'impression. Dans une petite ville de bord de mer, du haut d'un genre de plate-forme fermée (phare?), un homme appelé Maloin assiste à un meurtre d'un individu qui a le temps de se débarasser d'une mallette que Maloin récupère par la suite. L'homme de Londres, adapté d'un roman de Simenon, peut se voir comme une expérience éprouvante. Par exemple, il y a les voix des acteurs (hongrois pour la plupart) qui crient leur texte. Ils sont tous doublés et ce doublage est volontairement asynchrone. Le doublage selon les personnages est soit en français, soit en anglais. Autre impression bizarre, dans certains plans, des acteurs de dos ne bougent pas d'un millimètre mais on les entend parler. L'intrigue, à mon avis, a peu d'importance en regard de l'objet cinématographique qu'est ce film. On aime ou on n'aime pas mais cela ne peut pas laisser indifférent. Cela dure 2h15 et très peu de personnes sont partis avant la fin. Il faut être prévenu, ce n'est pas un film grand public, c'est une oeuvre d'art comme l'a dit alex. Ce film, je ne l'ai ni aimé, ni détesté mais je suis contente de l'avoir vu. L'homme de Londres est projeté dans des salles "Art et Essai".

21 octobre 2008

Votre chat vous aime-t-il vraiment? - Eric Emmanuel Schmit

J'ai terminé la lecture, il y a quelques jours, de cette nouvelle charmante qu'a priori vous ne trouverez pas dans le commerce. C'est un supplément qui est joint quand on achète le DVD Odette Toulemonde (paru en novembre 2007) du même auteur (cf. mon billet du 12/02/2007). L'écrivain narrateur sort ses trois molosses Thermidor, Boris et Hugo pour leur faire faire leur besoin. Des affichettes sont placardées sur les parcmètres de son quartier avec cette phrase: "Votre chat vous aime-t-il vraiment?". Cela l'intrigue et il mène son enquête. En quelque 40 pages de ce petit fascicule, nous sommes pris à témoin de ce que peut accomplir un peu de solidarité. Et la réponse finale est que, oui, le chat aime vraiment... Je n'en dirai pas plus sinon que mon ami m'en a dit que cela l'a un peu fait penser à Dialogue avec mon jardinier, ou encore à Amélie Poulain (quelles références!).

19 octobre 2008

Poulet au vinaigre et Inspecteur Lavardin - Claude Chabrol

Je viens de faire découvrir en DVD à mon ami Poulet au vinaigre (1984) et Inspecteur Lavardin (1986), deux films qu'il ne connaissait que de nom. Poulet au vinaigre est adapté d'un roman de Dominique Roulet, co-auteur du scénario avec Chabrol. Le film a été un succès tel que le trio Chabrol, Roulet et Poiret se reformera à nouveau dans Inspecteur Lavardin, deux ans plus tard.

Michel Bouquet (Lavoisier), Jean Topart (Morasseau), Jean-Claude Bouillaud (Filiol) composent dans Poulet au Vinaigre des "notables" de province pour lesquels on sent que Chabrol n'éprouve guère de tendresse. Il filme (comme souvent) au vitriol. C'est surtout l'occasion de voir Jean Poiret dans un rôle qui lui va bien. Cet inspecteur, Lavardin, n'est pas spécialement sympathique (il a des méthodes musclées pour obtenir des aveux) mais comme les "méchants" qu'il traque le sont encore moins, ce n'est pas grave. Tous les matins, il aime manger deux oeufs au plat avec du paprika dessus. La cuisson doit être pile poil. Poulet au vinaigre est l'occasion de revoir la regrettée Pauline Lafont et son air de jeune femme peu farouche.

Dans Inspecteur Lavardin, on retrouve la mère de Pauline, Bernadette Lafont, et Jean-Claude Brialy, son frère dans le film, qui joue le rôle d'un homosexuel avec comme "hobbie" la fabrication d'yeux artificiels. Une jeune fille de 13 ans, son beau-père indigne et un tenancier de boîte de nuit complètent le tableau. C'est filmé à Dinan. Lavardin s'y retrouve car ses méthodes ont entraîné sa mutation (clin d'oeil au premier opus). L'histoire est une fois de plus sordide mais Chabrol filme cela avec sa maestria habituelle. Quel dommage que Jean Poiret n'ait pas pu en tourner un troisième. Plus de vingt ans après, c'est toujours jubilatoire.

Les deux DVD publiés aux éditions MK2 comportent comme bonus des scènes commentées par Claude Chabrol. Avec mon ami, nous avons trouvé intéressant de comprendre comment les scènes décrites ont été tournées d'une certaines façon et pas d'une autre. C'est tout l'art du réalisateur. Cela paraît tellement simple et pourtant... Enfin, dans un des "bonus", il est fait référence à des téléfilms avec Lavardin (que je n'ai jamais vus pour ma part).

17 octobre 2008

Arlington Park - Rachel Cusk

Arlington Park de Rachel Cusk paru aux éditions de l'Olivier (1) en 2007 avait déjà attiré mon attention: il avait été mis comme "coup de coeur" dans ma librairie (aujourd'hui, après lecture, je dirais que, pour une fois, c'était justifié). De nouveau, il a été bien mis en valeur cette année pour sa parution en édition de poche Point Seuil. Je l'ai acheté et vient de le lire. Ce roman, c'est 263 pages d'instants de vie de quelques femmes, la trentaine, mères de famille à Arlington Park dans la région de Londres. Cela m'a fait penser de loin à "Desesparate Housewives". Mais c'est beaucoup moins drôle (cette remarque n'est pas négative, bien au contraire). La présentation/introduction du roman sort de l'ordinaire: il pleut à verse. Rachel Cusk, dont c'est le premier roman traduit en français, nous décrit cette ville bourgeoise sous l'eau. Tout est trempé. Avec son style serré, on le sent bien. Le roman est ramassé et on ne peut pas le lire en diagonale. Toutes les phrases sont essentielles. La moitié du roman qui se déroule sur 1 ou 2 jours se passe par temps de pluie. Les 7 ou 8 chapitres du roman nous font faire la connaissance de Christine, Maisie, Juliet, Maggie, Amanda, Solly (Solange) ainsi que de leur conjoint respectif en arrière-plan. Leurs vies d'épouse et de mère sont décrites comme une sorte d'aliénation, on les sent prisonnières de leur état. Pour la plupart, elles dépendent du mari du point de vue financier, elles s'occupent des enfants: pas moins de 2 pour chacune. Une en est à sa 4ème grossesse, une autre à sa 3ème. Elles se fréquentent les unes, les autres en se rencontrant chez l'une ou l'autre ou devant l'école, ou bien alors en allant à la galerie commerciale (qui se trouve dans une zone moins huppée). Certaines sont un peu "souillons" dans la tenue de leur intérieur. Maisie, par exemple, est dépressive. Les maris ne sont pas tous d'une grande aide. Quand le roman s'achève, on peut penser qu'il pourrait y avoir une suite. Remarquable de bout en bout, je recommande Arlington Park parce qu'il m'a vraiment beaucoup plu. J'attends le prochain roman de Rachel Cusk avec impatience.

(1) et non aux éditions Metailié, erreur que Cuné m'a fait remarquer avec justesse dans son commentaire ci-dessous.

15 octobre 2008

Avant-première d'un film - "coup de gueule"

Je commence à en avoir assez de ces avant-premières où on vous allèche avec une éventuelle séance de questions/réponses avant ou après la séance et au bout du compte: RIEN. Après Séraphine, j'ai assisté à une des nombreuses avant-premières de Le crime est notre affaire avec l'irrésistible duo Catherine Frot / André Dussollier. Cela se passe dans un grand complexe des Halles au centre de Paris. D'abord, avant d'entrer dans la salle, j'ai noté un service d'ordre privé mais pas trop musclé qui régulait la foule. Ce n'est pourtant un concert de rock, non mais! Une fois introduite dans la salle, une jeune femme nous a annoncé qu'il y avait des rangées réservées à des "happy few" (devant et plus haut). Les "happy few/spectateurs" devaient avoir un petit carton, véritable sésame pour pouvoir s'asseoir dans les rangées sus-mentionnées. Je ne comprends pas ces privilèges: l'abolition des privilèges a été prônée dans la nuit du 4 août 1789, non mais! Et le fait d'avoir payé sa place ou d'être invité(e) gratuitement n'est pas la question (pour ma part, je suis entrée avec ma carte UGC illimitée). Surtout qu'au bout du compte, à la fin de la projection, les acteurs et techniciens (Catherine Frot et André Dussolier, entre autres), n'ont rien dit de particulier et 5 minutes après le générique de fin, tout le monde s'est éparpillé. J'aimerais connaître l'intérêt de mobiliser autant de monde. Ah si, une chose, les comédiens se sont fait mitrailler par les appareils-photos numériques. Sans rien enlever des qualités du film que je chroniquerai dans un billet futur [chroniqué le 27/10/2008], ce n'est jamais qu'un film parmi d'autres dans une salle où je me rends régulièrement: grande salle, grand écran mais rien d'exceptionnel.

PS: Le film sort aujourd'hui, mercredi 15 octobre 2008.

14 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (fin)

Montréal et Québec
De Montréal, je retiens les 33 km de ville souterraine (galeries commerciales, bureaux, hôtels) où les Montréalais se réfugient l'hiver par des températures de -20° ou -30°. Pour creuser cette ville, des bâtiments en surface ont été soulevés: une église par exemple (ce n'est pas une blague), j'en ai vu des photos. Ce furent des travaux proprement pharaoniques.
Nous avons été dans le vieux Montréal (au bord du Saint-Laurent), qui n'est pas grand, mais là se situe la basilique Notre-Dame de Montréal (où s'est marié Céline Dion), que je n'aurai pas eu le plaisir de visiter (fermeture à 16H30). Petit conseil, l'entrée est gratuite pour les fidèles qui ne veulent que prier. Les touristes (avec leurs appareils-photos) doivent s'acquitter de 5 dollars canadiens. En revanche, j'ai pu prendre en photo une bouche de station de métro tout droit venue de Paris.
Le Biodôme, que j'ai déjà évoqué, a été ouvert en reconvertissant le vélodrome construit pour les Jeux Olympiques de Montréal (1976). A l'intérieur, il présente beaucoup d'animaux vivants (dont un castor) en reconstituant leur biotope naturel (de 4 types différents, nous a-t-on dit, même si cela ne m'a pas semblé très évident). [site: http://www.biodome.qc.ca]. Juste à côté du biodôme, se trouve le stade Olympique dont le toit, qui à l'origine était mobile, s'est effondré. On l'a remplacé par un toit/couverture fixe et l'on distingue bien la transition aluminium/béton. Un genre de tour penchée surmonte l'ensemble: on peut y monter en ascenseur et bénéficier d'une belle vue sur la ville.
Québec a été fondée par Samuel de Champlain en 1608. On peut partager Québec entre la Haute ville ceinte de remparts et de quelques portes et la vieille ville en contrebas. Sur les hauteurs se dresse le célèbre et imposant "Château Frontenac". Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'un patrimoine historique "d'époque", mais d'un palace construit comme tel au XIXème siècle. Par contre, comme cette année était célébré le 400ème anniversaire de la fondation de la Ville, nous avons pu voir les vestiges d'un fort datant, lui, de cette époque, que des fouilles ont mis au jour et présenté au public pour l'occasion. Mais notre séjour dans cette ville a malheureusement souffert d'une pluie ininterrompue. J'ai quand même pu apprécier la Place Royale et sa statue de Louis XIV. En revanche, j'ai trouvé porte close (une fois de plus) devant les portes de la cathédrale Notre-Dame de Québec: fermeture à 16H30.
Près de l'hôtel où nous séjournions, on ne voit plus que la façade très abimée (le reste a entièrement brûlé en avril de cette année) du Manège militaire, bel édifice dont l'intérieur était en bois et qui datait de 1883, un des joyaux architecturaux de Québec. Nous avons aperçu les dégâts sous deux angles, d'abord depuis notre hôtel, ensuite, de plus haut, depuis un restaurant panoramique. Triste spectacle. On ne sait pas encore si la reconstruction du bâtiment se fera.

 

Parcs naturels, paysages, ethnologie
Nous avons fait une étape sur le site de Miguasha, des falaises en bord de mer remontant au "Devonien" (370 millions d'années - "à quelques millions d'années près", comme dit la brochure achetée sur place). Ce site est mondialement célèbre pour les fossiles très bien conservés que l'on y a découverts depuis le XIXème siècle jusqu'à des campagnes de fouilles scientifiques continuant de nos jours. En soi, le site n'est guère impressionnant; mais, au Musée, nous avons bénéficié d'une présentation bien instructive par une jeune conférencière très enthousiaste et dynamique.
On nous a beaucoup parlé du fait que les Laurentides soient les plus vieilles montagnes de la planète, en contraste avec les Appalaches qui sont les plus jeunes. Il paraît que cela explique que les forêts des Laurentides soient bien plus fournies.
Le programme prévoyait une excursion sur le Mont Tremblant (auquel on accède par un téléphérique). Je n'ai pas trouvé le panorama exceptionnel. Pour ma part, j'aurais préféré pouvoir consacrer davantage de temps à la visite d'Ottawa.
Je me suis acheté un petit bijou au "Village des Hurons", une véritable petite entreprise qui présente cette civilisation reconstituée sous forme d'une sorte de "parc touristique". [
Site: http://www.huron-wendat.qc.ca]. J'ai retenu de notre visite que ce nom de tribu, "Huron", a été donné par les Français parce qu'ils trouvaient que la "crête" de cheveux conservée au sommet du crâne faisait penser à une hure de sanglier. Les propriétaires du parc sont eux-mêmes descendants de Hurons (la tribu a survécu en subissant le métissage avec les Blancs). Mon ami m'a signalé avoir été frappé en lisant dans un livre que je lui en ai ramené, Les Hurons-Wendats, que l'auteur, Georges E. Sioui, remerciait la "directrice, secrétaire et âme de [leur] Institut de l'Américité, à l'avoir poussé à poursuivre" en Doctorat (4 ans de travail), après sa Maîtrise, "afin que [leur] peuple des Premières Nations, au Canada, ait enfin un historien de ce niveau que personne ne puisse jamais exclure du débat sur [leur] histoire et [leur] civilisation".

Enfin, si cela peut amuser mes lecteurs et lectrices qui n'ont encore jamais mis les pieds au Québec, voici quelques expression locales qui m'ont amusée:
On magasine (on fait du shopping), on passe la vadrouille (la serpillière), on cruise (drague); et mesdames (ou messieurs) ne parlez des beaux gosses que dans un contexte particulier (les Québecois me comprendront; les Français, eux, parleront des "joyeuses").

PS: Je vais arrêter ici mes chroniques du Canada dont le souvenir commence à s'estomper (comme malheureusement chaque vacances quand on est happée de nouveau dans le quotidien). Mais je voudrais tout de même terminer par une dédicace à notre accompagnatrice et notre chauffeur qui nous ont guidés durant ces deux semaines de l'autre côté de l'Atlantique: merci Sylvie et Yvon, Canadiens, Québecois et fiers de l'être!

13 octobre 2008

Jar City - Baltasar Kormàkur

Ce film islandais, qui date de 2006, est une adaptation du roman du même titre (La cité des jarres) de Inaldur Indridason (Editions Metailié et en poche, Point Seuil). Je n'ai pas forcément tout compris au départ mais ce n'est pas très important. Jar City (Pourquoi le titre est en anglais et non francisé? Mystère; pourquoi ne sort-il que 2 ans après avoir été tourné? Un autre mystère qui peut s'expliquer par l'engouement en France pour les romans d'Indridason); Jar City, disais-je, dégage une atmosphère lourde à cause d'un ciel plombé. On a quelques beaux panoramiques de cette grande île indissociable de l'océan. Tout le film est bercé dans une atmosphère glauque et poisseuse. Le sang de cadavre paraît en revanche très rouge en comparaison. Pour une fois, j'ai eu l'impression - étonnante - de voir un personnage de roman qui prend vie. Je ne m'imaginais du tout comme cela l'inspecteur Erlandur, homme à l'allure ascétique et aux yeux bleus et qui est plus jeune que dans le roman. Pour ceux qui n'ont pas lu le roman, je ne dévoilerai pas toute l'intrigue. Je dirais qu'un violeur d'une femme est assassiné plus de 20 ans après son crime (était-il vraiment un violeur?). Il était porteur d'un gêne d'une maladie héréditaire qu'il a transmise. Une petite fille vient de mourir de ce mal. Au fur et à mesure que se déroule l'intrigue, on arrive à l'épouvantable vérité mais grâce au (ou à cause du) traitement cinématographique (la forme est aussi importante que le fond), j'ai gardé une certaine distance avec le sujet.

PS: j'ai évoqué deux autres titres d'Inaldur Indridason dans mes billets des 22/10/2007 et 15/04/2008.

12 octobre 2008

Rencontre avec Coumarine...

... hier, samedi 11 octobre 2008 à la mairie du XIème arrondissement de Paris dans le cadre de "Livres en fête", à un Salon dénommé "Des livres et des blogs" (12 place Léon Blum, 75011 Paris, juste à la sortie du métro Voltaire [sur la ligne 9]). Cette manifestation se passe pendant ce week-end des 11 et 12 octobre. Sont rassemblés, au deuxième étage de la mairie, dans une grande salle, de nombreux blogueurs (blogueuses) qui dédicacent leurs ouvrages parus. Comme la photo de Coumarine est affichée sur son blog, je n'ai pas eu de mal à la reconnaitre. On s'est fait la bise. J'étais avec mon ami qui avait (enfin, après un temps d'attente certain) réussi à me procurer un des livres de Coumarine Tout d'un blog. Sur place, il a acheté L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers. Coumarine nous a gentiment dédicacé les deux ouvrages : un pour moi, un pour mon ami. Un peu avant, Coumarine et moi, nous avons papoté. Elle m'a expliqué que le livre L'enfant... auquel elle tient particulièrement avait provoqué une rupture entre elle et sa fratrie. Dans ce livre, elle s'adresse à ses enfants. D'autres blogueuses (que je ne connais pas) sont arrivées dans la foulée. Je suis repartie toute contente avec mon exemplaire de Tout d'un blog que j'ai commencé (qui se lit vite avec ses 116 pages). Les dédicaces ont encore lieu ce dimanche, de 14h à 18h. Pour ceux qui passent ou habitent Paris, allez-y. Merci Coumarine qui êtes venue spécialement de Belgique pour l'occasion. Rien ne vaut les rencontres "en réel". C'est quand même bien sympathique.

11 octobre 2008

Jacques Brel, il y a trente ans...

... a tiré sa révérence, le 9 octobre 1978. Je me rappelle avoir versé une grosse larme. J'avais en main son dernier disque "Les Marquises" et sa pochette bleue que ma maman m'avait acheté. Brel a été le chanteur qui m'a marquée pendant toute mon adolescence. Je connaissais beaucoup de ses chansons par coeur. Je chantais avec lui (à la manière du karaoké) en écoutant ses disques et je continue encore. Je me rappelle - plusieurs fois - ma voisine du dessus et ses coups au plafond (au plancher de chez elle) lorsque je chantais à tue-tête... Mes regrets sont de ne pas être assez âgée pour avoir entendu Brel en concert et surtout de ne pas avoir assisté à l'Homme de la Mancha. J'ai presque tous ses disques en 33 tours et en CD. Je reste une inconditionnelle. C'est un artiste intemporel qui transmettait sa fièvre, sa passion quand il chantait, rien qu'avec l'intonation de sa voix. Parmi ses chansons, je retiens: "Mathilde", "Les bonbons", "Vesoul", "Zangra", "Les vieux", "Ces gens-là", "La chanson des vieux amants", "Ne me quitte pas", "Amsterdam" (pour sa façon de la chanter), "Rosa", "Marieke", "Orly", "Les bourgeois", "Jef", "Vieillir". A la fondation Jacques Brel, à Bruxelles, j'avais découvert Far West (qui vient de sortir en DVD double avec Franz) [cf. mon billet du 25/06/2007]. Brel reste mon chanteur de prédilection.

9 octobre 2008

Entre les murs - Laurent Cantet

Le titre "Entre les murs" a une consonance effrayante, cela donne l'impression que les élèves sont en prison (ce n'est pas entièrement faux quand on voit la cour de récréation qui fait penser à une cour de pénitentier). Les acteurs (jeunes et adultes) sont tous filmés au plus près. Il y a une unité de lieu (la salle de classe et la salle des professeurs) et l'unité d'action: une année scolaire d'une classe de 4ème en cours de français. François Bégaudeau, auteur du livre dont est tiré le film, interprète le professeur François Morin avec une remarquable conviction. Il se retrouve face à une petite vingtaine de jeunes entre 13 et 15 ans qui ne sont pas tous motivés par les études. On peut voir la confrontation professeur/élèves comme un match de boxe. Certains des jeunes sont insolents, ils "répondent", ils interrogent sur les mots employés par le prof. Ils ne lui passent rien. Personnellement, je sortirais épuisée face à une telle confrontation. Le métier de prof demande une force de caractère peu commune. Pour ma part, j'ai été emballée par ce film que j'ai vu avec mon ami. J'ai été scotchée à mon fauteuil et tenue en haleine jusqu'au bout. Le réalisateur filme l'ensemble avec rigueur, il ne se se perd pas en fioritures inutiles, les jeunes sont confondants de naturel. Il ne me reste plus qu'à lire le livre (disponible en poche et que j'ai acheté). Après L'emploi du temps et Ressources humaines, Laurent Cantet confirme son immense talent. Et oui la Palme d'or est méritée. Et pourtant je n'étais pas forcément enthousiaste au départ pour y aller vus le sujet et le titre. J'ajoute que j'ai vu Entre les murs dans une salle comble et les spectateurs ont beaucoup ri. Il devait y avoir (quand même) un pourcentage de profs assez conséquent. Peut-être ont-ils ri jaune?

7 octobre 2008

Qui comme Ulysse - Georges Flipo

Mon cher G. Flipo (j'ose cette familiarité), je viens de lire les nouvelles qui composent Qui comme Ulysse et je constate que tout ce que vous racontez n'est pas gai. Très bien écrites et structurées, elles se lisent avec plaisir pour le style mais avec tristesse et effroi pour ce que narrent certaines. Vous devriez envoyer vos doléances à Mme Anne Carrière car je n'ai pas compris le texte de présentation de la 4ème de couverture, il ne donne pas forcément envie de lire les nouvelles (il ne leur rend pas non plus hommage, elles sont beaucoup mieux). Pour ma part, il n'est pas facile d'en parler. Les 14 nouvelles sont toutes très différentes dans ce qu'elles racontent. Le voyage sous toutes ses formes et surtout les expériences (souvent tragiques) que les personnages en tirent, tel est le thème central de l'ensemble des nouvelles. La plupart des personnages ne font pas des voyages d'agrément. Ce ne sont pas non plus des voyages reposants, parfois ce sont des punitions, ou alors on peut les assimiler à des fuites de quelque chose. J'ai ressenti un certain désenchantement et l'âme humaine n'est pas toujours décrite sous son meilleur jour. Dans le dernier récit, "Rapace", le narrateur/écrivain "voyage" en faisant parler des gens, tire "la substantifique moelle" des pensées de chacun et s'en inspire pour écrire une oeuvre de création. Dans "la route de la soie", un peu comme Jules Verne, Joseph qui ne quitte pas son "chez-lui" pour rédiger son blog voyage entouré de tous ses guides "papier" provoque une certaine confusion chez les "globe-trotter". Pour ma part, lors de mon voyage en Argentine en 1999, j'ai eu le coup de foudre pour ce pays. Et j'ai donc bien apprécié les 4 nouvelles qui s'y situent ou qui mettent en situation des ressortissants de ce beau pays. Nous avons, par exemple, un romancier argentin exilé en France dans "Qui comme Ulysse", qui suite à une panne d'inspiration, se retrouve à faire des "empanadas" (spécialité argentine). "Nocturne" et "Un éléphant de Pattaya" (les deux se passent en Asie, en Inde et en Thaïlande) sont à mon avis les nouvelles les plus terribles du recueil, l'une sur le comportement humiliant des Occidentaux envers les autochtones, l'autre sur le tourisme sexuel (sans beaucoup de mauvaise conscience). Mon cher G. Flipo, je vous avais découvert grâce à votre blog, maintenant ce livre confirme votre talent d'écrivain qui sort des sentiers battus.

6 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (6)

Le musée des civilisations qui se trouve à Ottawa vaut absolument le détour. Au rez-de chaussée, niveau dédié aux Amérindiens, sont rassemblés de magnifiques totems (arbre qui parle) d'une hauteur que je ne m'imaginais pas. Au 1er étage, c'est le musée de La Poste (je ne l'ai pas visité). Puis, sur un étage entier, il y a ce qui s'appelle la salle du Canada, qui retrace avec des personnages en cire, des objets, des reconstitutions de maisons, etc., l'histoire du Canada des premiers habitants européens (les Vikings) jusqu'à nos jours: on déambule d'une période à l'autre dans l'ordre chronologique. Quand je me suis retrouvée au 19ème siècle, j'ai cru être dans un décor de western. L'ensemble est excellemment bien présenté et pédagogique, et je recommande cette visite aux petits et grands.

Après la visite très décevante de Toronto où sont peu nombreux les monuments et bâtiments intéressants (comme l'ancien Hôtel de ville), Ottawa a été une bonne surprise pour tout le monde dans le groupe. Et pourtant, nous sommes arrivés sous la pluie. C'est dans cette ville que se trouve le Parlement qui est un bel édifice à photographier. Ottawa a été choisie comme capitale fédérale du Canada car, se trouvant en Ontario côté anglophone, elle est juste à la frontière du Québec francophone. Ce choix stratégique s'est effectué sous la reine Victoria le 31 décembre 1857. N'oublions pas que le Canada fait partie du Commonwealth. En plus de ses nombreux musées, Ottawa possède aussi une cathédrale avec deux clochers en acier inoxydable et, pas très loin de celle-ci, une sculpture de la franco-américaine Louise Bourgeois appelée "Maman" et qui est une immense araignée dont les pattes ressemblent à des aiguilles de couturière (hommage à la propre mère de la créatrice) et dont le ventre est rempli d'oeufs en marbre de Carrare. En voici des photos:

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5 octobre 2008

Films vus et non commentés depuis le 29/07/2008 (fin)

J'expédie dans ce billet 4 films vus au mois d'août et que je n'avais pas fait l'effort de lister dans mon billet précédent.

Manipulation de Marcel Langenegger (2008). Dans ce film, Hugh Jackman joue le rôle d'un "méchant". Je suis allée voir le film parce que j'aime bien ce genre ainsi que les acteurs mais j'en ai vu de meilleurs sur ce thème de la duperie (Deception en anglais et titre original du film) comme Engrenages (D. Mamet), ou Usual Suspects (B. Singer). Petite anecdote, Micheline Presle, qui va beaucoup au cinéma, était incognito dans la salle où je l'ai vu au Quartier Latin à Paris.

Xfiles: Regeneration de Chris Carter. Où l'on retrouve Fox Mulder et Dana Scully qui ont mûri et ont pris des rides (mais cela leur va bien). Nous sommes sur la côte Est des Etats-Unis, pendant l'hiver, la neige tombe drue. Une femme disparaît, puis une autre. Des expériences à la "Frankenstein" sont pratiquées dans une clinique vétérinaire: c'est épouvantable et une fois de plus les Russes n'ont pas le beau rôle.

Be Happy de Mike Leigh: dès la première scène, j'ai senti que je n'allais pas aimer. Le personnage de Poppy avec son sourire accroché aux lèvres pendant presque tout le film ainsi que sa bonne humeur est crispant et insupportable. Poppy et le SDF, Poppy et le moniteur d'auto-école, Poppy et ses copines, Poppy au cours de flamenco, Poppy institutrice et Poppy amoureuse. J'ai été contente quand le film s'est terminé.

Comme les autres de Vincent Varenq (2008): malgré la présence de Lambert Wilson, le film n'est pas un chef-d'oeuvre. On nous montre d'une façon simplette comment un couple homo (dont l'un est stérile) peut devenir parents. Le personnage de Pascal Elbé est totalement sacrifié. La jeune femme est charmante. C'est très "bobo" bien pensant.

4 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (5)

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Pour une fois, je déroge à mes habitudes de blog sans photos, car je voulais montrer celle ci-dessus, prise à l'extrême pointe est de la Gaspésie. Je l'aime beaucoup, je l'ai prise à un matin, à 06h45. J'apprécie quand le ciel se pare de teintes orangées, comme en témoigne mon unique "photo de blog" (en haut à gauche). Ici, c'est le rocher percé. Il se trouve dans le Golfe du Saint Laurent face à la ville de Percé et dans la continuation, à droite de la photo, se trouve l'île Bonaventure (où nichent les fous de Bassan).
Je l'ai contourné en bateau. Ce bloc de calcaire a 375 millions d'années (ère du Dévonien), il s'est formé sous la mer et était rattaché à la terre ferme. Le petit bout que l'on voit à droite était relié au reste du rocher par une arche qui s'est effondrée le 17 juin 1845. L'arche qui reste devrait s'écrouler dans 400 ans (selon Wikipedia) ou dans 40 000 ans selon la guide. De toute façon, on ne sera pas là pour le voir...

3 octobre 2008

Mamma mia - Phyllida Lloyd

A la base, j'aime bien la musique d'ABBA et j'avais vu la BA de Mamma Mia mais quand j'ai vu le film dans son intégralité, dès les premières images, j'ai compris le navet catastrophique que j'allais voir: c'est nul et niais, "tarte" comme disait ma maman. Seule surnarge Meryl (Streep), magnifique, impériale, sublime, géniale, bonne chanteuse [cf. mon billet sur elle du 28/03/07]. LA seule et unique raison de voir le film. J'ai trouvé le film laid à regarder. Les 3 "papas" potentiels font ce qu'ils peuvent, je me demande ce que Pierce Brosnan, Colin Firth et Stellan Skarsgard viennent faire dans cette galère. Le jeune couple est fadasse. J'arrête là mes atermoiements car le film marche et il plaît, voir Ffred. En fait, il faut surtout attendre le générique de fin pour ne pas rater quelque chose. D'aucuns trouveront le film kitsch, moi, je préfère écouter les chansons d'ABBA sur CD, et je ne m'achèterai même pas le DVD, c'est dire.

2 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (4)

Suite à la question d'Alex sous ma chronique précédente, voici quelques aperçus sur ma culture canadienne.

Films
Je n'ai pas eu du tout le temps d'aller au cinéma durant mon voyage organisé. Mais je peux dire que j'avais vu, en son temps, Le déclin de l'empire américain (Denys Arcand). Je me rappelle que ces "prises de tête" de quadra sur la vie sexuelle me paraissaient d'autant plus lointaines, à l'époque (1986 - j'avais 24 ans), que je regrettais aussi l'absence de sous-titres: je comprenais seulement la moitié de ce qui était dit! Par contre, j'ai adoré la suite, Les invasions barbares (2003), toujours de Denys Arcand.
Par ailleurs, dans le car, nous avons eu droit à la projection d'un documentaire sur le Saint-Laurent, que j'ai vu disponible à la FNAC en DVD en France.

Chansons
Dans le car toujours, notre guide nous a passé beaucoup de musique de chanteurs et chanteuses québécoises: Félix Leclerc, Garou, Linda Lemay, Isabelle Boulay, Céline Dion (elle préférait d'ailleurs, nous a-t-elle dit, ses chansons en anglais plutôt que celles en français). Mais également de la musique "country" québécoise (ça existe!).

Librairies
Je suis entrée dans quelques librairies. A Montréal, celle que j'ai visitée appartient à la chaîne Indigo. Le rez-de-chaussée est consacré aux livres en français (des romans que l'on trouve partout en France), les trois autres étages ne comportent que des livres en anglais (Nous sommes pourtant au Québec). En revanche, dans la ville de Québec, je me suis arrêtée dans une librairie exclusivement francophone, Générale française, 10 Côte de la fabrique: un bonheur. J'ai vu des noms d'auteurs qui sont totalement inconnus de ce côté-ci de l'Atlantique et pourtant certains romans paraissent très bien. C'est vraiment dommage. Je vais m'empresser d'aller faire un tour un de ces jours à la librairie du Québec, rue Gay-Lussac dans le 5ème arrondissement de Paris, qui existe depuis 1995.

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